L’ISLAM, LOIN DES CLICHES, UNE RELIGION DE PAIX
L’Islam est une religion de tolérance, de paix et non de violence. Sa charte humaniste se lit
dans le dernier sermon du Prophète (Paix et Salut sur lui) à Arafat en l’an 10 de l’hégire (632)
à travers lequel il attire l’attention sur le sort des plus faibles tout en interdisant la domination,
la ségrégation, le racisme et l’exclusion sous toutes ses formes : « toute l'humanité descend
d’Adam. Un Arabe n'est pas supérieur à un non-Arabe et un non-Arabe n'est pas supérieur
à un Arabe... Ne point verser le sang inutilement et ne point détruire les biens, car le sang
et le bien des autres sont sacrés, le sang se paye par le sang».
Pourtant, on semble vouloir coller toujours à l’Islam l’étiquette de tous les fléaux,
notamment : terrorisme, morts de civils, jihadistes, déplacements de populations chassées de
leurs terroirs, carnages, atrocités, otages, rapts, etc. Qui plus est, les médias occidentaux nous
présentent ces conflits comme s’ils concernaient les 1 milliard 600 millions de musulmans qui
représentent 22,9% de la population mondiale.
D’ailleurs, comment l’Islam qui est une religion abrahamique, (millata Ibrahîm) ou religion
monothéiste pourrait-il recommander cela ? Ce serait une aberration.
La Paix considérée comme le facteur principal de l’équilibre d’une société, de sa cohésion, de
sa stabilité, se définit comme une situation de calme qui prévaut dans un espace géographique
donné et entre les individus qui y vivent et cela, depuis la nuit des temps jusqu’au terme de la
vie terrestre.
Dans le Coran qui est le livre par lequel DIEU s’adresse à toute l’humanité, il est dit :
« Nous ne t’avons envoyé que comme une Miséricorde pour l’humanité toute entière » (S21
V107)
« Nous t’avons envoyé pour prêcher l’islam à la totalité des hommes » (S34 V28).
Il est clair qu’avec ces deux versets, l’Islam jette les bases de l’édification des relations
internationales dans la fraternité et la cohésion positive.
Accepter que l’impasse causée par les faiseurs de mal soit imputée à l’Islam pose l’équation
de savoir s’il y a des arguments de défense qui infirment ou confirment ces accusations non
fondées.
A y voir de plus près, on serait tenté de s’interroger sur l’origine de l’appellation
« jihadisme ». N’est il pas né de la guerre en Afghanistan avec les soviétiques et l’entrée en
scène des turcs et des algériens ?
Si nous analysons l’intervention Américaine en Irak, il est bien évident qu’elle s’est
préoccupée de tout sauf du règlement des différends entre chiites, sunnites, chrétiens et
Kurdes. C’est ainsi que l’intervention en 2003 s’est soldée par la révolte des sunnites d’Irak
qui se sont finalement alliés avec les sunnites de la Syrie pour former le DAECH, avec
comme finalité la mise à côté du clan de Bashar al Assad, en tant que Chef d’une minorité
Alaouite.