1
RIPOSTE
Secrétariat national à la Riposte
Réchau ement
climatique
Page 1
« Garantie
jeunes»
Page 2
Ryhtmes
scolaires
Page 3
Indépendance
de l’audiovisuel
public
Page 5
Chi re du
chômage
Page 6
6 octobre 2013 INVERSER LA COURBE DU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE
ET DES ÉMISSIONS DE CO2, LE GIEC CONFIRME L'URGENCE
Le Groupe intergouvernemental d’experts
sur l’évolution du climat (GIEC) a présenté
son 5e rapport sur la science du changement
climatique : nous allons vers un réchau ement
de l’atmosphère de 1,5 à 3,7 degrés d’ici la  n du
siècle par rapport à 1850.
Le rapport établit les principaux
constats suivants :
> La première décennie du XXIe siècle (2001-2010)
a été la plus chaude depuis 1850.
> Il y a plus de 95% de chances que ce dérèglement
climatique soit imputable à l’activité humaine.
> La hausse du niveau de la mer, déjà de
0,19 mètre depuis 1901, menacera les îles et
zones côtières importantes.
> Les événements météorologiques extrêmes,
tels les ouragans, canicules et tempêtes, vont
augmenter en fréquence et en intensité.
> Les coûts liés aux inondations dans les villes
côtières du monde entier seraient multipliés par
plus de 10.
> La production agricole du continent africain
serait réduite de 80% d’ici 2050.
> Le dérèglement climatique pourrait ralentir le
Gulf Stream de l’océan Atlantique, provoquant
un refroidissement important de l’Europe
continentale, notamment en France.
L'engagement déterminé de la France
> François Hollande a marqué à nouveau
l’engagement résolu de la France en faveur de
la transition énergétique et écologique, et sa
volonté de contribuer à une politique ambitieuse
en matière de réduction des émissions de gaz à
e et de serre et d’adaptation, au niveau national,
européen et international.
> Il a souligné que cette mutation devait être
comprise comme une source d’opportunités
économiques, d’emplois, et d’amélioration des
conditions de vie partout sur la planète.
> Le président de la République a exprimé sa
volonté de poursuivre un dialogue étroit avec la
communauté scienti que, de façon à éclairer et
orienter sur des bases solides l’accord global qui
devra engager toutes les parties prenantes lors
de la conférence internationale sur le climat de
2015 qui se déroulera à Paris.
Les objectifs envisagés par la prochaine
conférence Paris Climat 2015
> La conférence Paris Climat 2015 sera une étape
essentielle de cette mobilisation.
> Conformément à la feuille de route  xée à
Durban, nous visons un accord applicable à tous,
juridiquement contraignant et ambitieux, cest-à-
dire permettant de respecter la limite des 2°C de
progression de température.
« Paris Climat ne doit pas être une réunion
pour essayer : ce doit être une réunion pour
décider (…). L’accord qui devra être conclu lors
de la COP21 Paris Climat 2015 ne marquera
pas la fi n du processus de négociation.
Même le meilleur accord possible devra être
complété, avant 2020 comme après 2020.
Mais il est essentiel qu’un accord universel,
ambitieux et comportant des engagements
de réduction d’émissions soit bien conclu en
2015, si l’on veut qu’il puisse entrer en vigueur
en 2020 à l’issue de la deuxième période
d’engagement du protocole de Kyoto. Agir
off ensif, collectif, positif : le premier volume du
rapport du GIEC nous dit clairement que nous
n’avons pas d’autre choix. »
Laurent Fabius, 30 septembre 2013.
Les engagements du Parti socialiste
Il faut maintenant réduire rapidement le
dérèglement climatique et sadapter à ses e ets,
dont certains sont déjà visibles aujourd’hui. Face à
un phénomène qui se joue des frontières, chaque
pays doit jouer son rôle. Les pays occidentaux
doivent réduire leurs émissions de gaz à e et de
serre de plus de 80% d’ici 2050, et accompagner
les pays moins développés dans un modèle de
développement
« décarboné »
:
> réduire notre consommation énergétique de
50% à l’horizon 2050.
> réduire notre consommation d’énergies fossiles
de 30% d’ici 2030.
Le gouvernement lance actuellement un
programme complet pour la rénovation
énergétique du parc bâti :
> responsable de 19% de nos émissions de gaz à
e et de serre.
> responsable de 44% de notre consommation
énergétique  nale.
Un des leviers pour y parvenir est la baisse de la
TVA sur les travaux de rénovation énergétique du
logement à 5%.
La transition énergétique, qui se fera par l’e cacité
et la sobriété énergétique d’une part, et le
2
RIPOSTE
déploiement massif des énergies renouvelable,
générateurs de nouveaux emplois, d’autre part, est
un impératif pour la préservation de notre planète.
Ces objectifs  xés par François Hollande
s’inscrivent dans sa volonté de faire de la France
le pays de l’excellence environnementale et un
pays leader dans la coopération internationale
sur l’environnement.
« Prendre acte de l’urgence du défi climatique
ouvre le champ des possibles. La transition
écologique n’est pas un fardeau, ni une punition,
mais est une opportunité pour redresser la
France économiquement, réduire les inégalités
sociales et sauver le cadre de vie de nos
concitoyens. »
Laurence Rossignol, SN à l’écologie et au
développement durable.
PROGRAMME « GARANTIE JEUNES » :
UN ENGAGEMENT, UN DÉFI, DES OUTILS
Qu’est-ce que la « garantie jeunes » ?
> Un geste de con ance vers les jeunes éloignés
de l’emploi, en situation de grande précarité.
> Un engagement du jeune à aller vers
l’autonomie en construisant avec son conseiller
un parcours intensif d’accès à l’emploi et à
la formation.
> Un engagement de l’État et de ses partenaires
à l’accompagner dans ce parcours en l’aidant
à déceler les opportunités d’emploi et en lui
apportant un soutien nancier indispensable à
son insertion.
> Un engagement du gouvernement : faire en
sorte que les jeunes vivent mieux en 2017 qu’en
2012 et lutter contre la pauvreté des jeunes.
> Un engagement de l’Union européenne
au travers de la garantie européenne pour
la jeunesse.
> L’instauration de la « garantie jeunes » vient
ainsi combler une lacune pour la tranche d’âge
18-25 ans.
> Elle s’inscrit dans la démarche proposée par
François Hollande lors de sa campagne.
Quel est le principe ?
> Cest une démarche contractuelle.
> La « garantie jeunes » est un engagement de
la part du jeune à faire le maximum pour se
construire un projet professionnel et enrichir ses
compétences.
> Cest aussi un engagement réciproque de l’État
et de ses partenaires à l’accompagner dans ce
parcours en lui donnant toutes les clés pour
accéder à l’autonomie, via des expériences
d’emploi et de formation. Il sagit d’une garantie
de ressources d’un montant de 434 euros
pendant les périodes d’inactivité.
> La « garantie jeunes » s’inscrit par ailleurs dans
la dynamique de la garantie européenne pour la
jeunesse.
Qui pourra en bénéfi cier ?
> Ce dispositif vise les jeunes de 18 à 25 ans,
en priorité ceux qui ne sont ni étudiants, ni
en emploi, ni en formation et qui sont par
conséquent face à un risque d’exclusion durable
de la société.
> Ceux-ci doivent avoir des revenus inférieurs
au plafond du RSA, soit 483€ pour une
personne seule.
> 10 000 jeunes pourront béné cier de cette
« garantie jeunes » cette année, 20 000 en 2014.
L’objectif est que 100 000 jeunes soient intégrés
au dispositif en 2016.
Quel est lobjectif recherché ?
> La « garantie jeunes » porte la volonté de rendre
e ectif le droit à une première expérience
professionnelle.
> L’objectif premier de ce dispositif est
d’accompagner les jeunes en grande précarité
vers l’autonomie et de co-construire un parcours
personnalisé visant leur insertion socio-
professionnelle par un dispositif renforcé piloté
par un conseiller référent de mission locale .
3
RIPOSTE
ATTAQUE DE LA DROITE CONTRE LA RÉFORME
DES RYTHMES SCOLAIRES : NOUS REFUSONS
L’INSTRUMENTALISATION DES ENFANTS
À DES FINS ÉLECTORALISTES
> Pour l’UMP et son président Jean François
Copé, la réforme
« ne serait pas financée : les
communes vont devoir augmenter les impôts
pour faire face et ce sont les parents qui vont
encore payer ! »
S’agissant des coûts : les coûts évoqués par M.
Copé –
« jusqu’à 500
par élève »
et par an –
sont sans fondement. L'Association des Maires
de France n'a jamais entendu parler d'une telle
somme lors de ses multiples réunions sur le
sujet. Le coût se situe entre 100 et 150 € par an,
villes et campagnes confondues, d’après l’AMF.
Il faut garder à l’esprit qu’avant la réforme, les
communes devaient nancer les activités du
mercredi matin pour les élèves qui s'y rendaient.
Avec la réforme et la classe le mercredi matin,
les dépenses sur ce poste disparaissent. Par
ailleurs, pour la première fois et pour soulager
les communes, l'État va nancer des activités qui
relèvent du péri-scolaire.
> Pour l’UMP et M. Copé, la réforme « est
injuste » :
« en fonction de la commune où
ils habitent, prétend la droite, les enfants ne
pourront pas bénécier d'une même qualité
d'activités proposées. »
S’agissant du soutien aux collectivités : les outils
mis en place sont d’ores et déjà performants
et donnent de la visibilité aux élus locaux. Un
fonds d’amorçage de 250 M€ a été mis en place
pour aider les communes, dès cette année. Des
moyens seront mobilisés dans la durée pour
soutenir cette réforme (via les conventions CNAF).
Quant à la ville de Meaux, elle
« avait droit cette
année à 150 € »
par élève, 3 fois plus que les
50 € dont parle M. Copé, qui
« ne compte pas la
Caisse d'allocations familiales »
(Vincent Peillon,
27/09/13).
> Pour l’UMP et M. Copé, la réforme
« est mal
préparée, les enfants sont déroutés ». « Les
tout-petits en maternelle ont besoin de repères :
or ils n'ont plus 2 jours consécutifs avec des
horaires semblables et changent sans cesse
d'encadrants. »
La réforme des rythmes scolaires se met en
œuvre dans des conditions satisfaisantes. Cette
réforme des rythmes est bonne pour les enfants :
cest notre préoccupation centrale. D'ailleurs,
pendant que M. Copé pensait aux municipales,
deux anciens ministres de droite chargés de
l'Education nationale – Luc Ferry et Xavier Darcos
– pensaient à l'intérêt des élèves en soutenant
la réforme engagée par Vincent Peillon et le
gouvernement de Jea-Marc Ayrault. Ils ont raison !
Avec cette réforme, les élèves disposent de plus
de jours de classe, et de journées plus courtes.
La réforme poursuivra sa montée en puissance,
et l’État continuera à aider les communes qui
s’y engagent.
> Pour l’UMP et M. Copé, la réforme
« désorganise l'école, les instituteurs
sont oubliés ! »
L’UMP a-t-elle oublié à ce point son bilan, soit
plus de 80 000 postes d’enseignants supprimés
et l’abandon de leur formation. Sans oublier
le mépris dans lequel M. Sarkozy tenaient les
professeurs, auxquels ils préférait
« le prêtre »
.
Dès mai 2012, de fortes mesures ont été prises
en faveur de lécole
> 1 000 créations de postes de professeurs
des écoles.
> Engagement de 60 000 postes supplémentaires
dans l’éducation sur l’ensemble du
quinquennat.
> 1 500 emplois auxiliaires de vie scolaire
individuels sous statut d’assistant d’éducation
avaient été créés pour la rentrée 2012.
> rédaction et publication de la charte de la
laïcité, en rupture avec le discours de Latran de
Nicolas Sarkozy.
Rentrée 2013 : la refondation de
lécole commence
Donner la priorité à l’école primaire cest garantir
la réussite scolaire de tous :
> Plus de 3 350 postes d’enseignants
supplémentaires sont aectés au primaire.
Ils viennent sajouter aux 1 000 postes de
professeurs des écoles créés en urgence dès la
rentrée 2012.
> 400 nouveaux emplois permettront notamment
de développer la scolarisation des enfants de
moins de 3 ans à l’école maternelle.
> Plus de 1000 emplois seront consacrés au
dispositif « plus de maîtres que de classes »,
qui a pour but de renforcer l’encadrement
des élèves dans les zones les plus fragiles et
d’accompagner la mise en place d’organisations
pédagogiques innovantes, favorisant la réussite
scolaire des élèves.
> Mise en place de la liaison école-collège pour
faciliter les parcours des élèves.
> Le secondaire n’est pas oublié : 4200 postes
pour faire face à l’augmentation du nombre
d’élèves et améliorer les remplacements.
> Une reconnaissance ocielle du métier et une
formation renforcée.
Orir aux enseignants une formation
de qualité :
> Création des Écoles supérieures du professorat
et de l’éducation (ESPE)
> Tous les futurs enseignants (maternelle,
élémentaire, collège, lycée ou université), ainsi
que les futurs CPE sont accueillis, dès la rentrée,
4
RIPOSTE
au sein des nouvelles Écoles supérieures du
professorat et de l’éducation. L’objectif est
de faire naître et vivre une culture partagée,
essentielle pour favoriser la cohésion des
équipes pédagogiques.
Accueillir les enfants en situation de handicap :
des avancées historiques
> La scolarisation en milieu ordinaire est favorisée
> En 2013, 350 nouveaux auxiliaires de vie
scolaire individuels (AVS-i) sont recrutés, ainsi
que 8 000 contrats aidés supplémentaires
> La titularisation progressive de
28 000 auxiliaires de vie scolaire (AVS) qui
assistent les élèves en situation de handicap.
Une certaine désinformation se développe à
propos des conditions de mise en œuvre de
cette réforme : Rythmes scolaires, l’UMP à bout
de sou e !
> Une fois de plus, une fois de trop, l’UMP et
son président préfèrent faire diversion plutôt
qu’admettre le bien-fondé d’une réforme
structurelle.
> En sattaquant à la réforme des rythmes
scolaires engagée par la gauche, l'UMP fait
preuve d’amnésie, d’hypocrisie et de mensonge.
> Amnésie, quand elle oublie que cest la droite
au pouvoir qui en 2008-2009 a modi é les
rythmes scolaires en totale contradiction
avec les préconisations des spécialistes des
temps de l’enfant et en contradiction avec l’avis
des enseignants.
> Hypocrisie, quand il évoque un coût
« insupportable » des activités périscolaires
pour les collectivités locales sans mentionner le
double coup de pouce qu’apporteront l’État et la
Caisse d’Allocation Familiale.
> Mensonge en n, quand il parle d’une réforme
secondaire alors que celle-ci vise à en  nir avec
une situation dans laquelle 150 000 jeunes
sortent chaque année du système éducatif
sans diplôme.
> L’UMP préfère prendre en otage les parents et
les enfants plutôt que soutenir une réforme
qu’elle aurait dû engager entre 2002 et 2012.
Faute de compétence sur le sujet et de volonté
politique pour améliorer la condition des jeunes
générations, elle a préféré ignorer l’enjeu.
> À l’heure où le projet de budget de 2014
con rme cet engagement prioritaire de la
gauche pour les jeunes, l’UMP développe des
contre-feux stériles.
> Le Parti socialiste réa rme son soutien à
la réforme des rythmes scolaires conduite
par Vincent Peillon ainsi que sa con ance à
son action nécessaire et courageuse : si des
ajustements restent nécessaires, ces nouveaux
rythmes scolaires renforceront, l’accès aux
activités culturelles, sportives et de loisir, et
l’égalité entre tous les enfants.
> La réforme poursuivra sa montée en puissance,
et l’État continuera à aider les communes qui s’y
engagent.
Avec la droite : suppression des RASED et
réforme imposée
En 2008, la réforme Darcos qui a imposé
le passage aux quatre jours de classe
hebdomadaires a été unanimement condamnée
par la communauté éducative : enseignants,
parents et médecins scolaires l'ont jugée contraire
à l’intérêt des enfants. De plus, l’instauration de
l’aide personnalisée aux élèves en di culté, sur le
temps du déjeuner ou de la récréation, a encore
surchargé la journée des enfants qui sont déjà les
plus fragiles. Ce fut aussi le prétexte au demeurant
commode à la suppression massive du nombre
de RASED, dont l’e cacité est pourtant reconnue.
Depuis, le système éducatif français ne cesse
de régresser dans les diverses évaluations
internationales.
Il est temps de relever le dé , et de se mobiliser
pour faire de l’école le creuset de l’émancipation et
de la citoyenneté et du droit à la réussite de tous
les enfants.
« Le Parti socialiste salue également le soutien
nancier apporté par l’État afi n d’aider les
collectivités territoriales, notamment les plus
fragiles, à mettre en œuvre la réforme des
rythmes dans de bonnes conditions, avec le
fonds spécifi que d’aide aux communes d’un
montant de 250 millions d'euros et la convention
passée avec la CNAF.
Si certaines diffi cultés peuvent se faire jour après
seulement quelques semaines d’application de
cette réforme ambitieuse, nous en appelons à
la responsabilité et à la mobilisation de chacun
et réaffi rmons toute notre confi ance dans la
capacité des collectivités locales à agir pour la
réussite de nos enfants »,
Émeric Bréhier SN à l’éducation
et Yannick Trigance SNA à l’éducation.
5
RIPOSTE
LOI SUR L’INDÉPENDANCE DE L’AUDIOVISUEL PUBLIC
ADOPTÉE AU SÉNAT : ENGAGEMENT N°51 TENU
Première étape de la réforme de l’audiovisuel
engagée par le président de la République, ce
projet de loi a rme l’indépendance de l’audiovisuel
public à travers celle du CSA.
Quelles sont les nouvelles dispositions ?
> Cest à nouveau au CSA, et non plus au chef de
l’État, qu’il reviendra de choisir les patrons des
entreprises publiques : Radio France, France
Télévisions et France Médias Monde.
> La nomination du président de l’Institut
national de l’audiovisuel (INA) par le président
de la République devra également désormais
être soumise pour avis au Parlement via
les commissions culturelles de l’Assemblée
nationale et du Sénat.
> Le nombre de membre du CSA passe de 9 à 7,
seul le président sera nommé par le Président.
La nomination des six autres membres (trois
proposés par le président du Sénat et trois par
celui de l'Assemblée après avis conforme d’une
majorité des 3/5èmes des commissions des
A aires culturelles du Parlement). L’opposition
sera ainsi associée à ce processus
> L’encadrement des conditions dans lesquelles le
CSA peut autoriser le passage d’une chaîne de la
télévision numérique terrestre (TNT) payante à la
TNT gratuite, avec une étude d’impact.
Quel est lobjectif de cette réforme ?
> Assurer l’indépendance pour écarter tout
problème de légitimité des dirigeants de
l’audiovisuel public, et proscrire la chasse aux
sorcières des patrons en cas d’alternance. Chaque
président en place de l’audiovisuel est assuré de
terminer son mandat.
> Garantir un niveau d’indépendance incontestable
avec un mode inédit de désignation des
membres du CSA.
> Assurer un  nancement pérenne de l’audiovisuel
public. Les dégâts économiques générés par la
suppression de la publicité après 20h sur les
chaînes de France Télévision sont déjà assez
lourds pour ne pas déstabiliser encore davantage
l’économie du secteur.
Comment assurer lobjectif de qualité des
programmes dans un cadre budgétaire ?
> Les priorités doivent aller à l’exemplarité
dans l'information, l’audace créative dans les
programmes, la place plus importante faite à la
jeunesse.
> Le gouvernement a demandé à France
Télévisions de revenir à l’équilibre  nancier
n 2015. L’État diminue les concours publics
accordés à France Télévision sur 3 ans, il s’agit
d’une baisse raisonnable, du même ordre que
celle [demandée] à tous les acteurs de la culture.
« Des Assises de l’audiovisuel seront enfi n
réunies avant l’été. Beaucoup de sujets doivent
être abordés qui ne relèvent pas forcément du
domaine de la loi : rapports entre les diff useurs et
les producteurs, fi nancement et valorisation de
la production française - notamment à l'export -
disposition pour la télévision publique des droits
à due proportion de son investissement dans les
œuvres, convergence entre les diff érents supports
de diff usion, nouvelles opportunités de recettes
commerciales, suites du rapport Lescure »
Philippe Buisson, SN aux médias, 2 octobre 2013.
Pour mémoire, bilan de la droite
> Une politique culturelle fondée sur les seuls
critères de la rentabilité et de l’excellence
artistique (Lettre de Nicolas Sarkozy à Christine
Albanel, en 2007).
> Abandon de la publicité sur France Télévisions
après 20h, sans concertation et sans solution
pour son  nancement, avec la réforme
surprise de l’audiovisuel public de Nicolas
Sarkozy en 2009.
> Renoncement à toute spéci cité de la voix
de la France dans le concert européen et
international.
1 / 6 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !