Commentaire de texte : Guerre, Documentaire philosophiques de Voltaire « Dans une guerre quel que soit le camp qui puisse se déclarer vainqueur, il n’y a pas de gagnants, il n’y a que des perdants. » Nombreux sont les hommes de pensées et de littérature ayant dénoncer les atrocités et les conséquences de la guerre et Voltaire n’y échappe pas. La guerre de 7 ans, de 1756 jusqu’en 1763 est un conflit majeur ayant eu des conséquences lourdes et dévastateurs pour les pays d’Europe. Regroupant plusieurs pays d’Europe avec la Grande Bretagne d’un coté allié du Royaume de Prusse et d’autres pays confrontés au Royaume de France alors allié de l’Empire Russe. La guerre de 7 ans peut alors être considéré comme la toute première guerre mondiale, mais elle est avant tout rien de plus qu’un autre conflit visant à s’enrichir et à augmenter son territoire au pris de la violence. Le mouvement littéraire des Lumières se déroulant au 18ème siècles regroupent des hommes de littérature ayant comme objectif d’éduquer et de montrer la voie aux hommes en éliminant les superstitions et la tyrannie et de prôner la connaissance et et liberté d’opinion et sont donc naturellement contre la guerre et toutes formes de violences. Voltaire, né en 1694 est un écrivain appartenant au mouvement littéraire des Lumières, il est représenté comme l’écrivain le plus connu du même mouvement littéraire. Féru d’arts, de science et non dénué de contradiction, le personnage en soi marque son époque par ses productions littéraires et ses combats politiques contre les dirigeants et l’église. Dans son œuvre « Documentaire philosophiques », Voltaire y place une de ses principales idéologies qui est la lutte contre l’infamie et la guerre. Ce texte tiré de l’œuvre « Documentaire philosophique » constitue une critique sur les gouvernants, la tyrannie et la guerre de 7 ans de façon explicite en usant généralement de l’ironie ce qui fait d’ailleurs la particularité de l’écrivain en question. À travers le texte, comment Voltaire dénonce-t-il les méfaits de la guerre ? Tout d’abord, la première partie du devoir se concentrera sur la perception ridicule de la guerre par Voltaire. Ensuite d’une deuxième partie le fait que le texte constitue un réquisitoire au service des Lumières sera démontré. Enfin, la mise en contexte de ce texte par rapport à la situation culturel et politique actuel fera le corps de la troisième partie du devoir. Développement : 1. Une critique de la guerre a. Critique par la narration b. La guerre comme un carnaval c. De l’ironie à la critique 2. Un réquisitoire au service des Lumières a. Dénonciation des atrocités de la guerre b. L’homme l’être barbare qu’il faut éduquer c. Dénonciation des abus des dirigeants et de l’église 3. un monde encore dans l’anarchie a. Des guerres en continus b. l’homme l’être sans humanité Cette ouverture sur l’article de guerre peut être lu au premier degré comme un conte. En effet, tout au long de son écrit, Voltaire essaye de transmettre un certain environnement de conte en mettant en place des des personnages comme le prince, des lieux et des situations diverses. En étant plus sur le fond, Voltaire utilise également d’autres aspects afin d’exprimer une narration comme l’utilisation du présent de narration, ou encore l’absence d’informations précises et de références temporelles lorsqu’il évoque par exemple le fait que la famille ait fait un marché il y a de cela trois ou quatre cents ans. Lors du premier paragraphe, le lecteur est fortement suscité à imaginer un univers merveilleux avec le prince et son conseiller ou encore l’utilisation du registre épique à travers le récit. Voltaire décrit également les évènements comme un genre théâtral celui d’un carnaval pour être plus précis. En effet, Voltaire décrit les militaires de groupe de personnes formant une équipe ornée de gros drap bleu et portant de chapeaux avec du gros fil blanc. Au même moment où Voltaire décrit l’apparence des militaires, il décrit également leur mouvement (les fait tourner à droite et à gauche et marche à la gloire) ce qui fait penser à un défilé carnavalesque dont le prince est le roi carnaval. On remarque également l’utilisation du champ lexical du jeu tout au long du texte (cinq à six sous par jour, gagner, partie, deux bandes). De ce fait, Voltaire décrit la guerre comme un jeu, un carnaval dont les principes n’est rien d’autres que susciter la distraction à travers la violence. Propre à son style, Voltaire suscite fortement l’ironie afin de critiquer la cruauté de la guerre. Dans les premières lignes, Voltaire dénonce surtout l’absurdité de la légitimité du prince à travers l’ironie. Il remet tout d’abord en question la l’appartenance du province convoité en plaçant le niveau de parenté du prince vis- à-vis du territoire de plus en plus éloigné (il y a trois ou quatre cents ans avec une maison dont la mémoire ne subsiste plus) mais souligne également le fait qu’aucun témoin du fameux pacte n’existe plus et l’exprime de façon ironique (dont le dernier possesseur est mort d’apoplexie). Un peu plus tard dans le texte, Voltaire décrit ensuite la guerre comme une maladie contagieuse qui se transmet d’un dirigeant à l’autre (les autres princes qui entendent parler de cette équipée y prennent part) et induit ainsi l’idée que la guerre c’est avant tout une mode Derrière l’ironie et la fantaisie de cet article critiquant la guerre déguisée en parodie, voltaire garde en vue l’objectif des combats des Lumières. Afin de poursuivre son combat contre la tyrannie, Voltaire dénonce d’abord l’atrocité de la guerre. Voltaire n’approuve aucune guerre mais la guerre dans lequel il critique ici est la guerre de 7 ans qui au moment où il écrit venait à peine de terminer. De ce fait, Voltaire utilise fréquemment le champ lexical de la violence (faire tout le mal possible, meurtriers mercenaires, chef des meurtriers) afin de montrer que la violence est omniprésente dans les guerres. Voltaire fait également une critique sur la guerre juste et est contre le fait qu’une guerre puisse être justifiée et encore moins si elle est justifiée au nom de Dieu. Ainsi il utilise souvent le champ lexical de la religion afin d’exprime explicitement son idée (droit divin, son prochain, bénir son drapeau). Voltaire porte également une attention particulière vis-à-vis de la barbarie des hommes. En effet dans cet article, Voltaire décrit l’homme comme un être qui recherche la violence car cela est dans sa nature (non seulement sans avoir aucun intérêt au procès, mais sans avoir même de quoi il s’agit) mais également d’un être avide qui n’a que l’or comme principe (et qu’il y a cinq à six sous pour eux s’il veulent se battre). Pour Voltaire, ce sont les provocateurs des guerres qui sont le plus condamnables, les gouvernants avec leurs prétentions fondées sur l’ancienneté de leur lignée et qui s’approprient des richesses de ses sujets sous prétexte que ces biens appartenait autrefois à sa famille et qui n’hésitent pas à semer la mort et le chaos de ses sujets lorsque qu’un autre fameux dirigeant propriétaire de territoire s’y oppose. Par la même occasion, Voltaire, déiste dénonce également l’église qui encourage le recours à la guerre et qui se sert de la religion comme justification et de permission de semer le chaos et la mort (C’est que chaque chef des meurtriers fait bénir ses drapeaux et invoque Dieu solennellement avant d’aller exterminer son prochain). Dans sa quête pour éliminer l’anarchie et la tyrannie, Voltaire dénonce donc le gouvernement et l’église et remet question l’humanité. Ces critiques sont portés à la guerre de 7 qui eu lieu il a des années de cela certes mais qui sont valables encore actuellement. Depuis la guerre de 7 ans l’humanité na cessé de s’entretuer avec de nouvelles guerres toujours plus meurtrières que celui du précédent. Des guerres dont le principal objectif est toujours de s’approprier plus de territoire et de richesses au pris de la vie des innocents dont le nombre de victimes peut s’élever jusqu’à plus de 60 millions de victimes (seconde guerre mondiale). Ou encore de manière plus pacifique avec les tensions en mer de Chine pour s’approprier une zone économique exclusive plus grande et donc plus de richesses. Si ce n’est pas au nom de la gloire et la richesse que les hommes se battent, alors cette fois ci c’est au nom de Dieu. En effet les conflits religieux sont nombreux au cours des années a l’exemple des Djihadistes qui se battent et mettent en œuvre des opérations terroristes faites au nom de Dieu bien que le même Dieu ait obligé les croyants à aimer son prochain dans le Coran Bien que le monde ait progressé en mettant en place une politique uniquement pacifique, l’homme semble cependant toujours se préoccuper de son profit et accroit a ne plus éprouver aucune forme d’humanité à l’exemple de l’immigration dont le pays qui recueil préfèreraient éliminer les immigrants plutôt que d’avoir plusieurs bouches à nourrir. De ces faits, les critiques et les dénonciations que citent les écrivains des Lumières s’appliquent aussi bien au 18ème siècle qu’au 21ème Pour conclure, Voltaire condamne les tendances belliqueuses de l’homme, la fantaisie du compte à la rationalité d’une démonstration argumentée, Voltaire ne renonce pas à ses engagements rationnel et éclairé mais met en œuvre ses talents d’écrivains au service d’un public plus grand. Propre à son style, Voltaire condamne la guerre sous forme d’un compte ironique allant d’un prince capricieux puis d’un détour sur l’absurdité des militaires jusqu'à terminer avec l’église qui bénisse les armes des soldats et proclame la destruction. Voltaire nous incite donc à avoir une pensée plus tolérante et axée sur les valeurs plutôt que sur des spéculations et des croyances qui sont au final n’ont aucuns principes comme il l’a su bien dire : « La tolérance n’a jamais excité de guerre civile, l’intolérance a couvert la terre de carnage ».