
combattant qui au front, voyant qu'il ne saurait l'emporter, admet la supériorité de l'autre, dépose les armes
volontairement (non pas parce qu'il aurait été capturé), et se soumet, choisissant la vie plutôt que les blessures et la
mort.
Selon la religion et donc selon les musulmans, l'Islam signifie la soumission volontaire à ce que le créateur des Mondes
(qui porte les noms de Dieu en français, God en anglais et Allah en arabe) a ordonné et qui a été transmis par les
prophètes messagers (en arabe, nabiyy raçoul, à qui il est révélé d'appeler leur peuple à suivre des lois qui leur ont été
révélé et qui sont spécifiques au messager) et les prophètes non messagers (en arabe nabiyy, à qui il est révélé
d'appeler leur peuple a suivre la loi du messager qui les aura précédé), c'est-à-dire l'acceptation par le coeur de tout ce
qui a été révélé et transmis, même si la personne n'applique pas toutes les obligations de l'Islam. L'Islam distingue la
croyance (ce que le cœur accepte et ce dont il se satisfait) et la foi (le degré d'attachement aux croyances et aux
actes spécifiques dictés par la religion).
Le mot prend en français une majuscule lorsqu'il est utilisé comme nom propre, sinon, il garde la minuscule.
D'un point de vue étymologique, le mot est dérivé d'une racine de trois consonnes (cas typique en arabe), s.l.m,
désignant le fait de se soumettre, qui donne un autre dérivé, EO3RDPE muslim, « musulman ». On évoque depuis
quelques années un lien avec le radical qui fournit salm, « la paix », lien que l'on peut considérer être une étymologie
populaire. La théorie que l'on rencontre le plus souvent, cependant, fait de #N3RDNEN ¾aslama, « se soumettre à Dieu »
(dont on dérive %P3RD'NE ¾islm), un dérivé de 3NDPEN salima, « être sain et sauf » (qui fournit 3ND'NE salm).
Quelques définitions
« islam » avec une minuscule désigne la religion fondée par Mahomet en 622 ;
« Islam » avec une majuscule désigne l'ensemble des peuples musulmans, la civilisation islamique ;
« Musulman » désigne ce qui est relatif à la religion : les personnes professant l'islam et ce qui est relatif à ses lois et
rites ;
« Islamique » renvoie à l'islam en tant que religion et en tant que civilisation;
« Islamisme », « islamiste » s'employaient autrefois pour « Islam » ou « musulman ». Ces termes sont utilisés
aujourd'hui, pour désigner l'Islam politique.
Variantes théologiques
La relation directe de l'homme à Dieu par le Coran et la liberté religieuse va amener une multiplication des tendances
religieuses. L'absence de clergé permet l'existence de différentes théologies, et différentes écoles religieuses. À la mort
du prophète, des différences religieuses importantes et la conquête arabe fulgurante provoquent des rivalités
politiques. Beaucoup de questions sur la liberté de l'homme, le péché, la foi, etc. conduisent à la constitution de
théologies musulmanes qui essayent de donner des réponses aux questions et aux problèmes non détaillés par les
textes divins, et de faire face aux défis de la vie humaine.
Les croyants se partagent en trois branches :
le sunnisme, de Sunna, « la tradition ». Le sunnisme se divise lui-même en différentes écoles juridiques. Il y en a
aujourd'hui quatre, mais il y en a eu d'autres dans le passé. Ces écoles s'acceptent les unes les autres, organisant ainsi
un relatif pluralisme en matière d'interprétations théologiques. Ce sont, dans l'ordre de leur apparition :
o le hanafisme ( de Abû Hanifâ, 700-767) ;
o le malékisme (de Malîk Ibn Anas qui vécu entre 712 et 796) ;
o le shafi'isme, ou shaféisme, ou Chaafisme, (de Al-Shafi'i 768-820) ;
o le hanbalisme (de Ibn Hanbal, 781-856) ;
· Le mu'tazilisme, école interprétative rationaliste, en conflit avec le sunnisme naissant, est apparu à la fin du califat
Omeyyade, au milieu du VIIIe sièclee siècle, connaît une petite résurgence depuis cette date chez certains intellectuels,
mais sans base populaire notable. , et a été éradiqué au XIe siècle par le sunnisme, en particulier par les acharites
(disciples de al-Ach'ari 873-935). Cette école, donc des textes ont été redécouverts au XIX
· le chiisme, lui même divisé en différentes branches, dont les trois principales sont :
o le chiisme duodécimain (90 % des chiites) ;
o le chiisme septimain (ou ismaélien) ;
o le zaydisme du Yemen ;
o Voir aussi d'autres groupes chiites : les alaouites de Syrie, les alévis de Turquie et les druzes de Syrie / Israël / Liban ;
· le kharidjisme (beaucoup moins répandu que les deux premiers) ;
Les sunnites représentent environs 90 % des musulmans, les chiisme environs 10 %. Le kharidjisme moins de 1 %.
nota : Le wahhabisme, une version particulièrement rigoriste s'appuie sur l'école hanbalite et se revendique comme
orthodoxie, concept qui n'existe pas en islam du fait des diverses écoles interprétatives citées ci-dessus, comme du fait
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