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La Situation Alimentaire En Tunisie

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La Situation
Tunisie :
Alimentaire
En
Aujourd’hui, dans le monde, il y a un paradoxe alimentaire, la disponibilité en
aliment est suffisante, la production alimentaire « explose », et pourtant, 1
milliards d’Hommes souffrent de malnutrition et les paysans, et les pauvres en
sont les premières victimes. Il y a donc un problème d’inégalité mais aussi de
qualité ;
Actuellement, les pertes et les gaspillages de produits alimentaire en Tunisie sont
considérables et contribuent à réduire la disponibilité des aliments, à aggraver la
pénurie d’eau, a accéléré la dégradation de l’environnement et à accroitre le
recours aux importations alimentaires dont la région en est déjà fortement
tributaire. La réduction des pertes et des gaspillages de produits alimentaires est
reconnue aujourd’hui comme un impact sur les écosystèmes. C’est pour cela
qu’on a mis en place le conseil national de la sécurité alimentaire et
nutritionnelle.
La situation alimentaire en Tunisie :
D’après « In Our Arica », la Tunisie est le pays le plus sûr et le plus producteur
du continent africain. La Tunisie a occupé la 53éme place sur 113 en Termes
d’indice de sécurité alimentaire en 2016 en gagnant 2 places depuis 2012
(55éme rang).
Karim Benkahla a révélé que l’offre alimentaire est suffisante en Tunisie, grâce à
l’amélioration de la production et de la production locale, c’est ainsi que niveau
de l’accès la Tunisie dispose d’un score de 56,7 points sur 100 pour la
disponibilité alimentaire et de 57,4 points sur 100 points pour la qualité.
Mais ceci n’a point empêche l’augmentation de l’importation de produits
alimentaires qui représente 9,2% du total des importations du pays.
En générale, la disponibilité alimentaire ne pose pas problème en Tunisie : les
aliments sont disponibles (soit ils sont produits localement, soit ils sont importés)
Mais pourtant, 5% de la population souffrent de sous-nutrition selon l’ONU et la
famine continue à s’accroitre, en Tunisie c’est le cas a cause du prix de
l’alimentation élevée, pour les personnes pauvres. On peut donc en déduire que
les pauvres sont des victimes de cette hausse de prix.
La santé en Tunisie, l’obésité :
Les indicateurs de santé de la Tunisie se situent parmi les meilleurs en Afrique,
avec une espérance de vie moyenne d’environ 74 ans. Le système de santé est
géré par le ministère de la santé publique, les Tunisiens ont un accès quasiment
important aux soins de base.
La mondialisation du système alimentaire ne permet pas de fournir les régimes
alimentaires dont les gens ont besoin pour mener une vie saine, au contraire,
elle contribue à l’obésité et au surpoids en particulier. Dans les pays qui
importent, la plupart des hommes sont obèses, environ 46%, un nombre
important.
En effet, selon Alaa Alouane, le responsable de l’organisation mondiale pour la
santé (OMS), la Tunisie est 4éme du classement mondial de l’obésité, derrière le
Mexique, les états unis, et l’Egypte. Selon le statistique de l’OMS,50% des
Tunisiens seraient en surpoids, et les femmes en sont les plus touchées.
L’obésité a des conséquences sur les maladies et la mortalité : en Tunisie, 30%
de la population souffre d’hypertension et 12% du diabète et de maladies
cardiovasculaire, résultat de la mal nutrition, et qui en sont les premières causes
de décès.
La pollution et le gaspillage :
Il est vrai qu’a Tunis nous commençons à peine à sentir la pollution et ses effets.
Mais cela n’est rien par rapport à certaines régions du pays (comme Sfax ou
encore Gabés), qui en souffrent depuis des décennies et personne n’a tenté
d’arranger la situation.
Outre, la disponibilité et l’accessibilité, une étude a montré que le gaspillage
alimentaire constitue une menace sur la sécurité alimentaire
,
en
Tunisie,
environ 16% du pain acheté finit dans les poubelles, suivi par les produits à base
de céréales (10%), les légumes (6,5%), les fruits (4%) et les viandes (2%).
L’agriculture :
Aujourd’hui, en Tunisie, paysans et agriculteurs produisent de différentes
manières : On en retrouve qui adopte une agriculture productiviste, extensive, et
chimique, avec l’emploi de pesticides, d’engrais chimiques, d’OGM et qui gagne
beaucoup en productivité, mais apporte une dégradation a l’environnement.
D’autre, adopte une agriculture raisonnée, biologique, traditionnelle, ancestrale
mais eux gagnent beaucoup moins en production, et se sont souvent eux qui
sont victimes de malnutrition.
Des Solutions :
Une épineuse question se pose donc : Comment lutter contre ces inégalités ?
Afin de faire face a ses inégalités, les familles les plus démunies doivent prendre
des mesures drastiques en diminuant la quantité de nourriture ou en achetant
des denrées moins chères et de meilleur qualité, il faut aussi débloquer et allouer
les sommes promises et concentrer les investissements sur les pays les plus
vulnérables, il faut éviter l’importation, il faut venir en aide aux enfants et aux
familles menacés, il faut fournir un soutien aux petites producteurs, il faut
investir dans les programmes agricoles conçus pour combattre la malnutrition.
Tant d’autres solutions seraient possibles, mais c’est aux citoyens mais aussi au
gouvernement de réagir.
Manaa Yacine,
28 février 2019,
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