Institut de Biologie Valrose, CNRS UMR7277 - Inserm U1091 - UNS
Université Nice Sophia Antipolis, Parc Valrose, 06108 NICE cedex 2 – France
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Intrigués par le lien entre S1R et la survie des patients atteints de cancers, les chercheurs ont étudié les
conséquences de l’extinction de la protéine sur le comportement des cellules tumorales lorsque qu’elles
entrent en contact avec la matrice extra cellulaire (MEC), une composante du microenvironnement
tumoral qu’ils sont parvenus à reproduire « in vitro ». Aux points de contact avec la MEC, les cellules
cancéreuses réagissent en formant des complexes protéiques qui réunissent des récepteurs et des canaux
ioniques. Ces complexes sont capables de reconnaitre la nature physique et chimique de l’environnement
cellulaire, et de la traduire en signaux intracellulaires. Ces derniers sont à l’origine de la formation des
métastases en stimulant la capacité des cellules à migrer dans l’organisme, et à initier la création de
nouveaux vaisseaux sanguins (angiogenèse) pour assurer leur alimentation en oxygène et en nutriments.
En l’absence de S1R, la cellule tumorale se révèle incapable de former ces complexes de signalisation en
réponse à la MEC. In vivo, l’invasion tumorale et l’angiogenèse sont réduites de 50 à 80%.
Ces résultats suggèrent que le rôle protecteur de S1R dans le cerveau est détourné par les cellules
cancéreuses pour favoriser la formation des métastases. Ils laissent entrevoir la possibilité de cibler S1R
avec des « ligands sigma » pour réduire les capacités adaptatives des cellules tumorales, à l’origine de la
formation des métastases, stratégie thérapeutique pour laquelle l’équipe a récemment obtenu un brevet.
Titre et Auteurs de la publication
“SigmaR1 regulates membrane electrical activity in response to extracellular matrix stimulation to drive
cancer cell invasiveness”
David Crottès1,2,3,4§, Raphael Rapetti-Mauss1,2,3§, Francisca Alcaraz-Perez5,6, Mélanie Tichet7, Giuseppina
Gariano8, Sonia Martial1,2,3, Hélène Guizouarn1,2,3, Bernard Pellissier1,2,3, Agnès Loubat1,2,3, Alexandra
Popa9, Agnès Paquet9, Marco Presta8, Sophie Tartare-Deckert7, Maria Luisa Cayuela5,6, Patrick Martin1,2,3,
Franck Borgese1,2,3 and Olivier Soriani1,2,3*.
1 UNS, iBV, 06108 Nice cedex, France; 2 CNRS, UMR7277, 3 Inserm, U1091, 06108 Nice cedex, France
4 Department of Physiology, University of California, San Francisco, San Francisco, CA, USA
5 Telomerase, Aging and Cancer Group, Research Unit, Department of Surgery, CIBERehd, University Hospital “Virgen de la Arrixaca”, Murcia, Spain
6 Instituto Murciano de Investigación Biosanitaria (IMIB), Murcia, Spain
7 UNS, C3M Inserm, U1065, Microenvironnement, Signalisation et Cancer, Université de Nice Sophia Antipolis, Nice, France
8 Unit of Oncology and Experimental Immunology, Department of Molecular and Translational Medicine, University of Brescia, Brescia, Italy
9 UNS, IPMC, Lucioles Sophia Antipolis, Valbonne, France
§ Authors that contributed equally to this worqual contribution
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Communication iBV : Michel Bidet
04 92 07 68 16
Lien équipe
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