
De nouveaux facteurs augmentent
l’incidence du risque depuis 1975.
Certains facteurs internes favorisent
l’apparition d’un cancer du sein comme la
prédisposition familiale (chez les femmes ayant,
dans leur famille proche, plusieurs personnes
atteintes d'un cancer du sein) C’est le cas
d’Angelina Joli .
Il existe également des facteurs externes
dépendant de notre mode de vie qui augmentent
le risque : d’après la source Dernière Nouvelles
d’Alsace du rapport « les causes du cancer en
France » qui précise le nombre de décès par
cancer selon les facteurs de risque. Le facteur le
plus influent est le tabac qui a été le facteur de
risque pour 5450 cas sur les 117228 cas de décès
par cancer chez les femmes en 2000 dont le
cancer du sein représente 35.7%, cancer le plus
fréquent chez les femmes. D’après le document,
les 5 principaux facteurs de risque de décès chez
les femmes après le tabac sont les agents
infectieux, l’insuffisante activité physique,
l’alcool, l’obésité /surpoids ( et les hormones. A
contrario, il minimise le rôle de la pollution.
Sur le même plan, le rapport de l’Académie de
médecine de 2008 nous informe sur le rôle de
l’alimentation dans le cancer du sein. Ainsi, le
taux de cancer est constaté plus important dans
les pays occidentaux en raison d’une
alimentation trop riche en viande, en graisse, en
calorie, etc... Par exemple, l’étude constate que
les japonaises, qui vivent au japon, dont
l’alimentation de base composée de soja, phyto-
œstrogènes, souvent qualifié de bon pour la
santé. Elles présentent peu de cancer du sein
contrairement à des japonaises qui ont migré aux
Etats-Unis, avec un changement d’alimentation
selon les habitudes alimentaires des pays
occidentaux, rattrapent les américaine dans
l’incidence du cancer du à l’alimentation
(surconsommation …).
L’ensemble des facteurs internes (génétique) ou
externes (rayonnement du soleil, cigarette,
alcool) favorisent des mutations de L’ADN.
Normalement les cellules réparent ces mutations
via des systèmes enzymatiques mais s’il y a trop
d’attaques et avec le facteur vieillissement, les
systèmes de réparations peuvent être débordés.
Les mutations s’accumulent, ne sont plus
réparées et donnent alors naissance à un cancer.
L’évolution de la médecine et le
dépistage permet aujourd’hui d’avoir une
meilleure connaissance du risque et
d’adopter des solutions préventives.
D’après le graphique publié par l’INSERM
(Institut national de la santé et de la recherche
médicale) sur « l’évolution de l’incidence et de la
mortalité du cancer du sein en France », malgré
l’augmentation de l’incidence du cancer sur la
population, le taux de mortalité reste stable,
25000 femmes pour la période 1975 et 2000. Ce
constat s’explique en partie par une meilleure
connaissance et prise en charge de la maladie
ainsi que l’adoption de mesures préventives dès
détection de risque fort, maintenant évaluable.
Un des comportements préventifs qu’on peut
adopter pour limiter le risque de cancer du sein
est d’après « Arch Intern Med » l’allaitement. En
effet, les derniers résultats d’une étude conduite
aux USA suggèrent en effet que le fait d’avoir
allaité protégerait les femmes de la maladie :
selon eux, donner le sein au moins une fois ferait
diminuer de 59% le risque de développer à son
tour une tumeur mammaire lorsque celles-ci ont
uns susceptibilité génétique. Les femmes, pour
limiter le risque, doivent adopter un mode de vie
sain, ne pas fumer, consommer de l’alcool avec
modération, bien bouger (30 minutes
d’exercices, 5 fois par semaines). D’autres
mesures préventives qui s’adressent aux femmes
de 50 à 69 ans est le dépistage biennal du cancer
(radio des seins qui permet de détecter des
anomalies) (d’après le site web de référence
communautaire du cancer du sein). Mais par
contre pratiquer l’auto palpation du cancer du
sein n’augmente pas les chances de guérir. De
plus, pour estimer le risque génétique, il est
intéressant de comparer l’incidence du cancer du
sein dans la famille avec l’incidence dans la
population. Dans le cas de risque avéré élevé,
comme le cas d’Angelina Joli, la prévention peut
se traduire par une ablation d’un ou des deux
seins.
Claire LUNEAU