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COMMENTAIRES
D2/DEFINITION CHANGEMENT CLIMATIQUE
Un changement climatique correspond à une modification durable (de la décennie
au million d'années) des paramètres statistiques (paramètres moyens, variabilité)
du climat global de la Terre ou de ses divers climats régionaux. Ces changements
peuvent être dus à des processus intrinsèques à la Terre, à des influences
extérieures1 ou, plus récemment, aux activités humaines.
Le changement climatique anthropique est le fait des émissions de gaz à effet de
serre engendrées par les activités humaines, modifiant la composition de
l'atmosphère de la planète2. À cette évolution viennent s'ajouter les variations
naturelles du climat.
Dans les travaux du GIEC3, le terme « changement climatique » fait référence à
tout changement dans le temps, qu'il soit dû à la variabilité naturelle ou aux
activités humaines4.
Au contraire, dans la Convention cadre des Nations Unies sur le changement
climatique5, le terme désigne uniquement les changements dus aux activités
humaines. La Convention-cadre utilise le terme « variabilité climatique » pour
désigner les changements climatiques d'origine naturelle.
D8 DES CAUSES AUX EFFETS GLACES
La fonte des glaciers continentaux et des calottes polaires. Cette dernière s'étale
sur une longue durée, la fonte des glaciers se mesurant à l'échelle de plusieurs
décennies, et celle des calottes polaires sur plusieurs siècles ou millénaires.
D10 DES CAUSES AUX EFFETS PERTURBATION FAUNE FLORE
Environ 20 à 30 % des espèces évaluées à ce jour sont susceptibles d'être exposées
à un risque accru d'extinction si l'augmentation du réchauffement mondial moyen
dépasse 1,5 à 2,5 °C (par rapport à 1980 - 1999). Avec une augmentation de la
température mondiale moyenne supérieure d'environ 3,5 °C, les projections des
modèles indiquent des extinctions (de 40 à 70 % des espèces évaluées) dans le
monde entier. En plus des effets directs en raison de cette élévation, il existe aussi
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des déconnections géographiques entre des prédateurs et leurs proies ou entre
plantes et leurs insectes pollinisateurs…
D15 TABLEAU 1 D19/ PRECIPITATIONS
Lorsque l'ancien typhon Nalgae aborde la péninsule indochinoise ce mercredi, la
Thaïlande connait depuis ces deux derniers mois les pires inondations depuis
plusieurs décennies.
Des millions de thaïlandais sont touchés par ces intempéries et on parle à présent
de plusieurs centaines de morts en raison notamment de digues qui ont cédé sous
l'assaut des fleuves et des rivières en crues. Près de 10 000 militaires ont été
mobilisés pour faire face au fléau mais l'ampleur de la tâche s'avère très
importante.
La Thaïlande se trouve actuellement dans sa période de mousson qui débute au
mois de mai pour se terminer en octobre. Durant cette période, il tombe
habituellement près de 1280 mm de pluie soit 88 % de la pluviométrie annuelle.
Cette année, ce ne sont pas moins de 1604 mm qui sont tombés à Bangkok entre
mai et septembre, soit 110% de la pluviométrie annuelle normale.
Or la captiale ne se trouve qu'à quelques mètres au-dessus du niveau de la mer et
certains quartiers du fleuve Chao Phraya sont déjà sous les eaux.
Ailleurs, sur le pays, la situation est tout aussi dramatique puisqu'on relève depuis
le mois de mai :
- 1604 mm à Bangkok (soit 169% de plus que la normale)
- 1241 mm à Chiang Mai (soit 133% de plus que la normale)
- 1015 mm à Udon Thani (soit 107% de plus que la normale)
- 1470 mm à Phitsanulok (soit 139% de plus que la normale)
- 1095 mm à Nakhon Sawan (soit 134% de plus que la normale)
- 1545 mm à Ubon Ratchattani (soit 112% de plus que la normale)
- 2671 mm à Chanthurri (soit 116% de plus que la normale)
- 945 mm à Chumphon (soit 105% % de plus que la normale)
- 723 mm Songkhla (soit 131% de plus que la normale)
Ces cumuls pluviométriques sont certes importants au regard de ce qu'il tombe
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sous nos contrées mais pas exceptionnels si l'on s'en tient aux écarts à la normale.
Toutefois, ces écarts cachent des disparités mensuelles plus importantes. Ainsi, il
est tombé à Bangkok au mois de juin 320% de plus qu'à la normale, à Nakhon
Sawaon 241% de plus au mois de mai, à Prachuap Khirikhan 253% de plus au mois
de juillet, à Songkhla 220% de plus au mois d'août et enfin à Chanthaburi 181% de
plus au mois de septembre. D'autre part, l'arrivée de la dépression tropicale
Nalgae dans les prochaines 36 heures, n'augure rien de bon pour le nord du pays.
La saison de la mousson ne se terminant qu'à la fin octobre, d'autres pluies très
importantes sont encore susceptibles de se produire.
source : http://actualite.lachainemeteo.com/
D15 TABLEAU 1 D20/ INONDATIONS PAR LA MER
50 à 200 millions de personnes, essentiellement dans la zone Asie-Pacifique seront
réfugiées climatiques d’ici 2050
D15 TABLEAU 1 D21/ SECHERESSE
Météo France vient de présenter les résultats de l’étude Climsec sur les sécheresses
en France métropolitaine et les pronostics possibles pour les années futures.
Conclusion : ces épisodes seront de plus en plus fréquents, avec des effets
importants à partir de 2050.
De 2008 à 2011, l’étude Climsec (à laquelle plusieurs organismes ont collaboré,
comme le CNRS et le Cemagref) s’est penchée sur les épisodes de grande sécheresse
en France métropolitaine survenus entre 1950 et 2008. L’idée était d’abord de
caractériser ces événements sur les plans météorologique (les précipitations),
hydrologique (le bit des cours d’eau et les nappes) et agricole (état des sols), en
particulier les plus intenses, en 1976, 1989 et 2003.
D’une sécheresse à l’autre, en effet, les phénomènes et les conséquences
diffèrent. Ainsi, la sécheresse de 1976 se distingue par le plus grand déficit de
précipitations alors que celle de 1989 a conduit à la plus importante diminution de
l’humidité des sols superficiels.
Changements importants à partir de 2050
Ce diagnostic a ensuite servi à des pronostics pour le futur, appuyés sur les
projections du Giec, avec la prise en compte des incertitudes des modèles actuels.
Le bilan, qui vient d’être publié, tombe justement dans une période de grande
sécheresse, qui s’établit parmi les records depuis 1900.
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Conclusion : quels que soient les modèles retenus, les sécheresses augmenteront à
l’avenir en nombre et en intensité. Durant le premier tiers du XXIe siècle, les
conséquences des sécheresses devraient rester peu marquées. En revanche, à
partir de 2050, la France métropolitaine connaîtra un assèchement durable des
sols. Après 2080, le rapport Climsec prévoit des conditions difficiles avec des
sécheresses de fortes intensité et des épisodes qui pourraient s’étaler sur
plusieurs années consécutives. Les changements de climat devraient concerner
davantage le nord et le nord-est de la France. Quoi qu’il en soit, conclut l’étude, il
faut se préparer à ces évolutions, dans la gestion de l’eau et dans les pratiques
agricoles.
En 50 ans, le Lac Tchad est passé de 20.000 km2 à 2.000 km2. Conséquences des
sécheresses répétées et à la surexploitation des eaux pour l’irrigation et
l’alimentation des villes. Les riverains ont profité de cette situation pour se lancer
dans d’autres activités. Les pêcheurs et éleveurs sont devenus agriculteurs. Ils ont
utilisé les sols humides et fertiles occasionnés par la sécheresse du Lac, pour y
établir des cultures de maïs, de niébé, de riz, de sorgho et même de poivron. Ils
ont ainsi délaissé la culture pluviale du mil sur les berges, devenue incertaine, au
profit de ces nouvelles cultures, qui ne nécessitent ni irrigation, ni fertilisants.
Face à l’assèchement progressif du Lac, un projet international vise à empêcher sa
totale disparition. Ce projet consiste en un transfert des eaux de l'Oubangui, le
principal affluent du fleuve Congo, au Chari, qui alimente la cuvette sud du lac. Ce
transfert fournirait un débit supplémentaire, supérieur à l’actuel débit du Chari. Le
projet inquiète les organismes de recherche qui tirent la sonnette d’arme sur le
changement que cela pourrait avoir à nouveau sur le mode de vie des populations
riverains. Selon une étude menée par des experts des universités de Niamey,
Maradi et Tahoua au Niger, du Conseil national de la recherche scientifique (CNRS)
et de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) en France, les
populations locales se sont largement adaptées à la pluviométrie insuffisante pour
leurs exploitations traditionnelles. «L'apport constant (en eau) envisagé (...)
remettrait à nouveau profondément en question les systèmes de production et les
modes de vie actuels des habitants», a noté l’étude.
Le Lac Tchad est exploité par le Niger, le Nigeria, le Tchad et le Cameroun. Il
demeure une ressource vitale pour ces quatre pays riverains.
Christophe Koffi Noubouzan Afreeknews.com
D16 TABLEAU 2D22 FONTE PERGELISOL
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Le scénario envisagé par les chercheurs. Dans le pergélisol, le méthane est
synthétisé à partir du carbone. Lors de la fonte, il est libéré dans l'atmosphère
(une partie subit une oxydation menant à la formation de CO2). De l'azote issu de
la dénitrification (libération de protoxyde d'azote) est capté au niveau du
pergélisol induisant la synthèse de méthane. Enfin les bactéries synthétisent du
dioxyde de carbone et du méthane à partir du carbone organique.
D16 TABLEAU 2D22 FONTE PERGELISOL SUITE
Le méthane s’échappe à un taux alarmant du plateau continental de Sibérie
orientale. Les émissions de cette zone équivalent à elles seules à la totalité du
reste des émissions océaniques. La température de la lithosphère et celle de l’eau
de mer font fondre le pergélisol par les deux bouts. Ce pergélisol troué laisse alors
s’échapper le méthane qu’il retenait.
Contrairement à ce que l’on pensait, le pergélisol sous-marin n’est pas protégé du
dégel par la mer. Des chercheurs américains viennent en effet de découvrir en
Sibérie que de nombreuses fuites relâchent de grandes quantités de méthane dans
l’atmosphère. Nul ne sait depuis quand ce puissant gaz à effet de serre s’échappe
et si ce dégazage risque de provoquer un réchauffement brutal et dramatique du
climat.
Les chercheurs de l’Université d’Alaska à Fairbanks (UAF) avaient déjà détecté en
2008 une augmentation des concentrations de méthane dans l’eau de mer au large
du littoral sibérien. Une équipe internationale s’est donc intéressée de plus près
au plateau continental de Sibérie orientale, qui a révélé de nombreux signes
d’instabilité et de suintement de méthane. Or ce méthane (CH4) est un puisant gaz
à effet de serre. L’émission d’un kilogramme de ce gaz correspond au rejet de 23
kilogrammes de dioxyde de carbone (CO2). Ce gaz, issu de la décomposition
anaérobie de la matière organique, est présent dans les sols, piégé dans le
pergélisol (ou permafrost), et dans la mer, sous forme de dépôts côtiers d’hydrates
de méthane (clathrates).
Si la fonte du pergélisol terrestre, causée par le réchauffement climatique, ainsi
que les preuves de la déstabilisation des gisements marins d’hydrates de méthane,
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