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RIPOSTE
ATTAQUE DE LA DROITE CONTRE LA RÉFORME
DES RYTHMES SCOLAIRES : NOUS REFUSONS
L’INSTRUMENTALISATION DES ENFANTS
À DES FINS ÉLECTORALISTES
> Pour l’UMP et son président Jean François
Copé, la réforme
« ne serait pas financée : les
communes vont devoir augmenter les impôts
pour faire face et ce sont les parents qui vont
encore payer ! »
S’agissant des coûts : les coûts évoqués par M.
Copé –
« jusqu’à 500
€
par élève »
et par an –
sont sans fondement. L'Association des Maires
de France n'a jamais entendu parler d'une telle
somme lors de ses multiples réunions sur le
sujet. Le coût se situe entre 100 et 150 € par an,
villes et campagnes confondues, d’après l’AMF.
Il faut garder à l’esprit qu’avant la réforme, les
communes devaient nancer les activités du
mercredi matin pour les élèves qui s'y rendaient.
Avec la réforme et la classe le mercredi matin,
les dépenses sur ce poste disparaissent. Par
ailleurs, pour la première fois et pour soulager
les communes, l'État va nancer des activités qui
relèvent du péri-scolaire.
> Pour l’UMP et M. Copé, la réforme « est
injuste » :
« en fonction de la commune où
ils habitent, prétend la droite, les enfants ne
pourront pas bénécier d'une même qualité
d'activités proposées. »
S’agissant du soutien aux collectivités : les outils
mis en place sont d’ores et déjà performants
et donnent de la visibilité aux élus locaux. Un
fonds d’amorçage de 250 M€ a été mis en place
pour aider les communes, dès cette année. Des
moyens seront mobilisés dans la durée pour
soutenir cette réforme (via les conventions CNAF).
Quant à la ville de Meaux, elle
« avait droit cette
année à 150 € »
par élève, 3 fois plus que les
50 € dont parle M. Copé, qui
« ne compte pas la
Caisse d'allocations familiales »
(Vincent Peillon,
27/09/13).
> Pour l’UMP et M. Copé, la réforme
« est mal
préparée, les enfants sont déroutés ». « Les
tout-petits en maternelle ont besoin de repères :
or ils n'ont plus 2 jours consécutifs avec des
horaires semblables et changent sans cesse
d'encadrants. »
La réforme des rythmes scolaires se met en
œuvre dans des conditions satisfaisantes. Cette
réforme des rythmes est bonne pour les enfants :
c’est notre préoccupation centrale. D'ailleurs,
pendant que M. Copé pensait aux municipales,
deux anciens ministres de droite chargés de
l'Education nationale – Luc Ferry et Xavier Darcos
– pensaient à l'intérêt des élèves en soutenant
la réforme engagée par Vincent Peillon et le
gouvernement de Jea-Marc Ayrault. Ils ont raison !
Avec cette réforme, les élèves disposent de plus
de jours de classe, et de journées plus courtes.
La réforme poursuivra sa montée en puissance,
et l’État continuera à aider les communes qui
s’y engagent.
> Pour l’UMP et M. Copé, la réforme
« désorganise l'école, les instituteurs
sont oubliés ! »
L’UMP a-t-elle oublié à ce point son bilan, soit
plus de 80 000 postes d’enseignants supprimés
et l’abandon de leur formation. Sans oublier
le mépris dans lequel M. Sarkozy tenaient les
professeurs, auxquels ils préférait
« le prêtre »
.
Dès mai 2012, de fortes mesures ont été prises
en faveur de l’école
> 1 000 créations de postes de professeurs
des écoles.
> Engagement de 60 000 postes supplémentaires
dans l’éducation sur l’ensemble du
quinquennat.
> 1 500 emplois auxiliaires de vie scolaire
individuels sous statut d’assistant d’éducation
avaient été créés pour la rentrée 2012.
> rédaction et publication de la charte de la
laïcité, en rupture avec le discours de Latran de
Nicolas Sarkozy.
Rentrée 2013 : la refondation de
l’école commence
Donner la priorité à l’école primaire c’est garantir
la réussite scolaire de tous :
> Plus de 3 350 postes d’enseignants
supplémentaires sont aectés au primaire.
Ils viennent s’ajouter aux 1 000 postes de
professeurs des écoles créés en urgence dès la
rentrée 2012.
> 400 nouveaux emplois permettront notamment
de développer la scolarisation des enfants de
moins de 3 ans à l’école maternelle.
> Plus de 1000 emplois seront consacrés au
dispositif « plus de maîtres que de classes »,
qui a pour but de renforcer l’encadrement
des élèves dans les zones les plus fragiles et
d’accompagner la mise en place d’organisations
pédagogiques innovantes, favorisant la réussite
scolaire des élèves.
> Mise en place de la liaison école-collège pour
faciliter les parcours des élèves.
> Le secondaire n’est pas oublié : 4200 postes
pour faire face à l’augmentation du nombre
d’élèves et améliorer les remplacements.
> Une reconnaissance ocielle du métier et une
formation renforcée.
Orir aux enseignants une formation
de qualité :
> Création des Écoles supérieures du professorat
et de l’éducation (ESPE)
> Tous les futurs enseignants (maternelle,
élémentaire, collège, lycée ou université), ainsi
que les futurs CPE sont accueillis, dès la rentrée,