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LE PLAN AIR
CLIMAT EN
BREF
LES ACTIVITÉS HUMAINES SONT À L’ORIGINE D’ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE,
QUI ONT UN IMPACT SUR LE CLIMAT MONDIAL, ET DE POLLUANTS ATMOSPHÉRIQUES,
QUI ONT DES CONSÉQUENCES SANITAIRES LOCALES. LE PLAN AIR CLIMAT EST UNE
DÉMARCHE VOLONTAIRE POUR RÉPONDRE AUX ENJEUX GLOBAUX DE L’ÉNERGIE ET DU
CLIMAT, ET À L’ENJEU LOCAL DE L’AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ DE L’AIR, AVEC DES
AMBITIONS AFFIRMÉES ET PARTAGÉES PAR LES ACTEURS DU TERRITOIRE. LE PLAN
AIR CLIMAT EST STRUCTURÉ AUTOUR DE 3 AXES :
Q Atténuer le changement climatique, soit réduire les émissions
de gaz à effet de serre pour contribuer autant que possible
au « Facteur 4 » à horizon 2050, soit une réduction de 75 %
des émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés
(en vue de réduire de 50 % les émissions mondiales) par rapport
au niveau de 19901. La réduction des émissions de gaz à effet
de serre doit s’effectuer prioritairement par des actions
d’économie d’énergie, et par le développement des énergies
renouvelables.
Q Adapter le territoire aux changements des conditions
climatiques : sur l’agglomération grenobloise, l’enjeu prioritaire
est de limiter les effets d’îlots de chaleur urbains.
Q R éduire l’exposition de la population grenobloise à la
pollution atmosphérique. Cela passe par deux leviers :
la réduction des émissions de polluants et la protection des
populations, notamment celles résidant à proximité immédiate
des voiries à fort trafic.
Le Plan Air Climat mobilise, structure et rend visible l’action
d’une collectivité et de ses partenaires face aux défis du
changement climatique et de la préservation de la qualité de l’air.
Il regroupe l’ensemble des mesures à prendre en vue de réduire
les émissions de gaz à effet de serre, d’oxydes d’azote (NOx) et
de particules (PM10) dans tous les domaines de l’économie et de
la vie quotidienne des habitants. Par-delà sa dimension politique
et stratégique, il comprend un volet opérationnel important, au
sens où il fixe les objectifs du territoire et définit un programme
d’actions pour les atteindre.
DEPUIS 2005, LE PLAN CLIMAT ŒUVRE À LA RÉDUCTION DE L’IMPACT
DE L’AGGLOMÉRATION GRENOBLOISE SUR LES MODIFICATIONS CLIMATIQUES
GLOBALES EN DIMINUANT SES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE (GES).
EN 2012, LE PLAN CLIMAT ÉTEND SON PÉRIMÈTRE D’ACTION ET SE DOTE
D’OBJECTIFS CONCERNANT L’AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ DE L’AIR ET DEVIENT
LE PLAN AIR CLIMAT.
AIR ET CLIMAT, CE QU’IL FAUT SAVOIR
IMPACT DES ACTIVITÉS HUMAINES SUR LE CLIMAT
ET SUR LA QUALITÉ DE L’AIR LOCALE
Q Elles sont à l’origine d’émissions de gaz à effet de serre tels que
le gaz carbonique (CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d’azote
(N2O), les hydrofluorocarbures (HFC), les perfluocarbures (PFC) et
l’hexafluorure de soufre (SF6). Le CO2 est principalement émis lors
de la combustion d’énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) mais
d’autres activités sont émettrices de gaz à effet de serre : les
activités d’élevage, d’agriculture, les systèmes de réfrigération
et certaines activités industrielles (production de ciment,
métallurgie, électronique).
L’accroissement de la concentration de gaz à effet de serre
dans l’atmosphère est responsable de modifications climatiques
globales à long terme qui peuvent affecter les conditions de vie
et la santé de certaines populations de la planète : impact sur
les rendements agricoles, augmentation de la fréquence et de
l’intensité de certains phénomènes météorologiques violents
etc. Plus localement, en Rhône-Alpes, il est probable que les
épisodes caniculaires se multiplient.
Q Les activités humaines (transports, chauffage, industrie…)
produisent des polluants atmosphériques tels que les particules
en suspension ou les oxydes d’azote. Ces polluants affectent
localement la santé des populations. D’une manière générale
les populations les plus exposées à la pollution atmosphérique
résident dans les centres-villes des grandes agglomérations ou
en bordure des voiries routières importantes.
1 Pour plus d’informations concernant le changement climatique et ses
conséquences actuelles et à venir, se reporter à l’Annexe 1.
HISTOIRE DU PLAN AIR CLIMAT DE L’AGGLOMÉRATION
2005-2009 : 1er plan local français de lutte contre le
changement climatique
68 partenaires (acteurs publics et privés du territoire)
signent la 1ère charte.
Ils s’engagent à agir et mettre en œuvre des actions pour
lutter contre le réchauffement climatique.
2009-2012 : des objectifs plus ambitieux
58 partenaires signent la 2e charte.
Les partenaires s’engagent sur des objectifs quantitatifs
de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre, de
diminution de leurs consommations énergétiques, et de
promotion des énergies renouvelables.
L’adaptation au changement climatique apparait comme un
enjeu fort.
2012-2014 : intégration d’objectifs territoriaux de
réduction des polluants atmosphériques
Les partenaires sont invités à signer une 3e charte et à
intégrer les enjeux de préservation de la qualité de l’air dans
leurs plans d’actions.
DU PLAN CLIMAT AU
PLAN AIR CLIMAT