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ÉDITO
Bonne année !
Et voilà, encore une ! 2015 nous fût une bien belle année… si on la regarde du point de vue météo. Une bien moche
par bien d’autres aspects. On n’ose plus trop faire des vœux pour la nouvelle : concernant la météo, mieux serait
certainement trop, et concernant la société, mieux serait, hélas un rêve utopique.
Mais bast ! Soyons rêveur. Que 2016 nous soit à tous une très bonne année !
Et en tout cas, qu’elle vous garde tous en très bonne santé, qu’elle vous apporte, ainsi qu’à vos proches, joies et
réussite, et qu’elle vous préserve de tout le reste.
Bonne lecture à tous !
Jacques Desmarets
Courrier des Lecteurs
Alain Quincy rectifie, avec beaucoup d’humour, une petite faute de frappe :
Je voudrais juste revenir sur un point. Je pense que la photo du mois (et ses deux bosses rondes) t'ont un peu
perturbé !! En effet, je crois que le F 102 est le "Delta Dagger", et que le F 106 est le "Delta Dart". Le F 105
étant le "Thunderchief" (avec ses fameuses entrées d'air inversées). Mais je comprends que l'on puisse être un
peu déboussolé par ses deux bosses rondes !!!
Bien vu Alain ; il fallait en effet lire F102 et non F105 !
Alain Platel réagit à l’annonce du décès d’A.G. Lafitte :
Je ne prétendrai pas avoir "bien" connu André Georges Lafitte, mais je l'ai côtoyé à une époque où je
préparais, dans les années 90, un raid en avion de collection MD312 Flamant II autour de l'Afrique, tout en
participant à un meeting aérien à Capetown. Je n'ai malheureusement pas pu réaliser ce raid faute de
sponsors, mais les conseils d'AGL m'ont cependant été précieux. Notre communauté a perdu l'un de ses Grands
Représentants, et je m'associe aux autres lecteurs pour déplorer sa disparition et présenter mes condoléances
sincères à son entourage.
Merci pour ce témoignage. Et pourquoi ne pas nous raconter cette aventure ?
Jean Michel Bellan également : (suite page 13).
En couverture ce mois-ci :
TIGER MIRAGE
Ce Mirage 2000 du 1/12 Cambrésis avait été particulièrement bien décoré en 2011. Il faut dire que, pour le 50ème
anniversaire du NATO Tiger Meet, c’était lui qui recevait. Vous le verrez, vu de dessus, dans l’article consacré au NTM.
Photo Katsuhiko Tokunaga, en ligne sur http://www.defense.gouv.fr/actualites/operations/nato-tiger-meet-2011-visite-du-
general-palomeros
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P. 04
P. 10
P.14
P.16
P.20
L’entraînement
au tir aérien
Depuis 100 ans à Cazaux
Les cibles remorquées
Les cinémitrailleuses
RP63 Pinball :
« Same player shoot again ! »
Un avion cible pour du tir presque réel
Suite du courrier des lecteurs
Quel équipage, et quel avion !
L’histoire folle du voyage retour d’un B17
salement amoché
Quand les Tigres se regroupent
Chaque année, la NATO Tiger Association
invite les escadrilles de l’OTAN ayant un
félin pour emblème à une semaine
d’exercices et de réjouissances
Aidez Réplic’Air à faire revivre
le D551
Aéroludique
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Entrainement au tir aérien
Aujourd’hui en France, l’entraînement au tir aérien s’effectue sur la base de Cazaux.
Mais savez-vous que tout avait commencé en 1913, à… Cazaux ?
Vue des installations de Cazaux fin 1915.
En 1913, la France, qui n’a encore jamais utilisé l’arme aérienne, prépare déjà le futur en prévoyant qu’un
jour des soldats seront amenés à tirer depuis des avions. Aucun d’entre eux n’est pourtant encore armé.
Mais on étudie déjà le moyen de former des mitrailleurs à cet usage. On comprend vite que les champs de tir
de l’Armée ne sont pas adaptés à cette formation. Il faut des zones beaucoup plus vastes pour permettre des
tirs depuis des plateformes beaucoup plus mobiles. Le Capitaine Ferdinand Marzac a l’intuition d’utiliser un
lac. La zone sera rigoureusement plate, il sera facile d’y installer et d’y déplacer des cibles, les tireurs
verront sur le miroir de l’eau s’afficher les impacts de leurs balles en direct et pourront mesurer ainsi leur
précision. Enfin, il est facile d’en vérifier la fréquentation pendant les tirs et d’en contrôler l’accès.
Quelques lacs alpins seront envisagés, mais les reliefs
avoisinant ainsi que la proximité des frontières les
disqualifieront. Le lac de Cazaux fut choisi en
décembre 1913 parce qu’il était relativement « carré »
(10 x 12 km) et qu’il appartenait pour moitié à l’Etat.
La commune de la Teste de Buch, propriétaire de
l’autre partie, en fera cadeau en janvier 1914 et
l’Armée pourra y construire ses installations.
Le but était de former en un an les 50 équipages des
avions destroyers appelés à équiper les 10 escadrilles
prévues. Pour ce faire, l’école devait recevoir quatre
hydravions et deux vedettes à moteur destinées au
service des cibles. Paradoxalement, le début de la
guerre à l’été suivant va mettre les travaux de
construction de la base en sommeil. Ils ne reprendront
que l’année suivante et ce n’est que le 20 septembre
1915 que l’école commencera à former des tireurs. Il
ne lui faudra que trois mois pour former les 48
premiers mitrailleurs.
Formation exclusivement au sol, puisque ce n’est
qu’en janvier 1916 qu’arriveront les premiers avions.
L’entrée de la base
Tout s’accélère alors. Le premier trimestre 1916 verra
la formation de 445 élèves, mitrailleurs, armuriers,
observateurs et pilotes, malgré le manque crucial
d’avions : sept seulement sont en état de vol sur les
quinze fournis, alors qu’il en faudrait trente. Ce sont
des Farman MF VIII, des hydravions à moteur
propulsif, dans lesquels le mitrailleur est à l’avant de
la nacelle.
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Un document exceptionnel : le célèbre Jules Védrines se prend 15 jours d’arrêts de rigueur pendant son
séjour à l’école de Cazaux ! Foutu caractère !!
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