CENTRE EUGENE MARQUIS
Centre Régional de Lutte contre le Cancer
DOSSIER DE PRESSE
2010-2011
Communiqué de presse 3
Interview croisée des professeurs P. Bourguet et F. Guillé 4
I. Le cancer en France et en Bretagne 5
II. L’intérêt du patient au cœur d’une démarche d’excellence 7
Le Cyberknife : technologie de pointe
pour une irradiation de haute précision 7
La technique OSNA : une intervention unique
pour les tumeurs du sein 8
La radioembolisation : à la pointe de la recherche
sur le cancer du foie 9
La Curiethérapie : un travail d'équipe 10
III. Une attention particulière portée à l’accueil du patient 11
Prendre en charge le malade dans sa globali 11
Soigner le psychique en même temps que le physique 12
Rester ouvert sur le monde extérieur 12
IV. Les Centres de Lutte contre le Cancer : un statut à part 13
Un centre privé à but non lucratif 13
Des missions de service public 13
Au cœur dun seau… 14
Vers une amélioration constante de la qualité 16
V. Carte didentité du Centre Eugène Marquis 17
Les soins 17
Les moyens 17
Quelques chiffres… 17
Liens utiles 20
Contact Presse
Agence Communiqués :
Nathalie Jouan et Stéphanie Le Gall
6 rue de la Chalotais 35000 RENNES
02 99 79 60 89
CENTRE EUGENE MARQUIS - Centre Régional de Lutte contre le Cancer • Dossier de Presse • 2010-2011 p3
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Rennes, le 9 novembre 2010
Nomination du professeur François Guillé
à la direction du Centre Eugène Marquis de Rennes
Le professeur François Guillé a été nommé par la Ministre de la Santé, Mme Roselyne Bachelot-Narquin, directeur
général du Centre Eugène Marquis, Centre de lutte contre le cancer de Rennes, à compter du 1er octobre et pour une
durée de cinq ans renouvelable. Cette nomination fait suite à l’avis favorable du conseil d’administration du Centre et
à celui de la Fédération Nationale des Centres de lutte contre le cancer. Le professeur Guillé a pris ses fonctions le
2 novembre 2010.
François Guillé est chirurgien urologue et dirige actuellement le service d’urologie du Centre Hospitalier Universitaire
de Rennes. Il est également expert AERES (Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur) pour
le pilotage des universités. Doyen de la Faculté de médecine de Rennes pendant deux mandats successifs, il a, à ce
titre, siégé pendant quinze ans au conseil d’administration du Centre Eugène Marquis. De plus, il est l’un des acteurs
essentiels de la mise en place de l’Institut
régional de la prostate au sein de l'Institut
gional de Cancérologie de Rennes (IRCR).
Le professeur Guillé succède au professeur
Patrick Bourguet, qui a dirigé le Centre
Eugène Marquis pendant dix ans. Le
professeur Bourguet reprend ses fonctions
de PU-PH (Professeur des Universités -
Praticien Hospitalier), dans le service de
médecine nucléaire du Centre Eugène
Marquis, et souhaite réorienter ses activités
vers la recherche et l’international. Au
cours de ses mandats, le professeur Patrick
Bourguet a activement contribué à la création
de l’Institut Régional de Cancérologie de
Rennes dont il a été le président depuis sa
création en 2006.
Contacts presse :
Pour le Centre Eugène Marquis : Agence Communiqués - Rennes
Nathalie Jouan • njouan@communiques.fr • 02 99 79 60 89
Direction de la Communication de la FNCLCC
Viviane Tronel chargée de communication v-tronel@fnclcc.fr - 01 76 64 78 00
A propos du Centre Eugène Marquis de Rennes
Fon en 1923, Le Centre Eugène Marquis (CEM) est devenu l’un des 20 centres de
lutte contre le cancer créés par l’ordonnance de 1945, et regroupés depuis au sein de
la Fédération Nationale des Centres de lutte contre le cancer (FNCLCC).
Le CEM a fondé avec le CHU et la Clinique Mutualiste la Sagesse de Rennes, l’Institut
Régional de Cancérologie de Rennes, G.C.S. agréé en 2006 par l’Agence Régionale de
l’Hospitalisation de Bretagne, pour constituer avec le CHU de Brest le pôle régional de
cancérologie.
Par convention avec le CHU et la Facul de decine, le CEM accueille les disciplines
universitaires d’oncologie médicale, de radiothérapie et de médecine nucléaire. Il assure
des missions de soins, de recours, d’enseignement et de recherche.
Le CEM en quelques chiffres
• 20 000 patients vus chaque année, dont 2 700 en hospitalisation
• 390 salariés, dont 50 praticiens
• 90 lits, dont 21 en hôpital de jour
CENTRE EUGENE MARQUIS - Centre Régional de Lutte contre le Cancer • Dossier de Presse • 2010-2011 p4
Interview croisée
du Pr Patrick BOURGUET, qui a été directeur
du Centre Eugène Marquis pendant 10 ans
,
et du Pr François GUILLÉ, qui lui succède.
1- Patrick Bourguet, vous transmettez la direction du Centre
Eugène Marquis à François Guillé. De quelle façon la passation
s’est-elle mise en place ?
P.B : François Guillé a l’avantage d’apporter un regard neuf sur la
gouvernance du Centre Eugène Marquis. En tant que rennais et urologue,
il apporte sa légitimité de médecin au Centre. Il le connaît puisqu’il
a été membre du conseil d’administration pendant plus de 15 ans.
Nous sommes en symbiose sur les projets actuels et les projets à venir.
F.G : Patrick Bourguet et moi-même avons veillé à ce que l’arrivée dun nouveau directeu
r
n’engendre pas de changement brutal pour le Centre Eugène Marquis, c’est pourquoi
nous sommes en relation et nous échangeons depuis le mois de juin. Par exemple, nous
avons effectué ensemble le recrutement d’un directeur de soins au mois de juillet. La
prise en charge de la direction du Centre nécessite de prendre conscience de la dimension
humaine mais aussi de son fonctionnement : les textes législatifs, les problématiques
humaines et la partie administrative, en m’appuyant sur Pascal Briot, le directeur général
adjoint, et l'équipe de direction.
2-Le dernier Contrat Pluriannuel d'Objectifs et de Moyens (CPOM)sachève. Quelle est
l’importance de ce projet dans la passation ?
P.B : Le dernier CPOM du Centre Eugène Marquis a été rempli avec un an d’avance et le
projet Cyberknife (lire page 7 du dossier de presse) a vu le jour alors qu’il n’était pas
prévu au départ. Cette avancée prouve la capacité à l’innovation du Centre.
F.G :
Ma prise de fonction coïncide avec le CPOM 2011 qui definira en termes de projets
les moyens financiers et humains pour les 5 ans à venir avec l’Agence Régionale de Santé
(ARS). Il s’agit d’un moment fort du Centre car il fait l’objet d’une longue concertation interne.
3- Quels sont les enjeux et les perspectives du Centre Eugène Marquis pour les
années à venir ?
P.B : Le Centre Eugène Marquis fonctionne sur un régime de service privé avec la
philosophie
d’un service public. Il profite d’une grande maîtrise dans la gestion de son
budget. Le directeur est à la tête d’une PME en quelque sorte. Ce système est très
avantageux car il donne au Centre Eugène Marquis les moyens de mettre en place des
projets qui n’étaient pas prévus au départ dans le Contrat Pluriannuel d'Objectifs et de
Moyens (CPOM). Enfin, à l’image de l’appel aux dons de ce mois de novembre au profit
de la recherche, le Centre espère communiquer davantage pour trouver des fonds.
F.G : Aujourd’hui, mes objectifs sont de continuer à m’appuyer sur les forces du Centre,
c’est-à-dire sa dimension à la fois régionale et internationale, la radiothérapie et la
médecine nucléaire. Les axes d’amélioration pour les années à venir sont la chirurgie, la
vie des personnels et le développement des réseaux pour pallier les prochaines mutations.
L’avenir de la prise en charge du cancer est le travail en réseau, à l’image de l’Institut
gional de Cancérologie (lire page 14 du dossier de presse).
CENTRE EUGENE MARQUIS - Centre Régional de Lutte contre le Cancer • Dossier de Presse • 2010-2011 p5
Le cancer est un fléau dont l’incidence augmente régulièrement en France depuis 25 ans.
Il est la première cause de mortalité chez les hommes, la seconde chez les femmes.
18 159 nouveaux cas ont été répertoriés en Bretagne en 2005, contre 8 991 en 1980 :
c’est plus du double. Ramené à la population, le taux d’incidence a augmenté de 40% chez
les hommes et 43% chez les femmes.
Le cancer touche beaucoup plus sévèrement les hommes que les femmes. Cet écart, visible
au niveau national, est accentué en Bretagne, où le taux d’incidence du cancer (ramené
à 100 000 habitants) est de 438 pour les hommes et 238 pour les femmes.
En revanche, le taux de mortalité décroit légèrement : si plus
de cancers sont diagnostiqués
(en partie du fait d’un meilleur
dépistage), ils sont aussi mieux soignés. Cependant, en
regardant dans le détail, on s’aperçoit que cette tendance
n’est vraie que pour les hommes. Chez les femmes, autant
l’incidence que la mortalité sont en augmentation sur la
période 1995-2005, en particulier pour les cancers du
poumon-trachée-bronches, de la peau, du rein et du sein.
I. Le cancer en France
et en Bretagne
Sources : Francim, Insee, Score-santé • Unité : Taux standardisés pour 100 000
0
100
1980
Incidence du cancer par sexe
1985 1990 1995
Hommes
Bretagne France métropolitaine
Femmes
2000 2005
200
300
400
500
1 / 20 100%
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