
instantané de la batterie. Une fois le fusible
fondu, le circuit de puissance est isolé de la
batterie et la diode électroluminescente D4
est éclairée, signalant immédiatement l'erreur
de branchement.
Le second cas correspond à une défectuosité
de la régulation qui pourrait être due à un
court-circuit des transistors ballast. Dans ce
cas la tension de sortie deviendrait excessive
ce qui serait préjudiciable aux appareils
connectés à l'alimentation stabilisée. Pour
prévenir ce préjudice, une surtension de plus
de 16V est détectée par la diode zener DZ1,
qui devenant passante, amorce le thyristor
TH1. Rendu passant, ce thyristor équivaut à
une diode polarisée en sens direct. Dès lors,
la sortie de l'alimentation stabilisée est en
court-circuit. La tension de sortie excessive
est alors appliquée aux bornes du fusible,
dont l'échauffement provoqué par un courant
de court-circuit élevé aura raison de son
filament. Une fois fondu, la diode
électroluminescente reçoit une tension de
polarisation suffisante pour s'éclairer et
témoigner de l'incident.
Dans le cadre d'une alimentation tampon sur
une batterie ou lors d'une utilisation comme
chargeur de batterie, la diode D4 prévient
une absence de tension secteur, en limitant
la différence de tension entre l'entrée et la
sortie du circuit de régulation.
Sur les bornes de sortie, les condensateurs
C6 et C7 effectuent un dernier filtrage.
La réalisation
Etant donné, la puissance mise en jeu et les
courants élevés, la réalisation doit être
particulièrement soignée.
La figure 4 donne le tracé des pistes du
circuit imprimé principal, tandis que le typon
du circuit de filtrage apparaît en figure 5. Ces
tracés seront reproduits par la méthode de
votre choix. Une reproduction indirecte du
circuit principal, par une méthode
photographique, permettrait grâce à la
précision du film, de mieux contrôler la
disposition des transistors.
Pour le circuit secondaire, ce dernier peut ou
non recevoir le transformateur TR2 selon que
celui-ci est un modèle à picots ou un modèle
à cosses avec un étrier.
Dans le cas d'une implantation sur le circuit
imprimé, une relative simplicité de câblage
est obtenue. Dans le cas contraire, le fusible
de protection du transformateur TR2, sera
placé dans un porte fusible en face arrière du
boîtier de l'alimentation et le secondaire de ce
transformateur sera ramené sur le circuit
imprimé par du câble de moyenne section.
La figure 6 donne l'implantation du circuit
imprimé principal et la figure 7 celui du circuit
de filtrage. La figure 8 présente le brochage
des principaux composants.
Une fois le circuit principal terminé, les pistes
larges seront épaissie afin d'en diminuer la
résistivité et permettre des courants importants
avec des moindres chutes de tension dans les
lignes de liaisons.
Les résistances R2, R3 et R4 :
Pour une alimentation de 10A, des résistances
R2, R3 et R4 de 0,1Ω€ / 5W conviennent.
Par contre, pour un débit permanent de 15A ou
20A, la dissipation de ces résistances devient
importante et des modèles de plus grandes
puissances doivent être choisis. Mais dans ce
cas, leur boîtier est alors trop volumineux et
des résistances réalisées à partir d'un fil résistif
seront préférées.
Ce fil présente un diamètre de 1mm et une
résistivité de 0,63Ω/m. Une longueur de 10cm
permet d'obtenir une résistance de 0,06Ω,
valeur inférieure à 0,1Ω ce qui implique un
moindre échauffement et une chute de tension
réduite, introduite par la résistance.
A partir d'un morceau de fil de 10cm, trois
spires sont bobinées sur le corps d'un forêt de
8mm de diamètre. L'entre axe entre les deux
extrémités de la résistance finalement réalisée
doit être de 2cm.
Choix du radiateur :
Le choix du radiateur dépend de la puissance
à dissiper et du boîtier des transistors T2 à T4.
D'une manière générale, on aura recourt à un
profilé en barre.
La température de jonction maximale des
transistors en boîtier TO3 est de 200°C et de
150°C pour les transistors en boîtier TOP3.
Néanmoins, il est préférable de limiter cette
température à 120°C pour un fonctionnement
en régime continu avec une marge de sécurité.
La résistance Rth du radiateur sera donc
inférieure à 1,2°C/W pour les boîtiers TO3 et
inférieure à 1°C pour les boîtiers TOP3.
Le radiateur sera un modèle profilé d'une
vingtaine de centièmes de long et de 12 à
15cm de largeur. Un modèle en peigne
conviendra au boîtier TOP3. Pour les boîtiers