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La génétique évolutive recherche la cause ultime d’un phénomène (par opposition
aux causes proximales).
DOMAINES D’APPLICATION DE LA GENETIQUE DES POPULATIONS.
La génétique des populations trouve un intérêt en médecine, en génétique
humaine, en épidémiologie des maladies génétiques (mutation-sélection), dans l’étude des
effets de consanguinité, dans l’amélioration génétique animale et végétale, dans la
sélection artificielle, dans l’étude des OGM (dissémination, impact sur l’environnement),
l’étude des espèces « invasives » (espèce qu’on a transporté dans un autre
environnement et qui explose), lors de réintroduction des espèces, dans l’études de la
conservation génétique et de la biodiversité.
MAIS QU’EST-CE QU’UNE POPULATION ?
Une population correspond à l’ensemble des individus de la même espèce qui ont la
possibilité d’interagir entre eux au moment de la reproduction (former un couple et de
laisser des descendants).
Tous les individus d’une même espèce ne sont pas forcément de la même
population (s’ils ne sont pas dans la même « aire de répartition », et les migrations ne
sont pas toujours significatives, on considère les couples qui sont toujours présent dans
l’aire). La définition est floue, et reste très « géographique ».
Une autre définition toute aussi floue : une population correspond à un pool
génétique : ensemble des génotypes pour chacun des gènes.
Pourquoi s’intéresser au niveau « population » ? Une population représente une
unité écologique, et une unité évolutive : individus en interaction avec leur
environnement.
On s’intéresse d’abord à la façon dont les couples se forment ? Au hasard, selon
un choix (même phénotype préférentiellement ou l’inverse) ou entre individus
apparentés.
Ensuite, une fois que le couple est formé. On génère une « urne gamétique ».
Tirage au sort lors de la fécondation. Comment se forme les gamètes (quantité,
zygotie) ? Comment les gamètes se rencontrent ?
Une fois les zygotes formés, vont-ils former des adultes ? Des adultes fertiles ?