minutes, est cerclé d'une frise de perles et sommé d'une guirlande fleuries attachée par un ruban. Le mouvement
est signé de l'horloger ENGAZ à Paris. Dans la partie inférieure du vase, Mercure ou Hermès, le messager des
dieux dans la mythologie grecque et romaine coifé du pétase, son attribut, et de guirlandes de fleurs. Les brûle-
parfum sont ornés d'une frise de personnages féminins vêtus à l'antique tenant de guirlandes de fleurs et de putti
dansant sur des autels. La pendule et les brûle-parfums surmontés par des pommes de pin reposent sur des
socles en marbre vert de mer plaqués de masques et animés de raies-de-coeur sont surélevés par des pieds toupie
respectivement des pieds boule aplatie. Un modèle identique est conservé au musée DUESBERG à Mons en
Belgique.
Pierre-Philippe Thomire (1751-1843) fut l'un des fondeurs et ciseleurs le plus renommés sous le premier
Empire. Bien qu'ayant suivit une formation de sculpteur, J.P Thomire décida de suivre son père dans la
profession plus lucrative de bronzier, dont il devient le meilleur représentant à la fin du XVIIIe siècle. Formé
auprès du célèbre ciseleur Gouthière, Thomire s'installa dans son propre atelier ou il réalisa des montures en
bronze pour plusieurs ébénistes. Le grand changement pour Thomire eut lieu quand il devint assistant de
Duplessis, directeur artistique de la manufacture de Sèvres. A la mort de Duplessis en 1783, Thomire reprit son
travail, fournissant toutes les montures en bronze doré pour les porcelaines. En 1809 il fut nommé ciseleur de
l'empereur.
Circa : 1810
Dim: L:23cm, P:cm, H:58cm.
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