N E G O C I ATIONS SUR LE CLIMAT. LETTRE DES ONG MILAN - DECEMBRE 2003
N U M E R O G R A T U I T
N E G O C I AT IONS SUR LE CLIM AT LETT RE DE S ONG MIL AN - DECEMB RE 2003
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11
décembre
Edition
puce
ECO est publié par les Organisations non gouvernementales depuis la Conrence sur lEnvironnement de Stockholm en 1972. Cet
e x e m p l a i re est produit de façon collective par les groupes du Réseau Action Climat mondial présents à COP9, Milan, décembre 2003.
Les Inuits en justice
contre les Etats-Unis
Hier soir ; la Présidente de la Conférence Circumpolaire des
Inuits (ICC), Sheila Watt-Cloutier, s’est exprimée à Milan
sur l’implication des Droits de l’Homme dans la question du
changement climatique. Au nom des 155 000 Inuits qui
vivent en Alaska, au Canada, en Scandinavie (Islande,
Finlande, Norvège, Suède), au Groenland et en Russie, elle
a estimé que les droit humains des Inuits sont menacés par
le changement climatique provoqué par l’homme. Pour
défendre les droit humains des Inuits, nous explorons la
meilleure voie légale, probablement via le système inter-
américain, en invoquant la claration des Droits de
l’Homme de 1948, a indiqué Mme Watt-Cloutier.
La Commission Inter-Américaine des Droits de l’Homme
est en effet une institution associée à l’Organisation des
Etats Américains. Cette plainte serait portée contre les Etats-
Unis, le plus important pollueur du monde. La Commission
n’a pas le pouvoir d’obliger ce pays à réduire ses émissions,
ni de faire compenser les dommages subis par les popula-
tions de l’Arctique ; mais elle pourra produire un jugement
précisant les droits des Inuits, de même qu’une attribution
de la violation de ces droits par les Etats-Unis.
Mme Watt-Cloutier a décrit l’impact qu’a déjà le change-
ment climatique sur le mode de vie traditionnel de son peu-
ple. Les chasseurs Inuits comprennent les rythmes et les
cycles de la nature. Leur connaissance du milieu est précise
et détaillée, et elle se passe de génération en génération.
Mais beaucoup d’Inuits découvrent que le temps devient
imprévisible, et les déplacements sur la banquise sont dan -
gereux. Des chasseurs se sont engloutis à travers la glace
dans des endroits qui traditionnellement étaient sûrs.
Hier ont été présentés des résultats préliminaires d’une
étude d’évaluation d’impact sur l’arctique, un travail consi-
dérable de recherche qui sortira en septembre prochain sous
l’égide de l’ICC. (...) suite page 2
E DI T I O N F R AN C A I S E
éco
Une table ronde
bien sage
La Présidence de la COP avait expressément deman aux ministres
d’éviter de lire leurs textes et de s’engager dans un dialogue plutôt
que dans une suite de monologues. Un peu optimiste de sa part !
Virtuellement tous les intervenants se sont accrochés à leur bout de
p a p i e r, comme un fugié climatique submergé par la mone des
eaux cramponé à sa boe de sauvetage. Les seules exceptions sont
venues de la ministre belge, qui a rebondi adroitement sur linter-
vention de l’orateur du Mozambique (cf. plus bas) plut que de lire
le texte quon lui avait préparé, et du ministre estonien, qui annonça
qu’en tant que représentant d’un petit pays, il se contenterait d’un
petit discours.
Pour rester un peu dans l’anecdote, cette table ronde a prouvé, si besoin
était, que les mots ne signifient pas la même chose pour tous. Dans la
bouche du représentant saoudien, si adaptation il doit y avoir, c’est uni-
quement pour faire face aux conséquences économiques des mesures
prises pour limiter les émissions de gaz à effet de serre. Asavoir pertes
de devises pour les exportateurs de pétrole, chiffrées selon plusieurs étu-
des crédibles (sans plus de précisions) à 19 milliards de dollars par an.
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Ca se fête !
Aujourdhui 11 décembre, le Protocole de Kyoto a six ans.
Nous aurions tous ai qu’il soit dé en vigueur, mais
après tout, pour la prochaine COP, le Protocole aura sept
ans, l’âge de raison ! Espérons-le, lâge aussi de sa pre-
mre COP/MOP ! Le Climate Action Network (CAN)
invite tous les participants qui soutiennent Kyoto à venir
ter lanniversaire du Protocole à 6 heures, au « Climate
change Kiosk », 1eétage du centre de conférence.
GIEC : mieux vaut TAR
que jamais
Après quelques séances de commentaires, quatre rencontres et au
moins soixante heures de travail selon un délégué, les Parties se
sont finalement entendus sur le texte concernant le Troisième rap-
port d'évaluation du GIEC (le TAR). Hélas, ce texte est bien loin
de faire face aux questions de l'adaptation et de l'atténuation. En
juin dernier ; lors de la rencontre de SBI 18, la décision adpotée
faisait référence aux : aspects scientifiques, techniques et socioé -
conomiques à la fois de l'adaptation et des mesures d'atténuation
pouvant contribuer notamment à la réalisation des objectifs de la
Convention et au développement durable. A l’inverse, les mots
"atténuation" et "adaptation" brillent par leur absence dans la déci-
sion adoptée tard mardi soir. Nous nous attendions donc à quelques
choses d'un peu plus mordant, quelque chose qui fournirait à la
communauté internationale les outils nécessaire au maintien de la
température sous la barre des 2°C... Après tout, n'est-ce pas pour
prévenir les changements climatiques dangereux que nous sommes
ici? Il nous est difficile de comprendre comment encore un atelier
de plus sur le dévelopement durable, des possibilités et solutions et
de la vulnérabilité et des risque nous permettra d'atteindre les
objectifs du paragraphe 2 de la Convention. Nous souhaitons sin-
cèrement que les Parties réalisent, plus tôt que plus tard, que la
lutte aux changements climatiques est l'affaire de tous et que la
ponse doit être composée à la fois de l'adaptation et de l'atténuation.
(...) suite de l’article page 1, Les Inuits en justice contre les Etats-Unis
Les habitats naturels seront altérés au point que si le changement
climatique n’est pas ralenti, les ours polaires, les morses et certains
phoques vont disparaître. iront-nous chercher notre nourr i t u r e ?,
demande Madame Watt-Cloutier. Que deviendront les Inuits ?
La représentante des populations arctiques enjoint les gouverne-
ments à réduire leurs émissions, en particulier les Etats-Unis. On
n’a plus le temps, nous avons besoin d’engagements drastiques de
long terme visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre si
nous voulons protéger lArctique et si nos droits en tant
qu’Humains doivent être respectés.
(...) suite de l’article page 1, Une table ronde bien sage
Ce qui, pourvu qu’on considère effectivement ces études comme
crédibles, représente une sacrée bonne nouvelle pour les pays
importateurs de pétrole, qu’ils soient en développement ou déve-
loppés : 19 milliards de dollars d’amélioration de la balance exté-
rieure grace au Protocole de Kyoto, ce ne serait pas négligeable.
Dans la même série, le représentant de la Fédération de Russie a
insisté sur l’effort réalisé par son pays pour atténuer… les consé-
quences du changement climatique.
Heureusement, les autres intervenants ont utilisé les termes d’adap-
tation et d’atténuation d’une manière plus orthodoxe.
La grande majorité des ministres a appelé les pays développés à
ratifier Kyoto, immédiatement, pour le Panama, le plus tôt possible
pour le Maroc au nom du G77+Chine, ou de façon plus noncha-
lante avant le 1er janvier 2008 pour la Nouvelle-Zélande, qui n’ose
visiblement pas trop élever la voix face à ses grands voisins austra-
lien et états-unien. L’immense majorité des ministres a également
exhorté les pays développés à renforcer (ou plutôt à enfin démar-
rer) leurs efforts de réduction des émissions. La plus lyrique fut
peut-être la ministre française, pour qui ce siècle sera soit celui du
changement climatique subi, qui fera d’énorme ravages et restera
dans l’histoire comme une période d’irresponsabilité collective,
soit celui du changement maîtrisé, qui marquera la maturité de
l’humanité face à son développement. Le plus spirituel fut sans
doute le ministre burkinabé. Le Président de la COP avait démarré
la table ronde par l’apologue de la grenouille dans une casserole,
ravie quand l’eau commence à se réchauffer mais pour qui l’his-
toire se termine mal. Le ministre Africain ajouta que, contrairement
à la grenouille, c’est nous, ou au moins une partie de notre groupe
(le groupe humain) qui a mis le feu à la marmite. La Suisse, au nom
du groupe de l’intégrité environnementale, insista sur l’article 2 de
la Convention, dont le respect nous amènera à des réductions
d’émissions beaucoup plus radicales, suite à des mesures publiques
mais aussi à nos décisions individuelles. Enfin, le Vatican insista
sur la responsabilité éthique des gouvernements et de chaque sec-
teur de cette société.
Si d’aventure la notion d’impact du changement climatique appa-
raissait abstraite à certains participants à la COP, cette table ronde
a dû leur rendre les choses plus concrètes. Ainsi, le Népal a insisté
sur l’accélération du rythme de retrait des glaciers (qui atteint dix
mètres par an) et le danger d’inondations afférent, suite à la forma-
tion de lacs sous la glace, qui risquent de noyer des vallées en se
déversant sans prévenir. La Tunisie, quant à elle, a insisté sur sa
vulnérabilité face aux sécheresses, canicules et autres inondations,
et sur l’ampleur des dégats économiques que ces évènements
entraînent. L’Argentine a rappelé que, cette année, 120 000 person-
nes ont dû être évacuées pendant deux mois, mais le témoignage le
plus poignant est sans doute venu du ministre du Bénin, la sai-
son des pluies est bouleversée. Alors qu’elle survient normalement
en avril, il faut maintenant parfois attendre la mi-juillet. Les pay-
sans ne savent plus à quelle saison semer, ni à quel saint se vouer,
et leur attente se transforme en désespoir.
(...) suite page 3
(...) suite de l’article page 2, Une table ronde bien sage
ECO suggère à George W. un petit stage comme cultivateur au
Bénin. Après quelques semaines à attendre avec angoisse la saison
des pluies, gageons qu’il aura un autre point de vue sur le dossier !
Après quelques semaines à attendre avec angoisse la saison des
pluies, gageons qu’il aura un autre point de vue sur le dossier !
L’adaptation, vu non comme une alternative mais comme un com-
plément à la réduction des émissions, fut bien sûr au centre de nom-
breuses interventions. La Russie a ainsi ouvert son intervention en
soulignant que l’adaptation au changement climatique était dans ce
pays un problème grave et essentiel, une lucidité de bon aloi après
la plaisanterie douteuse de Vladimir Poutine lors de la Conférence
de Moscou. Les petits Etats insulaires comme la Micronésie et les
Îles Marshall ont rappelé qu’ils n’ont pas d’autre choix que de
s’adapter. Le représentant de ce dernier Etat a ainsi rappelé que son
pays se trouve six pieds (soit deux mètres) au-dessus du niveau de
la mer.Autant dire que c’est six pieds sous terre que se retrouveront
ses habitants à moins d’une mise en place rapide de mesures d’at-
ténuation et d’adaptation. Et le ministre micronésien d’appeler à ce
que ces dernières ciblent en priorité les petits Etats insulaires.
Hélas, les promesses de financement pour l’adaptation en prove-
nance du Nord risquent encore de se faire attendre longtemps… Le
ministre du Mozambique a ainsi rappelé qu’à COP 6, l’émotion sus-
citée par les inondations dans son pays avait conduit à une décision
de solidarité financière. Il attend toujours, ce qui ne l’a pas empê-
ché d’appeler à une meilleure synergie entre la Convention climat
et les Conventions désertification et biodiversité. Une subtilité qui
a échappé aux négociateurs sur les puits lors de cette COP (voir
l’article La saison des puits dans ce numéro) !
Nous laisserons le mot de la fin au ministre burkinabé. Se réjouis-
sant que l’on traque partout dans le monde ce que l’on appelle le
terrorisme international, il a rappelé qu’il y a un autre terrorisme
qui menace le monde. C’est ce monstre que nous avons nous-mêmes
créé par nos modes de production et de consommation. Ce monstre,
nous ignorons son nom, mais nous savons qu’une de ses parties
(peut-être sa tête) s’appelle changement climatique. Unissons-nous
donc pour lutter contre ce monstre, ce terroriste qui menace l’ave -
nir de notre planète.
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Fossile du
jour
Les Etats-Unis ont remporté encore une fois la première place du
Fossile du Jour
L’attribution de cette distinction provient des efforts de créativité
et de subtilité déployés aujourd’hui au cours d’une conférence de
presse par Paula Dobrianski, représentante de la délégation états-
unienne. Quand l’AFP lui demanda si elle considérait que le chan-
gement climatique était ou non une réalité, P. Dobrianski répondit
que les Etats-Unis étaient soucieux du changement climatique et
que pour cette raison, ils étaient des participants actifs à cette quin-
zaine milanaise. La journaliste lui fit remarquer qu’elle n’avait pas
répondu à la question et la reposa. Acculée, Mme Dobrianski
confessa finalement que le président Bush avait personnellement
notifié en public que le dérèglement climatique avait été observé,
et que l’on avait constaté des changements cycliques Cette
déclaration attribuant le changement climatique à un phénomène
purement naturel et n’ayant rien à voir avec les émissions de GES
illustre bien la politique de l’administration Bush : faire passer la
politique avant la science.
Deuxième place : l’Arabie Saoudite et la Chine ex æquo, pour
avoir mené l’opposition des 140 et quelques pays du G77 face au
texte proposé par l’UE, malgré le fait que ce texte soit bénéficiaire
à la majorité des pays inclus dans ce groupe. Bien que la concréti-
sation du Fonds Spécial Changement Climatique (FSCC) soit l’une
des priorités de COP 9 pour le G77, les Saoudiens, soutenus par les
Chinois, ont pris en otage les pays réticents du G77. Ils ont même
pour cela mis en avant d’anciennes décisions du texte de diversifi-
cation économique qu’ils n’avaient pas soutenues à l’époque.
Le FSCC devrait en effet servir à subventionner les exportateurs de
produits fossiles plutôt que de revenir aux AOSIS et aux PMA qui
subiront particulièrement le changement climatique.
Le Canada apparaît une fois de plus sur le podium et remporte la
3e place pour son manque de fair-play dans le bac à sable du der-
nier groupe de contact sur les puits et le MDP. C e pays semble
avoir oublié la courtoisie que la plupart des Parties ont apprise
avant d’arriver dans le terrain de jeu de la Convention climat. Bien
que n’étant pas totalement satisfaites du texte final, les autres
Parties ont accepté les compromis et ont loué les efforts et l’équité
des co-présidents. Plutôt que de jouer gentiment avec les autres, le
Canada préféra jeter du sable jusque dans les yeux des co-prési-
dents. Comme si cela n’était pas suffisant, le Canada s’emporta au
sujet du seul amendement, la suppression du terme « environne-
mentaux » dans l’expression « accords environnementaux interna-
tionaux ». Les Parties se demandent toujours si cette objection du
Canada était dans le but d’inclure des liens avec l’OMC ou juste
pour attirer l’attention.
La saison des
puits
L’accord obtenu mardi sur l’utilisation des puits dans le MDP
achève un cycle de deux ans de négociations. Ceci est donc un pas
encourageant pour le Protocole de Kyoto et plus généralement
pour le processus multilatéral. Que les co-présidents en soient féli-
cités vu la complexité du sujet.
Le Réseau Action Climat international (CAN) note que l’accord
comprend plusieurs éléments positifs – et notamment le fait qu’un
accord a été conclu. En particulier, les Parties se sont enfin accor-
dées sur le fait que les projets puits ont une nature fondamentale-
ment différente des projets basés sur l’énergie. Les puits entraînent
des risques significatifs d’impacts socio-économiques et environ-
nementaux, et nécessitent donc une information très détaillée.
Cette exigence est cependant plutôt faible dans l’accord, mais
c’est une avancée très nette par rapport au refus de certains d’in-
clure ces paramètres lors de l’accord de Marrakech. En outre, la
question de la non-permanence demande au moins une surveil-
lance continue et une responsabilité précise. Le Canada lui-même
a accepté ce point essentiel.
Par contre, l’accord sur les puits a échoué au moins dans trois
domaines :
- Il n’exclut pas les plantations monospécifiques. Dans le but de
protéger les écosystèmes contre les effets du changement climati-
que, le Protocole de Kyoto pourrait paradoxalement favoriser la
création de déserts biologiques sous forme de ces plantations
homogènes. Ces projets donneront probablement lieu à une oppo-
sition forte des populations riveraines. Le Réseau Action Climat
(CAN) encourage les investisseurs à ne pas souscrire à de tels pro-
jets pour éviter de perdre leur mise.
- Pas d’exclusion des organismes génétiquement modifiés
(OGM). Un traité de défense de l’environnement comme le
Protocole de Kyoto met en cause son soutien dans le public en
ouvrant la porte aux OGM. Essayer de résoudre le changement cli-
matique en utilisant des technologies à fort risque inhérent comme
les OGM revient à tenter d’éteindre un feu avec de l’essence. Le
CAN est très inquiet sur cette possibilité d’introduire les OGM
dans les puits de carbone, et appelle les Parties à ne pas accepter
de Certificats (CER) basés sur ces espèces.
- Les liens entre les règles sur les puits de carbone et les autres
accords multilatéraux sur l’environnement comme la Convention
sur la Biodiversité sont particulièrement faibles. L’organisation
des délégations d’experts de la négociation sur les climats montre
une ignorance coupable sur ce point.
Pour conclure, l’accord final sur les puits de carbone ne garantit
pas que des projets nuisibles pour l’environnement seront exclus
du MDP. Le Réseau Action Climat continuera son travail avec
CDM Watch, Sinks Watch, ainsi que les communautés concernées
pour identifier et stopper des projets mal conçus.
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N E G O C I AT IONS S UR LE CLIMAT LET TRE DES ONG MIL AN - DECEMB RE 2003
M A R I O
Mario a écouté avec attention les discours des Ministres hier en
plénière. Comme tout le monde dans la salle, il a lui aussi pleuré
sur la situation future dramatique des ventes de pétrole dans un
certain pays de l’OPEP situé dans la péninsule arabique. Il a
aussi applaudi à l’intervention de la Ministre de Belgique mais il
ne se souvient plus pourquoi.
Enfin, il a écouté le président hongrois et le représentant d’un
pays d’Afrique sahélienne échanger leurs recettes sur la cuisson
des batraciens. Lassé des pizzas et des pastas, il est allé ensuite
déguster une pleine marmite de cuisses de grenouilles.
R E M E R C I E M E N T S
Le Réseau Action Climat France remercie le MEDD et ceux
qui ont participé à ce numéro : Antoine Bonduelle, Steven
Guillebaud, Philippe Quirion, Diane Vandaele
ECO fraais disponible sur : www.rac-f.org
A V E R T I S S E M E N T
Les textes de cette édition en français ne sont pas identiques à ceux de ECO
version anglaise. Ces bulletins complémentaires sont lémanation du Réseau
Action Climat (CAN).
Milanais et participants à COP9 unis pour le climat et la paix
samedi dernier.
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