LA RELATION SOIGNANTS SOIGNES - Relation = activité/situat° ds laquelle +sieurs personnes interagissent les unes sur les autres. Lien de dépendance ou d’influence réciproque. - Relat° soignant-soigné = permet d’établir une relat° de confiance, de comprendre la souffrance du patient afin d’élaborer un projet de soins/démarche thérapeutique individualisé. Influencée par plusieurs facteurs : histoire personL de chacun, leur culture, la com° verbale et non verbale… ≠ types de relation : la relat° d’aide, la relat° de civilité, la relat° fctnL, les relat° défectueuses (incurie, abandon, maternage, laisser faire…) LE BLOC OPERATOIRE : = générateur de stress car patient arrivant au bloc traverse une situat° de crise + AG et intervent° = sources d’anxiété, d’interrogat° et de peurs Or une intervent° mal assimilée sur le plan émotionnel aggrave les suites opératoires Importance de la relat° de confiance instauré dés l’accueil au bloc - approche transactionnL du stress : stresseur = situation perçue par le sujet comme débordant ses ressources et mettant en danger son bien être réact° de stress agressivité (réaction instinctive face à une situat° stressante) - Facteurs de stress au bloc : arrivée au bloc, attente ds le sas, le non acceuil, nudité, l’environnement : froid, bruit, lumière, l’inconnu : anesthésie, la chirurgie, douleur, les suites de la maladie Prêter attent° au confort physique du patient, à son installat°, son express° verbale et non verbale… STRATEGIE DE COPING : - ph de réact° : Ensemble des réact° cognitives, émotionnL et comportementales visant à ↘ l’impact de la situat° stressante sur le bien-être physique et psychique de l’individu Exple : pr réduire la tension émotionnL induite : fuite, pensée magique, expression ou non des émot°… pr contrôler le pb : combattivité, plan d’act°… - Conséquences des réact° de stress : - somatiques : ↗ sécrét° adré et noradre tachycardie, hyperTA, hyperglycémie, surconso d’O₂ + vigilance accrue, difficulté endormissement, gêne à l’accomodat°… - psychosomatiques : réapparit° de patho chroniques préexistantes tq : psoriasis, herpès, boulimie… - comportementales : mise en place de mécanismes de défense/protect° ctre l’angoisse (variant selon les ind et leur histoire de vie) dt une lutte au moment de l’induct° anesth doses + imp injectées… nécessité d’influer sur l’anxiété pré-op - Les mécanismes de défense/protect° = processus normal d’adaptat°, ils st à respecter, garantissent la bonne santé psychique de la personne Exple : refoulement, annulat°, clivage, dénégat°, déni, évitement, idéalisat°, rationalisat°, project°, regress°/fixat°, sublimat° Lorsqu’il s’agit de relationnel : donner du tps, ne pas être ds l’urgence THEORIE « FRUSTRAT°-AGRESSION » DE L’ECOLE DE YALE : Etat de frustrat° : lors d’un écart entre ce que désire l’individu et ce qu’il atteint, majoré par l’importance de l’écart état d’agression latente (agressivité) proportionnel + on impose de frustrat° à un ind, + il manifestera de cptmt agressifs CHEZ LE SOIGNANT : - Risque de réact° = ajustement et défense. Tq : la project° (trouver des responsables/boucs émissaires), retourner l’agressivité ctre soi, perdre le sens de sa pratique épuisemt - ppx mécanismes de défense : - rationnalisat° : discours centré sur la maladie et la technique absence d’échange, ↗ angoisse du patient - évitement : on fuit la demande, chgmt de sujet le patient se sent nié, pas de rencontre possible - fausse réassurance : situat° optimisée le patient est privé de ce qui lui permettrait d’anticiper, de se préparer - banalisat° : généralisat° de la situat°, on occulte le vécu de la pers il n’y a ni parole vraie, ni rencontre - esquive et dérision : on parle d’autre chose, utilisat° de l’humour pr éviter ce qui est source d’angoisse sentiment de solitude du patient AJUSTER LA RELATION : - Les postures ressources : comprendre plutôt que réagir, « il n’existe pas de patients difficiles, mais seulement des patients en difficulté, ac des cptmts inadéquates » idem pr les soignants… - 9 Facteurs déclencheurs de réact° agressives : espace vital, mode de com°, estime de soi, sécurité, autonomie, rythme, identité, confort, compréhension - Comprendre les émotions comme un outil ds la relat° : - chez le patient : ne pas chercher à faire taire les émotions, explorer l’élémt déclencheur - chez le soignant : dvper son intelligence émotionnL, les émotions ds le chp pro peuvent être fédératrice de pb éthiques, ds le relat° d’aide : pouvoir construire la réponse la + adaptée à la situat° du patient et ds sa singularité COM° ET ENTRETIEN ROGERIEN : Selon Carl Rogers, psychologue humaniste, il existe 3 fondamentaux pr créer un climat favorisant le chgmt : - La considérat° positive inconditionnL : attitude positive, non jugemt, acceptat° des caractéristiques propre à l’ind, relat° d’aide - La congruence : le soignant est en accord ac lui-même (ses émot°, reflexions, actes et dires) ds sa relat° d’aide ac le patient, importance de se connaître soi - L’empathie : fait d’être « capable de se mettre à la place de l’autre et de ressentir ses sentimts et émot° », en sachant que ce sont les sentiments d’une autre pers, pas de nous-même + 4ème concept : L’écoute active : permettant l’évocat° verbale des affects et émot° du soigné par le soignet, passe par la reformulat°, en répétant les aproles du patient, celui-ci prend consciance de de ce qu’il vient de dire ATTITUDES RESSOURCES : L’accueil : moment clé de la relat° et du soin = droit du patient et devoir du soignant, en respectant les besoins fondamentaux, l’intimité, la tranquillité et les croyances du patient Les 1ères minutes st visuL, se synchroniser ac le patient, répondre à son cptmt initial Utiliser le toucher ac prudence car ingérence ds la distance intime Au bloc : Se présenter, nommer le patient, le questionner, lui donner des explicat° (douleur, anesthésie, chirurgie…), préserver sa pudeur, son intimité et son bien-être La communicat° = clé de la relat° Com° = 7% verbale (sens des mots) + 38% vocale (son et intonat° voix) + 55% visuelle (langage corporel et expressions du visage) La capacité à manier les mots et la langue constitue la base d’un message et sa compréhension ; la percept° du non verbal varie selon le sens culturel de l’interlocuteur Les émot°, l’anxiété, le stress peuvent altérer ou bloquer la com° Etre vigilant sur la com° non verbale +++ qui se fait en tte inconscience : faire attent° à notre regard, nos expressions faciales! observer le regard du patient, son attitude, ses gestes et posture… La com° positive Le cerveau n’étant pas conçu pr entendre la négat° (il se concentre sur la not° pple) la com° doit être positive : préférer les affirmat°, utiliser des mots « doux », positifs tq sécurité et confort Demander son accord au patient pr le rendre acteur du soin « Etre distinct sans être distant, être chaleureux sans être ds l’affectivité, être ds la relation sans se mettre à la place » - Quand ça se complique : - Reconnaître l’état du soigné (je vois que…, manifestemnt…) - Questionner de façon ouverte, rechercher élément déclancheur du pb (expliquez moi…, prquoi…) - Proposer : chercher les solut° possibles répondant aux besoins du patient qui se sent alors compris, écouté, rassuré - Etablir un plan d’act° : choisir une solution, ou faire choisir une des solut° au patient (il la trouvera plus raisonnable si il la formule) OUTILS CTRE L’ANXIETE PRE-OP : Hypnose, psycho-éducation en amont, apprentissage de la relaxat°, toucher thérapeutique, musico-thérapie, arrivée patient-debout… Points essentiels : - L’anxiété face à l’acte op est réelle - L’expression de l’anxiété est propre à chaque patient, elle nécessite une évaluat° et une pse en ch individuelle : échelle visuL analogique d’autoévaluat° - choix de ≠ supports pr l’informat° sur le bloc op et le déroulement (lieu inconnu), la com° débute en amont du sas d’accueil - accueil réfléchi, organisé et commun, tps adapté et dédié - possibilité d’améliorat° du bien-être du patient au bloc : décor, ambiance lumineuse, adaptat° musicale, aromathérapie …