b. Aspect corpusculaire .
L'étude des échanges d'énergie entre la lumière et la matière (effet photoélectrique, effet Compton...) a
montré que l'énergie lumineuse est quantifiée.
Pour une radiation de fréquence f cette énergie est un multiple de la quantité élémentaire E =h f , appelée
photon , avec h =constante de Plänck =6,63 10−34 J s.
Pour interpréter ces interactions matière-rayonnement, on peut considérer le photon comme un corpuscule
sans masse se déplaçant avec la vitesse
v dans le milieu considéré et transportant la quantité de mouvement
p telle que p =E
c=hf
c=h
λ0
.
Pour l'étude de l'optique géométrique, cet aspect corpusculaire est sans utilité.
2)Rayon lumineux. Surface d'onde.
a. Rayon lumineux .
Un rayon lumineux est le chemin suivi par la lumière, c'est-à-dire la trajectoire des photons.
b.Chemin optique le long d'un rayon lumineux .
Soit
AB un rayon lumineux, la lumière atteignant le point A à la date t A et le point B à la date t B.
Le chemin optique LAB le long du rayon
AB est défini par:
LAB =∫
AB nsds =∫
AB
c
vsds =∫tA
tBc dt =ctB−tA.
Ce chemin optique est donc égal au chemin que parcourrait la
lumière dans le vide pendant la durée tB−tA.
c. Surface d' onde .
Soit A une source ponctuelle émettant de la lumière dans toutes les directions de l'espace à la date t = 0.
L'ensemble des points atteints par la lumière à la date t est une
surface Σ appelée surface d'onde à la date t.
Tous les rayons compris entre A et Σcorrespondent
au même chemin optique: LAB =LAC =LAD =c t.
De même pour les points situés sur la surface d'onde Σ'
à la date t ': LAB' =LAC' =LAD' =c t '.
On en déduit que tous les chemins optiques compris entre deux
surfaces d'onde sont égaux: LBB ' =LCC ' =LDD ' =ct '−t.
On démontre (théorème de Malus, 1808) que les rayons lumineux sont orthogonaux aux surfaces d'onde.
d. Principe de Fermat 1657.
Pour aller d'un point à un autre, la lumière suit le trajet dont le chemin optique est extrémal, ce qui correspond
aussi au trajet dont la durée est extrémale.
Soit C =
AMB un rayon lumineux de chemin optique L =∫Cn ds.
Soit (C') un trajet infiniment voisin obtenu en associant à chaque
point M ∈ Cun vecteur
a .f savec f sfonction continue
dérivable de l'abscisse curviligne s du point M, s'annulant en A et B.
Le nouveau chemin optique s'écrit L' =∫C 'n ds
L est extrémal (ou stationnaire) si δL=L '−L ne contient pas de terme du 1er ordre en
∣
fs
∣
max .
δL=0 au 1er ordre près en
∣
fs
∣
max .