Les interrupteurs sont en réalité des transistors.
Ces transistors sont généralement intégrés dans une puce avec une partie de la commande.
Les effets de la self
Les bobinages présentent un effet de self. La self s'oppose à la variation du courant qui la traverse.
A la fermeture des interrupteurs, l'intensité croit exponentiellement : i = U/R(1-e –tR/L)
A l'ouverture des interrupteurs, la self se comporte comme un générateur de tension e =-L di/dt.
Si le composant qui ouvre le circuit (interrupteur, transistor) est de bonne qualité, la tension créée est élevée. Cette surtension est utilisée
pour la création d'étincelles dans les moteurs à explosion ou pour les clôtures électriques, elle est par contre néfaste pour le circuit ouvrant le
circuit.
On protège habituellement les transistors par des diodes branchées convenablement.
On utilise parfois cet effet de self, appelé effet roue libre, pour ré alimenter les autres bobinages.
Le champ magnétique créé est proportionnel au courant qui traverse la bobine
(B=4π x10-7 NI/l). Il croit donc exponentiellement comme le courant.
L'intensité nominale n'est atteinte qu'au bout d'un certain temps.
Au bout du temps θ =L/R, l'intensité est égale au 2/3 de l'intensité nominale.
Pour limiter ce retard il faut augmenter R en rajoutant une résistance en série
avec la bobine tout en maintenant le courant nominal, il faut donc aussi
augmenter la tension d'alimentation. Il y a perte d'énergie dans les résistances
additionnelles.
On améliore parfois la montée en courant en faisant décharger un condensateur
dans la bobine.
Une autre solution consiste à augmenter la tension et à contrôler
électroniquement le courant.
Ce contrôle de I permet d'obtenir le couple nécessaire sans perte d'énergie
inutile.
Indépendamment du circuit de commande, le bobinage est successivement
alimenté puis isolé par un circuit oscillateur interne au circuit intégré. Le
courant traversant la bobine est mesuré et réagit sur le circuit oscillateur.
L'allure du courant est représentée sur le graphe