mathématique qui sont les nÎtres,
son esprit
était déjà scientifique
car
leur âastrologieâ
a Ă©voluĂ© de plus en plus vers une science qui se nommera alors âastronomieâ.
Inversement, ce mot astrologie voit son sens profond régresser et il ne repré-
sente plus, dĂ©sormais, quâ
un ensemble de âcroyancesâ irrationnelles (
superstitio
en la-
tin) qui est en fait celui de lâ
horoscopie
â si nous voulions parler français â ce que nous
verrons plus loin dans la 2Ăšme partie : Astronomie moyen orientale !
Remarquons donc que nous sommes maintenant amenĂ©s Ă utiliser le mĂȘme mot
âastrologieâ pour parler de choses fort diffĂ©rentes et câest fĂącheux â mais lâHistoire de
lâAstronomie en est la cause : elle a commencĂ© en astro-logie pour continuer en astro-
nomie et â
lâastrologie divinatoireâ â horoscopique â nâen est pas lâhĂ©ritiĂšre
, tout au
plus elle abuse du mĂȘme vocable et, pour justifier ses prĂ©tentions, elle se pare souvent
dâun vernis dâastronomie inadĂ©quat qui est
sans aucun rapport avec son objet horo-
scopique
. Il demeure une zone floue entre les deux qui est celle de la âdivinationâ mĂ©-
téorologique qui, pour un lieu donné (ethnie) et une période annuelle probable
(calendrier) est souvent âstatistiquement probableâ sans pour autant ĂȘtre obligatoire :
seule les saisons âgĂ©omĂ©triquesâ le sont !
Oserons nous
alors rĂȘver dâun rĂ©tablissement du sens rĂ©el des ces trois mots ce
qui nous amĂšnerait Ă dire, en paraphrasant Philippe Zarka : âCâest notre rĂŽle de ci-
toyen de dĂ©noncer lâamalgame entre science et
[horoscopie
]n
. Si elle pose un problĂšme
câest que ses dĂ©fenseurs lui attribuent un fondement scientifique au lieu de la considĂ©rer
comme une pratique ludique ou une croyance
âŠ
superstitio
â.
Nous adjoindrons donc souvent dans cet ouvrage au terme âastrologieâ le qua-
lificatif de ânordiqueâ ou de septentrionale pour la diffĂ©rencier
de âlâastrologie mĂ©di-
terranĂ©enne moyen-orientaleâ qui, elle, prĂ©sente tous les caractĂšres de connaissances
primitives ou
dégradées
et, souvent, de
croyances
glanées « de partout et de nulle
part » (Euphronios Delphyné) et regroupées en une partielle et hasardeuse synthÚse
â ce qui est le propre de cette rĂ©gion de ârencontresâ â et contenant donc de nom-
breuses superstitions, synthétiques mais
non homogÚnes, répétons le !
Nous traiterons donc successivement ces deux ensembles comme une Ă©volution
naturelle en mettant Ă part lâune de lâautre,
lâastrologie (I) descriptive
ancĂȘtre de lâas-
tronomie (III), et sa dĂ©viation dĂ©naturation âlâastrologie divinatoireâ (II) que nous de-
vrions appeler âhoroscopie individuelleââŠ
Câest ce que nous allons voir en dĂ©tail dans cet article particuliĂšrement Ă©clairant
pour
démontrer les origines cosmologiques de notre
Arbre de Mai et, partant, de
lâĂ©criture* symbolico-phonĂ©tique inventĂ©e par nos ancĂȘtres nordiques !
mĂ j :
Dâailleurs, encore au Moyen Ăge : « les termes dâastrologie et dâastronomie
nâayant pas eu, le sens spĂ©cifique quâils ont de nos jours, on prĂ©cisait alors simplement
âastrologie judiciaireâ quand il sâagissait de la partie divinatoire, mais âastrologiaâ pou-
vait alors dĂ©signer lâastronomie. Encore fallait-il distinguer une astrologie licite,
ânaturelleâ, et une astrologie âabusiveâ.
« Toutes ces nuances ont dĂ©sormais disparu, montrant ainsi quâon ne cherche
plus à maintenir une quelconque unité de façade.
Lâastrologie ânaturelleâ traitait du
corps humain, du temps quâil fait et des produits de la terre, tandis que
lâastrologie
â
judiciaire
â empiĂšte sur la vie de la citĂ©. En fait, le terme dâastrologie naturelle comme,