4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Patients pédiatriques
La sécurité d’emploi de ce médicament chez les nourrissons n’a pas été établie.
Mises en garde
La cytarabine est un myélosuppresseur puissant. Le traitement devra être démarré avec
prudence chez les patients présentant une myélosuppression préexistante induite par
médicament. Les patients qui reçoivent ce médicament doivent être sous surveillance
médicale étroite et au cours du traitement d’induction, devront subir quotidiennement une
numération des leucocytes et une numération plaquettaire. Des examens de la moelle osseuse
devront être effectués fréquemment après que les cellules blastiques ont disparu du sang
périphérique.
Des dispositions devront être en place pour la prise en charge des complications,
potentiellement mortelles, de myélosuppression (infection résultant d’une granulopénie et
d’autres atteintes des défenses de l’organisme, et hémorragie secondaire à une thrombopénie).
Des réactions anaphylactiques se sont produites avec le traitement à cytarabine. Un cas
d’anaphylaxie ayant entraîné un arrêt cardiopulmonaire aigu et ayant nécessité une
réanimation a été rapporté. Ceci s’est produit immédiatement après l’administration
intraveineuse de cytarabine.
Une toxicité grave et parfois mortelle du SNC, GI et pulmonaire (différente de celle constatée
avec les régimes de traitement conventionnels de cytarabine) a été rapporté suite à des
dosages expérimentaux de cytarabine. Ces réactions incluent une toxicité cornéenne
réversible ; un dysfonctionnement cérébral et cérébelleux, généralement réversible ; une
somnolence ; des convulsions ; une ulcération gastro-intestinale sévère, notamment une
pneumatose kystique intestinale, entraînant une péritonite ; une septicémie et un abcès du
foie ; un œdème pulmonaire.
La cytarabine a été reconnue cancérigène chez les animaux. La possibilité d’un effet
semblable devra être gardée à l’esprit lorsqu’on prévoit la prise en charge à long terme du
patient.
Précautions d'emploi
Les patients qui reçoivent la cytarabine devront être étroitement surveillés. Une numération
plaquettaire et une numération des leucocytes est obligatoire. Arrêter ou modifier le
traitement lorsque la myélosuppression induite par médicament a entraîné une numération des
plaquettes inférieure à 50 000 ou qu’une numération des leucocytes polymorphonucléaires est
inférieure à 1 000 par mm3 La numération des éléments formés dans le sang périphérique peut
continuer à chuter après arrêt du médicament, et atteindre les valeurs les plus basses après des
intervalles sans médicament de cinq à sept jours. Si cela est indiqué, recommencer le
traitement lorsque des signes définitifs de rétablissement de la moelle osseuse apparaissent
(sur des analyses successives de la moelle osseuse). Les patients dont le médicament est
stoppé jusqu’à obtention de valeurs sanguines périphériques ‘normales’ risquent d’échapper
au contrôle.
Des neuropathies périphériques motrices et sensorielles après consolidation avec des doses
élevées de cytarabine, de daunorubicine et d’asparaginase se sont produites chez les patients
adultes atteints de leucémie aiguë non lymphocytaire. Les patients traités avec des doses