Les SVT au lycée Nouveaux programmes de terminale S La réforme du lycée Les SVT au lycée Les trois objectifs des SVT au lycée : - construction d’une culture scientifique commune fondée sur des connaissances considérées comme valides tant qu'elles résistent à l'épreuve des faits (naturels ou expérimentaux) et des modes de raisonnement propres aux sciences ; - formation de l’esprit critique et à l'éducation citoyenne (en matière de santé, sécurité et environnement) par la prise de conscience du rôle des sciences dans la compréhension du monde et le développement de qualités intellectuelles générales par la pratique de raisonnements scientifiques ; - préparation des futures études supérieures de ceux qui poursuivront sur le chemin des sciences et, au-delà, les métiers auxquels il conduit ; aider par les acquis méthodologiques et techniques ceux qui s’orienteront vers d’autres voies. Extrait du préambule des programmes 2nde 1èreS TS L'enseignement des sciences de la vie et de la Terre prend en compte les objectifs généraux de la réforme des lycées. Les bases très générales établies en classe de seconde conduisent, dans les classes de première puis de terminale, à des approfondissements, des généralisations, des approches complémentaires. En terminale S, les enseignements s'inscrivent dans une logique scientifique encore plus marquée. Pour participer à une meilleure information des élèves sur les possibilités qui s'offrent à eux, au-delà même du lycée, le programme s'organise, comme cela a été souligné, autour de thématiques qui aident au repérage de grands secteurs d'activités professionnelles. En outre, chaque fois que cela sera possible, les professeurs saisiront les occasions offertes afin d'attirer l'attention sur des métiers plus précis, dont l'exercice professionnel présente un certain rapport avec les questions abordées en classe. Extrait du préambule des programmes Les SVT au lycée Les trois thématiques : La Terre dans l’Univers, la vie et l’évolution du vivant Univers métier de la science fondamentale Enjeux planétaires contemporains Univers métier de la gestion publique et de l’environnement Le corps humain et la santé Univers métier de la santé TS Énergie et cellule vivante Génétique et évolution: Brassage, méiose, fécondation, Diversification génétique, des êtres vivants, Spéciation Evolution de l’Homme, La vie fixée chez les plantes Le domaine continental et sa dynamique : tectonique des plaques et reliefs terrestres 1S 1S Glycémie et diabète Rôle des enzymes Régulation, Perturbation Atmosphère, Hydrosphère, climats : du passé à l'avenir Géothermie et propriétés thermiques de la Terre Chaleur du globe, radioactivité Terre interne 1S La plante domestiquée : -croisement, -sélection artificielle, -OGM Le maintien de l’intégrité de l’organisme : immunité innée, immunité adaptative le phénotype immunitaire La communication nerveuse : Le muscle en mouvement : le réflexe myotatique, La motricité volontaire, La plasticité cérébrale 1S 1S 1S 1S 2nde 2nde 2nde Les SVT au lycée La liberté pédagogique : - ordre dans lequel seront étudiés les thèmes, abordées les notions ; - modalités didactiques mises en œuvre (démarche d’investigation, tâche complexe, débat, étude de cas…) ; - exemples choisis ; - ampleur de l’argumentation. Le cadre institutionnel : -faire acquérir des compétences, une combinaison de connaissances, capacités et attitudes, en continuité avec l’enseignement au collège ; -préparer à une autonomie de pensée et d’organisation ; -mettre en œuvre des démarches d’investigation, en s’appuyant le plus souvent possible sur des travaux en laboratoire ; -faire comprendre ce qu’est le savoir scientifique, son mode de construction et son évolution au cours de l’histoire des sciences ; -utiliser les TIC et participer à la préparation du B2i niveau lycée. Enseignement spécifique La Terre dans l'Univers, la vie et l'évolution du vivant » (50 %) : - le brassage génétique lié à la reproduction sexuée et quelques aspects de mécanismes de l'évolution ; cette partie intègre l'approche du végétal angiosperme considéré dans son ensemble ; - quelques aspects des transformations géologiques du domaine continental. Enjeux planétaires contemporains » (17 %) : - la plante domestiquée par l'Homme ; -les propriétés thermiques de la Terre comme source possible d'énergie et comme élément de compréhension du fonctionnement de la planète. Corps humain et santé » (33 %) : - quelques aspects des relations immunitaires permettent de stabiliser et compléter des connaissances de collège et de relier cette thématique à une vision évolutive ; - l'étude de la commande du muscle, conduite en association avec celle du réflexe myotatique, est l'occasion de stabiliser la notion de réflexe tout en fournissant les bases nécessaires concernant le neurone et la synapse. Les deux derniers thèmes ont un ancrage dans la science fondamentale plus affirmé que dans les classes précédentes, ce qui est la traduction dans le programme de sciences de la vie et de la Terre du caractère plus spécialisé de la classe terminale. THÈME 1 – A GÉNÉTIQUE ET ÉVOLUTION Thème 1-A-1 Le brassage génétique et sa contribution à la diversité génétique Thème 1-A-2 Diversification génétique et diversification des êtres vivants Thème 1-A-3 De la diversification des êtres vivants à l'évolution de la biodiversité Rappel légende des couleurs : blanc, collège; ocre, seconde; bleu, première S; vert, terminale S PREMIERE S Unicité et diversité des individus Influence de l’environnement Double intervention du hasard lors de la procréation (formation des gamètes et fécondation) Variabilité Dérive génétique Chromosome ADN-Gène-Allèle Phénotype macroscopique Caractères héréditaires : - de l’espèce Phénotype - variations propres à l’individu cellulaire Contrôle du métabolisme cellulaire Phénotype moléculaire Universalité de l’IG Protéine Transcription -Maturation-Traduction Variabilité Variabilité Transmission du programme Mutation Reproduction génétique à l’identique d’une Cellule conforme cellule à l’autre germinale Nouveaux caractères Sélection naturelle Nouvelles espèces Biodiversité Diversité génétique Diversité des espèces Diversité des écosystèmes Unité des individus TERMINALE S Influence de l’environnement Unicité et diversité des individus Double intervention du hasard lors de la procréation (formation des gamètes et fécondation) Brassage et diversité génétiques Dérive génétique Chromosome ADN-Gène-Allèle Nouveaux caractères Mutation Cellule germinale Phénotype macroscopique Caractères héréditaires : - de l’espèce Phénotype - variations propres à l’individu cellulaire Contrôle du métabolisme cellulaire Phénotype moléculaire Universalité de l’IG Protéine Transcription -Maturation-Traduction Transmission du programme Reproduction génétique à l’identique d’une conforme cellule à l’autre Sélection naturelle Autres sources Diversité génétique de diversité Unité des Autres sources de Diversité des espèces Biodiversité diversité individus Diversité des écosystèmes Reformulation espèce Nouvelles espèces Ancien programme TS : Stabilité et variabilité des génomes et évolution Nouveau programme Le brassage génétique et sa contribution à la diversité génétique Le point de départ est double : stabilité et variabilité Là on cherche clairement les mécanismes de diversification Méiose et fécondation participent à la stabilité de l'espèce Brassage : Schéma général similaire Vocabulaire similaire (chromosomes homologues, brassage interchromosomique, crossing-over …) Cependant : • la stabilité des caryotype est un constat, on ne cherche pas vraiment à l’expliquer pour elle-même (au début ou en cours d’étude) ; • on se limite aux diplontes par l'étude des descendants issus d'un croisement avec un homozygote récessif pour tous les loci étudiés. Chez les organismes présentant une reproduction sexuée, une phase haploïde et une phase diploïde alternent. La méiose assure le passage de la phase diploïde à la phase haploïde. Elle suit une phase de réplication de l'ADN et se compose de deux divisions cellulaires successives qui conduisent à la présence d’un lot haploïde de chromosomes par cellule fille. La fécondation rétablit la diploïdie en réunissant les lots haploïdes des gamètes d’une même espèce. Des perturbations dans la répartition des chromosomes lors de la formation des gamètes conduisent à des anomalies du nombre des chromosomes. Méiose et fécondation sont à l'origine du brassage génétique La variabilité allélique se manifeste au sein de l’espèce par une hétérozygotie à de nombreux locus. La variabilité génétique est accrue par la réunion au hasard des gamètes lors de la fécondation et par les brassages intrachromosomique et interchromosomique lors de la méiose. Le brassage intrachromosomique, ou recombinaison homologue par crossingover, a lieu entre chromosomes homologues appariés lors de la prophase de la première division de méiose. Le brassage interchromosomique est dû à la migration indépendante des chromosomes homologues de chaque paire lors de l'anaphase de la première division de méiose. Ancien programme TS : Stabilité et variabilité des génomes et évolution Nouveau programme Diversification génétique et diversification des êtres vivants Les mutations, duplication… ont été abordées dans les programmes précédents L’accent est mis sur deux La duplication de gène est située au niveau de CO processus d’évolution des inégaux génomes : formation de nouveaux allèles et formation Ceci étant « rappelé » on recherche d’autres mécanismes de diversification, plus larges : de nouveaux gènes. •La diversification génétique est élargie à quelques autres •L'apport de l'étude des phénomènes : hybridations suivies de polyploïdisation, génomes : les innovations transfert par voie virale, etc. génétiques •Étude de trois exemples de •La variations dans la chronologie et l'intensité d'expression de gènes impliqués dans le développement relations entre mécanismes •Des processus non génétiques sont abordés: de l’évolution et génétique associations (dont symbioses) par exemple; Des mutations affectant les développement de comportements nouveaux. gènes de développement (chronologie et la durée Remarque : L’épigénétique n’est pas au programme. relative de la mise en place L’endosymbiose n’est pas exigible mais on peut l’aborder des caractères - bien qu’on ait aucun souci d’exhaustivité - dans les morphologiques) mécanismes de diversification (génome non strictement nucléaire). Ancien programme TS : Stabilité et variabilité des génomes et évolution Nouveau programme De la diversification des êtres vivants à l'évolution de la biodiversité Étude de trois exemples de relations entre mécanismes de l’évolution et génétique Les innovations génétiques peuvent être favorables, défavorables ou neutres pour la survie de l’espèce. Cellules germinales Les mutations qui confèrent un avantage sélectif aux individus qui en sont porteurs ont une probabilité plus grande de se répandre dans la population. Des mutations génétiques peuvent se répandre dans la population sans conférer d’avantage sélectif particulier (mutations dites neutres). Notions similaires (avec vocabulaire différent) : Dans les classes précédentes, il a été montré que des individus porteurs de diverses combinaisons génétiques peuvent différer par leurs potentiels reproducteurs (plus grande attirance sexuelle exercée sur le partenaire ; meilleure résistance à un facteur du milieu, aux prédateurs ; meilleur accès à la nourriture, etc.). On reprend. La définition de l'espèce reposait essentiellement sur des critères phénotypiques et interfécondité. Mais on prolonge aussi, encore sur acquis de 2nde : Cette influence, associée à la dérive génétique, conduit à une modification de la diversité génétique des populations au cours du temps. On insistera sur l'existence d'une survie différentielle et sur la diversité de l'effectif des descendants des individus qui conduisent à une modification des populations. Sélection naturelle et dérive génétique sont replacées dans ce cadre global. Définition de l’espèce comme une réalité statistique Aujourd’hui : une espèce peut être considérée comme une population d'individus suffisamment isolés génétiquement des autres populations, durant un laps de temps fini (ainsi, la définition de l’espèce évolue en s’affinant). Ancien programme TS : Stabilité et variabilité des génomes et évolution Nouveau programme Mots-clés Mots-clés Diploïde/haploïde. Méiose, divisions cellulaires, chromosomes homologues, réplication, crossing-over (enjambement) , brassage génétique inter et intrachromosomique, diversité des gamètes. Fécondation, zygote. Récessif, dominant. Stabilité des caryotypes. Le brassage génétique et sa contribution à la diversité génétique Idem Mais la génétique des haplontes n'est pas au programme Diversification génétique et diversification des êtres vivants Mutations (substitution, addition ou délétion), Mutation, familles de gènes, duplication (reprise classes familles de gènes, duplication antérieures) Expression des gènes de développement Hybridations, polyploïdisation, transfert par voie virale. (notamment Expression de gènes communs gènes homéotiques) Associations (dont symbioses), comportements La notion d’épigénèse n’est pas abordée. Innovations génétiques favorables, défavorables ou neutres Avantage sélectif, population De la diversification des êtres vivants à l'évolution de la biodiversité Sélection naturelle, potentiels reproducteurs, dérive génétique Populations, espèce, isolement génétique. Thème 1-A-4 Un regard sur l'évolution de l'Homme TROISIEME Rappel légende des couleurs : blanc, collège; ocre, seconde; bleu, première S; vert, terminale S Evolution de l’Homme Évolution buissonnante Une espèce nouvelle présente des caractères ancestraux et aussi des caractères nouveaux par rapport à une espèce antérieure dont elle serait issue. Chimpanzé et Homme sont deux espèces distinctes provenant de deux branches divergentes d’Hominidés L'Homme est le seul représentant de la lignée humaine de nos jours L'Homme actuel ne descend pas des Chimpanzés ! Les Australopithèques ne se sont pas lentement transformés en Homo sapiens Ancêtre commun Partage d’attributs communs entre les espèces plus ou moins apparentées (actuelles ou fossiles) Tous les êtres vivants actuels, dont l’Homme, sont au même niveau d'évolution. SECONDE et PREMIERE S Evolution de l’Homme Évolution buissonnante Une espèce nouvelle présente des caractères ancestraux et aussi des caractères nouveaux par rapport à une espèce antérieure dont elle serait issue. L'Homme est le seul représentant de la lignée humaine de nos jours Chimpanzé et Homme sont deux espèces distinctes provenant de deux branches divergentes d’Hominidés Ancêtre commun Partage d’attributs communs entre les espèces plus ou moins apparentées (actuelles ou fossiles) Organisation commune des Vertébrés Famille multigénique des pigments rétiniens commune aux Primates Tous les êtres vivants actuels, dont l’Homme, sont au même niveau d'évolution. TERMINALE S Evolution de l’Homme Évolution buissonnante Une espèce nouvelle présente des caractères ancestraux et aussi des caractères nouveaux par rapport à une espèce antérieure dont elle serait issue. Chimpanzé et Homme sont deux espèces distinctes provenant de deux branches divergentes d’Hominidés La diversité des grands primates connue par les fossiles, qui a été grande, est aujourd'hui réduite L'Homme est le seul représentant de la lignée humaine de nos jours Aucun fossile ne peut être à coup sûr considéré comme un ancêtre de l‘Homme ou du Chimpanzé Attributs du genre Homo : face Ancêtre commun Partage d’attributs communs entre les espèces plus ou moins apparentées (actuelles ou fossiles) Organisation commune des Vertébrés Famille multigénique des pigments rétiniens commune aux Primates réduite, un dimorphisme sexuel peu marqué sur le squelette, un style de bipédie avec trou occipital avancé et aptitude à la course à pied, une mandibule parabolique, etc. Production d'outils complexes et variété des pratiques culturelles non exclusives au groupe Homme et Chimpanzé très proches génétiquement Tous les êtres vivants actuels, dont l’Homme, sont au même niveau d'évolution. Ancien programme TS : Parenté entre êtres vivants actuels et fossiles –Phylogenèse – Évolution Nouveau programme Un regard sur l'évolution de l'Homme Le point de départ, c’est la place de l’Homme Un point de départ possible est la place de l’Homme La recherche de parenté chez les vertébrés – L’établissement de phylogénies Considéré acquis (programme de 3e repris en 2nde ) Aucun arbre phylogénétique précis de la lignée humaine n'est exigible mais les modalités de sa construction, oui. La lignée humaine – La place de l’Homme dans le règne animal L’Homme est un eucaryote, un vertébré, un tétrapode, un amniote, un mammifère, un primate, un hominoïde, un hominidé, un homininé : ces caractères sont apparus successivement à différentes périodes de l’histoire de la vie. L’Homme partage un ancêtre commun récent avec le Chimpanzé et le Gorille. La divergence de la lignée des chimpanzés et de la lignée humaine peut être située il y a 7 à 10 millions d’années. Les programmes antécédents ont permis de situer l’ Homme au sein des Vertébrés, des Primates et la proximité avec le Chimpanzé (autres éléments non exigibles) Quelques éléments sont situés sur une frise chronologique (1ers Primates). Le constat de la proximité génétique est prolongé par des différences quant aux modalités d'expression de certains gènes (il s’agit de porter un regard scientifique sur le mécanisme à l’origine de la diversification HommeChimpanzé à partir de leur dernier ancêtre commun) La complexité de l’établissement du phénotype humain, comme celui des grands singes proches est abordé. La diversité des primates fossiles, est abordé afin de préciser que : •Plusieurs espèces constituent le genre Homo ; •Aucun fossile ne peut être à coup sûr être considéré comme un ancêtre de l‘Homme ou du Chimpanzé. Ancien programme TS : Parenté entre êtres vivants actuels et fossiles –Phylogenèse – Évolution Nouveau programme Les critères d’appartenance à la lignée humaine Caractères liés à la station bipède, au développement du volume crânien, à la régression de la face et aux traces fossiles d’une activité culturelle. Les critères retenus sont proches mais plus rigoureux quant à la formulation : une face réduite, un style de bipédie avec trou occipital avancé et aptitude à la course à pied, une mandibule parabolique, etc. Un nouveau : le dimorphisme sexuel peu marqué sur le squelette La production d'outils complexes et la variété des pratiques culturelles sont clairement associées au genre Homo, mais on insiste sur le caractère non exclusif de ces caractères. La difficulté à classer les fossiles n’est pas éludée. On admet que tout fossile présentant au moins un de ces caractères dérivés appartient à la lignée humaine. Un regard sur l'évolution de l'Homme Le caractère buissonnant de la lignée humaine Le caractère buissonnant est acquis (à rappeler) Il s’agit davantage d’être capable de construire un arbre à partir de ressources que de connaître cette phylogénie. L’origine des hommes modernes, Homo sapiens Pas au programme Ancien programme TS : Parenté entre êtres vivants actuels et fossiles –Phylogenèse – Évolution Nouveau programme Un regard sur l'évolution de l'Homme Mots-clés : Mots-clés : Arbre phylogénétique Relations de parenté Etat ancestral/dérivé des caractères homologues Ancêtre commun hypothétique Idem (reprise des classe antérieures) Primates, Grands singes, Homo, Homo sapiens, Chimpanzés Expression de certains gènes, Primates, Grands singes, Homo, Home sapiens, développement pré et postnatal, Chimpanzés information génétique, environnement ancêtre commun récent. + Hominoïde, hominidé,Homininés + Australopithèques, Australopithecus anamensis, Face réduite, dimorphisme sexuel peu A. robustus, H. habilis, Homo erectus, adolescent marqué sur le squelette, style de bipédie de Turkana, Homme de Néanderthal avec trou occipital avancé et aptitude à la course à pied, mandibule parabolique, + rift africain. production d'outils complexes, pratiques culturelles Thème 1-A-5 Les relations entre organisation et mode de vie, résultat de l'évolution : l'exemple de la vie fixée chez les plantes Ancien programme N’existe pas tel quel Nouveau programme Les relations entre organisation et mode de vie, résultat de l'évolution : l'exemple de la vie fixée chez les plantes Le point de départ, ce sont les exigences liées à la vie fixée Proche de l’ancien programme de 1ère S Nutrition : •Surfaces d'échanges •Systèmes conducteurs Conservation de l’ntégrité •Structures et des mécanismes de défense (contre les agressions du milieu, les prédateurs, les variations saisonnières ) Reproduction •L'organisation florale, contrôlée par des gènes de développement, et le fonctionnement de la fleur permettent le rapprochement des gamètes entre plantes fixées. •La pollinisation et la dispersion des graines reposent souvent sur une collaboration produit d'une coévolution. Il s'agit d'aboutir à une vue globale de la plante, de ses différents organes et de leurs fonctions; on veillera à éviter le finalisme. Convergence : Mathématiques : probabilité Philosophie : Regards croisés sur l'Homme Pistes pour un approfondissement (AP) : •Croisement entre la combinatoire génétique et la formalisation mathématique. •Approche mathématique du risque génétique. •Étude comparée des primates ; arts de la préhistoire. •. Modélisation fractale de l'augmentation de surface du système foliaire ou racinaire. •Étude d'hormones végétales et de leurs actions sur la croissance, le passage de la mauvaise saison •Études de coévolution. •Étude des mécanismes de transformation de la fleur en fruit. THÈME 1 – B LE DOMAINE CONTINENTAL ET SA DYNAMIQUE PREMIERE S Histoire d’un modèle Domaine océanique Altitudes bimodales / deux croûtes terrestres Failles transformantes Fonctionnement d’une dorsale type Mouvement verticaux, subsidence thermique Plan incliné Points chauds / alignements Domaine continental TERMINALE S Mouvements verticaux, isostasie Indices de raccourcissement et d’empilement de la croûte: plis, failles, nappes, métamorphisme, magmatisme Chaînes de montagnes: âge, densité, épaississe ment dynamique Radio chronologie Altération, érosion recyclage Ophiolites Marges passives Magmatisme en zone de subduction Accrétion continentale Ancien programme Nouveau programme TS : La convergence lithosphérique et ses effets - La mesure du temps dans l’histoire de la Terre et de la vie Le domaine continental et sa dynamique L’idée clé, c’est la convergence lithosphérique (1ère S : divergence) L’idée clé, c’est le domaine continental (1ère S : domaine océanique). On cherche à construire une sorte de cycle du domaine continental Les caractéristiques de la lithosphère continentale sont comparées à celle de la lithosphère océanique . En 1ère S, les altitudes bimodales sont déjà été reliées à des différences crustales liées à la nature et la densité des roches. On prolonge en s’intéressant à la limite inférieure des croûtes et leur l’épaisseur . On explique en particulier l’association relief positif - racine crustale par isostasie. Datation relative Datation absolue Subduction : Les caractéristiques principales des zones de subduction sont identifiées •Le plongement de la lithosphère à l’intérieur du manteau est matérialisé par la distribution géométrique des séismes, et les anomalies du flux thermique • L’augmentation de la densité est définie comme l’un des principaux moteurs de la subduction • La volcanisme et la mise en place de granitoïdes est associée à la déshydratation de la plaque plongeante • Des minéraux caractéristiques des zones de subduction apparaissent La différence d’âge des croûtes est reliée à la différence de densité et de dynamisme (seule la technique des droites isochrones est mobilisée pour ce faire) La destruction de lithosphère océanique au niveau des zones de subduction a été vue en 1ère S Ces mêmes notions viennent ici expliquer les traces observées d’abord dans les chaînes de montagnes ( subduction océanique et subduction continentale sont considérées dans leur continuité). Ce magmatisme est envisagé comme un phénomène d’accrétion continentale (production de matériau continental) Ancien programme TS : La convergence lithosphérique et ses effets Nouveau programme Le domaine continental et sa dynamique Collision : Alpes franco-italiennes Aucun support n’est privilégié L’épaississement est mis en évidence (topographie, racine crustale) On recherche à partir de ressources de terrain, coupes, photographies, des indices d’une subduction et d’une collision : – roches, structures minéralogiques portant les traces de la subduction ; – plis, failles et charriages : traces de la collision. On s’intéresse à la création de reliefs en se limitant à ceux liés à l’épaississement A ce titre, les indices pétrographiques et tectoniques sont recherchés et utilisés pour reconstituer l’histoire de la chaîne : -en les reliant au raccourcissement et empilement (épaississement) ; -en les reliant aux contextes géodynamiques qui les ont générés et transformés Après la collision, la chaîne de montagnes est le lieu d’une évolution tardive : érosion en surface, fusion partielle en profondeur. On s’intéresse à la disparition des reliefs selon deux grands types de mécanismes : • mouvement tectonique • altération, érosion (il s’ensuit logiquement de s’intéresser brièvement à la sédimentation). Ces notions ont déjà été abordées de façon succincte en 5e dans un contexte de recyclage. Cette partie permet d’aborder la géologie de surface. La fusion partielle peut avoir été envisagée lors de l’étude la croûte continentale. Bilan de la dynamique de la lithosphère, de l’ouverture océanique à la naissance d’une chaîne de montagnes. Ce bilan n’est pas exigible. Il conclurait logiquement l’histoire d’une chaîne de montagnes,… mais ne pas y donner plus d’importance que le recyclage des matériaux de la lithosphère océanique (1ère S) ou celui des matériaux de la lithosphère continentale (TS). Ancien programme TS : La convergence lithosphérique et ses effets Nouveau programme Le domaine continental et sa dynamique Mots-clés : Mots-clés : épaisseur crustale, racine crustale, densité crustale, granite Idem + : âge, radiochonologie, droite isochrone Rb/Sr. gravimétrie, isostasie Subduction, collision : plan(s) de Wadati/Benioff, minéraux caractéristiques des zones de subduction (minéraux verts, glaucophane, grenat, jadéite) ophiolites, anciennes marges continentales passives, empilement de nappes, transformation minéralogique, densité Idem + : subduction de la lithosphère continental) (plan de Wadati/Benioff vu en 1ère S) Echelle moléculaire simplifiée : •aucune réaction du métamorphisme est à retenir •aucun minéral caractéristique des zones de subduction est exigible mais l’abondance des minéraux hydroxylés, oui. Granodiorite, granitoïde, andésite, magmatisme, fusion partielle des péridotites, rôle de « fondant » de l'eau, déshydratation . Idem + : éruptions fréquemment explosives Erosion Bien + : altération, érosion, sédimentation, particules en suspension, particule en solution, phénomènes tectoniques, recyclage. Convergence : Mathématiques : exponentielles. Physique : radioactivité. Chimie : transformations chimiques, thermodynamique, diagrammes de phase. Géographie : altération-climat. . Pistes pour un approfondissement (AP) : • La transformation chimique en phase solide ; les processus de fusion partielle. •Métamorphisme dans la plaque subduite. •Approches quantitatives : flux sédimentaire, réajustements isostatiques, vitesse d'érosion. Fusion partielle, drainage et accumulation : modèle réduit d'échelle métrique. Photo Pierre Thomas, Planet-Terre THÈME 2 – A GEOTHERMIE ET PROPRIETES THERMIQUES DE LA TERRE Islande Histoire d’un modèle Domaine océanique Fonctionnement d’une dorsale type, accrétion océanique Mouvement verticaux, subsidence thermique TERMINALE S Domaine continental Origine radioactive Gradient géothermique Flux géothermique Convection Conduction Plan incliné, subduction Influence du contexte géodynamique Utilisation potentiellement importante (chauffage) PREMIERE S Ancien programme 1ère S : Structure et composition chimique de la Terre interne 1ère S : La machinerie thermique de la Terre La température, la pression et la masse volumique varient avec la profondeur. Nouveau programme Géothermie et propriétés thermiques de la Terre Les notions sont très proches ( la conduction n’est pas rapidement éludée) : la compréhension du transfert thermique Dissipation de l’énergie interne de la Terre dans la Terre permet de compléter le Le flux de chaleur en surface en est la schéma de tectonique globale en y faisant manifestation principale. La chaleur interne a figurer la convection mantellique. pour origine essentielle la désintégration de Mais : certains isotopes radioactifs. Le vocabulaire utilisé est plus rigoureux Convection du manteau terrestre (chaleur = flux et non énergie). La fabrication de la lithosphère océanique, la On insiste sur l'utilisation par l'Homme de subduction et les mouvements des plaques cette ressource naturelle que l'on peut lithosphériques sont les manifestations considérer inépuisable (en lien avec la d’une convection thermique à l’état solide du tectonique des plaques il ne peut s’agit que manteau (transport de chaleur par de la géothermie chaude, et non mouvement de matière). Les dorsales domestique). océaniques traduisent des courants Mots-clés : gradient géothermique, flux montants chauds de matériel du manteau. thermique, radioactivité, convection, Les plaques en subduction traduisent des conduction, « machine thermique », énergie courants descendants froids. géothermique. Convergences : Physique : transferts thermiques. . Pistes pour un approfondissement (AP) : Approche mathématique du flux thermique, calcul du gradient géothermique. http://unt.unice.fr/uved/bouillante/cours/i.-la-geothermie-manifestations-quantificationorigine-et-utilisations-de-la-chaleur-interne-du-globe/1.-le-gradient-geothermique/1.2.comment-mesure-t2019on-le-gradient-geothermique-et-le-flux-de-chaleur.html THÈME 2 – B LA PLANTE DOMESTIQUEE http://www.gnis.fr PREMIERE S planète cultivable limitée Amélioration des pratiques agricoles rendement global de la production par rapport aux consommations (énergie, matière) différent Choix individuels et de société sur l’utilisation des produits de l’agriculture. durabilité TERMINALE S planète cultivable limitée Amélioration des pratiques agricoles Sélection Amélioration des plantes Croisement OGM Biodiversité modifiée Choix individuels et de société sur l’utilisation des produits de l’agriculture. durabilité Ancien programme Nouveau programme T S spé : Des débuts de la génétique aux enjeux actuels des biotechnologies La plante domestiquée Point de départ : les progrès techniques Les enjeux actuels des biotechnologies La transgenèse et la construction d’organismes génétiquement modifiés (OGM). La capacité d’introduire dans un organisme un gène (modifié ou étranger) conduit à la production d’un organisme transgénique acquérant des propriétés nouvelles. Point de départ : l’amélioration des plantes Les biotechnologies ne sont pas limitées aux techniques de génie génétique : croisements et sélection par l’Homme sont abordées clairement Il s’agit de montrer que, ce faisant, l’Homme intervient sur la biodiversité végétale. Mots-clés : sélection, croisement, génie génétique. Convergences : Histoire des arts : la modification des aliments de l'Homme au travers de leur représentation picturale. Histoire et géographie : histoire des plantes cultivées et des civilisations. Pistes pour un approfondissement (AP) : THÈME 3 – A LE MAINTIEN DE L'INTÉGRITÉ DE L'ORGANISME : QUELQUES ASPECTS DE LA RÉACTION IMMUNITAIRE TROISIEME Diversité des micro-organismes, quasi omniprésence Asepsie CONTAMINATION Réaction plus lente, spécifique Leucocyte Phagocytose INFECTION Multiplication de lymphocytes spécifiques (ggl l) Réaction rapide, non spécifique Lymphocyte B Neutralisation des Anticorps microorganisme Lymphocyte T Rappel légende des couleurs : blanc, collège; ocre, seconde; bleu, première S; vert, terminale S VIH Antibiotique Destruction par contact Réaction plus rapide aux contacts suivants Maintien de l’intégrité de l’organisme Vaccination TERMINALE S Diversité des micro-organismes, quasi omniprésence Détails moléculaires sans exhaustivité CONTAMINATION Réaction IMMUNITÉ plus lente, INNÉE spécifique Maturation du SI IMMUNITÉ ADAPTATIVE Réaction PROPRE rapide, non AUX spécifique VERTÉBRÉS Modification du phénotype immunitaire RI aiguë = inflammation Leucocyte Asepsie CANCER Phagocytose INFECTION Cel. présentatrice d’ Ag CANCER Sélection Multiplication de Amplification clonale lymphocytes T4 Interleukine 2 spécifiques Différenciation (ggl l) auxiliaire Lymphocyte B Neutralisation des Plasmocyte Anticorps microorganismes Ig VIH Antibiotique Destruction par Lymphocyte T CD8 contact cytotoxique Réaction plus Mémoire rapide aux contacts immunitaire suivants Maintien de l’intégrité de l’organisme Vaccination Ancien programme T S: Immunologie Nouveau programme Le maintien de l'intégrité de l'organisme : quelques aspects de la réaction immunitaire Point de départ : exemple du SIDA Point de départ : la défense de l'organisme contre les agressions, externes ou internes La réaction inflammatoire, un exemple de réponse innée Il s'agit, sur un exemple, de montrer le déclenchement d'une La réaction réaction immunitaire et l'importance de la réaction inflammatoire. inflammatoire n’est Remarques : pas abordée en tant • il existe des récepteurs de l'immunité innée (PRR) spécifiques de que telle mais la certaines structures moléculaires des pathogènes. Aussi on ne phagocytose, vue en peut plus parler d’immunité non spécifique (programme de 3e) e 3 , est remobilisée en • On évitera le terme d'immunité acquise ; le terme adaptatif est tant que mécanisme plus riche de sens car il met en avant l’adaptation de notre d’élimination. système immunitaire à notre environnement infectieux. • les cellules dendritiques sont indispensables pour démarrer une Organes lymphoïdes, réaction adaptative mais leur connaissance n’est pas exigible. macrophages, monocyte, Mots-clés identiques + : granulocytes, mastocytes, médiateurs phagocytose. chimiques de l'inflammation, réaction inflammatoire, médicaments anti-inflammatoires (à distinguer d’antalgiques). Ancien programme T S: Immunologie Nouveau programme Le maintien de l'intégrité de l'organisme : quelques aspects de la réaction immunitaire Point de départ : exemple du SIDA Point de départ : la défense de l'organisme contre les agressions, externes ou internes Les mécanismes et acteurs de l’immunité spécifique sont envisagés au travers de l’exemple du SIDA. Cellule présentatrice de l'antigène, lymphocytes B, plasmocytes, immunoglobulines (Ac), séropositivité, lymphocytes T CD4, lymphocytes T auxiliaire, interleukine 2, lymphocytes T CD8, lymphocytes T cytotoxiques ; sélection, amplification, différenciation clonales. L'immunité adaptative, prolongement de l'immunité innée Les mêmes mécanismes sont abordés (y compris lien immunité adaptative et immunité innée, et on continue à insister sur la réponse adaptative à médiation humorale et donc davantage sur la reconnaissance Ag-Ac que sur celle impliquant le CMH) mais : - on insiste sur le caractère adaptatif de ces mécanismes et le phénomène de maturation ; - on peut partir de l'exemple de la grippe ; - le mode d'action du VIH est abordé ainsi que la survenue de maladies opportunistes dans le cas du Sida, mais elles ne sont pas les points d’ancrage de l’étude, qui vise à être, d’emblée, plus générale. De ce fait, le cycle de développement du VIH est hors programme (possibilité en AP). L'existence d'une maturation du système immunitaire n'est présentée que de façon globale : la description des mécanismes génétiques à l'origine de la diversité du répertoire immunologique n’est pas au programme. Mots-clés quasi identiques mais on ne parle plus d’immunité spécifique (vu que l’autre l’est aussi d’une certaine façon). Ancien programme T S: Immunologie Nouveau programme Le maintien de l'intégrité de l'organisme : quelques aspects de la réaction immunitaire Point de départ : exemple du SIDA Point de départ : la défense de l'organisme contre les agressions, externes ou internes Les difficultés à concevoir un vaccin anti-VIH est le point d’ancrage. L’élargissement permet de montrer que le phénotype change sans cesse en s’adaptant à l’environnement (variabilité). La vaccination est un processus artificiel qui fait évoluer ce phénotype immunitaire. Le phénotype immunitaire au cours de la vie Les objectifs de compréhension de la base biologique de la stratégie vaccinale sont identiques mais : -le cas du vaccin anti-VIH n’est pas exigible ; - on insiste sur l’intérêt général et non seulement la protection de l'individu vacciné ; -on indique que l'adjuvant du vaccin prépare l'organisme au déclenchement de la réaction adaptative liée au vaccin, un peu comme la réaction inflammatoire prépare la réaction adaptative naturelle. Phénotype immunitaire, mémoire immunitaire, vaccins. Mots-clés quasi identiques Pistes pour un approfondissement (AP) : THÈME 3 – B NEURONE ET FIBRE MUSCULAIRE : LA COMMUNICATION NERVEUSE Phénotype fonctionnel PREMIERE S Structures Reconnaissancecérébrales innées de forme Mémoire Encéphale et/ou moelle Aires épinière corticales Plasticité Réseau de neurones cérébrale Analyse les messages nerveux sensitifs Centre Nerf sensitif Evolution Gène Parenté Nerf parasympathique Nerf sympathique Nerf optique Pigments rétiniens Organe sensoriel 3 types de cônes Récepteurs + bâtonnets sensoriels Rétine Cristallin Elaboration des messages nerveux bulbaire moteurs Message nerveux sensitif Récepteur Anomalies Centre(s) nerveux Rappel légende des couleurs : blanc, collège; ocre, seconde; bleu, première S; vert, terminale S Stimulation extérieure Nerf moteur Message nerveux moteur Capteur Récepteur Coeur Barorécepteur Stimulation interne Effecteur du mouvement Muscles Pression artérielle Mouvement Réponse motrice Phénotype fonctionnel TERMINALE S Structures Reconnaissancecérébrales innées de forme Mémoire Encéphale et/ou moelle innées Aires épinière Plasticité corticales cérébrale Plasticité Réseau de neurones cérébrale Analyse les messages nerveux Réflexe sensitifs Centre Elaboration des messages nerveux bulbaire Evolution Gène Parenté Message nerveux sensitif Pigments rétiniens Organe sensoriel 3 types de cônes Récepteurs + bâtonnets sensoriels Rétine Cristallin Nerf parasympathique Nerf sympathique Nerf optique Stimulation extérieure Capteur Récepteur Coeur Barorécepteur Stimulation interne Motricité volontaire myotatique moteurs Nerf sensitif Récepteur Anomalies Aires motrices Centre(s) nerveux spécialisées Nerf moteur Message nerveux moteur Synapse neuromusculaire Effecteur du mouvement Muscles Pression artérielle Mouvement Réponse motrice Ancien programme S : La part du génotype et la part de l’expérience individuelle dans le fonctionnement du système nerveux Nouveau programme Neurone et fibre musculaire : la communication nerveuse (la cellule est l’échelle fonctionnelle, celle moléculaire est minimisée au maximum) Point de départ : le tonus musculaire Point de départ : le réflexe myotatique, outil diagnostique 1ère Les circuits neuroniques médullaires mobilisés au cours du réflexe myotatique Les potentiels d’action et les messages nerveux Les éléments de l'arc-réflexe : stimulus, récepteur, neurone sensoriel, centre nerveux, neurone moteur, effecteur (fibre musculaire). Caractéristiques structurales et fonctionnelles du neurone (corps cellulaire, dendrite, axone, potentiels de repos et d'action). Synapse chimique (bouton synaptique, neuromédiateur acétylcholine, exocytose, fente synaptique, récepteur post-synaptique, potentiel d'action musculaire). Codage électrique en fréquence, codage chimique en concentration. Le réflexe myotatique, un exemple de commande réflexe du muscle Idem mais : - il est clairement précisé que les modifications qui affectent l’éléments post-synaptique sont limité à la genèse d’un nouveau message (dont PA musculaire mais pas de PPS). - le réflexe myotatique inverse n’est pas exigible (mais on peut le faire construire à partir de documents) Mots-clés identiques. Les mécanismes ioniques sous-tendant la genèse du potentiel de repos et du potentiel d’action, la propagation des potentiels d’action par les courants locaux, restent hors programme. Ancien programme 1ère S : La part du génotype et la part de l’expérience individuelle dans le fonctionnement du système nerveux Nouveau programme Neurone et fibre musculaire : la communication nerveuse Simple élargissement Point de départ : le réflexe myotatique et par extension les réflexes médullaires sont insuffisants pour expliquer certains dysfonctionnements : des zones cérébrales, du cortex, interviennent. Limité au constat de son existence et de son influence sur le réflexe myotatique De la volonté au mouvement En se limitant à l'exploitation d'imageries cérébrales simples, il s'agit de montrer l'existence d'une commande corticale du mouvement. Les voies nerveuses de la motricité volontaire sont hors programme : on se limite à un cheminement via la moelle épinière pour expliquer l’effet des lésions médullaires. Au niveau du motoneurone, ce sont ces afférences, et non, de façon privilégiée, les mécanismes de régulation du réflexe myotatique qui servent de support à la notion d’intégration. Aire motrice, moelle épinière, motoneurone, fibre musculaire (IRM en sciences physiques) Ancien programme Nouveau programme 1ère S : La part du génotype et la part Neurone et fibre musculaire : la communication de l’expérience individuelle dans le nerveuse fonctionnement du système nerveux Point de départ possible : récupération après lésion limitée du cortex sensoriel Point de départ : récupérer après une lésion limitée du cortex moteur. Motricité et plasticité cérébrale En première, à propos de la vision, la plasticité du cortex sensoriel a déjà été abordée. Le contexte ici est très différent : il s'agit seulement de montrer que : - cette plasticité affecte aussi le cortex moteur ; Le cortex sensoriel et la plasticité - cette plasticité est importante, tant dans l'élaboration du système nerveux central d'un phénotype spécifique que dans certaines situations médicales. On se contente de constater des modifications des aires corticales dont l’organisation est hors programme. Plasticité cérébrale , aire motrice (IRM en sciences physiques) Pistes pour un approfondissement (AP) : Enseignement de spécialité Dessin de Jean Duperrex Les connaissances Énergie et cellule vivante (on se limite aux cellules eucaryotes) Les objectifs cognitifs sont très proches de l’ancien programme. Mais l’échelle supra cellulaire est encore plus limitée (elle a été abordée dans d’autres parties des programmes du lycée, muscle et fibre musculaire en 2nde, feuille et cellule photosynthétique en 2nde et terminale S). Atmosphère, hydrosphère, climats : du passé à l'avenir Là aussi les objectifs sont proches : en finir avec idées fausses. Le passage de l'atmosphère primitive à l'atmosphère oxydante, qui n’est plus à aborder en 2nde, a été ajoutée de façon à construire une notion plus dynamique de ) l’atmosphère terrestre et de ses liens avec le développement de la vie. Cette partie est l’occasion de travailler sur le modèle prédictif, rare en SVT. Glycémie et diabète L’objectif, à partir de cet exemple classique, est de renforcer le concept d’homéostasie. Ce faisant sont aussi renforcées la complexité des liens entre facteurs génétiques et facteurs environnementaux et la notion de boucle de régulation. Le focus sur les enzymes se limite aux notions fondamentales (ancien programme de 1ère S). Les compétences L'enseignement de spécialité se doit d'être délibérément concret. Les objectifs de connaissance sont ainsi modestes, mais ils doivent être acquis grâce à la mise en œuvre de démarches d'investigation (fondées sur le raisonnement, l'observation, l'habileté expérimentale, le débat argumenté, etc.) qui offrent une place prépondérante à l'initiative de l'élève, au développement de son autonomie et de ses compétences. Les thèmes abordés permettront notamment de développer par la pratique des capacités méthodologiques portant sur la microscopie, l'expérimentation (éventuellement assistée par ordinateur), l'analyse du terrain, la recherche documentaire, la modélisation numérique, etc. Extrait du programme Quelques idées fortes : • C’est l’étape finale de la construction des compétences spécifiques à la discipline, avec un ancrage plus fort de la mise en œuvre de ces compétences dans les aspects fondamentaux de la science. • Le développement de véritables compétences nécessite une implication de l’élève dans la résolution du problème par une démarche d’investigation ou/et une démarche de projet. Les modalités de l’épreuve de l’ECE ont évoluées dans ce sens. La réduction des connaissances exigibles permet de travailler cet objectif de façon plus sereine, en prenant davantage le temps de réfléchir sur la conception des protocoles et la critique des résultats. • La programmation doit permettre de vérifier que le champ des capacités à mobiliser est bien couvert. Remarque : que ces aspects soient plus développés en spécialité ne signifie pas qu’en enseignement spécifique les situations d’apprentissage doivent être cadrées par des consignes fermées ! D’ailleurs les sujets d’ECE évoluent tout autant.