Telechargé par dalia SANOU

CHAPITRE 2

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CHAPITRE 1 : PRESENTATION GENERALE
DE LA SONABHY
1.1HISTORIQUE
Le 10 septembre 1985 un rapport adressé au Président du Faso par le Ministre de la
Promotion Economique préconisait la création d’une Société Nationale d’Hydrocarbures afin
de permettre :

Sur le plan financier, à l’Etat de réaliser des bénéfices pour renforcer sa trésorerie et de
permettre aux consommateurs d’avoir des niveaux de prix supportables ;

Sur le plan politique, de négocier directement avec les pays producteurs
d’hydrocarbures dans l’optique de meilleurs prix ;

Sur le plan stratégique, de garantir au pays une plus grande sécurité énergétique. Ce
rapport procédait des conclusions des huitièmes assises des tribunaux populaires de la
révolution (TPR) tenues à Bobo-Dioulasso du 22 juin au 1 er juillet 1985, qui, après
avoir conclu sur une gestion laxiste des sociétés pétrolières privées, ont recommandé
les actions suivantes :
▪ Une diversification des sources d’approvisionnement en produits pétroliers ;
▪ Une centralisation des importations non seulement pour se protéger des
fluctuations des prix, mais aussi pour assurer un stock de sécurité physique pour
le pays ;
▪ Une plus grande participation de l’Etat dans la gestion du sous-secteur pétrolier.
Ainsi naquit la Société Nationale Burkinabè d’Hydrocarbures (SONABHY) le 9 octobre 1985
par décret n° 85-035/CNR/PRES/PRECO par apport des actifs des deux sociétés de stockage
d’alors à savoir, la SEB (Société d’Entreposage de Bobo) et la SEBHY (Société d’Entreposage
Burkinabè d’Hydrocarbures), dont les actionnaires ont été expropriés pour cause d’utilité
publique et indemnisés par l’Etat.
1.2. STATUT ET FORME JURIDIQUE
La SONABHY est régie par la loi n°8/96/ADP du 18 Avril 1996 portant réglementation
générale des sociétés à capitaux publics et par les dispositions du droit commun applicable aux
sociétés commerciales du Burkina Faso. Son capital est de 3 milliards exclusivement détenu
par l’état. Elle est placée sous la tutelle technique du Ministère des Carrières, Mines et Energie
qui veille à ce que l’activité de la société s’insère dans le cadre des objectifs fixés par le
gouvernement.
1.3. MISSION DE LA SONABHY
Les missions de la SONABHY sont entre autres :
 L’importation, le conditionnement des hydrocarbures liquides et gazeux ;
 La construction d’infrastructures de stockage en vue de garantir au Burkina Faso une
sécurité énergétique suffisante ;
 L’appui à la recherche d’énergies de substitution ainsi qu’à la vulgarisation des
techniques d’utilisation ou de consommation d’énergie ;
 Toutes opérations industrielles, commerciales, financière, mobilières et immobilières se
rattachant directement ou indirectement à l’objet ci-dessus.
Pour l’importation et le stockage des hydrocarbures, l’Etat burkinabé accorde à la SONABHY
un monopole de droit.
1.3.1. DEPOTS DE LA SONABHY
La SONABHY dispose de deux dépôts dont l’un a Bobo-Dioulasso d’une capacité de
25 000 m3 d’hydrocarbures liquides de 200 tonnes de gaz butane et l’autre à Bingo (32 Km de
Ouagadougou) d’une capacité de 40 000 m3 d’hydrocarbures liquides et 2 700 tonnes de gaz
butane. Il y’a un troisième dépôt en construction dans la région des hauts bassins plus
précisément à Péni. Chaque dépôt est doté d’un centre emplisseur de gaz butane, de poste de
dépotage de camions –citernes et de wagon-citerne et de poste chargement de camion-citerne.
1.3.2. MODE D’APPROVISIONNEMENT
La SONABHY s’approvisionne essentiellement par appels d’offres et contrats auprès
de certains fournisseurs disposant de capacités de stockage. Le transport terrestre des
produits pétroliers depuis les terminaux pétroliers (grands dépôts côtiers) vers les dépôts
intérieurs burkinabé est effectué par des camions citernes et par train. Le transport routier
est réalisé par des opérateurs privés ; en camions citernes et le transport ferroviaire par des
wagons citernes.
1.4. ORGANISATION DE LA SONABHY
La SONABHY est régie par loi n°8/96/ADP du 18 avril 1996 portant réglementation
générale des sociétés à capitaux publics et par les dispositions du droit commun applicables aux
sociétés commerciales du Burkina Faso
La SONABHY est administrée par un conseil d’administration de huit (08) membres.
La Direction Générale est sous la tutelle d’un PCA et est répartit en deux départements
principaux dont un est responsable des affaires financières et de l’autre l’exploitation.
Société d’état régie par la loi N°0025/99/AN du 16 novembre 1996. Créée par KITI
N°85035/CNR/PRECO du 9 octobre 1985 Siège social : OUAGADOUGOU-RC :
Figure 1:Organigramme Générale de la SONABHY
1.4.1. Direction du dépôt de bingo
La DD Bi est sous la responsabilité du département de l’exploitation et a six services sous sa
responsabilité qui sont :
1.4.2. Service mouvement
Ce service a pour principale mission :
 La réception, le stockage et la livraison des hydrocarbures aux Sociétés pétrolières ;
 La vérification des normes d’exploitation et de sécurité en vigueur dans le dépôt ;
 Le contrôle de la qualité et de la quantité des produits réceptionnés ; L’établissement
des situations des stocks.
1.4.3. Service gaz
Ce service a pour principale mission :




La réception, le stockage et la livraison du gaz aux marqueter ;
Le contrôle de la qualité et de la quantité des produits réceptionnés ;
L’établissement des situations des stocks ;
L’entretien des bouteilles.
1.4.4. Service laboratoire
Ce service a pour principale mission :
 L’échantillonnage des produits pétroliers ;
 L’analyse en laboratoire des produits commercialisés ;
1.4.5. Service transit
Les dépôts de stockage des hydrocarbures de la SONABHY sont tous sous le régime
d’entrepôt fictif (dépôt sous douane). Ce service assure :



La rédaction des différentes soumissions annuelles ou des cautions bancaires ;
L’établissement des déclarations préalables d’importations ;
Le traitement des exonérations en franchise de droits obtenus par les marqueter.
1.4.6. Service sécurité
Il a pour mission principale :

L’élaboration du plan de défense incendie ;

L’organisation des exercices de simulation incendie périodiques ;
Il est chargé de la sécurité des personnes et des biens ;
Il est chargé de faire respecter les normes de sécurité dans le dépôt.
1.4.7. Service maintenance
Notre service d’accueil qui a pour missions :

D’assurer la maintenance et la sécurité du dépôt.

D’élaborer et suivre les programmes de maintenance des installations.

De suivre l’exécution des programmes.

De superviser les interventions des entreprises sous-traitantes.

D’assurer la formation et la sensibilisation des agents.

De proposer et exécuter les budgets d’équipements.

De suivre les approvisionnements en pièces de rechange.

De rédiger les rapports de maintenance
Ce service regroupe deux équipes qui sont :
1.4.7.1. Division électricité
La division électrique qui s’occupe de la production d’énergie et de la maintenance des
équipements électriques.
1.4.7.2. Division mécanique
Une équipe de mécanique générale qui s’occupe des travaux mécaniques.
Le magasin
Il réceptionne, stock et suit le mouvement des pièces de rechange.
1.5. Présentation du poste de dépotage
Le dépôt SONABHY de Bingo situé à 32 km sur l’axe Ouaga, Bobo, a été mis en service
en 1985. Il dispose de toutes les installations relatives à la réception, le stockage et la
distribution d’hydrocarbures ; Les produits entreposés à Bingo sont : Super 91, Pétrole, Gasoil, DDO et le gaz Butane.
Deux postes de dépotage (camions et wagons citernes) assurent le dépotage des produits (le
stockage des hydrocarbures liquides se fait dans (10) dix bacs) et le dépotage du gaz se fait dans
(2) deux sphères.
CONCLUSION
Ce chapitre nous a permis de présenter la structure qui nous a accueilli pour le stage
(SONABHY), de donner sa mission, sa vision, son historique. Nous avons aussi présenté le
dépôt de Bingo qui est l’un des dépôts d’hydrocarbures de la SONABHY. Ce dépôt est le plus
grand dépôt du BURKINA FASO. Dans notre prochain chapitre nous allons présenter le centre
emplisseur de la SONABHY
CHAPITRE 2 : DESCRIPTION DU SYSTEME
D’ECLAIRAGE DES ZONES ECLAIREES
2.1. Contexte de l’étude
Dans un contexte ou l’éclairage public fait d’énorme bienfait à la
SONABHY cette étude vise à décrire intégralement le système
d’éclairage de cette société, son importance, son état et sa
problématique. Les zones qui feront l’objet de notre étude seront :
_ la zone du mouvement, qui est composé de :
.la zone centrale,
.la zone sud,
.la zone voie ferrée.
_ Les centres d’emplissage gaz 1(un) et 2(deux),
_ la voie bitumée de l’entrée du dépôt au mouvement.
2.2. Importance du système d’éclairage
L’influence de l’éclairage est prépondérante dans le milieu du travail
afin d’assurer :
.la visibilité des objets et des obstacles,
.la bonne exécution des taches sans fatigue visuelle excessive,
.le confort visuelle,
.améliore le chiffre d’affaire de la SONABHY en permettant aux
agents de la société de continuer le travail la nuit tombé,
.la prévention d’un danger.
2.3. Étude technique
L’étude technique a pour but de donner les caractéristiques des
équipements techniques, leur terminologie, de donner leurs schémas et
d’expliqué leurs principes de fonctionnement.
2.3.1. Caractéristiques des équipements d’éclairage
Les principaux équipements d’éclairage qui feront l’objet
d’étude se résumeront en deux 2 grands groupes :
_les équipements du coffret (de commande, de protection et de
liaison)
_les équipements du système d’éclairage (les sources
lumineuse, le luminaire, le candélabre)
Les sources lumineuses : la lampe
La lampe est l’un des éléments clé de l’éclairage. Elle se caractérise
par plusieurs paramètres qui sont :
_Le flux lumineux,
_L’éclairement,
_L’efficacité lumineuse,
_L’indice de rendu des couleurs (IRC),
_La température de couleur,
_La durée de vie.
*Le flux lumineux
On appelle flux lumineux la quantité de lumière émise par une lampe
exprimée en lumen. Le lumen est donc une unité d’énergie et devrait
être à ce titre donné en watts par seconde. La lumière représente une
énergie faible c’est dans cette optique que l’on a choisi une unité
différente pour l’exprimer.
1 lumen=1.5 10-3 watts.
*L’éclairement
C’est le flux lumineux reçu par une surface exprimé en lumen/m2.
L’éclairement est mesuré à l’aide d’un luxmètre. L’éclairement E
diminue proportionnellement au carré de la distance d a la source.
*Efficacité lumineuse
L’efficacité lumineuse d’une lampe est le rapport du flux lumineux
émis par une lampe sur la puissance électrique de la lampe en
lumen/watts.
ɛ= (Flux lumineux émis)/ (Puissance électrique requise) en
lumen/watt
*L’indice de couleur rendu des couleurs (IRC)
L’indice de rendu des couleurs est la capacité des sources lumineuse à
émettre come le noir (émetteur idéal théorique) de même température.
C’est la capacité à émettre une lumière qui s’approche le plus en
qualité de celle du soleil. L’IRC=100 pour le corps noir (couleur du
jour).
*la température de couleur
Les lumières sont également classés suivant leurs capacités à émettre
vers le bleu (corps très chaud) ou vers le rouge (corps moins chaud).
Cette capacité d’émission est donnée par la température de couleur.
Les lampes de couleur dite froide sont riches en bleu T›4000k
Les lampes de couleur chaude sont riches en rouge T‹3000k
*la durée de vie de la lampe
Les lampes se caractérisent aussi par leurs durées de vie plus ou moins
longue exprimées en heures de fonctionnement accumulées.
Les différents types de lampes et leurs caractéristiques dans les
différentes zones éclairées se résumeront dans le tableau ci-dessous :
Lampes
Puissance
(W)
Efficacité
lumineuse
(lm/w)
Température
de couleur
(K)
Indice de
rendu des
couleurs
(IRC ou Ra)
Durée de vie
moyenne (h)
Mouvement
Les centres d’emplissage gaz
La voie bitumée
Le luminaire
Le luminaire est le réceptacle de la lampe. C’est un appareil qui sert
répartir, filtrer ou transformer la lumière d’une ou plusieurs lampes et
comprenant, à l’exclusion des lampes elles-mêmes, toutes les pièces
nécessaire pour fixer et protéger les lampes et, éventuellement, les
circuits auxiliaires ainsi que les dispositifs de connexion au circuit
d’alimentation. Il existe différents types de luminaire qui sont : les
luminaires décoratifs, les luminaires fonctionnels, les luminaires
destinés aux ponts et tunnels et ceux réservés au grand espaces.
Le luminaire qui fera l’objet de cette étude sera le luminaire
fonctionnel. Le luminaire fonctionnel joue trois rôles principaux qui
sont : une fonction électrique, mécanique et optique.
● La fonction électrique
La principale fonction électrique du luminaire est d’alimenter la lampe
tout en assurant une protection efficace contre les contacts directs et
indirects. Il existe deux principales classes de protection électrique
pour les luminaires selon la norme NFC 17-200 qui détermine les
règles d’installation de l’éclairage public. Ce sont :
_la classe 1 concerne le matériel dans lequel la protection contre les
chocs électriques ne repose pas uniquement sur l’isolation principale ,
mais qui comporte une mesure de sécurité supplémentaire sous forme
de moyens de raccordement des parties conductrices accessibles à un
conducteur de protection mis à la terre , faisant partie du câblage fixe
de l’installation , d’une manière telle que des parties conductrices sont
reliées a la terre ;
_la classe2 concerne le matériel dans lequel la protection contre les
chocs électriques ne repose pas uniquement sur l’isolation principale
mais comporte des mesures supplémentaires de sécurité, telles que la
double isolation ou l’isolation renforcée.
●la fonction optique
Elle permet d’assurer une bonne répartition et diffusion du flux
lumineux. Les accessoires qui assurent cette fonction sont le
réflecteur, le réfracteur et le dispositif de réglage de la source.
●la fonction mécanique
La fonction mécanique concerne toutes les dispositions prises en
compte pour protéger les luminaires contre la corrosion, les
intempéries …. Elle se caractérise par l’indice de protection IP à 2 ou
3 chiffres, qui définit le degré de protection contre les corps solides ou
liquides.
_Le premier chiffre de l’indice de protection (IP) permet de
déterminer la protection contre les corps solides étrangers.
_le deuxième chiffre concerne la protection contre les liquides
_le troisième chiffre lorsqu’il est présent détermine le degré de
protection contre les chocs.
Chiffre
caractéristiques
0
1
2
3
Premier chiffre :
degré de protection
contre la pénétration
des corps solides
Aucune protection
Protégé contre les
corps solides de
diamètre supérieur
ou égal à 50mm
Protégé contre les
corps solides de
diamètre supérieur
ou égal à 12.5mm
Protégé contre les
corps solides de
diamètre supérieur
ou égal à 2.5mm
Deuxième
chiffre : degré de
protection contre la
pénétration des corps
liquides
Aucune protection
Protégé contre les
chutes verticales de
gouttes d’eau
Protégé contre les
chutes de gouttes
d’eau jusqu'à 15° du
luminaire de part et
d’autres de la
verticale
Protégé contre l’eau
en pluie tombant de
part de d’autres sous
un angle inférieur ou
égal à 60° par rapport
à la verticale
Protégé contre les
corps solides de
diamètre supérieur à
1mm
Protégé contre les
poussières et autres
résidus
microscopique
Totalement protégé
contre les poussières
4
5
Protégé contre les
projections d’eau
dans toutes les
directions
Protégé contre les
jets d’eau
Protégé contre les
paquets de mer
7
Protégé contre les
effets d’immersion
8
Protégé contre
l’immersion
prolongée
Le degré de résistance aux chocs des luminaires est représenté par
l’indice ‹IK› du luminaire. Cette classification remplace l’ancienne
classification ‹IP› à 3 chiffres de type IPXXX.
6
Indice
IK XX
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
Hauteur Masse
(cm)
de
l’objet
du
choc(g)
10
10
15
20
20
40
40
40
40
40
150
200
250
250
300
250
500
1250
2500
5000
Energie
(J)
0.15
0.2
0.37
0.5
0.7
1
2
5
10
20
Les différents types de luminaires et leurs caractéristiques présentes
au niveau des zones éclairées seront résumés dans le tableau cidessous
2.4.2 Schémas électriques et principes de
fonctionnements
Un schéma électrique est la représentation graphique d’un circuit
électrique, basée sur des conventions. Il montre les composants du
circuit sous forme de symboles normalisés, ainsi que l’alimentation et
les signaux reliant ces composants. La position des composants et
leurs interconnexions ne représentent pas généralement leur
positionnement physique, contrairement à un schéma-bloc ou un
schéma de câblage.
Le principe de fonctionnement consistera à expliquer les différents
schémas électriques. Il nous aidera à mieux comprendre
fonctionnement du système. La description du principe de
fonctionnement peut être littéraire, schématique, par dessin ou
croquis.
Mouvement
-
-Centre emplisseur
-La voie bitume
2.5 Étude photométrique
L’étude photométrique
CHAPITRE 3 : OPTIMISATION DU SYSTEME
D’ECLAIRAGE
3.1 Objectif de l’étude
Le changement climatique que l’on ne peut plus ignorer et la
sensibilité accrue aux questions environnementales devrait inciter tout
le monde à réfléchir sur sa consommation d’énergie, de se débarrasser
de ses habitudes devenues inutiles, d’éviter ou de diminuer la
pollution lumineuse, et de remplacer les appareils et les technologies
vieillis par des équipements innovants et économiques, ce qui permet
en outre d’économiser de l’énergie.
L’objectif principale de cette étude d’optimisation est mettre en
œuvrent des méthodes permettant de réaliser des économies d’énergie
ainsi que la pollution lumineuse.
3.2 Méthodes d’optimisation
Pour l’obtention d’un système d’éclairage optimale on fera recourt à
des économiseurs d’énergie, à des commandes automatique ainsi que
le remplacement des luminaires et lampes.
3.2.1 Le système de commande automatique
_Le calculateur astronomique
Le calculateur astronomique encore appelé horloge astronomique est
appareil qui calcule l’heure d’allumage et d’extinction en fonction des
éléments initialisés à l’installation qui sont principalement la date ,
l’heure, la longitude et la latitude du site( coordonnées
géographiques). Un algorithme de calcul permet de connaitre chaque
jour l’heure exacte de l’aurore, de l’aube et ainsi de commander plus
précisément l’allumage et l’extinction. Il est composé d’un boitier
modulaire placée dans le coffret de commande d’éclairage avec une
antenne intérieur est parfois disponible pour une remise à l’heure
journalière automatique, afin de pallier la dérive minimum du quartz
de l’appareil. Il ne possède pas de capteur externe.
_L'interrupteur crépusculaire
Un interrupteur crépusculaire est un dispositif de commande
électrique qui agit (change d'état) en fonction de la luminosité
ambiante. On peut le considérer comme un interrupteur qui se ferme
quand il fait nuit et souvent quand il fait jour. Le fonctionnement
inverse est également possible. L'interrupteur crépusculaire
comprend :
_une photo résistance : qui est un capteur chargé de renseigner
l'interrupteur crépusculaire sur la luminosité ambiante. Techniquement
la photo résistance est constituée d'un matériau semi-conducteur dont
la résistance exprimé en ohm varie selon l’éclairement (en lux). Plus
il fait sombre et plus la résistance de la cellule est importante.
_un potentiomètre : il se caractérise par une vis ou molette de réglage
servant à déterminer donc régler le seuil de luminosité solliciter pour
commander les appareils électrique, il est par conséquent possible de
choisir avec précision à quel niveau d'éclairement ambiant les
appareils devront s'allumer ou s'éteindre.
_un contact : qui sert a commandé les appareils électriques tel un
interrupteur classique relié à un circuit d'éclairage. Les contacts
changent d'état chaque fois que le seuil prérégler est franchi.
_l'interrupteur crépusculaire astronomique
L'interrupteur crépusculaire astronomique (IC Astro) commande la
mise en marche ou l'arrêt de l'éclairage en fonction des heures de
coucher et de lever du soleil, sans l'utilisation d'un détecteur de
luminosité. Les heures de coucher et de lever du soleil sont calculées
automatiquement, en fonction des paramètres géographique configuré
par l’opérateur :
. Soit par la sélection du pays ou de la ville
. Soit par ses coordonnées géographiques (latitude et longitude).
L’interrupteur crépusculaire astronomique permet :
. L'ajout ou la suppression d’une commutation allumage/ extinction
entre les heures de lever et de coucher du soleil.
.Des programmes différents chaque jour
. Le décalage des heures de coucher et/ ou de lever du soleil, réglable
indépendamment de +ou- 120 minutes.
Commande
automatique
Avantages
Inconvénient
Calculateur
astronomique
Interrupteur
crépusculaire
Interrupteur
crépusculaire
astronomique
3.2.2 variateur- régulateur de tension et de puissance
Les variateurs et les régulateurs de tension et de puissance sont des
appareils permettant de faire d’importantes économies et permettent
aussi d’allonger la durée de vie de lampes. Ce sont :
*Le lubio
Le lubio régule et fait varier la tension du réseau. Il augmente la durée
de vie des lampes : la gamme Lubio allège le coût d’exploitation des
installations d'éclairage extérieur.
Elle est particulièrement adaptée aux installations d'éclairage de lieux
publics, de voies communales, de parkings, de rocades, etc.
*la luciole
Système destiné à contrôler et à réguler la puissance des lampes.
Composé d'un module de commande électronique (MCE) et d'un
module de commande de puissance (MCP). Permet de diminuer de
façon progressive la puissance des lampes d'environ 30 % pendant la
durée de fonctionnement. Réglage du niveau de variation.
*le valux
Le valux est variateur de puissance qui Réduit de 30 à 40 % de la
facture énergétique grâce à la diminution de la puissance consommée
et au lissage des surtensions (lorsque le valux est en réduction).
Prolongation de la durée de vie des lampes
*Le revalux
Destiné aux réseaux d'éclairage public, le régulateur-variateur Revalux
d'Abel a pour but de réguler et de faire varier la tension. Une carte
électronique de contrôle et de gestion de la tension du réseau
commande une carte électronique de commutation, connectée aux
prises étagées d'un autotransformateur. La tension variable ainsi
obtenue, en phase ou en opposition de phase, est appliquée au
transformateur injecteur, modifiant en plus ou en moins la valeur de la
tension du réseau. L'utilisateur peut choisir la tension de régulation et
de variation minimale à appliquer sur le réseau. Les données sont
entrées sur un clavier à douze touches avec une visualisation des
données sur un écran. Revalux est équipé d'une horloge astronomique
qui gère l'allumage et l'extinction de l'éclairage public. Ce produit
apporte une optimisation de l'éclairage, une économie sur la
consommation d'énergie et une augmentation de la durée de vie des
lampes.
*Stabilux
Le régulateur-variateur Stabilux pour les installations d’éclairage est
dérivé de la technologie du régulateur électronique de tension. Utilisé
sur une installation neuve ou préexistante, il permet de stabiliser la
tension de ligne et d’effectuer la Régulation entre la valeur nominale
et une valeur minimale compatible avec le type de lampes utilisées.
Cela pour diminuer la puissance absorbée avec pour conséquence une
économie d’énergie jusqu’à 50 % maximum.
La tension stabilisée augmente considérablement la durée de vie des
lampes installées en réduisant énormément les coûts d’entretien et de
remplacement.
3.2.3 Le remplacement des luminaires et des lampes
introduction
Longtemps considéré comme un mal nécessaire, la maintenance est devenue une réelle
préoccupation dans le domaine de l’organisation industriel dans un contexte de recherche
permanant d’efficacités opérationnelles.
Elle s’est affirmé comme un véritable enjeu compétitif, tant sur l’assurance des
performances de disponibilité des matériels sur l’assurance des performances de disponibilité
des matériels existants quand terme de sécurité, de qualité et de coût.
I. DEFINITION DE LA MAINTENANCE
Selon la norme AFNOR NFX60-010, la maintenance est l’ensemble des actions permettant
de maintenir ou de rétablir un bien dans état spécifié ou en mesure d’assurer un service
déterminé.
Nouvelle Définition selon la norme (NF EN.13306), elle est l’ensemble de toute les actions
technique, administrative et de management durant le cycle de vie d’un bien, destinéà le
maintenir ou le rétablir dans un état, dans le quel ou il peut accomplir la fonction requise. Bien
maintenir, c’est assurer l’ensemble de ses opérations aux coûts optimal. La définition de la
maintenance fait apparaître quatre (4) notions :
 Maintenir qui suppose un suivi et une surveillance
 Rétablir qui sous-entend l’idée d’une correction de défaut
 Manager qui détermine les actions techniques et de gestion
 Coût optimal qui conditionne l’ensemble des opérations dans un souci d’efficacité
économique.
Le rôle de la fonction maintenance dans une entreprise quel que soit son type et son secteur
d’activité est donc de garantir la plus grande disponibilité des équipements au meilleur
rendement tout en respectant le budget à louer.
II. DIFFERENTES FORMES DE MAINTENANCE
L’analyse des différentes formes de maintenance repose sur quatre (4) concept :
 Les éléments qui sont à l’origine de l’action (apparition d’une défaillance, information
d’une capture),
 Les méthodes de maintenance qui leurs seront respectivement associés (maintenance
préventive ou corrective),
 Les opérations de maintenance proprement dites (inspection, contrôle, dépannage).
 L’utilisation d’une langue commune
 La mise place des systèmes informatisés de maintenance.
II.1.
MAINTENANCE CORRECTIVE
Cette maintenance s’effectue après défaillance. Il existe deux (2) formes :
 Le dépannage (remise provisoire d’un équipement en fonctionnement)
 La réparation (remise en état définitif d’un équipement en état de fonctionnement)
II.2.
MAINTENANCE PREVENTIVE
C’est une maintenance effectuée selon les critères prédéterminé dans l’intention de réduire
la probabilité de défaillance d’un bien ou la dégradation d’un service rendu. Elle doit permettre
d’éviter les problèmes de défaillance des matériels en cour d’utilisation. L’analyse des coûts
doivent mettre en évidence un gain par rapport aux défaillances qu’elle permet d’éviter. Elle a
pour but d’augmenter la durée de vie des matériels et de diminuer la probabilité de défaillance ;
les temps d’arrêt et le budget de maintenance. Il existe deux (2) formes :
 La maintenance préventive systématique (effectué selon un échelonner établi selon
le temps ou le nombre d’unité d’usinage). Elle est appliquée sur des équipements soumit
à une législation en vigueur ; les équipements dont la panne risque de provoquer des
accidents grave et les équipements ayant un coût de défaillance élevé.
 La maintenance corrective conditionnelle (maintenance subordonné à un type
d’évènement prédéterminé), exemple : information d’un capteur mesure d’une usure.
On l’appelle aussi la maintenance prédictive, les paramètres mesurés peuvent porter sur
(le niveau et la qualité de l’huile, les températures et les pressions, les vibrations et les
jeux mécaniques.
Figure 2: Organigramme de maintenance
Tableau 1:LES NIVEAUX DE MAINTENANCES. (Extraits de la norme NF X 60-010)
Niveaux
1e
2e
Nature de l’intervention
-REGLAGE SIMPLES prévus par
le constructeur au moyen d’éléments
accessibles sans aucun démontage
ou ouverture d’équipements.
-ECHANGE d’éléments
consommables accessibles en toute
sécurité (voyants, certains
fusibles…).
-DEPANNAGE par échange
standard des éléments prévus à cet
effet.
-OPERATION MINEURES de
maintenance préventive (graissage,
contrôle de bon fonctionnement…).
-IDENTIFICATION et
-DIAGNOSTIC des pannes.
-REPARATIONS par échange de
composants ou éléments
fonctionnels,
Compétence de
l’intervenant
Exploitant du bien
Technicien habilité de
qualification (pouvant
travailler en sécurité
sur une machine
présentant certains
risques potentiels).
Technicien spécialisé
Lieu de
l’intervention
Outillage
nécessaire à
l’intervention
Sur place
Instructions
d’utilisation sans
outillage
Sur place
Sur place ou
Local de
Instructions
d’utilisation.
Outillage portable
défini par les
instructions de
maintenance.
Outillage prévu
dans les instructions
de maintenance.
Appareils de
Stocks des
pièces de
rechange
Très faible en
pièces consommables
Pièces de
rechange
nécessaire
transportable
sans délai et à
proximité du
lieu
d’exploitation
3e
4e
5e
-REPARATIONS mécaniques
mineures.
- Toutes opérations courantes de
maintenance préventive (réglage
général, réalignement…).
-Tous les travaux importants de
maintenance corrective ou
préventive à l’exception de la
rénovation et de la reconstruction.
-REGLAGE des appareils de
mesure utilisés pour la maintenance.
-VERIFICATION des étalons de
travail.
-RENOVATION
-RECONSTRUCTION ou exécution
des réparations importantes.
maintenance
Equipe comprenant un
encadrement très
spécialisé
Atelier
spécialisé
Constructeur
ou
Reconstructeur
Atelier
central ou
Unité
extérieure
mesure et de
réglage.
Bancs d’essais et de
contrôle des
équipements.
Outillage général.
Bancs de mesure et
étalons.
Toute
documentation
Moyens
Proches de la
fabrication.
Pièces
approvisionnées
par le magasin
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