Chap. III : LA STRUCTURE INTERNE DU GLOBE ET LES MOUVEMENTS ASSOCIÉS Activité 1 (Situation d’entrée) : comparer la carte des séismes et du volcanisme. 1) Comparer la répartition des séismes et des volcans. Que constatez-vous ? Pourquoi parle-t-on de « zones actives » ? Les volcans et les séismes sont répartis dans les mêmes zones géographiques à la surface de la Terre. Ces zones relativement étroites sont dites zones actives car il y a des changements continuels dans ces zones. On parle de « zones stables du globe » et de « zones actives du globe » à propos de cette répartition. Zone active du globe : surface étroite Zone stable du globe : vaste surface du marquée par une forte activité sismique et globe « tranquille », pas ou peu active. Elle volcanique. peut être totalement océanique ou comporter à la fois une partie océanique et une partie continentale. 2) Les limites des zones stables correspondent-elles aux limites des continents ? Donner deux exemples. Non les limites des zones stables ne correspondent pas toujours aux limites des continents. Le long de la côte ouest de l’Amérique du sud la limite de la zone stable correspond à la limite du continent alors que sur la côte est ce n’est pas le cas. 3) Tracez les limites des zones stables sur la carte et annoter le nom des principales zones stables à l’aide de votre livre. L’étude de la répartition des séismes et des volcans permet de de localiser des frontières « actives », délimitant une douzaine de zones « stables » à la surface du globe: les plaques Quelle est la structure profonde de ces plaques ? I) A la découverte de la structure interne de la Terre L’étude de la structure interne n’est pas réalisable directement. En effet les forages les plus profonds sont de l’ordre de 17 km, or le rayon de la Terre est de 6470km… Les progrès techniques dans différents domaines dont celui de l’étude de la propagation des ondes sismiques ont permis d’étudier la structure profonde de la Terre. Activité 2 : (I1, Ra1) Interprétation de l’évolution de la vitesse des ondes sismique au sein du Globe Vitesse des ondes sismiques en fonction de la profondeur dans les continents Pour interpréter le graphique : -Une variation brutale de vitesse de propagation des ondes sismique correspond au passage d’un matériau à un autre de composition différente. -Dans un milieu donné, un ralentissement de la vitesse des ondes sismiques est lié à la fusion partielle des matériaux 1) Repérer par des flèches horizontales, sur le graphique, le début des changements de vitesse des ondes sismiques en profondeur. 2) Indiquer à quelle profondeur se situe la brusque variation des ondes sismiques. ( = limite croûte- manteau) 0.15cm soit 30 km 3) Indiquer à quelle profondeur se situe le début du ralentissement des ondes sismiques. ( = limite lithosphère- asthénosphère) 0.5cm soit 100km 4) Expliquer, à partir des informations ci-dessus la brusque variation des ondes sismiques. La brusque variation des ondes sismiques correspond au passage dans une zone de composition différente. 5) Expliquer, à partir des informations ci-dessus le ralentissement de la vitesse des ondes sismiques. Le ralentissement des ondes sismiques correspond à une zone de fusion partielle des matériaux soit lorsque les ondes traversent un milieu moins rigide. Activité 3 : (C4) Localiser avec soin les différentes enveloppes du globe sur le schéma Les variations de vitesse des ondes sismiques en profondeur permettent de distinguer la lithosphère rigide reposant sur l’asthénosphère qui est moins rigide. La lithosphère composée de la croûte terrestre (continentale ou océanique) et de la partie supérieure du manteau constitue les plaques. Que cachent ces zones actives en limite de plaque lithosphérique ? II) Les mouvements des plaques lithosphériques Voir TD n°1 : Etude de la dorsale atlantique Les matériaux de la lithosphère se forment au niveau de l’axe des dorsales. Ils s’écartent ensuite de cet axe à raison de quelques centimètres par an. On appelle ces zones des zones d’accrétion océanique. Les dorsales sont des frontières divergentes, à partir desquelles les fonds océaniques sont en expansion DM sur la formation des plaques Voir TP n°4 : Utilisation de TectoGlob Lavoisier dit « rien ne se perd rien ne se crée tout se transforme ». Ceci est valable même à l’échelle de la Terre : lorsque les plaques se créent au niveau des dorsales océaniques il y a obligatoirement un endroit où elles disparaissent car la Terre n’augmente pas de volume ! Au niveau des fosses océaniques, les plaques se rapprochent et la lithosphère océanique disparaît en s’enfouissant dans l’asthénosphère, sous une autre lithosphère. Les fosses océaniques sont des frontières convergentes DORSALE : Zone d’accrétion FOSSE : Zone de subduction III) Les conséquences des mouvements à la surface du globe Activité 4 : (Ra1) L’histoire de l’Inde Le rapprochement de certaines plaques lithosphérique a entraîné progressivement la fermeture puis la disparition d’océan et ainsi la collision des croûtes continentales. Au cours d’une collision, les masses continentales, sous l’effet des forces de compression s’affrontent, s’épaississent, se raccourcissent créant ainsi des reliefs : les chaînes de montagnes actuelles. Lors de la collision de deux continents, les forces de compression provoquent deux types de déformations : - les déformations cassantes : les failles -les déformations souples : les plis CONCLUSION GÉNÉRALE La lithosphère, couche superficielle de la Terre, découpée en plaques mobiles, repose sur l’asthénosphère, moins rigide. Les plaques sont en perpétuels mouvements. Elles s’écartent au niveau des dorsales océaniques et s’agrandissent par la production de basaltes (= zone de divergence) Elles se rapprochent dans des zones de convergence, où les risques sont importants, et réduisent la surface de la lithosphère : - en s’enfonçant dans l’asthénosphère au niveau de fosses Subduction - en s’affrontant et créant une chaîne de montagnes Collision Lithosphère Il y a 300 millions d’années, l’ensemble des continents ne formaient qu’une seule masse : la Pangée. Ce super continent s’est fracturé. Les mouvements d’écartement ont entraînés la formation de nouveaux océans qui se sont élargis. Ils ont éloignés les continents jusqu’à l’emplacement qu’ils occupent actuellement. RDV l’année prochaine !