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D'après Abudallah Ibn Amr Ibn Al 'âs (qu'Allah soit satisfait de lui), l'Envoyé d'Allah (paix et salut sur lui) a dit:
« La plus grande et la plus bénie joie de la vie est la femme vertueuse »
D'après Abû Hurayra (qu'Allah soit satisfait de lui),le Prophète (paix et salut sur lui) a dit:
« Le parfait croyant est celui qui possède la parfaite morale et le meilleur est celui qui est meilleur
à sa famille »
Le Messager de Dieu (paix et salut sur lui) a dit aussi:
« Ceux qui ont la foi la plus parfaite, sont ceux qui ont les meilleurs caractères. Et les meilleurs
d'entre vous sont ceux qui sont bons envers leurs épouses »
Rapporté par At-Tirmidhî (Hadîth Hasan Sahîh) et An-nawawî.
L’Islam a ordonné ainsi à l’homme de prendre le plus grand soin de la femme et a même lié le bon comportement
de l’homme avec son épouse, à la foi : Abû Hurayra rapporte que le prophète (paix et salut sur lui) a dit : « le
croyant qui a la foi la plus parfaite est celui qui a le meilleur comportement, et les meilleurs d’entre vous sont
ceux qui ont le meilleur comportement à l’égard de leurs épouses »[2] ....
Aïsha (que Dieu l’agrée) rapporte que le Prophète (paix et salut sur lui) n’avait jamais de son vivant
frappé par sa main quoi que ce soit ni femme, ni domestique, sauf dans la guerre sainte pour Allah, et si
quelqu’un lui fait du mal ou du tord il ne se vengeait jamais, sauf si l’une des limites sacrées de Dieu était
transgressée auquel cas il se venge pour Allah »
Rapporté par Muslim.
Le Prophète (paix et salut sur lui) a donné l’exemple par lui-même : en se montrant doux, affectueux et
attentionné avec ses siens. Il avait fait un jour avec son épouse ‘Aïsha (que Dieu l’agrée) une course à pied qu'elle
avait gagné. Plus tard, ayant pris du poids, elle perdit, ce qui fit dire au Prophète (paix et salut sur lui) : 'Nous
sommes à égalité à présent'[3]. Lorsqu’elle buvait d’un récipient, il le prenait et en buvait en mettant sa bouche au
même endroit qu’elle. Lorsqu’elle mangeait d’un récipient, il mangeait du même endroit ou à proximité. Il
reposait sa tête sur ses genoux et pouvait même réciter le Coran alors qu’il était dans cette position…
Aïsha, Al-Hasan et Abû Sa‘îd rapportent, avec quelques variantes dans leur description, que dans sa maison, il
était (paix et salut sur lui) au service des siens : il triait et raccommodait ses vêtements, trayait sa
chèvre, arrangeait ses souliers, se chargeait de ses affaires personnelles, aidait à nettoyer la
maison, attachait le chameau et lui donnait du fourrage, mangeait avec les serviteurs, préparait la
pâte avec eux et faisait les courses[4].
L’Islam a aussi protégé la femme d’elle-même et des abus de l’homme en instaurant la « Nafaqa », une prise en
charge matérielle en cas divorce…
Au niveau politique, on assiste à la première « Bay‘a » (pacte d’allégeance) des femmes, pour le Prophète (paix et
salut sur lui), cité dans la Sourate Al-mumtahina. Au niveau social, on assiste aux premières femmes qui
travaillent : institutrices, infirmières, comptables ou contrôleuses. Aïsha (que Dieu l’agrée) par exemple -épouse
du Prophète (paix et salut sur lui)- a enseigné à bien des hommes la religion et la jurisprudence. A l’époque du
deuxième Calife bien guidé, il y avait par exemple une femme qui contrôlait les balances au marché (pour lutter
contre les fraudes)…
A travers les textes sacrés de la tradition musulmane, on peut confirmer que la femme en Islam a un statut
d’honneur particulier : elle est la « source de la vie » et c’est elle qui « éduque les générations », elle apparaît ainsi
comme le noyau de la société.
Au fil des générations des musulmans, que cela soit dans l’empire islamique de l’orient ou dans celui d’Andalousie,
la femme a joué toujours un rôle d’égale à l’homme, et ce dans tous les domaines et même aux plus hautes sphères
de l’état « islamique ». Science, politique, littérature, religion ou spiritualité, plusieurs figures féminines de l’Islam
ont marqué l’histoire du monde par leur grande science, leur intelligence, leur courage, leur sincérité ou leur
ferveur spirituelle.