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PRISON BREAK ! L'AMOUR DE SATHYA SAI BABA BRISE LES BARREAUX D'UNE PRISON DE NOUVELLE-ZELANDE - PETER PHIPPS

L’AMOUR DE SAI BRISE LES BARREAUX
D’UNE PRISON DE NOUVELLE-ZÉLANDE
Tandis que l’humanité reste engluée dans ses luttes quotidiennes pour la survie et le succès,
la présence la plus mystérieuse, la plus sacrée et la plus puissante sur cette Terre en la
Personne divine de Sri Sathya Sai Baba continue de réveiller le Dieu qui est présent dans les
milliards de cœurs, de milliers de façons différentes, dans des endroits très proches et très
éloignés du siège de Sa Présence physique – Prasanthi Nilayam, en Inde. Mettant en scène la
toute première Incarnation divine à l’influence mondiale durant Son existence même,
l’histoire de l’Avatar Sai continue d’échapper à la compréhension humaine. Pourtant, jamais
Il ne s’arrête un seul instant dans la sainte tâche qu’Il est venu promouvoir – à savoir,
rappeler à chacun de nous sa propre nature divine, que chacun est Dieu et que tout est un.
Baba dit :
‘’Ma Réalité est inaccessible. Et elle restera
inaccessible, non seulement aujourd’hui, mais
même pendant mille ans, même si tous les gens du
monde passaient mille ans à l’investiguer
passionnément, en même temps. Mais la Félicité
émanant de Ma Réalité est à la portée de toutes les
nations de l’univers et vous pouvez en profiter.
Mon mystère, Mon pouvoir ne peuvent jamais
être compris.’’
Fidèle à Ses paroles, cette chronique n’est qu’un
nouveau petit épisode de la révolution d’amour
initiée par un petit villageois, le 20 octobre 1940,
dans un endroit reculé de l’Inde rurale, appelé
Uravakonda, une révolution d’amour qui s’est
transformée en un raz-de-marée, en un tsunami
d’amour global qui a emporté des millions de
chercheurs, de l’Amérique corporative aux prisons de la Nouvelle-Zélande !
Cet article de fond rapporte l’histoire de chercheurs spirituels les plus inattendus et qui
connaissent la Félicité de la réalité de Bhagavan Baba dans un endroit des plus improbables,
prouvant par là que la réalisation de Dieu ne se limite pas à des lieux comme les églises, les
temples, les mosquées, les synagogues ou les grottes des Himalayas.
Bill et Arthur sont deux prisonniers dont les cellules sont les sièges de leur discipline
spirituelle sacrée et intensive. La Conscience cosmique, qui s’est incarnée dans la personne de
Sri Sathya Sai Baba s’est révélée à eux là-bas, à l’intérieur de la prison. M. Peter Phipps est
un conseiller pénitentiaire, qui est devenu l’instrument élu de Dieu pour transmettre le
message de l’Avatar à ces deux détenus.
Ce récit, qui en stupéfiera peut-être certains à cause des limites de la raison humaine, vous
parvient par l’intermédiaire de ces trois hommes. Il est élaboré au moyen de trois voix
distinctes pour vous transmettre chacune de leurs expériences individuelles, qui prouvent que
les récits de la splendeur divine expliqués dans le Bhâgavata, la Bible et le Coran sont des
événements quotidiens dans la carrière de l’Avatar actuel. Pour chaque exemple enregistré de
Ses pouvoirs extraordinaires, il y en a des millions d’autres que personne ne connaît, car telle
est la gloire du Seigneur de l’univers que ses dévots appellent affectueusement ‘’Swami’’.
Dans un discours marquant, le 24 octobre 1993, Swami a dit :
‘’Très bientôt, la gloire de Sai se répandra dans toutes les parties du monde. Elle
augmentera au centuple. La raison en est la bonté essentielle de la Mission Sai. Aucune
souillure ne l’affecte. Chaque acte est le fruit du plus pur motif. Tout ce qui est dit se
base sur la vérité. Toutes les activités sont organisées sans dépendre de l’extérieur. Il n’y
a donc rien à craindre. Après la moisson, quand les gerbes des céréales sont vannées, le
vent souffle au loin les paillettes et ne laisse que les grains. Au cours du processus, les
vrais dévots s’accrocheront fermement. Les pantins qui hésitent s’éloigneront
progressivement. C’est le vannage.’’
***
Je m’appelle Peter Phipps et ceci est le récit de mon chemin qui m’a conduit au ministère dans
une prison de Nouvelle-Zélande. J’ai étudié la psychologie à l’université et j’ai obtenu un
diplôme de troisième cycle en cette matière. Pour avoir une expérience pratique, je suis entré
dans un comité de probation en 1961 et puis plus tard, je fus invité à devenir psychologue de
prison, en 1962. J’appréciais le premier travail, mais je détestais le dernier. L’administration
pénitentiaire avait de grands objectifs officiels de réinsertion, de réformation et de
transformation des prisonniers. Dans la pratique, c’était un foyer de négativité, de destruction,
de colère et de malveillance. Je l’ai quittée en 1968 en homme brisé et désillusionné.
Dans l’intervalle, j’ai pu
observer la politique et les
pratiques pénitentiaires en
Nouvelle-Zélande avec un
certain cynisme et désespoir.
Je savais que les déclarations
ronflantes des politiciens
faites en public étaient loin
d’être la vérité.
J’ai entendu parler de Swami
pour la première fois grâce à
un hippie américain, vers 1975, mais venant d’un homme qui avait autrefois pris du LSD et
d’autres drogues psychotropes, j’étais sceptique, quant à sa déclaration d’avoir rencontré Dieu
en chair et en os. Néanmoins, il m’initia à une forme de méditation sur la lumière que j’ai
trouvée très positive et spécialement utile, ultérieurement, comme nous le verrons. La
méditation est similaire à celle que Mme Phyllis Krystal enseigne.
J’ai été actif au sein de l’Eglise chrétienne, par intermittence, au fil des ans et j’ai trouvé du
travail à l’Armée du Salut en 1989. En 1990, j’ai suivi un cours pour le soutien des victimes
offert par deux Américains. Compris dans le cours, il y avait un atelier d’une demi-journée sur
l’assistance psychologique prodiguée en cas de massacres collectifs. Les participants
protestèrent et arguèrent que de telles choses ne se produisaient pas en Nouvelle-Zélande,
mais les formateurs insistèrent sur le fait que ceci faisait partie de leur formation.
Dix jours plus tard, nous avons eu un massacre collectif à Aramoana, un petit village situé
près de Dunedin, dans l’Ile du Sud. J’ai reçu un appel téléphonique me demandant si j’étais
prêt à laisser tomber tout ce que j’étais en train de faire et à rejoindre une équipe de trois
personnes pour travailler avec les survivants et la communauté. J’appréhendais fortement ce
travail, mais avec la grâce de Swami, nous venions juste d’être formés, au cas où ce genre
d’événement se produirait. Je suis certain que ce n’était pas une coïncidence. Pendant le vol,
je débutai la méditation sur la lumière que je pratiquais souvent comme une forme de
protection et de soutien spirituel et je demandai l’aide de Dieu, car j’étais conscient que je ne
pourrais pas faire le travail à l’aide de mes seules forces. Je ressentis tout de suite une forte
présence d’amour et de sagesse et un puissant courant d’énergie autour de nous. Cette énergie
est restée avec nous pendant tout le temps où nous avons travaillé. Chacun dans l’équipe a
ressenti l’énergie et a eu la même expérience. Pendant cette courte période, nous avons vu de
nombreux miracles de guérison se produire devant nous.
En remerciant Dieu après l’événement, j’ai entendu une voix dire à l’intérieur de moi : ‘’Je
suis plus grand que tu le sais ; recherche-Moi et trouve-Moi !’’ J’ai commencé des recherches
pour voir s’il y avait des choses que j’ignorais à propos de Jésus. J’ai commencé dans une
librairie qui vendait des livres ‘’New Age’’ et après quelques minutes, un livre m’est presque
tombé dans les mains.
C’était ‘’The Jesus Mystery’’, de Janet et Richard
Bock. Le livre considère d’abord la vie de Jésus,
ensuite il décrit Swami. Je savais que j’avais trouvé
ce que je cherchais. Néanmoins, étant donné ma
tournure d’esprit scientifique, j’ai d’abord essayé de
prouver que Swami ne pouvait pas être qui Il dit être,
mais je n’ai pas réussi à trouver la moindre faille en
Lui. Par la suite, j’ai fait plusieurs voyages à
Prasanthi Nilayam.
Concilier les croyances chrétiennes et la
spiritualité Sai
Au cours d’un entretien avec Swami, je lui ai posé la
question : ‘’Comment présenter Votre message aux
chrétiens ?’’ Il a répondu : ‘’N’enseignez pas Sai
Baba, enseignez Jésus-Christ. Mais enseignez que Jésus enseignait l’amour universel.’’ Il fit
ensuite un magnifique petit discours sur la nature de l’amour et conclut que ‘’seul l’amour de
Dieu est bhakti ou dévotion’’.
‘’Jésus a sacrifié sa vie pour la régénération et le bien-être de l’humanité. Aujourd’hui,
il y en a qui exagèrent les dites différences entre les différentes religions et qui exploitent
ces différences pour leurs propres fins égoïstes. C’est ainsi qu’ils attirent une mauvaise
réputation sur les fondateurs de ces religions qui étaient des géants spirituels. Aucun
Prophète ni aucun Messie n’a demandé à ses adeptes de haïr les autres religions ou les
adeptes d’autres religions.
Chaque religion a déclaré que Dieu est Un et que le Divin réside dans chaque être. Jésus
aussi a proclamé la vérité que l’Esprit Un réside dans tous les êtres.’’
-
Sathya Sai Baba
Je suis devenu ministre laïque dans mon Eglise, j’ai accepté d’autres postes de direction et j’ai
enseigné Jésus en suivant les directives de Swami. J’ai suivi des cours de théologie et
d’histoire chrétienne. Je suis devenu connu en dehors de ma paroisse à cause de mon travail
d’opposant à la construction de casinos et de maisons de jeu.
Le week-end, je dirigeais un cursillo (un petit cours sur la vie chrétienne) et un jour, je
discutais avec Audrey Moonlight, la femme d’un membre de mon équipe, qui était engagée
dans le ministère carcéral. Elle me dit qu’un ‘’groupe basé sur la foi’’ était en train de se créer
dans une prison voisine et que l’on recherchait des mentors et des responsables de groupe.
Après ma première expérience dans les prisons, j’espérais que ce serait une idée prometteuse
qui s’avérerait être une expérience plus positive, cette fois-ci. Je posai donc ma candidature et
je fus nommé comme facilitateur de groupe en 2003 et je rejoignis l’équipe en travaillant sous
contrat avec la Fraternité Internationale des Prisons, de Nouvelle-Zélande1.
Beaucoup de voix, un seul chant ; beaucoup de fois, un seul Dieu
Bien que les guides et les autres facilitateurs de l’équipe soient des chrétiens d’un groupe
plutôt fondamentaliste qui croit que ‘’l’unique voie qui mène à Dieu passe par Jésus-Christ’’,
je suis tranquillement plus universel dans ce que j’enseigne.
A des périodes différentes, nous avons eu des musulmans et des bouddhistes dans les groupes.
Nous sommes censés les convertir au christianisme, mais j’aimais signaler aux bouddhistes à
1
La Fraternité des Prisons (Prison Fellowship) est un mouvement international lancé par Charles Colson. Celuici était conseiller de Richard Nixon à l’époque du scandale du Watergate, au début des années 70. Il était devenu
chrétien en 1973 et la culture de l’administration Nixon, qui voulait que tous les moyens étaient justifiés pour
protéger le Président de la critique, commençait à le rendre mal à l’aise. Un certain nombre d’actes illégaux
furent exécutés par des gens qui incluaient des membres de la CIA. Les cambriolages du Watergate étaient une
tentative pour trouver des preuves incriminantes contre le parti démocrate et pour espionner sa stratégie
électorale. Colson décida d’être fidèle à ses principes et plaida coupable concernant les accusations liées au
Watergate, en 1974. Il fut condamné et il passa sept mois à la prison Maxwell en Alabama. Il fut atterré par les
conditions de détention et après sa libération, il créa les ministères de la Fraternité des Prisons, qui est devenue la
plus grande organisation d’assistance pour les détenus, les anciens détenus, les victimes de crimes et leurs
familles. Elle compte maintenant plus de 40 000 travailleurs et bénévoles dans plus de 100 pays. Elle est basée
sur des principes chrétiens.
quel point les enseignements de Jésus et du Bouddha sont identiques et commencer une
séance avec ‘’Allah O Akbar’’, lorsque des musulmans étaient présents. Mon objectif a
toujours été de les aider à s’approcher de Dieu sous la forme à laquelle ils s’attendent, tout
comme Bhagavan Baba nous a appris que les voies sont nombreuses, mais que le but est
unique.
Nos séances sont supposées être basées sur la Bible et certains prisonniers s’attendent à ce que
je fournisse une référence biblique pour chaque déclaration que je fais. D’autres prisonniers
posent des questions qui sortent du cadre général de la Bible et je suis heureux de m’entretenir
avec eux sur n’importe quelle question, à condition qu’elle soit spirituelle.
L’Energie divine imprègne la prison
A Aramoana, j’ai expérimenté Swami sous la forme d’un grand courant d’Energie qui
s’écoulait à travers moi vers les autres. Il y a des moments en prison où la même expérience
se produit. Parfois, l’Energie est tellement puissante que j’ai l’impression d’être branché sur le
secteur. Je constate que cela se passe toujours, lorsqu’une personne a besoin de quelque chose
d’aussi essentiel que le pardon pour ses crimes ou de soutien en période de chagrin. Ce n’est
pas quelque chose que je contrôle, mais cela se produit, si je m’ouvre à Swami dans mes
efforts pour aider l’homme.
Il y a eu des périodes où la présence de Dieu semblait extraordinairement forte et profonde. A
ce moment-là, il y a souvent une période conflictuelle et difficile, car trop d’hommes
ramènent l’énergie spirituelle à leur ego et se considèrent comme ‘’le meilleur chrétien du
groupe’’. Alors, il peut y avoir des luttes, quant à savoir qui parle pour Dieu. L’ego est le plus
grand ennemi en prison, comme ailleurs !
Actuellement, nous passons par une période où il y a une énergie spirituelle très forte dans le
groupe, avec beaucoup d’hommes qui passent par des expériences transformatrices ou qui
reçoivent de grandes bénédictions. J’incite les hommes à se tenir tranquilles à ce sujet, de
façon à ne pas susciter la jalousie chez les autres. Beaucoup d’événements que nous pourrions
qualifier de miracles passent dès lors inaperçus.
Je ne parle pas ouvertement de Swami, mais je présente toujours Son message en l’associant à
un texte biblique, ce qui est facile à faire.
La Gayatri, la prière universelle
Certains hommes, en privé, me posent des questions d’une nature spirituelle qui dépassent
l’orthodoxie chrétienne. Elles peuvent avoir rapport avec des vies antérieures et avec le karma.
En réponse, je leur fournis de la documentation qui provient de sources variées et qui peut
inclure Swami, sans mentionner Son nom. Si les questions persistent et si elles sont sincères,
je peux leur proposer un livre sur Swami ou un discours imprimé qui répond à la question.
C’est l’instant de vérité !
Le mantra de la Gayatri est la prière universelle conservée dans les Védas, les Ecritures
humaines les plus anciennes, qui demande un intellect clair pour que la Vérité puisse s’y
refléter sans distorsion. (Sathya Sai Speaks, Vol X, p.109)
Le mantra de la Gayatri est
une prière qui peut être
récitée avec ferveur par des
hommes et par des femmes
de toutes croyances, de
toutes les latitudes et de
toutes les époques. La
répétition de ce mantra
développera l’intelligence.
(Sathya Sai Speaks, Vol V,
p.58)
Il y a un détenu, un homme
que nous appellerons Arthur.
Il m’a posé des questions très
poussées auxquelles je n’ai
pu répondre qu’en faisant
référence à Swami. J’ai
commencé à lui donner de la
documentation et il m’en
réclamait toujours plus. Il
m’a dit qu’il avait des
problèmes pour méditer et donc, je lui ai donné un livre sur la méditation de la lumière.
Ensuite, je lui ai donné des informations sur le mantra de la Gayatri avec un CD où Swami
récite 108 fois le mantra. Il a commencé à réciter le mantra de la Gayatri, chaque matin avec
Swami et rapidement, Swami s’est mis à lui rendre visite dans sa cellule, à plusieurs reprises.
Il est devenu végétarien de son propre gré et il s’est battu avec l’administration pénitentiaire
pour modifier son régime alimentaire.
Arthur explique la soudaine transformation intérieure qu’il a vécue, à la suite de son rendezvous divin avec Bhagavan Baba :
‘’C’est un dévot, Peter Phipps, qui animait le programme chrétien du groupe basé sur la foi
dans la prison néo-zélandaise où je purge actuellement une peine pour des infractions en
matière de drogue, qui m’a d’abord fait connaître Sathya Sai Baba.
A l’époque où j’ai rencontré Peter, j’étais bien déterminé à découvrir le sens et la raison de
mon existence. Je lui ai demandé des informations concernant certaines des questions
spirituelles que je me posais. Il m’a donné à lire des textes de Swami ou concernant Swami.
Quand j’ai commencé à étudier la documentation et les enseignements concernant Swami,
j’ai été tellement frappé par la vérité universelle qu’ils enseignaient. Ceci m’a réellement
motivé à me renseigner davantage sur Swami. J’ai été réellement béni, parce que Peter
répondait toujours de bonne grâce à mes questions. J’ai passé de longs moments avec lui à
parler de son expérience avec Swami. Ceci a été le commencement de tout pour moi.
En tant que prisonnier, j’ai beaucoup de temps pour étudier, méditer et pratiquer les
enseignements de Swami. J’ai prié pour qu’Il m’aide à transformer ma vie et à cultiver
l’amour pour Lui. Il a répondu à mes prières et Il a changé ma vie d’une manière très
profonde. Je Lui suis très reconnaissant pour Son amour. Rétrospectivement, j’ai réalisé qu’Il
a toujours été là et qu’Il m’a toujours protégé.’’
J’apportais parfois de la littérature Sai pour répondre aux questions d’Arthur et un jour, en
photocopiant pour lui des pages du Sanathana Sarathi, j’ai gâché la première page en
l’introduisant du mauvais côté dans ma photocopieuse. C’était une photo couleur de Swami
avec un extrait du discours. Je n’aurais jamais détruit une image sacrée de Swami et je me
demandais quoi faire avec. Je me sentis poussé à l’apporter à Arthur. En entrant dans la prison,
ce jour-là, Arthur m’a dit : ‘’Swami m’a dit de demander une image de Lui !’’ Je répondis à
Arthur que j’avais l’image avec moi. Il était comblé ! Depuis lors, il a fait un cadre pour la
photo et la citation qu’il expose dans sa cellule. D’autres prisonniers et des gardiens ont
remarqué la photo et la citation divine et ils interrogent Arthur à leur sujet. Certains membres
du personnel ainsi que des codétenus sont attirés par la photo et réfléchissent à la sagesse des
paroles.
L’expérience du Père et du Fils à Noël
Avant Noël, Arthur avait entamé un jeûne de trois jours et il avait faim. Trouver suffisamment
d’argent pour acheter des nouilles qu’il offrirait comme présents aux 60 prisonniers de son
unité le tracassait aussi, car il n’avait pas assez de fonds.
Il n’avait pu se procurer que 54 paquets de nouilles et il tentait de décider qui ne devrait pas
avoir de paquet. Le deuxième jour de son jeûne, le 23 décembre, alors qu’il priait, sa cellule
se remplit d’une lumière brillante et il ouvrit les yeux pour voir Swami vêtu de blanc, qui lui
montrait ses paumes ensanglantées.
Swami dit à Arthur que Lui et Jésus-Christ
étaient identiques. Il dit que Jésus avait
transcendé la conscience corporelle et qu’il
n’avait pas ressenti de douleur pendant la
crucifixion. Il dit à Arthur de terminer son
jeûne et qu’il ne ressentirait plus la faim.
Evoquant son autre souci, Swami dit aussi à
Arthur de distribuer les nouilles à tout le
monde et Il lui assura qu’il y en aurait
suffisamment. Lorsque Arthur sollicita l’aide
d’un ami, un autre détenu, que nous
appellerons Bill, pour distribuer les nouilles,
il lui signala qu’il n’y en avait pas assez pour
tout le monde.
Néanmoins, quand Arthur et Bill se
retrouvèrent, ils furent stupéfaits de voir que chacun dans l’unité avait reçu son paquet de
nouilles et qu’il en restait onze !
J’ai demandé aux deux détenus en question – Arthur et Bill – de partager leurs réflexions
personnelles, au sujet de cette expérience.
Arthur dit :
‘’Au mois de novembre dernier (en 2007), au début de la matinée, je récitais la Gayatri dans
ma cellule. Je devais encore réciter 30 fois le mantra, quand les gardiens arrivèrent pour
ouvrir les cellules. Je priai Swami pour qu’Il m’aide à terminer avant l’arrivée des gardiens.
Il était 7h15. Je terminai la récitation des mantras avant l’ouverture des portes et il était
toujours 7h15 ! Je n’arrivais pas à croire ce qui s’était passé. J’avais l’impression que le
temps s’était arrêté.
Cette expérience, conjuguée aux occasions précédentes où Swami m’était apparu, m’a laissé
avec un profond sentiment d’amour et de dévotion envers Lui.
Au cours de ma sadhana, Swami est venu plusieurs fois dans ma cellule et Il m’a parlé.
Depuis que je suis devenu conscient de Sa Présence divine dans ma vie, c’est comme si j’étais
rentré chez moi.
Avant Noël, je décidai d’entreprendre un jeûne de trois jours pour m’aider à clarifier
certaines questions que je me posais concernant la personne de Jésus-Christ et Swami. Je
donnai ma nourriture aux autres avec joie, parce que je savais que Swami prendrait soin de
moi. Le deuxième jour du jeûne, le 23 décembre (2007), j’eus réellement très faim et la faim
me tenaillait.
Je priais Swami, à genoux dans ma cellule,
quand tout à coup, je sentis une puissante
présence autour de moi. Je cessai de prier,
j’ouvris les yeux et à ma grande stupéfaction,
une lumière brillante, blanche et bleue,
éclairait la pièce et la cellule semblait s’être
dissoute, car il n’y avait plus rien à l’exception
de moi-même et de Swami, vêtu de blanc et
souriant merveilleusement. A cet instant,
j’avais perdu tout sentiment de moi-même. Il
me montra Ses mains et du sang s’écoulait de
Ses paumes. Il me parlait, mais sans produire
aucun son et néanmoins, je pouvais
comprendre ce qu’Il disait.
Il dit que Lui et le Christ étaient identiques. Il
me dit que le Christ n’avait pas souffert sur la
croix, car il n’y avait aucune conscience
corporelle. Il me dit encore de continuer et
d’achever mon jeûne et qu’à partir de
maintenant, je ne ressentirais plus aucun
tiraillement dû à la faim (ce qui s’est avéré
exact).
Pendant ce temps-là, il n’y avait aucune sensation de temps ou de corps. Je ne pourrais pas
dire combien de temps cette expérience a duré. Quand Il est parti, je suis revenu à mon corps
et dans ma cellule et je ne ressentais rien d’autre qu’une transformation et une joie totales.
Ce fut l’expérience la plus merveilleuse que j’ai jamais connue de ma vie.
J’avais décidé avant Noël 2007 que j’offrirais à mes frères qui partagent mon unité un paquet
de nouilles, comme présent pour Noël. J’avais acheté des nouilles avec mon salaire de détenu.
J’étais très tracassé par le fait que, malgré le sacrifice et l’épargne réalisée à partir de mes
maigres émoluments de prisonnier, il n’y avait pas assez d’argent pour en acheter pour tous
les hommes de l’unité.
Je décidai que moi et mes amis les plus proches, nous devrions nous en passer. Le jour de
Noël, au matin, j’appelai mon ami Bill et je lui demandai son aide pour distribuer les nouilles
aux hommes. Nous priâmes Swami et nous Lui demandâmes de bénir le présent et nous Lui
dîmes que nous étions seulement des instruments à utiliser pour le distribuer. Je tendis
quelques paquets à Bill et je lui dis de les distribuer à un groupe de prisonniers, mais qu’il
n’y en aurait pas pour lui, puisqu’il n’y en avait pas assez.
Je distribuai le reste de la nourriture. Bill et moi, nous nous retrouvâmes, stupéfaits. Nous
avions distribué la nourriture à toutes les personnes désignées et non seulement, il y en avait
assez pour tout le monde, mais il en restait onze paquets !
Nous n’avions pas d’explication. Je reconnus immédiatement que Swami avait multiplié la
nourriture. Cet exemple de l’amour, de l’omniprésence et de l’omnipotence de Swami me
transporta au comble de l’allégresse.
Bill, qui distribua la nourriture avec moi, était conscient que Swami avait multiplié la
nourriture. Il fut transformé par cette expérience et il est aussi devenu un dévot.
J’ai également remarqué que plusieurs hommes qui mangèrent de cette nourriture multipliée
ont opéré des transformations spectaculaires dans leurs caractères.’’
‘’Le mantra de la Gayatri peut être répété partout, à tout moment et même la nuit. Le
mantra de la Gayatri est synonyme de Divinité et donc, ce mantra doit être approché
avec humilité, respect, foi et amour.’’
-
Sri Sathya Sai Baba
Bill, le codétenu, est également devenu un dévot de Swami. Il récite aussi le mantra de la
Gayatri 108 fois, chaque matin. Depuis lors, un autre homme m’a dit que le Christ était
apparu dans sa cellule et m’a demandé de la documentation concernant Swami. Bill explique
ce qu’il comprend du phénomène divin qui se manifeste dans la prison de Nouvelle-Zélande.
Bill dit :
‘’J’ai grandi en pensant que les miracles sont des trucs de la Bible qui ne se matérialiseront
jamais à notre époque. J’ai eu connaissance de l’Etre que nous appelons ‘’Sai Baba’’ et des
miracles qu’Il accomplit pour Ses dévots. La première fois que j’ai entendu parler de Swami,
j’ai su qu’Il était qui Il disait être. Mais comme la majorité, j’ai dû franchir la barrière
mentale que je m’étais imposée en croyant que seul le Christ peut accomplir de tels miracles.
Swami m’a aidé à voir que Lui et le Christ sont le même Etre manifesté dans des corps
physiques différents et qu’avec Dieu, il n’y a pas de limite. Plus j’ai lu sur Swami, Ses
enseignements et les miracles accomplis, et plus j’ai commencé à croire vraiment que Dieu ne
peut pas se limiter à ce qu’Il est, selon nos conceptions.
Nous croyons que rien n’est impossible pour Dieu, mais nous rechignons toujours à croire
qu’Il peut faire tout ce qu’Il dit être capable de faire. Nous prions quotidiennement pour des
miracles, mais quand un ‘’homme’’ en Inde se met à accomplir ces mêmes miracles, nous
sommes prompts à les rejeter comme un tour ou comme une illusion. L’illusion, c’est le fait
d’ignorer qui Dieu est vraiment. Mon itinéraire avec le Christ m’a montré que les miracles
sont naturels pour l’homme illuminé – celui qui a atteint la Conscience christique, la
bouddhéité ou la proximité avec Dieu. Si à ce stade, les miracles sont naturels pour la
créature, alors ne sont-ils pas un jeu d’enfant pour Dieu incarné ?’’
Pour en revenir au compte-rendu de Bill concernant l’expérience de la multiplication de la
nourriture, il a écrit ceci dans ses réflexions :
‘’Je suis actuellement détenu dans une
unité de foi chrétienne et lors du dernier
Noël, j’ai été le témoin d’un miracle
accompli par Swami. Notre frère,
Arthur avait acheté des paquets de
nouilles à la cantine pour distribuer en
signe de bienveillance à nos frères
pendant cette période festive.
Il n’y avait pas suffisamment de nouilles
pour tout le monde. Notre frère Arthur
jeûna pendant trois jours avant Noël
(2007) et Swami lui apparut pendant la
méditation.
Les instructions de Swami furent de
distribuer les nouilles (à tous les
détenus de l’unité) et qu’il y en aurait
suffisamment (pour tous). Notre frère
Arthur me demanda d’aider à distribuer
les nouilles, le jour de Noël, et
effectivement, il y en eut suffisamment
pour tous et même de trop. Nous discutâmes tous les deux de cette suite d’événements et de la
vérité annoncée.
Aucun de nous n’en fut étonné, la raison étant que, lorsqu’on s’abandonne à la volonté de
Dieu et lorsqu’on travaille avec un amour permanent pour le Seigneur et pour nos frères, de
tels actes ‘’surnaturels’’ se produisent. J’ai réalisé que ce miracle s’était produit à cause de
la grâce de Swami et dans mon cœur, j’ai remercié Swami pour la bénédiction et mon amour
pour Lui s’est encore accru.
Pour moi, Swami a manifesté ces miracles en la personne de Jésus, le Christ, il y a deux mille
ans et Il manifeste les mêmes miracles, à cette époque, en la personne de Sri Sathya Sai
Baba.’’
Aujourd’hui, mon travail de conseiller pénitentiaire évolue toujours et récemment, à un
rythme plus rapide. Jusqu’à présent, cinq hommes ont appris l’existence de Swami et tous
L’acceptent pour qui Il prétend être, mais tous ne se sentent pas encore appelés à pratiquer Ses
enseignements. Seulement deux sur cinq pourraient être décrits comme des dévots engagés.
Ils ont besoin d’être ‘’nourris’’ et Swami fait en sorte qu’ils reçoivent le nécessaire, soit en
leur apparaissant en personne, soit en leur disant de ‘’demander à Peter’’.
Je dois être prudent, parce qu’en raison de leur compréhension limitée du Message universel
de Swami, qui englobe tout et qui confirme tous les enseignements de Jésus, mes collègues
facilitateurs pourraient conclure par erreur que j’encourage une religion ou une philosophie
non chrétienne. Il est intéressant de noter que, beaucoup de membres du personnel de
surveillance et beaucoup de détenus sont ouverts à une Vérité universelle plus sensée que la
ligne plus étroite du ‘’Jésus est l’unique chemin vers Dieu’’ que nous sommes censés
enseigner.
Je n’ai aucun doute que Swami bénit ce travail à profusion et qu’Il prépare certains hommes à
devenir de grands ambassadeurs pour Lui, en prison et après leur libération.
Une aspiration intense : la clé du succès spirituel !
Ce qui est intéressant, c’est qu’une grande partie de la réussite du projet est due au fait que les
prisonniers ont généralement une grande faim spirituelle. Beaucoup souffrent de sentiments
de culpabilité et de remords intenses. Beaucoup veulent réellement se transformer pour éviter
de retourner en prison ou pour devenir de meilleurs pères ou de meilleurs maris. J’ai
découvert que dans mon activité paroissiale dans la communauté, il n’y avait pas le même
degré de faim ou d’insatisfaction avec soi-même quant à ce que les gens sont ou qui ils sont.
Les gens ne demandent à être nourris que s’ils ont faim et on ne retrouve pas ce degré de faim
spirituelle dans la communauté.
La multiplication de la grâce de Swami dans l’unité me sidère réellement. Ces gars-là, avec
leur intense sadhana, leur application des enseignements de Swami et leur faim de vérité
rendraient honteux la plupart d’entre nous. Ils reçoivent la grâce qu’ils méritent.
En dehors des quelques personnes que nous venons d’évoquer, les autres personnes de l’unité
sont extraordinairement affables. Il y a quelques mois, lorsque l’organisation pénitentiaire a
dû augmenter les heures de confinement dans les cellules à cause d’un manque de personnel,
les hommes se sont réjouis et ils ont organisé un service d’action de grâces. D’autres unités
ont connu des degrés de colère variables. Les hommes sont à présent confinés 15 heures par
jour dans des cellules individuelles.
Il y a plus de 20 unités dans ce complexe pénitentiaire, mais j’ai appris que le niveau de
violence est à présent en train de décroître dans les autres unités.
J’ai depuis longtemps le sentiment que nous pouvons initier une révolution spirituelle dans
l’Unité 7, qui serait ensuite exportée vers la subculture qui constitue largement notre
population criminelle. Une fois que la révolution sera lancée avec ceux qui sont en bas de la
pyramide sociale, elle s’étendra alors au reste du pays. Je pense que nous en voyons les
prémices. Swami a une fois dit à un groupe de Nouvelle-Zélande que, dans les temps à venir,
la ‘’New Sailand’’ fournira un exemple de stabilité à un monde instable.
Reconnaissant d’être un instrument du changement
C’est un grand privilège d’être un instrument dans la
Mission de Swami et je recommande aux dévots Sai
d’envisager si eux aussi ne pourraient pas servir les
prisonniers. Quel meilleur moyen y a-t-il pour expliquer la
joie de mon lien avec mes camarades aspirants, mes frères
des prisons que de citer ce qu’Arthur a à dire à propos de la
présence de Swami dans sa vie ?
Arthur dit :
‘’Je n’arrive pas à trouver les mots corrects pour décrire ce
que Swami est en train de faire dans ma vie. Je suis rentré
chez moi ! L’amour de Swami est mon foyer et c’est là ma
place à tout jamais !
Puisse la lumière divine de notre Seigneur, Sathya Sai Baba,
illuminer le cœur de toute personne qui lira ce compte-rendu
de Son amour et de Son pouvoir divins.’’
Je terminerai par un court passage de la Bible :
‘’Alors, le Roi dira à ceux qui sont à sa droite : ‘’Venez, vous qui êtes bénis par mon
Père ; prenez votre héritage, le Royaume préparé pour vous depuis la création du
monde. Car j’avais faim et vous m’avez donné à manger, j’avais soif et vous m’avez
donné à boire, j’étais un étranger et vous m’avez invité chez vous, j’avais besoin de
vêtements et vous m’avez vêtu, j’étais malade et vous avez pris soin de moi, j’étais en
prison et vous êtes venus me rendre visite.’’
Alors, les justes lui répondront : ‘’Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé et
de te nourrir, ou de te voir assoiffé et de t’avoir donné à boire ? Quand nous est-il arrivé
de te voir étranger et de t’inviter chez nous ou de voir que tu avais besoin de vêtements
et de te vêtir ? Quand nous est-il arrivé de te voir malade ou en prison et quand nous
est-il arrivé de te rendre visite ?’’
Le Roi répondra : ‘’Je vous dis la vérité : tout ce que vous avez fait pour l’un des plus
petits d’entre mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.’’ (Matthieu 25 : 34 – 40)
’’SERVIR L’HOMME, C’EST SERVIR DIEU.’’ – Baba
Illustrations : Mme Lyn Kriegler Elliot
(Référence : Magazine Heart2Heart de Radio Sai Global Harmony Mars 2008)