UE1 CM1 TOSTAIN Amphi. Fresnel 02/09/2021 Courants sociologie : Déterminisme Raymond boudereau Psychologie sociale Objectif 1 : faire découvrir les grands sujets d’étude, la spécificité, les courants et questions de la psychologie sociale. Aborder, au regard de l’actualité présente, les travaux en psychologie sociale de la première moitié du XXe siècle. Objectif 2 : développer sa capacité à prendre du recul, par le biais d’une réflexion positive et critique, sur les théories et expériences de psychologie sociale. A voir : « Experimenter » de Michael Almereyda (2015, 1h38) avec Peter Sarsgaard et Winona Ryder (film sur l’histoire de Stanley Milgram, auteur de l’expérience sur la soumission à l’autorité qui sera abordée au 2nd semestre) Théorie : grise d’analyse de la réalité =simplificatrice Exemple : les femmes moins compétitives que les hommes Attention en moyenne + différence interindividuelle (éviter d’avoir des analyses binaires sinon ca mobilise les stéréotypes) Bibliographie de base : Delouvée, S. (2018). Manuel visuel de psychologie sociale. Paris : Dunod. (disponible bibliothèque Pierre Sineux, salle des lettres. Cote : 302 DEL) Lévy, A., & Delouvée, S. (2010). Psychologie sociale. Textes fondamentaux anglais et américains. Paris : Dunod. (disponible bibliothèque Pierre Sineux, salle des lettres. Cote : 302 TEX) Plan du cours Introduction Qu’étudie la psychologie sociale ? Anecdote: Stanley Schachter (1922-1997) « The psychology of affiliation » (1959). expérience Schachter 1959 : Chocs éléctriques objectifs Objet d’étude la psychologie sociale conditions Des étudiantes qui vont recevoir des chocs électriques 1) chocs électriques violents 2) chocs électriques légers résultats 1) chocs violents 66% en grp 2) choc légers 33% grp ð les sujets préfèrent être en groupe quand ils sont fragilisés théorie Le groupe est une valeur importante, un soutien et un support social qui répond à un besoin primordiale Définition de ALLPORT de 1954 La psychologie sociale consiste à essayer de comprendre et expliquer comment les pensées, sentiments, comportements des individus sont influencés par la présence imaginaire, implicite ou explicite des autres ET RECIPROQUEMENT è IMAGINAIRE « Le + important c’est d’y croire « Années 50 = Les américains pensent que les extra-terrestres arrivent sur terres = effets tangibles dans la manière de pensées avec les autres (construction bunker…) è IMPLICITE On ne choisit pas nos appartenances et nos influences è EXPLICITE On ne pense pas de la même manière seul et en grp Polarisation collective = extrêmisation des opinions quand on est en grp è LES AUTRES Concerne les communautés, cultures, dimensions symboliques (pensées, idélogies..) Le psychologue social s’intéresse aux pensées, visions, affects, conceptions du monde de l’individu et ses interactions avec les autres « Pourquoi et dans quelles situations l’individu se comporte comme cela dans la société ? » Psy DOISE : bonne psychologie sociale N1 ET 2 ( TOSTAIN au moins 3) définitions PSYCHOLOGIE GENERALE étude des comportements Points communs Mécanismes Mécanismes cognitifs, des affects affects Points divergents PSYCHOLOGIE SOCIALE Lecture faible : psy générale + dimension sociale Comment ça module ? Lecture forte : module + créent des phénomènes puisqu’il ya la dimension sociale) cognitifs, des 1)Dynamique de réciprocité =Individu construit la société et se construit par la société 2)Cadres théoriques spécifiques (différences générale / sociale) Schachter = psychologie sociale par expériences => épistémologie Chapitre I Les quatre niveaux d’analyse et d’explication en psychologie sociale Principes déontologiques 1) Le niveau 1 intra-individuel - Pas de => ÉTUDIER LES PROCESSUS MENTAUX AU NIVEAU DE L’INDIVIDU tromperie (MECANISMES COGNITIFS SUR LA CONSTRUCTION AUTRUI) - Sujets pas plus mal Phénomène d’Individualisme/collectivisme qu’ils ne sont La théorie de l’auto-perception de Daryl J. Bem (1938-). Stuart Valins rentrés (1966) : Les importants enseignements de Playboy - Se mettre NIVEAU 1 à la place VALINS 1966 du sujet LES IMPORTANTS DES ENSEIGNEMENTS DE PLAYBOY Origine Théorie de l’autoperception de BEM ð Vient de l’idée que nous n’avons pas un accès direct à nos émotions ou aux raisons qui ont déterminé nos comportements (cf psychanalyse) Objectif Peut-on être observateur de nous même ? Conditions Photos du magazine Playboy Noter attractivité des photos 1) Capteur rythme cardiaque relié aux oreilles des sujets ( mais ils entendaient un rythme cardiaque préenregistré = tromperie => pb éthique) 2) 3grp dont 1) rythme cardiaque accéléré 2) rythme car ralenti 3) rythme car constant (condition contrôle) constatation Grp 1 et 2 même jugement que grp 3 conclusion -Ils s’observent eux même -Ils n’ont pas réel accès direct à leurs émotions puisque -ils sont passés par le rythme cardiaque (leurs variations pas celles entendues) ð NIVEAU 1 car consensus sur le « beau » donc magazine esthétique (idéalisation modèle de beauté) =objet d’idéalisation ð Ne pas exagérer la manipulation possible de ce phénomène DEBRYFING : on donne des photos poster de l’expérience aux sujets 2) Le niveau 2 interpersonnel (intragroupal) => RELATION DES INDVIDUS DANS UN GRP + APPARTENANCE SOCIALE INFLUENCE SOCIALE 1) COMMENT EN VIENT-ON A ADHERER A CERTAINS COMMANDEMENTS DONNÉES PAR LE GRP OU LA SOCIÉTÉ ? = conformisme sociale + autorité 2) Comment les minorités arrivent à faire basculer la majorité dans leurs opinions sociales ? =innovation sociale =>La minorité conserve son opinion = crée une dissonance = retient l’attention de la majorité = puis devient majoritaire ou est valorisée socialement La construction sociale de la réalité : l’expérience de Muzafer Sherif (1906-1988) sur « l’effet autocinétique » (1935) expérience conditions Expérience psycho cognitive Princeps= 1ere expérimentation sur des sujets NIVEAU 2 SHERIF 1935 L’EFFET DE L’AUTOCINETIQUE =perception dans le cadre social pas individuel = une construction collective dans l’interaction avec les autres =mouvement générer par lui-même (« à force de fixer un point, on le voit bouger ») Exemple : fixation point lumineux longtemps à la fin il bouge è Neurophysiologie : pas de point de référence =mouvement irréel Hommes amenés dans une pièce totalement obscure avec petite ouverture avec diffusion d’un point lumineux fixe pendant 2sec Estimer le déplacement du point lumineux (piège les sujets) 100 fois + à chaque fois le sujet doit estimer le déplacement 1) Condition individuelle : sujets seuls dans la pièce et fait ses 100 essais 2) Condition de groupes 2 modalités : 1) Sujets pris seuls puis grp 2) Sujets en petits grp (sujets entends la réponse des autres) résultats 1) Condition individuelle : ð les réponses du sujet deviennent de + en + similaires = CONVERGENCE -Explication faible : ça converge pcq il en a marre = HABITUATION -Explication forte : sujet dans une situation ambigüe, flou donc le sujet essaye de se construire un cadre de référence « essayer de contrôler la situation » 2) Condition de groupe : Modalité 1 : ð Convergence/ conssensus + rapide que seul ð Chaque grp à sa propre moyenne car interactions particulières Modalité 2 : ð L’influence du grp persiste dans le cas où l’individu est interrogé en grp puis seul théorie ð Convergence = Pas moyenne des avis individuels ð Interactions entre les sujets (phénomène nouveau) = phénomène collectif différents de la somme des phénomènes individuels ð Convergence rapide = influence rapide des autres DEBRYFING « Est-ce que tu as été influencé par les autres ? » Ils répondent « non » car 1)ils ne veulent pas être influencé par les autres 2)les sujets ne rendent pas compte de l’influence des autres 3)parfois ils hésitaient => ils subissent l’influence du grp mais reconnaissent être sous pression normative (=de groupe) qui persiste même quand le groupe est parti Les sujets peuvent faire preuve de complaisance en ne disant pas leur avis = PHENOMENE DE NORAMALISATION SOCIALE -sens négatif : sorte de soumission à l’esprit du grp -sens positif : on construit collectivement une réalité sociale, les autres=soutien pour essayer de dégager dans une situation flou une structure limites 1)Des choses ne peuvent se produire que s’il y a interactions même dans une situation minimale sociale et c’est compliqué d’en faire des généralités 2)sujets en grp = phénomène de leadership PAS dans l’expérience de Shérif car pas de visibilité interpersonnelle ( les sujets sont dans le noir) 3) introduction de compères(de mèche avec expérimentateurs) dans les grps pour voir leur influences sur les sujets naïfs -sur la taille du déplacement du point lumineux -sur l’appartenance sociale =influence + forte quand compères la même appartenance sociale que les sujets naïfs 4) expérimentateur sympa ou méchants = environnement psychologie Pas sympa = autorité = influence forte ILLUSTRATION DU PHENOMENE DE NORMALISATION GEYRES 2005 LOI SOUS CHIRAC :réprime les outrages, les violences contre les agents de l’autorité public (moralités de l’applications nouvelles) Peine : 12 mois + donnée sous 1 mois par 1 seul juge Idée de cette loi : dissuader les gens d’agresser les policiers = automaticité, dimension répressive Constatation : quantum de sanction : les peines moyennes données par les juges diminuent avec le temps CAR 1) la loi a été promulguée pour marquer le coup à chaud , et donc pression sur les juges 2) d’autres lois en lien ont été promulguées 3) sanctions données par les différents juges deviennent similaires (écarts-types, dispersion réduit) CAR connaissances d’application des juges + interactions entre eux Résultats : 1)création de culture commune pour donner la peine « JUSTE » 2) NORMALISATION SOCIALE (influence du grp, norme de référence de grp) 3) Le niveau 3 positionnel => EFFETS ASSOCIES A LA POSITION SOCIALE, LE GROUPE « mais pourquoi existe-t-il des conflits dans les groupes ? » 1) sentiment de menace réelle ou imaginaire au sein du groupe 2) représentations du grp et de nous-même (on se met à une place/ a une conception de nous-même différente des membres de son groupe CEPENDANT il y a des dynamiques internes du grp dans lesquelles nous nous impliquons) « Pourquoi existe-t-il des discriminations au sein des groupe ? » Pour le bien du discriminé mais ce dernier finit par être exterminé La menace du stéréotype : un processus menaçant et menacé : Irwin Katz (1965), Claude Mason Steele (1946-) et Joshua Aronson : (1995) http://fr.wikipedia.org/wiki/Menace_du_stéréotype Expérience contexte Conditions STEELE & ARONSON 1995 LA MENACE DU STEREOTYPE Recherche américaine ð Les médias conservateurs avançaient que les groupes sociaux ethniques ne sont pas égaux au niveau de l’intelligence ð Basée sur de nombreuses enquêtes : Noirs < Blancs aux tests d’intelligence ð JAMES WATSON -> découverte double hélice adn prix nobel médecine ð Tests d’intelligence ne sont pas toujours social free ou culture free pas de variables socioethniques è Ces tests s’intéressent à des variables parasites ð KATZ (afro-américain)-> Menace du stéréotype =altération de l’intelligence Noirs Etudiants de Stanford Noirs et Blancs avec même niveaux de raisonnement (ACT) ->La revanche du Lion (film) 1test à 2grp : 1) Grp 1 on leur dit : « on mesure vos capacités de raisonnement verbale » 2) Grp 2 on leur dit :« on étudie vos processus au niveau verbale » + Avant test : « quelle votre appartenance ethnique ? » =activer leur appartenance ethnique résultats 1)les Noirs réussissent moins bien car activation ethnique (« Noirs moins intelligents que les Blancs » +mesure des capacités et pas de comparaison avec étude) + conditions socio ethniques défavorables 2)Lles Noirs réussissent aussi bien que les Blancs Théorie Différences significatives cf statistiques Même si un sujet appartient à un grp avec un stéréotype négatif et qui se trouve dans une situation où il est en jeu, cette petite pression (=charge mentale) va impacter la mémoire de travail et les ressources cognitives et donc valider le stéréotype = MENACE DU STEREOTYPE + AUTRES FACTEURS qui décrient par exemple une VERACITE SOCIALE (condition défavorisée pour les Noirs aux USA) => NIVEAU 3 CAR -dispositif expérimentale au regard d’un effet supposant d’une appartenance sociale puis analyse - psychologie sociale vraiment NIVEAU 3 d’après Tostain Exemple d’une recherche francaise Mobilisation du stéréotype : femmes moins bonnes négociatrices que les hommes è Mobilisé dans la différence salariale (privé) Conditions : 1) Hommes et femmes 2) Grp d’étudiants naïfs et juges observateurs On leur dit « On étudie les capacités de négociation de X et Y, vous devez noter leur capacités de négociations » (pas de mention du stéréotype) Résultats : 1) hommes= femmes 2) femmes > hommes ð Les femmes ont été motivés pour démonter ce stéréotype Conclusion : les sujets (femmes et hommes par ex) ont des points de vue sur les stéréotypes et donc choisissent de lutter ou subir 4)Le niveau 4 idéologique-culturel => COMPORTEMENTS, SENTIMENTS D’IDENTITÉ, REPRÉSENTATIONS DU MONDE, RAPPORTS AU MONDE ð Effets tangibles IDEOLOGIES, Melvin J. Lerner (1929-) : la croyance en un monde juste (1965, 1980) : expérience de Melvin Lerner et Carolyn Simmons (1966) : une victime si innocente Expérience Contexte LERNER 1966 CROYANCE EN UN MONDE JUSTE RÉALISÉ PAR SIMMONS Monde sombre avec bcp de malheurs, de drames etc =Pas rassurant ð Les sujets mettraient en place des stratégies de réassurance vs ce monde injuste 1) trouver des explications =introduire de la rationalité : « Par quel mécanisme on arrive à certaines injustices (raison causes) afin de les limiter et les réduire ? » 2) au-delà des apparences, il y a la raison de cette injustice -avoir une règle de vie (avoir une vie juste au regards des considérations morales) > faire des bonnes actions = pas subir des injustices ou même être récompensé « on a ce que l’on mérite » =inconsciente, infantile = CROYANCE EN UN MONDE JUSTE (Un individu qui souffre d’une injustice a une raison d’en souffrir) Conditions Etudiants dans une pièce où ils observaient un cours réalisé dans une autre pièce où le professeur donnait un choc elec (+ en + intense) si erreur de l’élève 4grps qui regardent la vidéo : 1) 1grp = à la fin de vidéo « l’élève n’est que à la moitié de l’expérience » 2) 1grp= « l’expérience est terminée » 3) 1grp= « L’élève à la moitié de l’expérience mais il peut être affecté à une expérience plus sympa » 4) 1grp= « l’expérience est terminé et l’élève ne souhaitait pas faire l’expérience mais il a été obligé pour avoir des ECTS » : note de degré de sympathie de l’élève résultats Situation injuste => remise en cause de cette croyance (limiter cet écart entre ce que les grps voient et leurs croyances= modifications de leurs interprétations) POINTS 1)-23 2)-13 3)-5 4)-34 Théorie CONTRE SENS A NE PAS FAIRE : = ne pas dénigrer les victimes juste se désidentifier (média) = le monde est juste c’est FAUX ð Plus la situation est injuste plus la croyance est remise en cause et plus le sujet est dévalorisé ð SITUATION LA - PBMTQ = « l’expérience est terminée » moins de dévalorisation ð SITUATION LA + JUSTE= « l’élève va être affecté à une expérience plus sympa » ð SITUATION LA + INJUSTE SUJET + DEVALORISE= « l’expérience est terminée et l’élève ne souhaitait pas faire l’expérience mais il l’a quand même fait pour avoir des ECTS » = SITUATION MARTYRE d’après LERNER Ou sinon pour se faire remarquer ð Les juges observateurs n’ont rien fait CAR =TOUT 1) Il y eu la pression de grp car ils ne sont pas à n’est pas l’aise de regarder l’élève se faire torturer binaire (pression du contexte=mise en place de la (juste ou recherche …) injuste) juste MAIS GESTION / PRESERVATION DE L’ESTIME processus DE SOI inconscient 2) Ils pensent que « La victime mérite ce qu’elle qui va subit » justifier les injustices -> CHALDINI (film Bellevot :situation femme victime viol agression, journaliste prendre de la distance (=désidentification) et donc dévaloriser la victime (=dévalorisation de la victime) DEBRYFING de LERNER: « est-ce que l’expérience est intéressante ? » 1) La majorité : « oui » soit pour justifier leur présence = engrenage pour accepter la situation avec la croyance en un monde en juste = dévalorisation de la victime 2) Une minorité : « non » expérience pas intéressante = remettent en cause la légitimité morale de l’expérience « il y a un pb » = ne dévalorise pas la victime, Ø Ils ne se trompent pas de victime puisque c’est eux le dispositif expérimental ð Cette situation est biaisée car les juges observateurs sont piégés donc différentes stratégies ð NIVEAU 3 CAR Il existe des tests sur les marchés et on constate que la croyance en un monde juste varie 1) + importante société favorisée 2) - importante société défavorisée = EFFET DE POSITION SOCIALE ð NIVEAU 4 CAR Niveau de croyance selon sociétés : 1) + importante : Religieuses, traditionnelles, hiérarchisées, moderne 2) - importante : Occidentales, Égalitaristes (cf hindouistes) CONCLUSION Selon niveaux choisis, il y a des risques ! N1 N2 => risque de psychologiser =S’intéresser que à l’aspect psychologique des individus et pas assez aux valeurs de groupes N3 N4 = risque de socioliogiser =S’intéresser que aux facteurs d’appartenance sociale pour expliquer des comportements (« il travaille bien parce que c’est un chinois ») Exemple : Un délinquant dans la société N1= individu lui-même responsable N3= responsabilité société Chapitre II Courants de la psychologie sociale Selon les courants, on ne va pas s’intéresser de la même façon aux objets et aux mêmes objets d’étude 1) Interactionnisme symbolique ð ENJEUX DES INTERACTIONS SOCIALES DES INDIVIDUS AVEC LES QUELQUES AUTRES ET LES ENJEUX IDENTITAIRES =MICRO SOCIOLOGIE -> GOFFMAN -dans l’interactions il y a des stratégies de préservations de soi, jouer de rôle au point de s’aliéner sa propre authenticité pour avoir une bonne image de soi -« garder la face » « ne pas être casser » altérer, faire perdre la face à l’autre = supprimer les possibilités d’interactions avec l’autre= on nie l’autre, la honte - stigmate Exemple : SARTRES-> garçon de café et la coquette: on joue un rôle en abandonnant notre qualité d’humain dans notre liberté) PAS + DEVELOPPER 2) Cognition sociale ð COURANT MAJORITAIRE DANS LA PSYCHOLOGIE SOCIALE ð ETUDE DES PROCESSUS COGNITIFS QUI ALTÈRENT NOTRE INTERACTION AVEC LA RÉALITÉ PAR DES BIAIS (par exemple : l’optimisme comparative) PAS + DVLP 3) Le courant béhavioriste (comportementaliste, situationniste) Origine : Philosophie empiriste -> LOCKE individu = feuille vierge mole il va être ce que la société va lui apporter (TABULA RASA) SKINNER -> « donnez-moi un bébé j’en ferai ce que je veux ! » Vs thèses innéistes =individu prédéterminé Théorie de l’apprentissage = renforcer (rendre + probable) un comportement positif (renforcement positif) et punir comportement négatif (renforcement négatif) Albert Bandura (1925-) : Bobo, une poupée frappée et frappante (1961) Observation et modelage (l’imitation du modèle) http://www.youtube.com/watch?v=hHHdovKHDNU expérience Conditions COURANT BEHAVIORISTE BENDURA 1961 LA POUPEE BOBO ð Le modelage et la conduite d’agression vient de la frustration d’après BERKOVITZ ð Procédure : Étape 1 : Enfants 3 à 6 ans dans une pièce à jouer pendant 2min Étape 2 : On leur dit : « tu ne joues pas avec ces jouets (jouets préférés de l’enfant) »=création de frustration Étape 3 : on les emmène un par un dans une pièce avec un homme ou une femme et la poupée : 1) condition agression : l’adulte insulte et frappe la poupée 2) condition non-agression Étape 4 : On amène l’enfant dans une pièce seul sans adulte avec fausses armes et la poupée bobo => 3 variables : 1)Agression ou non-agression 2)Fille ou garçon 3)Sexe adulte homme femme ð Faits observés : 1) Agressions physiques 2) Agressions verbales Résultats Les modèles ont plus ou moins une efficacité sur les enfants ð Enfants + agressifs quand l’adulte agresse la poupée = APPRENTISSAGE SOCIALE ð Les garçons sont + agressifs physiquement ð Les garçons= filles agressifs verbalement ð les enfants reproduits + les cpts agressifs quand adulte=homme (constituent un meilleur modèle pour les enfants) =EFFET GLOBALE DU SEXE DE L’ADULTE (mais petite fille suivra + femme) ð Enfant plus agressif si adulte même sexe que lui = EFFET DU DOUBLE SEXE lien entre exposition à la violence et comportement violent : théorie de la catharsis : nous avons tous une dose de violence à l’intérieure de nous à assouvir/libérer ce désir par des programmes violents vs théorie de l’apprentissage =l’exposition à la violence désamorce la violence Limite limite écologique de la recherche :sembler curieux à l’enfant de voir un adulte frapper une poupée mais agression d’un être qui implique capacité à se contrôler, code moral… mais le behaviorisme ne le fait pas 4) Le courant des représentations sociales : Serge Moscovici (19252014) MOSCOVICI =oppose à la psycho américaine trop individualiste et cognitive =veut mettre en avant les dynamiques des relations =théorie du regard ternaire REPRESENTATIONS SOCIALES EGO OBJET SOCIALE è Ensemble des connaissances viennent de notre environnement (conversation…) è Influence du milieu ethno-sociale è Représentations pas monolithiques mais peuvent être en tension Exemple : Tradition pastorale (agneaux, bergers amours des animaux…) Tradition chasseurs (souffrances animales) ð Tension entre les deux è Les connaissances ne relèvent pas uniquement de la rationalité au sens étroit du terme =savoir, « dans tel cas c’est vrai, dans un autre cas c’est vrai » Mais existence de croyance difficile à croire (théories économiques)=savoir pas rationnel è Représentations sociales = représentations collectives de Durkheim MAIS PROBLÉMATIQUE 1) Chaque société est caractérisée par une seule représentation collective MAIS existence de pluralité de représentation au sein même d’une société ð Donc représentations sociales au lieu de collectives a) la notion de représentations collectives d’Émile Durkheim (18581917) et le concept de représentations sociales Représentations collectives =RENVOIENT AUX CONNAISSANCES DE SENS COMMUN SOCIALEMEENT ELABOREES SUR DES OBJETS SIGNIFICATIFS ET IMPORTANTS QUI CONCOURENT À LA CRÉATION D’UNE RÉALITÉ PARTAGEE PAR UN ENSEMBLE SOCIALE DETERMINE ET QUI CONSTITUENT DES GUIDES POUR L’ACTION EN LEGITIMANT CERTAINS COMPORTEMENTS PLUTÔT QUE D’AUTRES Sens commun =connaissance ordinaire Socialement élaboré =relations aux autres Objets significatifs =objets avec porté sociale (enjeux comme animale) ou non (couleur des cheveux) ð Elles édictent des règles de comportements sur ce qui est bien ou désirable de faire Exemple : fait brut et représentations sociales : le bazar de la charité =incendie du bazar de la charité en mai 1897 Bazar de la charité =manifestation de charité organisée par la haute société 1897 =fausse toile inflammable avec air chaud ð Incendie (125 (victimes) Conséquences : è Émergence de grille de lecture 1) Lutte des classes =mise en opposition du bon peuple et de l’immoralité de l’aristocratie ère 1 lecture (journaux de gauche) :faveur du peuple et défaveur des aristocrates 2ème lecture (religieuse) : message du seigneur qui est l’orgueil des hommes de s’éloigner de Dieu (journaux droite= si Dieu, Dieu diabolique 3ème lecture : lâcheté des hommes car la majorité des victimes sont des femmes car il y avait 24 fois plus de femmes que d’hommes =>pas hommes qui sont lâches ð Fait brut qui va selon la lecture de la grille d’orientation va légitimer un parti politique ð Fréquent lorsqu’un fait brute touche une classe sociale en particulier b) Denise Jodelet « folies et représentations sociales » : nous ne laverons pas notre linge ensemble (1989) : http://www.chsiainay.fr Objectifs : 1) Théorique 2) Pratique è Rejet des questionnaires car les réponses ne sont pas forcément ce que pense réellement le sujet ð Entretiens interactifs et écoute les personnes ð Attitude compréhensive et observation participante (rapport de proximité qui suscite la confiance et donc la révélation de secrets=IMMERSION) ð Phénomène a une épaisseur historique pour comprendre Création d’une institution psychiatrique ð Rompre avec la logique asilaire afin de réinsérer les personnes malades mentalement dans les campagnes car trop en ville Jodelet : « comment les familles de la campagne vont accueillir ces fous ? » è STRAUSS « comment passe-ton de l’etat d’une société antropoémique (rejet des fous) à une société anthropophagie (accepter les fous)» ð Bienveillance ð Rémunérées (communauté pauvre) + faisaient travailler les fous dans leurs champs Phénomènes observés : Des comparassions = logements séparés (rappel à l’ordre) Car fou=danger pour l’identité du groupe car peur : 1)être perçu comme des profiteurs (rémunération) 2) être assimilé au fou ð mise en branle des fous car mise en danger qui met en jeu les représentations de la folie « Comment ça se passe ? » è « font partie des paysages = stratégie d’évitement face aux tensions et aux étrangers Folie Psyché du sujet pris complètement par l’organisme (troubles organiques) avec expérience de vie pathogène avec familles dysfonctionnelles Représentations : è Ne contrôle plus le cerveau/nerfs ne fonctionnent pas è Jodelet déroule 5 figures de la folie selon les hbts du village Innocent Maboule Déficit cerveau + déficit nerfs Gestualité bizarre TIC Épileptique ð excès d’excitation nerveuse maboule intermittent=épileptique Fou mentale Fou du cabanon Cerveau ne fonctionne pas comme il faudrait -peut paraître normale -en relation soutenue=pensées curieuses Connotation morale Personne dominé par les nerfs, impulsifs Délinquance Simulateur pour éviter la prison è selon l’environnement, le fou ne sera pas le même è fou= détraqué >rapport de force raide avec les fous POLYPHASIE REPRESENTATIONS) : => COGNITIVES (DIFFÉRENTES 1)savoir religieux 2)savoir scientifique 3)savoir historique 4)savoir animiste (sensibilité aux forces cosmiques) 5) morale 6) savoir inconscient (logiques de séparation=vaisselle, lessive) -> idée de contamination de la folie (force, magnétisme, fluide)<-> proximité avec les enfants Prise de médicaments = quand on n’ est pas fous ne pas y toucher (famille) ð TABOUS (ON NE DOIT PAS EN PARLER !) FREUD « totem et tabou » =ne pas succomber à un désir donc transgression du tabou Les Tabous de contact 1)tabou sexuel =interdiction relation sexuelle avec fou -> folie dans les gènes -> souillure (mal qui se repend) -> image que l’on donne -> moralement interdit car le fou n’a pas les moyens d’avoir un consentement éclairé => abus d’autorité Jodelet : « Relations sexuelles ? hbt du village : Comment osez-vous demander ? » Couple hétérosexuelle mixte hommes fous et femmes pas malade => enfants fous (tabou de l’inceste =>SCHEMID (INTERDICTION) => LEVI STRAUSS (ETENDRE LA TRIBU/PASSAGE DE L’ANIMAL À L’HOMME) ) 2)tabou de l’alliance=interdiction de mariage avec un fou -> subir un ostracisme par le fou et la communauté (rejet de la communauté et quitte le villages) 3)tabou de l’affect=interdiction de nouer des liens sympathiques avec le fou ð les familles sont sous tensions par rapport aux différentes représentations sociales (les fous représentent à la fois un besoin et une menace) =>donc mise en place de barrières : 1) physiques/matérielles/conscient/intraculturelle=DISTANCE SOCIALE -> 12% des familles partagent leurs repas avec les fous -> 9% des familles partagent le moment tv -> Interdisent le contact avec les enfants car : -ils ont peur de leurs actes -ils ont peur que leurs enfants deviennent aussi fous (enfants pas de norme sociale car en dvlpt croissance) 2) symboliques/inconscient/interpersonnelle selon Jodelet (mais pas claires selon Tostain) <tabous Double niveaux : 1) intergroupes (eux nous) 2) inter personnelles =rapport privé (lui moi) Commentaires : è Observation participante pour donner la confiance aux familles è Décortiquer des mécanismes inconscients è Position surplombante de Jodelet è Limite : Rapport entre le jugement et la position surplombante est asymétrique pcq elle est n’est pas bien acceptée par la communauté ð Cette communauté est exclusive et négation du fou mais aussi du point de vue de Jodelet (filtre interprétatif) => PAS de point de vue aveugle des fous (comment ils la ressentent) ð 3 points de vue : -communauté -Jodelet -fous (pas exploité) LIRE LA PREFACE DE MOSCOVICI Chapitre III Thèmes de la psychologie sociale 1) Les débuts : fin du 19ème siècle - années 10 : la foule Gustave Le Bon (1841-1931) : la foule : une hypnose collective et le déchaînement des passions (1895). Contrepoint : l’analyse de Stephen Reicher (2001) Théorie La foule :une hypnose collective et le =s’inscrit dans un déchaînement des passions de G. LEBON contexte de travail et scientifique Contexte POLITIQUE Emergence de mvts révolutionnaires, sociaux,… LE BON = de droite (négation des foules) SCIENTIFIQUE Mettre au pied la philosophie libéraliste LIMITE DU LIBRE ARBITRE, TRAVAUX SUR L’HÉRÉDITÉ, LA DÉGÉNÉRESCENCE PSYCHOLOGIQUE Travaux sur l’hypnose avec Charcot Salpetrière et les travaux de Freud sur les dynamiques inconscientes LA FOULE =foule psychologique =rassemblement d’individu avec une même motivation è Les individus (morale, singularité) vont disparaître è Émergence de l’âme collective (émotions, suggestions) =foule inquiétante car imperméable au raisonnement car entraîné par les émotions et les passions è Contagion des esprits =sentiments de puissance è Sacrifice de la singularité è Désordre et manipulable car plus de singularité contrôlée par les meneurs avec du charisme qui impriment des émotions fortes et sentiments avec des formules chocs Critique 1) Mettre seulement en avant l’aspect négatif de la foule Il y a aussi des aspects positifs : -raisons d’êtres (projets communs) -entrepreneurs des changements sociaux (mur de Berlin) => motivation positive 2) Travaux de Lebon pas de sainteté car repris par Hitler et Mussolini => systématisé et extrêmatiser les choses de Lebon LIRE LIVRE DE LE BON CHAP 1 LIVRE 1 CHAP 3 LIVRE 2 (méthode 2) L’émergence du courant des relations humaines : années 20 -> univers du travail a) Frederick Winslow Taylor scientifique du travail (O.S.T.) (1856-1915) et l’organisation è Taylorisme 1)Recherche d’une plus grande productivité -> Rationalisation des gestes =essayer de trouver des gestes efficaces (chronométrage des tâches) -> Conditions d’ambiance physique (éclairage, disposition des machines, les places des opérateurs -> Durée du travail -> Salaire (stimulant financier=augmentation du pouvoir d’achat) 1ère application taylorise= Usine de production automobile Fordisme Le fordisme/ Taylorisme tirent leurs origines des premiers abattoirs nord est américain =ORGANISATION SCIENTIFIQUE DU TRAVAIL (OST) b) Fritz Roethlisberger, William Dickson et George Elton Mayo (18801949) : l’effet Hawthorne (1924-1933) : Faut-il gagner plus ou être avec des collègues sympathiques ? : Les motivations sociales, structure formelle et structure informelle. La contre-enquête de Bernard-Pierre Lécuyer (1988) Etude Contexte Conditions Résultat Conclusion Les effets du niveau d’éclairage sur la performance des travailleuses de Mayo Usine où des opératrices Variations d’éclairage Augmentation de la performance quelle que soit le niveau d’éclairage Pas de lien ð Surprenant d’après l’OST ! Pourquoi leur performance augmentent ? On leur porte de l’intérêt et deviennent un centre d’intérêt sociale ð Emergence de facteurs sociaux voire psychologique Variations d’ambiance physique et sociales ð Ouvrières qui discutent avec les maîtres opérateurs et entre elles Bilan DISTINCTION Structure formelle Organisation rôle organigramme Constat (indépendamment de l’OST) ð Ambiance de travail ð Reconnaissance ð Qualité des relations qui existaient à l’intérieur du groupe ((transmission info, affects) Rôle des motivations sociales et sociales ð ÉNERGENCE DU COURANT DES RELATIONS HUMAINES =étude de la satisfaction au travail Structure informelle Dynamique de grp Liens d’amitié et d’inimitié SITUATION IDEALE = LES 2 STRUCTURES CORRESPONDENT ð EFFET HAWTHORNE c) Intérêts et limites du courant des Relations Humaines ((R.H.) CONTRE-ENQUÊTE de LÉCUYER ð Licenciement de certaines ouvrières trop bavardes ð Estimation des facteurs Ordre décroissant d’importance : 1) Introduction du stimulant financier (salaire à la perf) ð Tensions 2) Augmentation des pauses ð Récupérer 3) Introduction de plusieurs champs/ contrainte de la maîtrise 4) Récession économique ð Crainte du chômage durant la crise de 29= pression 5) Plus de liberté ð Rôle assez modeste CONCLUSION : è Les facteurs d’OST qui jouèrent un rôle è Augmentation de la productivité possible même sans bien être des employés (management/ Telecom) CONTRE SENS A NE PAS FAIRE : è Nombreux Travaux qui abordent les enjeux de satisfaction… è Cette étude initiale n’a pas démontré les enjeux de la satisfaction au travail 3) La notion de groupe de référence : années 30 Theodore Mead Newcomb (1903- 1984): The Bennington College Study. À tes parents, point tu ne ressembleras ! Etude Contexte Etude des processus dans les groupes 1er temps : 1935-1338 2ème temps : 1960 Étapes Résultats Observations Conclusion Bennington College État du Vermont è Éducation libérale (ouverte = autonomie des étudiants, discussion, apprentissage par l’observation, matières originales comme les humanités sciences sociales…) è Que des jeunes filles issues de milieu aisé avec opinions conservatrices è Enseignants de gauche , socio démocrate è 1936 élection présidentielle avec Rossevelt London è 1960 : élection présidentielle : Kennedy et NIxon 1er temps : Evolution des opinions politiques des jeunes filles Conditions selon les 4 niveaux 2ème temps : Comparaison même jeunes filles de Bennington avec d’autres femmes pareil pas de Bennington 1er temps 1ère année :favorable à London (comme parent) Puis deviennent en faveur de roosevelt dans les années suivantes 2ème temps : Les jeunes filles de Bennington pour Kennedy Les autres pour NIxon Sensibilité politique des filles de Bennington s’est maintenue s’est elles sont plus engagées au niveau des mœurs et du travail Effet de socialisation d’ambiance libérale démocrate du collège Facteurs de la force de cette influence libérale : 1) Influence de Bennington arrive dans une période de passage de l’adolescence à l’adulte =période d’effervescence et d’ouverture 2) Conditions géographiques et sociales =campus autosuffisant 3) Homogénéité =sexe, milieu sociale, race caucasienne ð Pas de clivage et sources de tension « Comment elles ont vécu ces années collège ? » è POSITIF : Période de liberté, où elle était soutenue, conjoint… è AUTRE : se libérer du conformisme de leur milieu sociale, elles se considèrent comme minorité è C’est elle qui ont réussi à se forger leur schéma de pensée MAIS certaines jeunes femmes étaient conservatrices « comment elles ont vécu le college » è Il fallait penser d’une certaine façon de gauche pour être bien vu è Les autres se conformisent au collège de Bennington è C’est elle qui ont réussi à se forger leur schéma de pensée VISIONS DIFFERENTES CAR CA DEPENDS DU CADRE D’ANALYSE 4) La dynamique des groupes : années 40 a) Le changement des habitudes alimentaires Kurt Zadec Lewin (1890-1947) : 1946 : les ménagères contre Top chef LEWIN =psychologue allemand juif =immigration des USA avec montée du nazisme è Contribuer au changement social è Recherches actions (alliage théorie/pratique : « La science est au service de la population) Contexte Fin de 2nd Gm Pénurie alimentaire de viande Gouvernement souhaite que les Américains ne gaspillent plus ð Sollicitation de Lewin par le gouvernement Conditions è Force de résistance au changement (croyances, normes è Force de changement ??? Femmes ménagères car c’est elles qui font les courses et la cuisine 1)EXPOSE Explique les enjeux patriotique (reconversion économie américaine) è Motivation par la présence de nutritionnistes et cuisiniers è Don de recette à la fin 2)DISCUSSION Animateur qui propose de discuter en groupe à propos des obstacles de l’utilisation des bas morceaux Résultats Conclusion è Animateur : « Qui serait prêt parmi vous à cuisiner les bas morceaux ? » 1) 3% cuisine les bas Morceaux 2) 32% è On les a fait actrice du changement Dépersonnalisation du problème qui libère la discussion « les ménagères comme vous » è Le grp a fait des propositions = création de lien et l’animateur a changé la norme de groupe -> patriotique è Pression du groupe car elles ont proposé et donc elles sont « obligées » (obligation formelle) d’appliquer ce qu’elles ont proposé =EFFET D’ENGAGEMENT ð ACTER DEVANT LES AUTRES, CONTRAT MORALE AVEC SOI MÊME Pour favoriser le changement social : 1) Préférer le changement de la norme de groupe que de l’individu ð Ne marche pas à tous les coups Recherche par Murphy en 1953 dans les campaanes indiennes Même expérience Constat : 1) Plus efficace que la conditions 2 Conclusion : è Inde société hiérarchique =chacun a sa place, son niveau d’autorité è Discussion = régime égalitaire, démocratie è Exposé = régime hiérarchie, Inde, 5) Les recherches sur les rumeurs et croyances dans les années 40 et 50 è Contexte de guerre où l’opinion publique où l’opinion publique prend une place importante è Stratégies de propagande/ contre-propagande è Opération fortitude Pirot RUMEURS =information 1) Négative 2) Cible un groupe, classe sociale 3) Non-véracité 4) Réseau informel 5) Extrême 6) Sensation paranoïaque=théorie du complot « POURQUOI LES GENS CROIENT CERTAINES RUMEURS ? » Expérience Etude de Floyd Henry Allport et Lepkin Rumeurs sur le rationnement alimentaire Description Dans quelle mesure ils croient en ces rumeurs ? Milieu modeste/défavorable au gouvernement croit + è Ils sont plus touchés par les pb de rationnement Milieu aisé/favorable au gouvernement croit – è Ils sont moins touchés Diffusion de rumeurs sans y croire è Représentation préviligiée, impression de connaître des choses que le commun des mortels ne connaît pas = ELITE Moscovici : positif car rumeurs permet de fabriquer du lien social et permet de savoir qui est avec ou contre nous è Création de communauté avec enjeux sociaux Dynamique de polarisation è Chercher des informations qui affirment au lieu d’infirmer « COMMENT SE DIFFUSENT LES RUMEURS ? » a) Mécanismes de diffusion des rumeurs et raisons des rumeurs : Étude Contexte Résultat Conclusion De Allport et Postmann Présenta à un sujet un dessin qui présentait une rame de métro VOIR E CAMPUS Chaîne de transmission d’un fait -RÉDUCTION des informations -ACCENTUATION par les sujets sur les tensions possibles -ASSMILATION (inversion, distorsion) selon les systèmes de pensée des sujets qui transmets si étudiants blancs en chaîne de transmission => le Noir devient le Blanc (racisme) illustration « la rumeur d’Orléans » (1969) Edgar Morin ð Certaines filles disparaissaient des des cabines d’essayage d’un magasin =CÔTÉ EXCITANT ð Elles étaient droguées ð Différentes versions comme disparaissaient en sous-marin ð à des fin de prostitution ð Magasins tenus par des juifs =COMMUNAUTÉ TOUCHÉE b) L’échec et la réussite d’une prophétie (1956) : L’étude de Léon Festinger (1919 - 1989), Henry Riecken (1917 – 2012) et Stanley Schachter (1922 – 1997) critique Théorie de la dissonance cognitive de Festinger =Les individus essayent d’avoir des idées qui s’associent ð Certains faits avec croyances => réinterprétation des faits pour que ça coïncide è CONSONNANCE NECESSAIRE Tombe par hasard dans un journal local sur une brève étonnante ð Position surplombante de Festinger =bon scientifique =tromperie pas éthique ð Festinger ne s’interroge pas sur les motivations du groupe=contexte historique et sociale (pourquoi soucoupe ? pourquoi ils croient ça ? juste comment le groupe fait face aux dissonances ð Pouvoir du prosélytisme (zèle déployé pour faire des prosélytes) recruter des adeptes =confrontation à bcp de dissonances =les gens y croit, ils ont une conviction au risque d’être confronté à des obstacles ð Quand on est dans un grp qui nous soutient = plus de risques de prosélytisme =trouver toujours des bonnes raisons lorsqu’il y a dissonnance http://www.sietmanagement.fr/la-decision-cognitive-festinger-azjen/ https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Échec_d%27une_prophétie Conclusion Impact de l’effet des représentations sociales de individus et les enjeux sociales A rechercher : è Affaire France telecom è Opération Fortitude