le hasard, le cancer et la pseudo science

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le hasard, le cancer et la pseudo science
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29 JANVIER 2015 | PAR HEZI
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Antoine Delacroix
. génétique . hasard .
. maladies psychiatriques .
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Le hasard, le cancer et la pseudo science
Corrélation n’est pas raison dit un adage plein de bon sens. Dans
un article récent publié par le magazine “prestigieux” Science, les
auteurs montrent une corrélation entre la fréquence des cancers
dans une structure donnée et le nombre de divisions de cellules
souches qui a lieu dans cette structure au cours de la vie. Ils en
concluent que plus de deux tiers des cancers sont dus à “pas de
chance” : sachant que la réplication de l’ADN lors de la division
cellulaire est un processus sensible, le plus une structure a de
réplications au cours de la vie, le plus elle aura de « chances » de
développer un processus cancérigène.
Des corrélations dépourvues de sens sont nombreuses - le
nombre de frigidaires et la fréquence du cancer aux USA, les
battements du papillon et les ouragans dans la banquise etc. Les
statistiques c’est comme l’économie, on peut démontrer tout et
son contraire. Certes, il y a bien une corrélation entre le nombre
de division et la mutagenèse cancérigène mais les mutations ne
se produisent pas par hasard et bon nombre de facteurs
mutagènes environnementaux ont été identifiés.
Les auteurs « oublient » les cancers du sein ou de la prostate
malgré leur incidence élevée et ignorent avec brio les données
épidémiologiques et biologiques qui montrent que l’amiante, le
tabac, les irradiations, les pesticides ou la pollution sont
mutagènes et cancérigènes. Il est difficile de comprendre
pourquoi l’incidence de cancer est plus grande dans certaines
populations comme les ouvriers, les travailleurs de l’amiante ou
d’autres industrie polluantes, sauf à penser que les cellules
souche se divisent plus dans ces populations. Les auteurs
évacuent rapidement le tabac qui a tué près de 100 Millions de
personnes au 20ème siècle et dont la relation avec le cancer est
incontestable malgré la lutte acharnée et pseudo-scientifique des
fabricants de tabac. Un article dans la même revue montre
d’ailleurs que fumer élimine le chromosome Y des cellules
sanguines fournissant une explication possible à la plus grande
incidence de cancer du poumon chez l’homme que chez la femme.
On voit mal dans ce modèle pourquoi l’incidence de bon nombre
de cancers est aussi souvent plus grande chez l’homme que chez
la femme sauf a postuler qu’un même organe une différences dans
le nombre de division cellulaire. Comment les cancers infantiles
fréquents s’accordent ils avec cette thèse sachant que par
définition ils commencent tôt. Environnement et mutations
génétiques travaillent en série, les méfaits de l’un se traduisant
par l’autre.
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D’une façon générale, contester le rôle des activités humaines ici
commeOKen écologie est voué à l’échec car contraire aux données
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21/06/2015 11:18
le hasard, le cancer et la pseudo science
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scientifiques et épidémiologiques. Il faudra reconnaître que
l’environnement que nous modifions impacte notre santé de
façon majeure. Dans le même cadre, la foi de charbonnier de
certains dans le progrès qui va permettre à l’homme d’être
immortel et d’éradiquer les maladies grâce à la thérapie génique,
la bionique et les grands ordinateurs (le Big Data) attestent de la
même ignorance de l’impact que l’homme a sur son
environnement. Les calculs, extrapolations et modèles
mathématiques échoppent toujours sur la même chose : les faits.
In fine, l’effet pas de chance s’explique par les conditions de vie,
l’hygiène, les conditions de travail et autres composantes de
notre vie. Cet article est encore une illustration frappante des
méfaits de l’hyperspécialisation qui rend nos scientifiques
ignorant les données de domaines connexes et de bon sens.
Y Ben-Ari, Neurobiologiste, DR Emérite INSERM
cancer cellules souches environnement génétique hasard
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