Les circuits neuroniques du réflexe myotatique Dans chaque posture (debout, assis, accroupi…) notre corps est soumis à la pesanteur. Le maintien dans une position donnée est due à la coordination de différents muscles sous le contrôle du système nerveux. Problématique : Comment le système nerveux intervient-il dans le maintien de la posture et quelles sont les structures impliquées ? I. Le maintien de la posture Le maintien de la posture met en jeu des muscles antagonistes, muscles qui provoquent des mouvements contraires. Pour maintenir cette position, une légère contraction musculaire est nécessaire ce qui constitue le tonus musculaire. Des réflexes permettent le tonus musculaire et correspondent à la contraction des muscles suite à leur propre étirement ; ce sont des réflexes myotatiques. II. Les supports du réflexe myotatique Le réflexe myotatique fait intervenir : • des récepteurs sensoriels, les fuseaux neuromusculaires ; • des neurones sensitifs ou afférents dont le corps cellulaire se trouve dans le ganglion spinal des racines dorsales de la moelle épinière ; • un centre nerveux, la moelle épinière ; MemoPage.com SA © / 2006 / Auteur : Géraldine Bridon L’innervation réciproque Le réflexe myotatique est un ajustement automatique et permanent du tonus musculaire des muscles extenseurs et fléchisseurs. Il repose sur la mise en jeu de neurones organisés en circuit. Le réflexe myotatique est dit monosynaptique car il ne fait intervenir successivement que deux neurones et donc une seule synapse. Pour que le mouvement soit possible, il faut que le muscle antagoniste à celui contracté soit en relâchement. Il existe alors une innervation réciproque c’est à dire qu’un message afférent provoque à la fois : • une stimulation des motoneurones du muscle à contracter ; • une inhibition des motoneurones du muscle antagoniste par l’intermédiaire d’un interneurone. III. Les voies neuroniques du réflexe myotatique • des neurones moteurs ou efférents, les motoneurones, dont leur corps cellulaire se trouve dans la substance grise de la moelle épinière ; • un muscle effecteur.