DOSSIER DE PRESSE
Jeudi 18 juin 2009
V
VE
ER
RS
S
U
UN
N
V
VA
AC
CC
CI
IN
N
C
CO
ON
NT
TR
RE
E
L
LE
ES
S
C
CA
AN
NC
CE
ER
RS
S
P
PR
RO
OV
VO
OQ
QU
UE
ES
S
P
PA
AR
R
L
LE
E
V
VI
IR
RU
US
S
D
D
E
EP
PS
ST
TE
EI
IN
N
B
BA
AR
RR
R
:
:
L
L
A
AR
RC
C
R
RE
EN
NO
OU
UV
VE
EL
LL
LE
E
S
SO
ON
N
S
SO
OU
UT
TI
IE
EN
N
A
A
L
L
I
IN
NS
ST
TI
IT
TU
UT
T
D
DE
E
B
BI
IO
OL
LO
OG
GI
IE
E
D
DE
E
L
LI
IL
LL
LE
E
CO
COCO
CO
NTACT PRESSE ARC
NTACT PRESSE ARCNTACT PRESSE ARC
NTACT PRESSE ARC
Séverine VOISIN
Valérie MULOT
Tél. : 01 45 59 59 45
Page 2 sur 7
S
SO
OM
MM
MA
AI
IR
RE
E
Communiqué de presse ................................................................................................p.3
Le projet de recherche : description, enjeux et perspectives.........................................p.4
L’Association pour la Recherche sur le Cancer en Nord-Pas-de-Calais........................p.6
L’Institut de Biologie de Lille..........................................................................................p.7
Page 3 sur 7
>> Communiqué de presse
>> Communiqué de presse>> Communiqué de presse
>> Communiqué de presse
18 juin 2009
V
VE
ER
RS
S
U
UN
N
V
VA
AC
CC
CI
IN
N
C
CO
ON
NT
TR
RE
E
L
LE
ES
S
C
CA
AN
NC
CE
ER
RS
S
P
PR
RO
OV
VO
OQ
QU
UE
ES
S
P
PA
AR
R
L
LE
E
V
VI
IR
RU
US
S
D
D
E
EP
PS
ST
TE
EI
IN
N
B
BA
AR
RR
R
:
:
L
L
A
AR
RC
C
R
RE
EN
NO
OU
UV
VE
EL
LL
LE
E
S
SO
ON
N
S
SO
OU
UT
TI
IE
EN
N
A
A
L
L
I
IN
NS
ST
TI
IT
TU
UT
T
D
DE
E
B
BI
IO
OL
LO
OG
GI
IE
E
D
DE
E
L
LI
IL
LL
LE
E
Jacques RAYNAUD, Président de l’Association pour la Recherche sur le Cancer
(ARC) a remis officiellement, le 18 juin dans les locaux de l’Institut de Biologie
de Lille, une subvention d’un montant de 50 000 euros pour soutenir des
travaux de recherche visant à mettre au point une stratégie thérapeutique
contre les cancers associés à l’infection par le virus d’Epstein Barr. Ce projet est
dirigé par Nadira DELHEM au sein de l’équipe de Véronique PANCRÉ.
Cette remise de subvention a eu lieu en présence de Yvan de LAUNOIT,
Directeur de l’Institut de Biologie de Lille ainsi que de représentants de la Mairie
de Lille, de l’Institut Pasteur de Lille, du CNRS et de l’Inserm.
Plusieurs donateurs de l’ARC, résidant dans la région, ont répondu à l'invitation
de l'association et pu apprécier concrètement l’utilité de leur don et dialoguer
avec l’équipe de chercheurs soutenus.
Le projet de recherche soutenu
Ce projet de recherche est dirigé par Nadira DELHEM au sein de l’équipe
« Pathologie et Immunopathologie des Cancers Viro-induits », dirigée par
Véronique PANCRÉ, chercheuse de l’Inserm.
Il vise à mettre au point une stratégie d’immunothérapie, qui stimule les
défenses naturelles de l’organisme, afin traiter les cas des cancers associés à
l’infection par le virus d’Epstein Barr. Ce virus très pandu peut être à l’origine,
entre autres, de cancers lymphatiques (maladie de Hodgkin, lymphome T/NK) et
de cancers du nasopharynx.
Les chercheurs travaillent sur des cellules immunitaires en culture. Ils utilisent
un “cocktail” de petits morceaux de protéines virales qu’ils “présentent” aux
cellules de personnes en bonne santé ou de patients qui souffrent d’un
lymphome de Hodgkin. Dans les deux cas, les cellules immunitaires deviennent
alors capables de s’attaquer aux cellules cancéreuses infectées par le virus
d’Epstein Barr. Le cocktail, qui constitue un vaccin thérapeutique, a fait l’objet
d’un dépôt de brevet d’invention français.
La qualité du projet de recherche a été reconnue par le Conseil Scientifique ainsi
que par le Conseil d’Administration de l’association, à travers l’attribution d’une
subvention d’un montant de 50 000 euros sur une durée de 2 ans.
Preuve de la qualité des travaux effectués sur ce sujet, l’ARC suit cette étude
depuis 6 ans. C’est le 4
ème
financement accordé par l’association depuis 2003.
Au total l’aide attribuée s’élève à 115 000 euros.
Les financements de l’ARC dans la région
En 2008, l’ARC a soutenu 8 projets à l’Institut de Biologie de Lille, représentant
plus de 424 000 euros. Plusieurs structures de recherche sont financées par
l’association en Nord-Pas-de-Calais. Ce sont au total 16 projets de recherche sur
le cancer dans 6 établissements qui ont financés en 2008 pour un montant de
plus de 755 000 euros.
Les 10 dernières années, l’association a subventionné 168 projets dans la
région, soit une somme de 5,7 millions d’euros pour soutenir des chercheurs en
Nord-Pas-de-Calais.
CONTACT PRESSE ARC
CONTACT PRESSE ARCCONTACT PRESSE ARC
CONTACT PRESSE ARC
Séverine VOISIN
Valérie MULOT
Tél. : 01 45 59 59 45
Page 4 sur 7
L
LE
E
P
PR
RO
OJ
JE
ET
T
D
DE
E
R
RE
EC
CH
HE
ER
RC
CH
HE
E
S
SO
OU
UT
TE
EN
NU
U
P
PA
AR
R
L
L'
'A
AR
RC
C
:
:
D
DE
ES
SC
CR
RI
IP
PT
TI
IO
ON
N,
,
E
EN
NJ
JE
EU
UX
X
E
ET
T
P
PE
ER
RS
SP
PE
EC
CT
TI
IV
VE
ES
S
Le projet de recherche, intitulé « Stratégie d’Immunothérapie dans les tumeurs
associées à une latence de type II du virus d’Epstein Barr », a pour objectif de
mettre au point une approche thérapeutique qui stimule le système immunitaire
afin de traiter les cancers associés à l’infection par le virus d’Epstein Barr.
Contexte des recherches
Certains cancers sont causés par des virus. C’est par exemple le cas des virus de
l’hépatite B et C pour le cancer du foie, ou des papillomavirus pour le cancer du
col de l’utérus. Le virus d’Epstein Barr peut quant à lui être à l’origine, entre
autres, de cancers lymphatiques (maladie de Hodgkin, lymphome T/NK) et de
cancers du nasopharynx.
Ce virus, très courant dans le monde, infecte plus de 95% de la population et
“s’installe” à vie dans les cellules infectées. Le plus souvent, l’infection reste
asymptomatique. Chez certaines personnes, surtout les adolescents et les
jeunes adultes, l’infection provoque un ensemble de symptômes bénins, tels
qu’une grande fatigue et un gonflement des ganglions au niveau du cou et des
aisselles : c’est la mononucléose infectieuse ou “maladie du baiser” (le virus se
transmet notamment par la salive). Chez un petit nombre de personnes, le virus
peut malheureusement finir par conduire à la transformation des cellules
infectées en cellules cancéreuses, longtemps après l’infection.
Les cellules infectées par le virus d’Epstein Barr présentent à leur surface des
protéines qu’on ne trouve pas à la surface des cellules saines de l’organisme : ce
sont des protéines produites par le virus.
Le projet de recherche financé par l’ARC
Le but de l’étude de l’équipe de chercheurs est de stimuler le système
immunitaire en lui présentant des protéines du virus, qui sont notamment
exprimées par les cellules cancéreuses.
En apprenant aux cellules du système immunitaire à reconnaître les cellules
cancéreuses par l’intermédiaire des protéines virales présentes à leur surface, il
devrait être possible d’utiliser les défenses naturelles de l’organisme des
malades pour combattre le cancer.
Les chercheurs travaillent sur des cellules immunitaires en culture. Ils utilisent
un “cocktail” de petits morceaux de protéines virales qu’ils “présentent” aux
cellules de personnes en bonne santé ou de patients qui souffrent d’un
lymphome de Hodgkin. Dans les deux cas, les cellules immunitaires deviennent
alors capables de s’attaquer aux cellules cancéreuses infectées par le virus
d’Epstein Barr. Le cocktail, qui constitue un vaccin thérapeutique, a fait l’objet
d’un dépôt de brevet d’invention français.
CONTACT PRESSE ARC
CONTACT PRESSE ARCCONTACT PRESSE ARC
CONTACT PRESSE ARC
Séverine VOISIN
Valérie MULOT
Tél. : 01 45 59 59 45
Page 5 sur 7
Enjeux et perspectives du projet dans la lutte contre le cancer
Avant de pouvoir injecter le “cocktail” à des patients, il faut s’assurer qu’il ne
risque pas d'entraîner des réactions incontrôlées, potentiellement dangereuses.
Les chercheurs doivent donc étudier précisément quelles sont les réponses
immunitaires induites par le “cocktail” sur les cellules issues de personnes en
bonne santé et sur celles de patients. Il faudra s’assurer que ce “cocktail” n’ait
pas comme effet secondaire de provoquer chez le patient une activation des
“lymphocytes T gulateurs”, qui sont des cellules jouant un rôle défavorable
dans les cancers.
Ces données permettront de définir les conditions optimales d’utilisation du
vaccin thérapeutique. Il sera dès lors possible de démarrer des essais cliniques
chez des patients dans la perspective de proposer de nouveaux traitements à
des patients atteints de cancers liés à l’infection par le virus d’Epstein Barr,
comme la maladie de Hodgkin.
Apport du financement de l’ARC
La subvention attribuée par l’ARC pour ce projet s’élève à 50 000 pour deux
ans. Ce financement permettra l’achat de petits équipements tel qu’un compteur
cellulaire, qui dénombre de façon fiable le nombre de cellules dans le sang, ou
des micropipettes électroniques multicanaux pour distribuer automatiquement et
simultanément les mêmes quantités.
Cette aide servira aussi à couvrir les « frais de fonctionnement ». C’est-à-dire
l’achat des réactifs biologiques qui permettent de aliser des expériences de
laboratoire comme des « 6 peptides » constituant le “cocktail” vaccinal (il s’agit
de peptides synthétisés à un très haut degré de pureté) ou des « kits de PCR
quantitative en temps réel » pour établir une «cartographie » de l’expression
des gènes.
Il s’agit du 4
ème
financement de l’association pour cette étude, qu’elle suit depuis
2003 et pour laquelle elle a investi 115 000 euros au total. Cette subvention de
l’ARC est indispensable puisqu’il s’agit de la dernière étape du projet avant
l’administration du “cocktail” à des êtres humains. Elle permet aux chercheurs
de « tester » que ce “cocktail n’est pas dangereux avant de pouvoir l’utiliser
auprès de patients lors d’essais cliniques.
CONTACT PRESSE ARC
CONTACT PRESSE ARCCONTACT PRESSE ARC
CONTACT PRESSE ARC
Séverine VOISIN
Valérie MULOT
Tél. : 01 45 59 59 45
1 / 7 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !