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1-psychologie sociale

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UE1 CM1
TOSTAIN
Amphi. Fresnel
02/09/2021
Courants
sociologie :
Déterminisme
Raymond
boudereau
Psychologie sociale
Objectif 1 : faire découvrir les grands sujets d’étude, la spécificité, les
courants et questions de la psychologie sociale. Aborder, au regard de
l’actualité présente, les travaux en psychologie sociale de la première
moitié du XXe siècle.
Objectif 2 : développer sa capacité à prendre du recul, par le biais d’une
réflexion positive et critique, sur les théories et expériences de
psychologie sociale.
A voir : « Experimenter » de Michael Almereyda (2015, 1h38) avec
Peter Sarsgaard et Winona Ryder (film sur l’histoire de Stanley Milgram,
auteur de l’expérience sur la soumission à l’autorité qui sera abordée
au 2nd semestre)
Théorie : grise d’analyse de la réalité =simplificatrice
Exemple : les femmes moins compétitives que les hommes
Attention en moyenne + différence interindividuelle (éviter d’avoir des
analyses binaires sinon ca mobilise les stéréotypes)
Bibliographie de base :
Delouvée, S. (2018). Manuel visuel de psychologie sociale. Paris : Dunod.
(disponible bibliothèque Pierre Sineux, salle des lettres. Cote :
302 DEL)
Lévy, A., & Delouvée, S. (2010). Psychologie sociale. Textes
fondamentaux anglais et américains. Paris : Dunod. (disponible
bibliothèque Pierre Sineux, salle des lettres. Cote : 302 TEX)
Plan du cours
Introduction Qu’étudie la psychologie sociale ?
Anecdote: Stanley Schachter (1922-1997) « The psychology of
affiliation » (1959).
expérience Schachter 1959 : Chocs éléctriques
objectifs
Objet d’étude la psychologie sociale
conditions Des étudiantes qui vont recevoir des chocs électriques
1) chocs électriques violents
2) chocs électriques légers
résultats
1) chocs violents 66% en grp
2) choc légers 33% grp
ð les sujets préfèrent être en groupe quand ils sont
fragilisés
théorie
Le groupe est une valeur importante, un soutien et un
support social qui répond à un besoin primordiale
Définition de ALLPORT de 1954
La psychologie sociale consiste à essayer de comprendre et expliquer
comment les pensées, sentiments, comportements des individus sont
influencés par la présence imaginaire, implicite ou explicite des autres
ET RECIPROQUEMENT
è IMAGINAIRE
« Le + important c’est d’y croire «
Années 50 = Les américains pensent que les extra-terrestres arrivent
sur terres = effets tangibles dans la manière de pensées avec les autres
(construction bunker…)
è IMPLICITE
On ne choisit pas nos appartenances et nos influences
è EXPLICITE
On ne pense pas de la même manière seul et en grp
Polarisation collective = extrêmisation des opinions quand on est en grp
è LES AUTRES
Concerne les communautés, cultures, dimensions symboliques
(pensées, idélogies..)
Le psychologue social s’intéresse aux pensées, visions, affects,
conceptions du monde de l’individu et ses interactions avec les autres
« Pourquoi et dans quelles situations l’individu se comporte comme
cela dans la société ? »
Psy DOISE : bonne psychologie sociale N1 ET 2 ( TOSTAIN au moins 3)
définitions
PSYCHOLOGIE
GENERALE
étude des
comportements
Points
communs
Mécanismes
Mécanismes
cognitifs,
des affects
affects
Points
divergents
PSYCHOLOGIE SOCIALE
Lecture faible : psy générale +
dimension sociale
Comment ça module
?
Lecture forte : module + créent
des phénomènes puisqu’il ya la
dimension sociale)
cognitifs,
des
1)Dynamique de réciprocité
=Individu construit la société et
se construit par la société
2)Cadres théoriques spécifiques
(différences générale / sociale)
Schachter = psychologie sociale
par expériences
=> épistémologie
Chapitre I Les quatre niveaux d’analyse et d’explication en
psychologie sociale
Principes
déontologiques
1) Le niveau 1 intra-individuel
- Pas de
=> ÉTUDIER LES PROCESSUS MENTAUX AU NIVEAU DE L’INDIVIDU
tromperie (MECANISMES COGNITIFS SUR LA CONSTRUCTION AUTRUI)
- Sujets pas
plus mal
Phénomène d’Individualisme/collectivisme
qu’ils ne
sont
La théorie de l’auto-perception de Daryl J. Bem (1938-). Stuart Valins
rentrés
(1966) : Les importants enseignements de Playboy
- Se mettre
NIVEAU 1
à la place
VALINS 1966
du sujet
LES IMPORTANTS DES ENSEIGNEMENTS DE PLAYBOY
Origine
Théorie de l’autoperception de BEM
ð Vient de l’idée que nous n’avons pas un accès
direct à nos émotions ou aux raisons qui ont
déterminé nos comportements (cf psychanalyse)
Objectif
Peut-on être observateur de nous même ?
Conditions
Photos du magazine Playboy
Noter attractivité des photos
1) Capteur rythme cardiaque relié aux oreilles des
sujets ( mais ils entendaient un rythme
cardiaque préenregistré = tromperie => pb
éthique)
2) 3grp dont
1) rythme cardiaque accéléré
2) rythme car ralenti
3) rythme car constant (condition contrôle)
constatation Grp 1 et 2 même jugement que grp 3
conclusion
-Ils s’observent eux même
-Ils n’ont pas réel accès direct à leurs émotions puisque
-ils sont passés par le rythme cardiaque (leurs
variations pas celles entendues)
ð NIVEAU 1 car consensus sur le « beau » donc
magazine esthétique (idéalisation modèle de
beauté) =objet d’idéalisation
ð Ne pas exagérer la manipulation possible de ce
phénomène
DEBRYFING : on donne des photos poster de
l’expérience aux sujets
2) Le niveau 2 interpersonnel (intragroupal)
=> RELATION DES INDVIDUS DANS UN GRP + APPARTENANCE SOCIALE
INFLUENCE SOCIALE
1) COMMENT EN VIENT-ON A ADHERER A CERTAINS
COMMANDEMENTS DONNÉES PAR LE GRP OU LA SOCIÉTÉ ?
= conformisme sociale + autorité
2) Comment les minorités arrivent à faire basculer la majorité dans
leurs opinions sociales ?
=innovation sociale
=>La minorité conserve son opinion = crée une dissonance =
retient l’attention de la majorité = puis devient majoritaire ou est
valorisée socialement
La construction sociale de la réalité : l’expérience de Muzafer Sherif
(1906-1988) sur « l’effet autocinétique » (1935)
expérience
conditions
Expérience
psycho cognitive
Princeps= 1ere
expérimentation
sur des sujets
NIVEAU 2
SHERIF 1935
L’EFFET DE L’AUTOCINETIQUE
=perception dans le cadre social pas individuel = une
construction collective dans l’interaction avec les
autres
=mouvement générer par lui-même (« à force de
fixer un point, on le voit bouger »)
Exemple : fixation point lumineux longtemps à la
fin il bouge
è Neurophysiologie : pas de point de référence
=mouvement irréel
Hommes amenés dans une pièce totalement obscure
avec petite ouverture avec diffusion d’un point
lumineux fixe pendant 2sec
Estimer le déplacement du point lumineux (piège les
sujets)
100 fois + à chaque fois le sujet doit estimer le
déplacement
1) Condition individuelle : sujets seuls dans la
pièce et fait ses 100 essais
2) Condition de groupes 2 modalités :
1) Sujets pris seuls puis grp
2) Sujets en petits grp (sujets entends la
réponse des autres)
résultats
1) Condition individuelle :
ð les réponses du sujet deviennent de + en +
similaires
= CONVERGENCE
-Explication faible : ça converge pcq il en
a marre = HABITUATION
-Explication forte : sujet dans une situation
ambigüe, flou donc le sujet essaye de se
construire un cadre de référence « essayer de
contrôler la situation »
2) Condition de groupe :
Modalité 1 :
ð Convergence/ conssensus + rapide que seul
ð Chaque grp à sa propre moyenne car interactions
particulières
Modalité 2 :
ð L’influence du grp persiste dans le cas où l’individu
est interrogé en grp puis seul
théorie
ð Convergence = Pas moyenne des avis individuels
ð Interactions entre les sujets (phénomène
nouveau) = phénomène collectif différents de la
somme des phénomènes individuels
ð Convergence rapide = influence rapide des autres
DEBRYFING
« Est-ce que tu as été influencé par les autres ? »
Ils répondent « non » car
1)ils ne veulent pas être influencé par les autres
2)les sujets ne rendent pas compte de l’influence
des autres
3)parfois ils hésitaient
=> ils subissent l’influence du grp mais
reconnaissent être sous pression normative (=de
groupe) qui persiste même quand le groupe est parti
Les sujets peuvent faire preuve de complaisance en ne
disant pas leur avis
= PHENOMENE DE NORAMALISATION SOCIALE
-sens négatif : sorte de soumission à l’esprit du
grp
-sens positif : on construit collectivement une
réalité sociale, les autres=soutien pour essayer de
dégager dans une situation flou une structure
limites
1)Des choses ne peuvent se produire que s’il y a
interactions même dans une situation minimale
sociale et c’est compliqué d’en faire des
généralités
2)sujets en grp = phénomène de leadership
PAS dans l’expérience de Shérif car pas de
visibilité interpersonnelle ( les sujets sont dans
le noir)
3) introduction de compères(de mèche avec
expérimentateurs) dans les grps pour voir leur
influences sur les sujets naïfs
-sur la taille du déplacement du point lumineux
-sur l’appartenance sociale
=influence + forte quand compères la même
appartenance sociale que les sujets naïfs
4) expérimentateur sympa ou méchants
= environnement psychologie
Pas sympa = autorité = influence forte
ILLUSTRATION DU PHENOMENE DE NORMALISATION GEYRES 2005
LOI SOUS CHIRAC :réprime les outrages, les violences contre les agents
de l’autorité public (moralités de l’applications nouvelles)
Peine : 12 mois + donnée sous 1 mois par 1 seul juge
Idée de cette loi :
dissuader les gens d’agresser les policiers
= automaticité, dimension répressive
Constatation :
quantum de sanction : les peines moyennes données par les juges
diminuent avec le temps CAR
1) la loi a été promulguée pour marquer le coup à chaud , et donc
pression sur les juges
2) d’autres lois en lien ont été promulguées
3) sanctions données par les différents juges deviennent similaires
(écarts-types, dispersion réduit) CAR connaissances d’application
des juges + interactions entre eux
Résultats :
1)création de culture commune pour donner la peine « JUSTE »
2) NORMALISATION SOCIALE (influence du grp, norme de référence de
grp)
3) Le niveau 3 positionnel
=> EFFETS ASSOCIES A LA POSITION SOCIALE, LE GROUPE
« mais pourquoi existe-t-il des conflits dans les groupes ? »
1) sentiment de menace réelle ou imaginaire au sein du groupe
2) représentations du grp et de nous-même
(on se met à une place/ a une conception de nous-même différente
des membres de son groupe CEPENDANT il y a des dynamiques
internes du grp dans lesquelles nous nous impliquons)
« Pourquoi existe-t-il des discriminations au sein des groupe ? »
Pour le bien du discriminé mais ce dernier finit par être exterminé
La menace du stéréotype : un processus menaçant et menacé : Irwin
Katz (1965), Claude Mason Steele (1946-) et Joshua Aronson : (1995)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Menace_du_stéréotype
Expérience
contexte
Conditions
STEELE & ARONSON 1995
LA MENACE DU STEREOTYPE
Recherche américaine
ð Les médias conservateurs avançaient que les
groupes sociaux ethniques ne sont pas égaux au
niveau de l’intelligence
ð Basée sur de nombreuses enquêtes :
Noirs < Blancs aux tests d’intelligence
ð JAMES WATSON -> découverte double hélice
adn prix nobel médecine
ð Tests d’intelligence ne sont pas toujours social
free ou culture free pas de variables socioethniques
è Ces tests s’intéressent à des variables
parasites
ð KATZ (afro-américain)-> Menace du stéréotype
=altération de l’intelligence Noirs
Etudiants de Stanford Noirs et Blancs avec même
niveaux de raisonnement (ACT)
->La revanche du Lion (film)
1test à 2grp :
1) Grp 1 on leur dit : « on mesure vos capacités
de raisonnement verbale »
2) Grp 2 on leur dit :« on étudie vos processus
au niveau verbale »
+ Avant test : « quelle votre appartenance
ethnique ? » =activer leur appartenance ethnique
résultats
1)les Noirs réussissent moins bien car activation
ethnique (« Noirs moins intelligents que les Blancs »
+mesure des capacités et pas de comparaison avec
étude) + conditions socio ethniques défavorables
2)Lles Noirs réussissent aussi bien que les Blancs
Théorie
Différences
significatives
cf statistiques
Même si un sujet appartient à un grp avec un
stéréotype négatif et qui se trouve dans une
situation où il est en jeu, cette petite pression
(=charge mentale) va impacter la mémoire de travail
et les ressources cognitives et donc valider le
stéréotype
= MENACE DU STEREOTYPE + AUTRES FACTEURS qui
décrient par exemple une VERACITE SOCIALE
(condition défavorisée pour les Noirs aux USA)
=> NIVEAU 3 CAR
-dispositif expérimentale au regard d’un effet
supposant d’une appartenance sociale puis analyse
- psychologie sociale vraiment NIVEAU 3 d’après
Tostain
Exemple d’une recherche francaise
Mobilisation du stéréotype : femmes moins bonnes négociatrices que
les hommes
è Mobilisé dans la différence salariale (privé)
Conditions :
1) Hommes et femmes
2) Grp d’étudiants naïfs et juges observateurs
On leur dit « On étudie les capacités de négociation de X et Y,
vous devez noter leur capacités de négociations » (pas de
mention du stéréotype)
Résultats :
1) hommes= femmes
2) femmes > hommes
ð Les femmes ont été motivés pour démonter ce stéréotype
Conclusion :
les sujets (femmes et hommes par ex) ont des points de vue sur les
stéréotypes et donc choisissent de lutter ou subir
4)Le niveau 4 idéologique-culturel
=> COMPORTEMENTS, SENTIMENTS D’IDENTITÉ,
REPRÉSENTATIONS DU MONDE, RAPPORTS AU MONDE
ð Effets tangibles
IDEOLOGIES,
Melvin J. Lerner (1929-) : la croyance en un monde juste (1965, 1980) :
expérience de Melvin Lerner et Carolyn Simmons (1966) : une victime si
innocente
Expérience
Contexte
LERNER 1966 CROYANCE EN UN MONDE JUSTE
RÉALISÉ PAR SIMMONS
Monde sombre avec bcp de malheurs, de drames etc
=Pas rassurant
ð Les sujets mettraient en place des stratégies de
réassurance vs ce monde injuste
1) trouver des explications
=introduire de la rationalité :
« Par quel mécanisme on arrive à certaines
injustices (raison causes) afin de les limiter et
les réduire ? »
2) au-delà des apparences, il y a la raison de cette
injustice
-avoir une règle de vie (avoir une vie juste au
regards des considérations morales)
> faire des bonnes actions = pas subir des
injustices ou même être récompensé
« on a ce que l’on mérite » =inconsciente,
infantile
= CROYANCE EN UN MONDE JUSTE (Un individu
qui souffre d’une injustice a une raison d’en
souffrir)
Conditions
Etudiants dans une pièce où ils observaient un cours
réalisé dans une autre pièce où le professeur donnait
un choc elec (+ en + intense) si erreur de l’élève
4grps qui regardent la vidéo :
1) 1grp = à la fin de vidéo « l’élève n’est que à la
moitié de l’expérience »
2) 1grp= « l’expérience est terminée »
3) 1grp= « L’élève à la moitié de l’expérience mais il
peut être affecté à une expérience plus sympa »
4) 1grp= « l’expérience est terminé et l’élève ne
souhaitait pas faire l’expérience mais il a été obligé
pour avoir des ECTS » : note de degré de sympathie de
l’élève
résultats
Situation injuste => remise en cause de cette croyance
(limiter cet écart entre ce que les grps voient et leurs
croyances= modifications de leurs interprétations)
POINTS
1)-23
2)-13
3)-5
4)-34
Théorie
CONTRE
SENS A NE
PAS FAIRE :
= ne pas
dénigrer les
victimes
juste
se
désidentifier
(média)
= le monde
est
juste
c’est FAUX
ð Plus la situation est injuste plus la croyance est
remise en cause et plus le sujet est dévalorisé
ð SITUATION LA - PBMTQ = « l’expérience est
terminée » moins de dévalorisation
ð SITUATION LA + JUSTE= « l’élève va être affecté à
une expérience plus sympa »
ð SITUATION LA + INJUSTE SUJET + DEVALORISE=
« l’expérience est terminée et l’élève ne souhaitait
pas faire l’expérience mais il l’a quand même fait
pour avoir des ECTS »
= SITUATION MARTYRE d’après LERNER
Ou sinon pour se faire remarquer
ð Les juges observateurs n’ont rien fait CAR
=TOUT
1) Il y eu la pression de grp car ils ne sont pas à
n’est
pas
l’aise de regarder l’élève se faire torturer
binaire
(pression du contexte=mise en place de la
(juste
ou
recherche …)
injuste) juste
MAIS GESTION / PRESERVATION DE L’ESTIME
processus
DE SOI
inconscient
2) Ils pensent que « La victime mérite ce qu’elle
qui
va
subit »
justifier les
injustices
-> CHALDINI (film Bellevot :situation femme victime
viol agression, journaliste prendre de la distance
(=désidentification) et donc dévaloriser la victime
(=dévalorisation de la victime)
DEBRYFING
de LERNER: « est-ce que l’expérience est
intéressante ? »
1) La majorité : « oui » soit pour justifier leur
présence
= engrenage pour accepter la situation avec la
croyance en un monde en juste
= dévalorisation de la victime
2) Une minorité : « non » expérience pas
intéressante
= remettent en cause la légitimité morale de
l’expérience « il y a un pb »
= ne dévalorise pas la victime,
Ø Ils ne se trompent pas de victime puisque
c’est eux le dispositif expérimental
ð Cette situation est biaisée car les juges
observateurs sont piégés donc différentes
stratégies
ð NIVEAU 3 CAR
Il existe des tests sur les marchés et on constate que
la croyance en un monde juste varie
1) + importante société favorisée
2) - importante société défavorisée
= EFFET DE POSITION SOCIALE
ð NIVEAU 4 CAR
Niveau de croyance selon sociétés :
1) + importante : Religieuses, traditionnelles,
hiérarchisées, moderne
2) - importante : Occidentales, Égalitaristes (cf
hindouistes)
CONCLUSION
Selon niveaux choisis, il y a des risques !
N1 N2 => risque de psychologiser
=S’intéresser que à l’aspect psychologique des individus
et pas assez aux valeurs de groupes
N3 N4 = risque de socioliogiser
=S’intéresser que aux facteurs d’appartenance sociale
pour expliquer des comportements (« il travaille bien parce que
c’est un chinois »)
Exemple : Un délinquant dans la société
N1= individu lui-même responsable
N3= responsabilité société
Chapitre II Courants de la psychologie sociale
Selon les courants, on ne va pas s’intéresser de la même façon aux
objets et aux mêmes objets d’étude
1) Interactionnisme symbolique
ð ENJEUX DES INTERACTIONS SOCIALES DES INDIVIDUS AVEC LES
QUELQUES AUTRES ET LES ENJEUX IDENTITAIRES
=MICRO SOCIOLOGIE
-> GOFFMAN
-dans l’interactions il y a des stratégies de préservations de soi,
jouer de rôle au point de s’aliéner sa propre authenticité pour avoir
une bonne image de soi
-« garder la face » « ne pas être casser » altérer, faire perdre la
face à l’autre = supprimer les possibilités d’interactions avec
l’autre= on nie l’autre, la honte
- stigmate
Exemple : SARTRES-> garçon de café et la coquette: on joue
un rôle en abandonnant notre qualité d’humain dans notre liberté)
PAS + DEVELOPPER
2) Cognition sociale
ð COURANT MAJORITAIRE DANS LA PSYCHOLOGIE SOCIALE
ð ETUDE DES PROCESSUS COGNITIFS QUI ALTÈRENT NOTRE
INTERACTION AVEC LA RÉALITÉ PAR DES BIAIS (par exemple :
l’optimisme comparative)
PAS + DVLP
3) Le courant béhavioriste (comportementaliste, situationniste)
Origine : Philosophie empiriste -> LOCKE individu = feuille vierge mole il
va être ce que la société va lui apporter (TABULA RASA)
SKINNER -> « donnez-moi un bébé j’en ferai ce que je veux ! »
Vs thèses innéistes =individu prédéterminé
Théorie de l’apprentissage = renforcer (rendre + probable) un
comportement positif (renforcement positif) et punir
comportement négatif (renforcement négatif)
Albert Bandura (1925-) : Bobo, une poupée frappée et frappante (1961)
Observation et modelage (l’imitation du modèle)
http://www.youtube.com/watch?v=hHHdovKHDNU
expérience
Conditions
COURANT BEHAVIORISTE
BENDURA 1961
LA POUPEE BOBO
ð Le modelage et la conduite d’agression vient de
la frustration d’après BERKOVITZ
ð Procédure :
Étape 1 : Enfants 3 à 6 ans dans une pièce à
jouer pendant 2min
Étape 2 : On leur dit : « tu ne joues pas avec ces
jouets (jouets préférés de l’enfant) »=création de
frustration
Étape 3 : on les emmène un par un dans une pièce
avec un homme ou une femme et la poupée :
1) condition agression : l’adulte insulte et
frappe la poupée
2) condition non-agression
Étape 4 : On amène l’enfant dans une pièce seul sans
adulte avec fausses armes et la poupée bobo
=> 3 variables :
1)Agression ou non-agression
2)Fille ou garçon
3)Sexe adulte homme femme
ð Faits observés :
1) Agressions physiques
2) Agressions verbales
Résultats
Les modèles
ont plus ou
moins
une
efficacité sur
les enfants
ð Enfants + agressifs quand l’adulte agresse la
poupée
= APPRENTISSAGE SOCIALE
ð Les garçons sont + agressifs physiquement
ð Les garçons= filles agressifs verbalement
ð les enfants reproduits + les cpts agressifs quand
adulte=homme (constituent un meilleur modèle
pour les enfants)
=EFFET GLOBALE DU SEXE DE L’ADULTE
(mais petite fille suivra + femme)
ð Enfant plus agressif si adulte même sexe que lui
= EFFET DU DOUBLE SEXE
lien entre exposition à la violence et comportement
violent :
théorie de la catharsis : nous avons tous une dose de
violence à l’intérieure de nous à assouvir/libérer ce
désir par des programmes violents vs théorie de
l’apprentissage
=l’exposition à la violence désamorce la violence
Limite
limite écologique de la recherche :sembler curieux à
l’enfant de voir un adulte frapper une poupée
mais agression d’un être qui implique capacité à se
contrôler, code moral… mais le behaviorisme ne le
fait pas
4) Le courant des représentations sociales : Serge Moscovici (19252014)
MOSCOVICI
=oppose à la psycho américaine trop individualiste et cognitive
=veut mettre en avant les dynamiques des relations
=théorie du regard ternaire
REPRESENTATIONS SOCIALES
EGO
OBJET SOCIALE
è Ensemble des connaissances viennent de notre environnement
(conversation…)
è Influence du milieu ethno-sociale
è Représentations pas monolithiques mais peuvent être en
tension
Exemple :
Tradition pastorale (agneaux, bergers amours des animaux…)
Tradition chasseurs (souffrances animales)
ð Tension entre les deux
è Les connaissances ne relèvent pas uniquement de la rationalité
au sens étroit du terme
=savoir, « dans tel cas c’est vrai, dans un autre cas c’est vrai »
Mais existence de croyance difficile à croire (théories
économiques)=savoir pas rationnel
è Représentations sociales = représentations collectives de
Durkheim MAIS PROBLÉMATIQUE
1) Chaque société est caractérisée par une seule
représentation collective MAIS existence de pluralité de
représentation au sein même d’une société
ð Donc représentations sociales au lieu de collectives
a) la notion de représentations collectives d’Émile Durkheim (18581917) et le concept de représentations sociales
Représentations collectives
=RENVOIENT AUX CONNAISSANCES DE SENS COMMUN SOCIALEMEENT
ELABOREES SUR DES OBJETS SIGNIFICATIFS ET IMPORTANTS QUI
CONCOURENT À LA CRÉATION D’UNE RÉALITÉ PARTAGEE PAR UN
ENSEMBLE SOCIALE DETERMINE ET QUI CONSTITUENT DES GUIDES
POUR L’ACTION EN LEGITIMANT CERTAINS COMPORTEMENTS PLUTÔT
QUE D’AUTRES
Sens commun
=connaissance ordinaire
Socialement élaboré
=relations aux autres
Objets significatifs
=objets avec porté sociale (enjeux comme animale) ou non (couleur des
cheveux)
ð Elles édictent des règles de comportements sur ce qui est bien ou
désirable de faire
Exemple :
fait brut et représentations sociales : le bazar de la charité
=incendie du bazar de la charité en mai 1897
Bazar de la charité
=manifestation de charité organisée par la haute société
1897
=fausse toile inflammable avec air chaud
ð Incendie (125 (victimes)
Conséquences :
è Émergence de grille de lecture
1) Lutte des classes
=mise en opposition du bon peuple et de l’immoralité de
l’aristocratie
ère
1 lecture (journaux de gauche) :faveur du peuple et défaveur
des aristocrates
2ème lecture (religieuse) : message du seigneur qui est l’orgueil
des hommes de s’éloigner de Dieu (journaux droite= si Dieu,
Dieu diabolique
3ème lecture : lâcheté des hommes car la majorité des victimes
sont des femmes car il y avait 24 fois plus de femmes que
d’hommes =>pas hommes qui sont lâches
ð Fait brut qui va selon la lecture de la grille d’orientation va légitimer
un parti politique
ð Fréquent lorsqu’un fait brute touche une classe sociale en
particulier
b) Denise Jodelet « folies et représentations sociales » : nous ne
laverons pas notre linge ensemble (1989) : http://www.chsiainay.fr
Objectifs :
1) Théorique
2) Pratique
è Rejet des questionnaires car les réponses ne sont pas forcément
ce que pense réellement le sujet
ð Entretiens interactifs et écoute les personnes
ð Attitude compréhensive et observation participante (rapport de
proximité qui suscite la confiance et donc la révélation de
secrets=IMMERSION)
ð Phénomène a une épaisseur historique pour comprendre
Création d’une institution psychiatrique
ð Rompre avec la logique asilaire afin de réinsérer les personnes
malades mentalement dans les campagnes car trop en ville
Jodelet : « comment les familles de la campagne vont accueillir ces
fous ? »
è STRAUSS « comment passe-ton de l’etat d’une société
antropoémique (rejet des fous) à une société
anthropophagie (accepter les fous)»
ð Bienveillance
ð Rémunérées (communauté pauvre) + faisaient travailler les fous
dans leurs champs
Phénomènes observés :
Des comparassions = logements séparés (rappel à l’ordre)
Car fou=danger pour l’identité du groupe car peur :
1)être perçu comme des profiteurs (rémunération)
2) être assimilé au fou
ð mise en branle des fous car mise en danger qui met en jeu les
représentations de la folie
« Comment ça se passe ? »
è « font partie des paysages = stratégie d’évitement face aux
tensions et aux étrangers
Folie
Psyché du sujet pris complètement par l’organisme (troubles
organiques) avec expérience de vie pathogène avec familles
dysfonctionnelles
Représentations :
è Ne contrôle plus le cerveau/nerfs ne fonctionnent pas
è Jodelet déroule 5 figures de la folie selon les hbts du village
Innocent
Maboule
Déficit cerveau + déficit nerfs
Gestualité bizarre TIC
Épileptique
ð excès
d’excitation
nerveuse
maboule
intermittent=épileptique
Fou mentale
Fou du cabanon
Cerveau ne fonctionne pas
comme il faudrait
-peut paraître normale
-en relation soutenue=pensées
curieuses
Connotation morale
Personne dominé par les nerfs,
impulsifs
Délinquance
Simulateur pour éviter la prison
è selon l’environnement, le fou ne sera pas le même
è fou= détraqué >rapport de force raide avec les fous
POLYPHASIE
REPRESENTATIONS) :
=>
COGNITIVES (DIFFÉRENTES
1)savoir religieux
2)savoir scientifique
3)savoir historique
4)savoir animiste (sensibilité aux forces cosmiques)
5) morale
6) savoir inconscient (logiques de séparation=vaisselle, lessive)
-> idée de contamination de la folie (force, magnétisme,
fluide)<-> proximité avec les enfants
Prise de médicaments = quand on n’ est pas fous ne pas y
toucher (famille)
ð TABOUS (ON NE DOIT PAS EN PARLER !)
FREUD « totem et tabou » =ne pas succomber à un désir donc
transgression du tabou
Les Tabous de contact
1)tabou sexuel =interdiction relation sexuelle avec fou
-> folie dans les gènes
-> souillure (mal qui se repend)
-> image que l’on donne
-> moralement interdit car le fou n’a pas les moyens d’avoir un
consentement éclairé => abus d’autorité
Jodelet : « Relations sexuelles ? hbt du village : Comment osez-vous
demander ? »
Couple hétérosexuelle mixte hommes fous et femmes pas malade =>
enfants fous
(tabou de l’inceste
=>SCHEMID (INTERDICTION)
=> LEVI STRAUSS (ETENDRE LA TRIBU/PASSAGE DE L’ANIMAL À
L’HOMME) )
2)tabou de l’alliance=interdiction de mariage avec un fou
-> subir un ostracisme par le fou et la communauté (rejet de la
communauté et quitte le villages)
3)tabou de l’affect=interdiction de nouer des liens
sympathiques avec le fou
ð les familles sont sous tensions par rapport aux différentes
représentations sociales (les fous représentent à la fois un besoin
et une menace)
=>donc mise en place de barrières :
1)
physiques/matérielles/conscient/intraculturelle=DISTANCE
SOCIALE
-> 12% des familles partagent leurs repas avec les fous
-> 9% des familles partagent le moment tv
-> Interdisent le contact avec les enfants car :
-ils ont peur de leurs actes
-ils ont peur que leurs enfants deviennent aussi fous (enfants pas
de norme sociale car en dvlpt croissance)
2) symboliques/inconscient/interpersonnelle selon Jodelet
(mais pas claires selon Tostain)
<tabous
Double niveaux :
1) intergroupes (eux nous)
2) inter personnelles =rapport privé (lui moi)
Commentaires :
è Observation participante pour donner la confiance aux familles
è Décortiquer des mécanismes inconscients
è Position surplombante de Jodelet
è Limite : Rapport entre le jugement et la position surplombante
est asymétrique pcq elle est n’est pas bien acceptée par la
communauté
ð Cette communauté est exclusive et négation du fou mais aussi du
point de vue de Jodelet (filtre interprétatif) => PAS de point de vue
aveugle des fous (comment ils la ressentent)
ð 3 points de vue :
-communauté
-Jodelet
-fous (pas exploité)
LIRE LA PREFACE DE MOSCOVICI
Chapitre III Thèmes de la psychologie sociale
1) Les débuts : fin du 19ème siècle - années 10 : la foule
Gustave Le Bon (1841-1931) : la foule : une hypnose collective et le
déchaînement des passions (1895). Contrepoint : l’analyse de Stephen
Reicher (2001)
Théorie
La foule :une hypnose collective et le
=s’inscrit dans un déchaînement des passions de G. LEBON
contexte de travail
et scientifique
Contexte
POLITIQUE
Emergence de mvts révolutionnaires, sociaux,…
LE BON = de droite (négation des foules)
SCIENTIFIQUE
Mettre au pied la philosophie libéraliste
LIMITE DU LIBRE ARBITRE, TRAVAUX SUR
L’HÉRÉDITÉ, LA DÉGÉNÉRESCENCE
PSYCHOLOGIQUE
Travaux sur l’hypnose avec Charcot Salpetrière
et les travaux de Freud sur les dynamiques
inconscientes
LA FOULE
=foule
psychologique
=rassemblement
d’individu avec une
même motivation
è Les individus (morale, singularité) vont
disparaître
è Émergence
de
l’âme
collective
(émotions, suggestions)
=foule inquiétante car imperméable au
raisonnement car entraîné par les
émotions et les passions
è Contagion des esprits =sentiments de
puissance
è Sacrifice de la singularité
è Désordre et manipulable car plus de
singularité contrôlée par les meneurs
avec du charisme qui impriment des
émotions fortes et sentiments avec des
formules chocs
Critique
1) Mettre seulement en avant l’aspect
négatif de la foule
Il y a aussi des aspects positifs :
-raisons d’êtres (projets communs)
-entrepreneurs
des
changements
sociaux (mur de Berlin)
=> motivation positive
2) Travaux de Lebon pas de sainteté car
repris par Hitler et Mussolini
=> systématisé et extrêmatiser les
choses de Lebon
LIRE LIVRE DE LE BON CHAP 1 LIVRE 1 CHAP 3 LIVRE 2 (méthode
2) L’émergence du courant des relations humaines : années 20
-> univers du travail
a) Frederick Winslow Taylor
scientifique du travail (O.S.T.)
(1856-1915)
et
l’organisation
è Taylorisme
1)Recherche d’une plus grande productivité
-> Rationalisation des gestes =essayer de trouver des gestes
efficaces (chronométrage des tâches)
-> Conditions d’ambiance physique (éclairage, disposition des
machines, les places des opérateurs
-> Durée du travail
-> Salaire (stimulant financier=augmentation du pouvoir
d’achat)
1ère application taylorise= Usine de production automobile
Fordisme
Le fordisme/ Taylorisme tirent leurs origines des premiers
abattoirs nord est américain
=ORGANISATION SCIENTIFIQUE DU TRAVAIL (OST)
b) Fritz Roethlisberger, William Dickson et George Elton Mayo (18801949) : l’effet Hawthorne (1924-1933) : Faut-il gagner plus ou être
avec des collègues sympathiques ? : Les motivations sociales,
structure formelle et structure informelle. La contre-enquête de
Bernard-Pierre Lécuyer (1988)
Etude
Contexte
Conditions
Résultat
Conclusion
Les effets du niveau d’éclairage sur la performance
des travailleuses de Mayo
Usine où des opératrices
Variations d’éclairage
Augmentation de la performance quelle que soit le
niveau d’éclairage
Pas de lien
ð Surprenant d’après l’OST !
Pourquoi leur performance augmentent ?
On leur porte de l’intérêt et deviennent un centre
d’intérêt sociale
ð Emergence de facteurs sociaux voire
psychologique
Variations d’ambiance physique et sociales
ð Ouvrières qui discutent avec les maîtres
opérateurs et entre elles
Bilan
DISTINCTION
Structure formelle
Organisation rôle
organigramme
Constat (indépendamment de l’OST)
ð Ambiance de travail
ð Reconnaissance
ð Qualité des relations qui existaient à
l’intérieur du groupe ((transmission info,
affects)
Rôle des motivations sociales et sociales
ð ÉNERGENCE DU COURANT DES RELATIONS
HUMAINES
=étude de la satisfaction au travail
Structure informelle
Dynamique de grp
Liens d’amitié et d’inimitié
SITUATION IDEALE = LES 2 STRUCTURES CORRESPONDENT
ð EFFET HAWTHORNE
c) Intérêts et limites du courant des Relations Humaines ((R.H.)
CONTRE-ENQUÊTE de LÉCUYER
ð Licenciement de certaines ouvrières trop bavardes
ð Estimation des facteurs
Ordre décroissant d’importance :
1) Introduction du stimulant financier (salaire à la perf)
ð Tensions
2) Augmentation des pauses
ð Récupérer
3) Introduction de plusieurs champs/ contrainte de la maîtrise
4) Récession économique
ð Crainte du chômage durant la crise de 29= pression
5) Plus de liberté
ð Rôle assez modeste
CONCLUSION :
è Les facteurs d’OST qui jouèrent un rôle
è Augmentation de la productivité possible même sans bien être
des employés (management/ Telecom)
CONTRE SENS A NE PAS FAIRE :
è Nombreux Travaux qui abordent les enjeux de satisfaction…
è Cette étude initiale n’a pas démontré les enjeux de la
satisfaction au travail
3) La notion de groupe de référence : années 30
Theodore Mead Newcomb (1903- 1984): The Bennington College
Study. À tes parents, point tu ne ressembleras !
Etude
Contexte
Etude des processus dans les groupes
1er temps : 1935-1338
2ème temps : 1960
Étapes
Résultats
Observations
Conclusion
Bennington College
État du Vermont
è Éducation libérale (ouverte = autonomie
des étudiants, discussion, apprentissage
par l’observation, matières originales
comme
les
humanités
sciences
sociales…)
è Que des jeunes filles issues de milieu aisé
avec opinions conservatrices
è Enseignants de gauche , socio
démocrate
è 1936 élection présidentielle avec
Rossevelt London
è 1960 : élection présidentielle : Kennedy
et NIxon
1er temps :
Evolution des opinions politiques des jeunes
filles
Conditions selon les 4 niveaux
2ème temps :
Comparaison même jeunes filles de Bennington
avec d’autres femmes pareil pas de Bennington
1er temps
1ère année :favorable à London (comme parent)
Puis deviennent en faveur de roosevelt dans les
années suivantes
2ème temps :
Les jeunes filles de Bennington pour Kennedy
Les autres pour NIxon
Sensibilité politique des filles de Bennington
s’est maintenue s’est elles sont plus engagées
au niveau des mœurs et du travail
Effet de socialisation d’ambiance libérale
démocrate du collège
Facteurs de la force de cette influence libérale :
1) Influence de Bennington arrive dans une
période de passage de l’adolescence à
l’adulte =période d’effervescence et
d’ouverture
2) Conditions géographiques et sociales
=campus autosuffisant
3) Homogénéité
=sexe, milieu sociale, race caucasienne
ð Pas de clivage et sources de tension
« Comment elles ont vécu ces années collège ? »
è POSITIF :
Période de liberté, où elle était soutenue,
conjoint…
è AUTRE : se libérer du conformisme de
leur milieu sociale, elles se considèrent
comme minorité
è C’est elle qui ont réussi à se forger leur
schéma de pensée
MAIS certaines jeunes femmes étaient
conservatrices
« comment elles ont vécu le college »
è Il fallait penser d’une certaine façon de
gauche pour être bien vu
è Les autres se conformisent au collège de
Bennington
è C’est elle qui ont réussi à se forger leur
schéma de pensée
VISIONS DIFFERENTES CAR CA DEPENDS DU
CADRE D’ANALYSE
4) La dynamique des groupes : années 40
a) Le changement des habitudes alimentaires Kurt Zadec Lewin
(1890-1947) : 1946 : les ménagères contre Top chef
LEWIN
=psychologue allemand juif
=immigration des USA avec montée du nazisme
è Contribuer au changement social
è Recherches actions (alliage théorie/pratique : « La science est
au service de la population)
Contexte
Fin de 2nd Gm
Pénurie alimentaire de viande
Gouvernement souhaite que les Américains ne
gaspillent plus
ð Sollicitation de Lewin par le gouvernement
Conditions
è Force de résistance au changement
(croyances, normes
è Force de changement ???
Femmes ménagères car c’est elles qui font les
courses et la cuisine
1)EXPOSE
Explique les enjeux patriotique (reconversion
économie américaine)
è Motivation
par
la
présence
de
nutritionnistes et cuisiniers
è Don de recette à la fin
2)DISCUSSION
Animateur qui propose de discuter en groupe à
propos des obstacles de l’utilisation des bas
morceaux
Résultats
Conclusion
è Animateur : « Qui serait prêt parmi vous à
cuisiner les bas morceaux ? »
1) 3% cuisine les bas Morceaux
2) 32%
è On les a fait actrice du changement
Dépersonnalisation du problème qui libère la
discussion « les ménagères comme vous »
è Le grp a fait des propositions = création de
lien et l’animateur a changé la norme de
groupe -> patriotique
è Pression du groupe car elles ont proposé et
donc elles sont « obligées » (obligation
formelle) d’appliquer ce qu’elles ont proposé
=EFFET D’ENGAGEMENT
ð ACTER DEVANT LES AUTRES, CONTRAT MORALE
AVEC SOI MÊME
Pour favoriser le changement social :
1) Préférer le changement de la norme de
groupe que de l’individu
ð Ne marche pas à tous les coups
Recherche par Murphy en 1953 dans les
campaanes indiennes
Même expérience
Constat :
1) Plus efficace que la conditions 2
Conclusion :
è Inde société hiérarchique
=chacun a sa place, son niveau d’autorité
è Discussion = régime égalitaire, démocratie
è Exposé = régime hiérarchie, Inde,
5) Les recherches sur les rumeurs et croyances dans les années 40 et
50
è Contexte de guerre où l’opinion publique où l’opinion publique
prend une place importante
è Stratégies de propagande/ contre-propagande
è Opération fortitude
Pirot
RUMEURS
=information
1) Négative
2) Cible un groupe, classe sociale
3) Non-véracité
4) Réseau informel
5) Extrême
6) Sensation paranoïaque=théorie du complot
« POURQUOI LES GENS CROIENT CERTAINES RUMEURS ? »
Expérience Etude de Floyd Henry Allport et Lepkin
Rumeurs sur le rationnement alimentaire
Description Dans quelle mesure ils croient en ces rumeurs ?
Milieu modeste/défavorable au gouvernement croit +
è Ils sont plus touchés par les pb de rationnement
Milieu aisé/favorable au gouvernement croit –
è Ils sont moins touchés
Diffusion de rumeurs sans y croire
è Représentation préviligiée, impression de
connaître des choses que le commun des
mortels ne connaît pas = ELITE
Moscovici : positif car rumeurs permet de fabriquer du
lien social et permet de savoir qui est avec ou contre
nous
è Création de communauté avec enjeux sociaux
Dynamique de polarisation
è Chercher des informations qui affirment au lieu
d’infirmer
« COMMENT SE DIFFUSENT LES RUMEURS ? »
a) Mécanismes de diffusion des rumeurs et raisons des rumeurs :
Étude
Contexte
Résultat
Conclusion
De Allport et Postmann
Présenta à un sujet un dessin qui présentait une rame
de métro VOIR E CAMPUS
Chaîne de transmission d’un fait
-RÉDUCTION des informations
-ACCENTUATION par les sujets sur les tensions
possibles
-ASSMILATION (inversion, distorsion) selon les
systèmes de pensée des sujets qui transmets si
étudiants blancs en chaîne de transmission
=> le Noir devient le Blanc (racisme)
illustration « la rumeur d’Orléans » (1969) Edgar Morin
ð Certaines filles disparaissaient des des cabines d’essayage d’un
magasin =CÔTÉ EXCITANT
ð Elles étaient droguées
ð Différentes versions comme disparaissaient en sous-marin
ð à des fin de prostitution
ð Magasins tenus par des juifs =COMMUNAUTÉ TOUCHÉE
b) L’échec et la réussite d’une prophétie (1956) : L’étude de Léon
Festinger (1919 - 1989), Henry Riecken (1917 – 2012) et Stanley
Schachter (1922 – 1997)
critique
Théorie de la dissonance cognitive de Festinger
=Les individus essayent d’avoir des idées qui
s’associent
ð Certains
faits
avec
croyances
=>
réinterprétation des faits pour que ça coïncide
è CONSONNANCE NECESSAIRE
Tombe par hasard dans un journal local sur une
brève étonnante
ð Position surplombante de Festinger
=bon scientifique
=tromperie pas éthique
ð Festinger ne s’interroge pas sur les
motivations du groupe=contexte historique et
sociale (pourquoi soucoupe ? pourquoi ils
croient ça ? juste comment le groupe fait face
aux dissonances
ð Pouvoir du prosélytisme
(zèle déployé pour faire des prosélytes)
recruter des adeptes
=confrontation à bcp de dissonances
=les gens y croit, ils ont une conviction au
risque d’être confronté à des obstacles
ð Quand on est dans un grp qui nous soutient =
plus de risques de prosélytisme
=trouver toujours des bonnes raisons lorsqu’il y a dissonnance
http://www.sietmanagement.fr/la-decision-cognitive-festinger-azjen/
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Échec_d%27une_prophétie
Conclusion
Impact de l’effet des représentations sociales de individus et les
enjeux sociales
A rechercher :
è Affaire France telecom
è Opération Fortitude
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