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DM esclavage moderne-2

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L’ESCLAV AGE MODERNE
Annonce de plan : Durant cet exposé, nous nous intéresserons en
premier lieu au travail des enfants puis nous étudierons en second temps
l’asservissement par la dette. Enfin nous montrerons en quoi la traite
négrière est-elle toujours présente en prenant comme exemple la situation
de la République Dominicaine du Congo.
Introduction : Un esclave est un individu dépendant d’un maître ; il est utilisé
comme un bien matériel qui peut être vendu, loué et/ou acheté. Cet individu est
privé de toute liberté, soumis à un travail forcé souvent non rémunéré. Il peut subir
des violences physiques et des pressions psychologiques. Sa liberté est restreinte et
presque inaccessible. On coupe l’individu de ses repères sociaux, culturels,
familiaux… pour le rendre entièrement dépendant et docile !
La situation d’esclavage a évolué au fil du temps, et est maintenant remplacée par
ce que l’on nomme l’esclavage moderne. Cela correspond à une multiplication, une
diversification des formes que représente cet esclavage. Les données, publiées
pendant l’Assemblée générale des Nations Unies, montrent que plus de 40 millions
de personnes dans le monde étaient victimes de l’esclavage moderne en 2016
I- Le travail des enfants
152 millions d’enfants dont 64 millions de filles et 88 millions de garçons sont victimes du travail des
enfants, soit près d’un enfant sur dix dans le monde. Le plus grand nombre d’enfants âgés de 5 à 17
ans victimes du travail des enfants se trouve en Afrique (72,1 millions), suivi par l’Asie et le Pacifique
(62 millions), les Amériques (10,7 millions), l’Europe et l’Asie centrale (5,5 millions) et les Etats arabes
(1,2 million). Environ un tiers des enfants âgés de 5 à 14 ans qui subissent le travail des enfants se
trouvent hors du système scolaire. Par ailleurs, 38 pour cent des enfants entre 5 et 14 and effectuant
des travaux dangereux et près des deux-tiers de ceux âgés entre 15 et 17 ans, travaillent plus de 43
heures par semaine.
Le travail des enfants est considéré comme de l'esclavage lorsqu'il se fait dans des situations
dangereuses ou impliquant l’exploitation. En Inde, des enfants travaillent dans des fabriques
de verre non aérées auprès de fourneaux dont la température approche les 1 600 °C. En
Tanzanie, certains travaillent 11 heures par jour dans les plantations. Des usines de tapis en
Inde ou au Pakistan, font travailler des enfants jusqu’à 20 heures par jour, 7 jours sur 7. Dans
le meilleur des cas, ces enfants sont sous-payés, mais la plupart d’entre eux ne reçoit pas
de salaire pour leur peine, et certains sont parfois victimes de mauvais traitements. L’enfant
placé comme domestique est dans une situation particulièrement vulnérable, reclus à
l’intérieur d’une maison, astreint à des horaires de travail excessifs et exposé aux brimades
et punitions corporelles. L'esclavage moderne des enfants dans les pays en voie de
développement est la face cachée d'une mondialisation qui les oblige à produire, de moins
en moins chers, de plus en plus de produits... Pour satisfaire à bon marché les besoins des
populations occidentales, avides de consommation, et ceux des entreprises multinationales,
avides de profits faciles. Car " l'esclavage moderne " apparaît bien comme " un sous-produit
du capitalisme ", même si " les filières mises au jour en France (avec Madagascar
notamment) révèlent souvent l'origine servile dans le pays d'origine ".
L’esclavage en France
La captation de la main d'œuvre enfantine à des fins domestiques est phénomène très répandu
dans les pays en voie de développement, Il a tendance à s’internationaliser du fait de la
mondialisation de l’économie et des flux migratoires. Les enfants en provenance des pays du sud
constituent une main d’œuvre bon marché et docile : ils ne parlent pas la langue française, sont
coupés de leur milieu familial, ne connaissent pas leurs droits les plus élémentaires qu’ils ne sont
pas en mesure de revendiquer. Toutes ces raisons expliquent la difficile visibilité de l’esclavage
domestique en France, qui n’en reste pas moins une réalité.
II. L’asservissement par la dette
« Nul ne sera tenu en
esclavage ni en servitude;
l'esclavage et la traite des
esclaves sont interdits
sous toutes leurs formes. »
Article 4, Déclaration
universelle des droits de
l'homme
La servitude pour dette touche encore plus de 20 millions de
personnes dans le monde. Elle viole de nombreux droits de la
personne, notamment le droit à la santé, le droit à l'éducation,
le droit à la liberté et la sécurité de la personne et le droit de
choisir librement son emploi.
La persistance du travail servile dans certains pays est due à
la survivance de systèmes traditionnels tels que le régime
féodal en Inde ou au Népal. Les personnes soumises à ces
pratiques appartiennent à des groupes minoritaires victimes de discrimination, en l'occurrence les
populations autochtones et les personnes issues des castes inférieures. Souvent aussi, des
personnes empruntent de l’argent qu’elles « remboursent » par leur travail. En guise de
"rémunération", elles reçoivent un peu de nourriture, mais quelquefois n'arrivent jamais à éponger
leur dette, qui peut alors être transmise aux générations suivantes. L’asservissement s’installe.
Le phénomène n'est cependant pas limité aux pays qui ont connu le régime féodal et le travail
servile touche également les travailleurs migrants dans les pays développés. D'autres personnes
peuvent s'être engagées à payer leur entrée clandestine dans un pays par leur travail jusqu'à ce
que leur dette soit remboursée. Dans tous les cas, les "salaires" sont à peine suffisants pour
survivre, si bien que le remboursement peut s'étendre sur des années.
Conclusion : Aujourd'hui dans la plupart des pays où l'esclavage est encore pratiqué, il est
évidemment officiellement illégal ; cela ne l'empêche pas d'exister. Dans le monde, des
millions de femmes, d'enfants, d'hommes, sont exploités dans des conditions qui
s'apparentent à l'esclavage, même si l'on n'utilise généralement pas ce terme.
Mais ils sont en effet, ou vendus comme des objets, soit forcés à travailler pour peu
d'argent, voire pour rien du tout, et se trouvent à la merci de leur employeur. La traite des
êtres humains constitue le 3ème trafic criminel le plus lucratif dans le monde après la
drogue et les armes. Il est très difficile de chiffrer l’étendue exacte de cette pratique
criminelle. Mais selon des associations et ONG aujourd’hui au moins 200 millions de
personnes sont victimes d’asservissement à divers degrés et pour diverses raisons.
Conclusion : Nous avons décidé de nous intéresser au thème de l’esclavagisme
moderne car nous pensons que c’est un sujet très présent aujourd’hui mais peu
médiatisé. Ce travail a pour but de montrer que l’esclavage est bien un sujet
d’actualité dans le monde d’aujourd’hui.
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