CIS : 6 717 793 3 M000/1000/006 3
+ Autres substances d'action centrale
L'administration concomitante de TRAMADOL MYLAN GENERIQUES LP avec d'autres dépresseurs
centraux, y compris l'alcool, peut potentialiser les effets sur le système nerveux central SNC (voir
rubrique 4.8).
+ Inhibiteurs ou inducteurs enzymatiques
Les études pharmacocinétiques, réalisées à ce jour, ont montré que l'administration concomitante ou
antérieure de cimétidine (inhibiteur enzymatique) est peu susceptible de provoquer des interactions
cliniquement pertinentes.
L'administration simultanée ou antérieure de carbamazépine (inducteur enzymatique) peut réduire les
effets analgésiques et raccourcir la durée d'action du tramadol.
+ Agonistes-antagonistes mixtes des opioïdes
Il n'est pas conseillé d'associer des agonistes-antagonistes mixtes (par exemple la buprénorphine, la
nalbuphine, la pentazocine) à TRAMADOL MYLAN GENERIQUES LP, étant donné que les effets
analgésiques d'un agoniste pur peuvent théoriquement être réduits dans de telles circonstances.
+ Médicaments abaissant le seuil convulsif
TRAMADOL MYLAN GENERIQUES LP peut provoquer des convulsions et accroître le potentiel
épileptogène des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, des antidépresseurs
tricycliques, des antipsychotiques et d'autres produits abaissant le seuil épileptogène.
+ Agents sérotoninergiques
Des cas isolés de syndrome sérotoninergique ont été rapportés avec l'utilisation thérapeutique de
tramadol associé à d'autres agents sérotoninergiques tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture
de la sérotonine (ISRS). Un syndrome sérotoninergique peut se traduire par des symptômes tels que
confusion mentale, agitation, fièvre, sueurs abondantes, ataxie, hyperréflexie, myoclonies et diarrhée.
L'arrêt de l'agent sérotoninergique est suivi d'une amélioration rapide. La prescription d'un traitement
médicamenteux dépend de la nature et de la sévérité des symptômes.
+ Dérivés de la coumarine
Prendre en compte l'association avec les dérivés de la coumarine (warfarine) en raison de
l'augmentation de l'INR et de l'apparition d'ecchymoses chez certains patients.
+ Inhibiteurs de l'isoforme CYP3A4
D'autres médicaments, connus pour inhiber le CYP3A4 tels que le kétoconazole et l'érythromycine,
pourraient inhiber le métabolisme du tramadol (N-déméthylation) et probablement également le
métabolisme du métabolite O-déméthylé actif. L'importance clinique d'une telle interaction n'a pas fait
l'objet d'études (voir rubrique 4.8).
+ Ondansétron
Dans un petit nombre d'études, l'administration pré- et post-opératoire d'ondansétron, un antagoniste
5-HT3 à action anti-émétique, a augmenté les besoins en tramadol chez les patients souffrant de
douleurs post-opératoires.
4.6. Grossesse et allaitement
Grossesse
Les études chez l'animal ont montré à des doses très élevées des effets sur le développement des
organes, l'ossification et la mortalité néonatale. Des effets tératogènes n'ont pas été mis en évidence.
TRAMADOL MYLAN GENERIQUES LP traverse la barrière placentaire. On ne dispose pas de
preuves suffisantes concernant la sécurité d'emploi du tramadol pendant la grossesse dans l'espèce
humaine.
L'administration répétée de TRAMADOL MYLAN GENERIQUES LP chez la femme enceinte peut
induire une augmentation de la tolérance au tramadol chez le fœtus et donc l'apparition de
symptômes de sevrage chez le nouveau-né après l'accouchement à la suite de cette accoutumance.
Ce médicament ne doit donc pas être utilisé au cours de la grossesse.
Administré avant ou pendant l'accouchement, TRAMADOL MYLAN GENERIQUES LP ne modifie pas
la contractilité utérine. TRAMADOL MYLAN GENERIQUES LP peut provoquer chez les nouveau-nés