Argument de la pièce: Léonte, roi de Sicile et Polixène, roi de Bohème ont été élevés ensemble, comme deux
frères. Alors que Polixène est en visite officielle en Sicile, Léonte est pris d'une folie passionnelle et destructrice :
la jalousie. Il soupçonne sa femme Hermione d'avoir une relation adultère avec son ami d'enfance et de porter
l'enfant né de cette trahison. Il fait donc enfermer sa femme, mais ne parvient pas à empoisonner Polixène, qui
s'enfuit grâce à l'aide de Camillo, fidèle serviteur de Léonte, qui ne peut se résoudre à accepter l'ordre de son roi
devenu fou de jalousie. En prison, Hermione accouche de la petite Perdita. Celle-ci est abandonnée sur ordre du
roi par Antigonus, contraint et forcé d'obéir, sur un lointain rivage pour y mourir… Cette méprise entraînera la
mort de nombreuses personnes et ce ne sera qu'après 16 ans de souffrances que le mal pourra être réparé…
D’après toi, de quelle manière le mal pourra-t-il être réparé ? Imagine une suite à cette première partie
de la pièce.
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(Acte I, scène 2)
La reine Hermione, sur la demande de son époux Léonte, parvient à retarder le départ de
Polixène, et celui-ci, soudain, est pris d’une jalousie atroce…
- Léonte (à part)
Quelle ardeur, quelle ardeur !
Trop faire l’amitié, c’est mêler les sangs.
Je sens mon cœur m’étouffer, il bondit
Mais ce n’est pas de joie, pas de joie… Cette gentillesse,
Oui, je sais, peut aller le visage nu,
Cordialité, bienveillance, bonté d’accueil
Lui en donnent le droit sans que rien y soit à reprendre.
Mais ces frôlements de paumes, ces doigts serrés
Où ils en sont maintenant; ces sourires de connivence
Comme échangés dans quelque miroir; ces soupirs aussi forts
Qu’un hallali – oh, c’est là une gentillesse
Que mon cœur n’aime guère, ni mon front…
Que peux-tu dire de la jalousie de Léonte? Comment s’exprime-t-elle dans cette réplique ?
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