Imprimantes photo 10 × 15
Une bonne imprimante photo 10 × 15 se doit d'être simple à utiliser, économe, rapide et, bien entendu, développer
des clichés de qualité. Bonne nouvelle, il est possible d'en trouver sur le marché qui répondent à tous ces critères. Nos
conseils pour choisir.
S'il est une qualité partagée par la grande majorité des imprimantes 10 × 15, c'est bien leur simplicité d'usage. Il
suffit dans la plupart des cas de brancher l'appareil, de le connecter à la source et de lancer l'impression en appuyant
simplement sur un bouton ! C'est sans doute l'une des raisons qui expliquent l'engouement des particuliers pour ce
type d'imprimantes pourtant restreintes à un usage unique, l'impression de photos.
Si elles ne savent faire que ça, au moins le font-elles bien. La qualité des photos s'est améliorée au cours des
dernières années pour atteindre aujourd'hui un niveau tout à fait acceptable, proche de celui des laboratoires
professionnels. Ceci est vrai pour les imprimantes fonctionnant par jet d'encre ou sur le principe de la sublimation
thermique. Ces deux technologies, qui se partagent équitablement le marché, ont des principes de fonctionnement
radicalement différents. Les têtes d'impression des imprimantes à jet d'encre sont composées de buses qui éjectent
des gouttelettes d'encre sur le papier. La sublimation thermique, quant à elle, reproduit l'image en superposant sur le
papier les trois couleurs primaires (jaune puis magenta et enfin cyan). Une éventuelle quatrième couche, transparente,
est déposée en guise de vernis protecteur. Pas d'encre, cette fois, mais un matériau qui, de l'état solide, sur le rouleau,
est transformé en gaz au contact des têtes d'impression chauffées. La couleur se refroidit et se fixe au contact du
papier.
Même coût unitaire
À qualité égale, le consommateur rationnel accorderait de l'importance au choix de la technologie si, au moins, l'une
était plus économique que l'autre. Mais ce n'est pas le cas !
Imprimante Canon à sublimation thermique
Les imprimantes à sublimation thermique affichent peut-être un prix d'achat légèrement inférieur. Mais à l'usage, les
deux technologies se valent. Les consommables (ruban thermique ou encre, et papier) se situent dans la même
fourchette de prix. Précisons que la sublimation thermique permet une meilleure maîtrise du budget dans la mesure où
les consommables sont prévus pour une quantité donnée d'impressions. Les cartouches des imprimantes à jet d'encre
offrent un nombre de tirages plus aléatoire. Toutes les couleurs étant contenues dans une seule et même cartouche, il
faut en changer dès que l'une d'entre elles est épuisée. Une contrainte qui donne une désagréable sensation de
gâchis. Moins évident, le gaspillage est tout aussi réel dans le cas de l'impression thermique : à chaque impression, ne
sont utilisées que les couleurs du ruban nécessaires à la photo, les autres sont jetées.
Au final, le coût unitaire d'une photo revient à peu près au même. Il est proche de celui pratiqué par les
laboratoires professionnels (30 centimes environ), si toutefois on ne tient compte ni de la dégressivité des prix liée au
volume (on atteint jusqu'à 0,08 centime la photo chez certains laboratoires sur Internet), ni du fait que ces laboratoires
ne font pas supporter au client le coût des impressions ratées.
Reste qu'imprimer soi-même ses photos à domicile offre un confort indéniable. Mais gare, le hobby peut virer à la
phobie s'il faut y passer des heures ! Le temps nécessaire à l'impression d'une photo oscille, selon les constructeurs,
entre 35 et 60 secondes. Ces données ne tiennent pas compte du temps nécessaire pour transférer le fichier à
l'imprimante et pour qu'elle le traite (intégration, impression, validation). Nos tests concluent plutôt à une moyenne de
75 secondes (1). Pour des gros volumes, donc, méfiance !
PictBridge, Bluetooth et wi-fi
Dans la pratique, ces imprimantes n'ont pas besoin d'être connectées à un ordinateur. Il est bien sûr possible de lancer
une impression depuis un PC connecté à l'imprimante. Mais ces appareils autonomes communiquent également très
bien seuls avec les appareils photo, quelle qu'en soit la marque. C'est la vocation de la norme PictBridge, aujourd'hui