est difficile de déterminer à partir des rapports épidémiologiques publiés quel médicament ou quelle association de médicaments est
responsable d’anomalies chez le nouveau-né. La possibilité existe aussi que d’autres facteurs tels que les facteurs génétiques ou l’état
épileptique lui-même puisse jouer un rôle plus important dans l’obtention d’anomalies à la naissance. A la lumière de ces faits, le
médicament ne sera administré à la femme enceinte que si les bénéfices potentiels l’emportent sur le risque encouru par le foetus.
Le passage foetoplacentaire a été démontré pour les benzodiazépines.
Pendant la grossesse, Rivotril ne sera utilisé qu'en cas de nécessité impérieuse. Lors de l'administration de fortes doses pendant le
dernier trimestre de la grossesse ou pendant l'accouchement, on a rapporté des arythmies chez le foetus et une hypotonie, des
difficultés de succion, de l'hypothermie et une dépression respiratoire chez le nouveau-né. La possibilité de survenue d'un syndrome
d'abstinence existe pour le nouveau-né. Il doit être gardé à l’esprit que tant la grossesse que l'interruption brutale du traitement peut
entraîner une aggravation de l’épilepsie.
Allaitement
Bien qu'on ait découvert que le clonazépam passe dans le lait maternel en petites quantités seulement, les mères sous traitement
n'allaiteront pas. Si la nécessité d'utilisation est impérieuse, l'allaitement sera interrompu.
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Sédation, amnésie, altération de la concentration et altération de la fonction musculaire peuvent affecter négativement la capacité à
conduire un véhicule ou à utiliser une machine. Même utilisé selon les prescriptions, le clonazépam peut retarder les réactions dans une
mesure telle que la capacité à conduire un véhicule ou à utiliser des machines est sérieusement diminuée. Ces effets sont augmentés par
la prise d'alcool et le manque de sommeil. Conduite, utilisation de machines et autres activités comportant des risques seront donc
évitées, de préférence durant toute la durée du traitement ou au moins pendant les quelques premiers jours. La décision en cette
matière est de l'initiative du médecin et sera, dans chaque cas, basée sur la réponse du patient au traitement et sur la posologie
concernée (voir rubrique 4.8).
4.8 Effets indésirables
- Affections du système immunitaire : réactions allergiques et très rares cas d'anaphylaxie.
- Affections psychiatriques : troubles de la concentration, nervosité, état confusionnel, désorientation.
Une dépression peut survenir chez les patients traités par Rivotril, mais peut être aussi associé à la maladie sous-jacente.
Les réactions paradoxales suivantes ont été observées : excitabilité, irritabilité, attitude agressive, agitation, nervosité, hostilité, anxiété,
troubles du sommeil, cauchemars et rêves colorés.
Dans de rares cas, une perte de libido peut apparaître.
- Affections du système nerveux : somnolence, réactions retardées, hypotonie musculaire, étourdissements, ataxie (voir rubrique 4.4).
Ces effets indésirables surviennent relativement fréquemment et sont habituellement transitoires et disparaissent généralement
spontanément en cours de traitement ou par réduction de la dose. Ils peuvent être partiellement évités en augmentant la dose lentement
au début du traitement.
Des céphalées ont été observées dans de rares cas.
Des crises généralisées ont été très rarement observées.
Particulièrement en traitement à long terme ou à doses élevées, des troubles réversibles tels que dysarthrie, coordination réduite des
mouvements et troubles de la démarche (ataxie) et nystagmus peuvent survenir (voir rubrique 4.4).
Une amnésie antérograde peut apparaître lors de l'utilisation de benzodiazépines aux doses thérapeutiques, le risque augmentant à
doses plus élevées. Les effets amnésiques peuvent être associés à un comportement inapproprié.
Avec certaines formes d'épilepsie, une augmentation de la fréquence des convulsions pendant le traitement à long terme est possible.
- Affections oculaires : troubles réversibles de la vision (diplopie) (voir 4.4).
- Affections cardiaques : insuffisance cardiaque y compris arrêt cardiaque.
- Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : une dépression respiratoire peut survenir. Cet effet peut être aggravé par une
obstruction préexistante des voies respiratoires ou des dommages cérébraux ou si d'autres médications qui dépriment la respiration ont
été administrées. En règle générale, cet effet peut être évité par un ajustement soigneux de la dose aux exigences individuelles.
- Affections gastro-intestinales : les effets suivants ont été rapportés dans de rares cas : nausées et symptômes épigastriques.
- Affections de la peau et du tissu sous-cutané : les effets suivants peuvent survenir dans de rares cas : urticaire, prurit, rash, alopécie
transitoire, modifications de la pigmentation.
- Affections musculo-squelettiques et systémiques : faiblesse musculaire. Cet effet indésirable survient relativement fréquemment et est
habituellement transitoire et disparaît généralement spontanément en cours de traitement ou par réduction de la dose. Ceci peut être
partiellement évité en augmentant la dose lentement au début du traitement.
- Affections du rein et des voies urinaires : dans de rares cas, une incontinence urinaire peut apparaître.
- Affections des organes de reproduction et du sein : dans de rares cas, un dysfonctionnement érectile peut survenir.
- Troubles généraux et anomalies au site d'administration : fatigue. Cet effet indésirable survient relativement fréquemment, est
habituellement transitoire et disparaît généralement spontanément en cours de traitement ou par réduction de la dose. Ceci peut être
partiellement évité en augmentant la dose lentement au début du traitement.
- Lésions, intoxications et complications liées aux procédures : une augmentation du risque de chutes et de fractures a été rapportée
chez les personnes âgées utilisant des benzodiazépines.
- Investigations : dans de rares cas, une diminution du nombre de plaquettes peut survenir.