Résumé des caractéristiques du produit 1. DÉNOMINATION DU

Résumé des caractéristiques du produit
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Cytarabine Accord Healthcare 100 mg/ml Solution injectable ou pour perfusion
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
1 ml contient 100 mg de cytarabine
Chaque flacon de 1 ml contient 100 mg de cytarabine.
Chaque flacon de 5 ml contient 500 mg de cytarabine.
Chaque flacon de 10 ml contient 1 g de cytarabine.
Chaque flacon de 20 ml contient 2 g de cytarabine.
Chaque flacon de 40 ml contient 4 g de cytarabine.
Chaque flacon de 50 ml contient 5 g de cytarabine.
Pour la liste complète des excipients voir rubrique 6.1
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Solution pour préparation injectable ou perfusion
Le produit est une solution transparente, incolore, pratiquement dépourvue de particules.
pH : 7,0 – 9,5
4. DONNÉES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Pour l’induction de la rémission dans la leucémie myéloïde aiguë de l’adulte et pour d’autres
leucémies aiguës de l’adulte et de l’enfant.
4.2 Posologie et mode d'administration
Posologie
Le traitement par la cytarabine doit être instauré par, ou sous la surveillance d’un médecin
très expérimenté en matière de traitement par cytostatiques. Les recommandations qui
peuvent être données ne sont que générales, car la leucémie aiguë est pratiquement
exclusivement traitée par des associations de cytostatiques.
Les recommandations posologiques peuvent être établies en fonction du poids corporel
(mg/kg) ou de l’indice de masse corporelle (mg/m 2
). Les recommandations posologiques
peuvent être converties de celles relatives au poids corporel à celles relatives à la surface
corporelle au moyen des nomogrammes.
1. Induction de la rémission :
La posologie et la fréquence d’administration du traitement d’induction varient en fonction du
schéma utilisé.
a) Traitement continu :
Les schémas posologiques ci-après ont été utilisés pour le traitement continu dans l’induction
de la rémission.
i) Injection rapide 2 mg/kg/jour est une dose initiale judicieuse. Administrer pendant 10
jours. Obtenir une numération globulaire chaque jour. Si aucun effet anti-leucémique n’est
noté et qu’aucune toxicité n’apparaît, augmenter à 4 mg/kg/jour et maintenir jusqu’à la
réponse thérapeutique ou l’apparition de toxicité. Pratiquement tous les patients peuvent être
portés jusqu’à la toxicité à ces doses.
ii) 0,5 1,0 mg/kg/jour peuvent être donnés par perfusion d’une durée pouvant aller jusqu’à
24 heures. Les résultats des perfusions d’une heure sont satisfaisants chez la majorité des
patients. Après 10 jours, cette dose quotidienne initiale peut être augmentée à 2 mg/kg/jour en
fonction de la toxicité. Continuer jusqu’à la toxicité ou jusqu’à ce que la rémission
intervienne.
b) Traitement intermittent :
Les schémas posologiques ci-après ont été utilisés pour le traitement intermittent dans
l’induction de la rémission.
i) 3-5 mg/kg/jour sont administrés en intraveineuse chaque jour pendant cinq jours
consécutifs. Après une période de repos de deux à neuf jours, on répète le traitement.
Continuer jusqu’à la réponse thérapeutique ou jusqu’à la toxicité.
Les premiers signes d’amélioration médullaire ont été rapportés comme survenant de 7 à 64
jours (moyenne de 28 jours) après le début du traitement.
En général, si un patient ne montre ni toxicité ni rémission après un essai raisonnable,
l’administration prudente de doses plus élevées est recommandée. En règle générale, on
constate que les patients tolèrent des doses plus fortes lorsqu’elles sont administrées par
injection intraveineuse rapide plutôt que par perfusion lente. La différence est due au
métabolisme rapide de la cytarabine et de la durée conséquente courte de l’action de la dose
élevée.
ii) Un schéma consistant en cytarabine 100-200 mg/m2/24 heures, sous la forme d’une
perfusion continue pendant 5-7 jours en monothérapie ou en association avec d’autres
médicaments cytostatiques dont, par exemple, une anthracycline, a été utilisé. Il est possible
d’administrer des cycles supplémentaires à intervalles de 2-4 semaines, jusqu’à l’obtention de
la rémission ou à la survenue d’une toxicité non acceptable.
2. Traitement d’entretien :
La posologie et la fréquence d’administration du traitement d’entretien varient en fonction du
schéma utilisé.
Les schémas posologiques ci-après ont été utilisés pour le traitement continu après l’induction
de la rémission.
i) Les rémissions qui ont été induites par la cytarabine ou par d’autres médicaments, peuvent
être maintenues par injection intraveineuse ou sous-cutanée de 1 mg/kg une à deux fois par
semaine.
ii) La cytarabine a également été administrée à des doses de 100-200 mg/m2, sous la forme
d’une perfusion continue pendant 5 jours tous les mois en monothérapie ou en association
avec d’autres cytostatiques.
Doses élevées :
La cytarabine est administrée sous stricte surveillance médicale, en monothérapie ou en
association à d’autres cytostatiques, à 2-3 g/m2, par perfusion intraveineuse, pendant 1-3
heures toutes les 12 heures pendant 2-6 jours (soit un total de 12 doses par cycle). Une dose
thérapeutique totale de 36 g/m2 ne doit pas être dépassée. La fréquence des cycles de
traitement dépend de la réponse au traitement et de la toxicité hématologique et non-
hématologique. Il convient aussi de se reporter aux précautions d’emploi pour les modalités
d’arrêt du traitement.
Patients pédiatriques :
La sécurité d’emploi n’a pas été établie chez les nourrissons.
Patients insuffisants hépatiques ou rénaux :
Patients présentant une insuffisance de la fonction hépatique ou rénale : la posologie doit être
réduite.
La cytarabine peut être dialysée. La cytarabine ne doit donc pas être administrée
immédiatement avant ou après une dialyse.
Personnes âgées :
Chez les patients âgés de plus de 60 ans, le traitement à fortes doses ne doit être administré
qu’après avoir soigneusement évalué le rapport bénéfice-risque.
Mode d’administration :
Pour des instructions sur la dilution du médicament avant l’administration, voir rubrique 6.6.
Cytarabine Accord Healthcare doit être administré par perfusion ou injection intraveineuse,
ou par injection sous-cutanée.
L’injection sous-cutanée est généralement bien tolérée, et peut être recommandée dans le
cadre du traitement d’entretien.
La cytarabine 100 mg/ml ne doit pas être administrée par voie intrathécale.
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la cytarabine ou à l’un quelconque des ingrédients de Cytarabine injection.
Anémie, leucopénie et thrombocytopénie d’étiologie non maligne (p. ex. aplasie médullaire) ;
à moins que le médecin n’estime qu’une telle prise en charge offre la solution la plus
prometteuse pour le patient.
Encéphalopathies dégénératives et toxiques, en particulier après avoir utilisé du méthotrexate
ou après un traitement par rayonnements ionisants.
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Patients pédiatriques
La sécurité d’emploi de ce médicament chez les nourrissons n’a pas été établie.
Mises en garde
La cytarabine est un myélosuppresseur puissant. Le traitement devra être démarré avec
prudence chez les patients présentant une myélosuppression préexistante induite par
médicament. Les patients qui reçoivent ce médicament doivent être sous surveillance
médicale étroite et au cours du traitement d’induction, devront subir quotidiennement une
numération des leucocytes et une numération plaquettaire. Des examens de la moelle osseuse
devront être effectués fréquemment après que les cellules blastiques ont disparu du sang
périphérique.
Des dispositions devront être en place pour la prise en charge des complications,
potentiellement mortelles, de myélosuppression (infection résultant d’une granulopénie et
d’autres atteintes des défenses de l’organisme, et hémorragie secondaire à une thrombopénie).
Des réactions anaphylactiques se sont produites avec le traitement à cytarabine. Un cas
d’anaphylaxie ayant entraîné un arrêt cardiopulmonaire aigu et ayant nécessité une
réanimation a été rapporté. Ceci s’est produit immédiatement après l’administration
intraveineuse de cytarabine.
Une toxicité grave et parfois mortelle du SNC, GI et pulmonaire (différente de celle constatée
avec les gimes de traitement conventionnels de cytarabine) a été rapporté suite à des
dosages expérimentaux de cytarabine. Ces réactions incluent une toxicité cornéenne
réversible ; un dysfonctionnement cérébral et cérébelleux, généralement réversible ; une
somnolence ; des convulsions ; une ulcération gastro-intestinale vère, notamment une
pneumatose kystique intestinale, entraînant une péritonite ; une septicémie et un abcès du
foie ; un œdème pulmonaire.
La cytarabine a été reconnue cancérigène chez les animaux. La possibilité d’un effet
semblable devra être gardée à l’esprit lorsqu’on prévoit la prise en charge à long terme du
patient.
Précautions d'emploi
Les patients qui reçoivent la cytarabine devront être étroitement surveillés. Une numération
plaquettaire et une numération des leucocytes est obligatoire. Arrêter ou modifier le
traitement lorsque la myélosuppression induite par médicament a entraîné une numération des
plaquettes inférieure à 50 000 ou qu’une numération des leucocytes polymorphonucléaires est
inférieure à 1 000 par mm3 La numération des éléments formés dans le sang périphérique peut
continuer à chuter après arrêt du médicament, et atteindre les valeurs les plus basses après des
intervalles sans médicament de cinq à sept jours. Si cela est indiqué, recommencer le
traitement lorsque des signes définitifs de rétablissement de la moelle osseuse apparaissent
(sur des analyses successives de la moelle osseuse). Les patients dont le médicament est
stoppé jusqu’à obtention de valeurs sanguines périphériques ‘normales’ risquent d’échapper
au contrôle.
Des neuropathies périphériques motrices et sensorielles après consolidation avec des doses
élevées de cytarabine, de daunorubicine et d’asparaginase se sont produites chez les patients
adultes atteints de leucémie aiguë non lymphocytaire. Les patients traités avec des doses
élevés de cytarabine devront être observés pour la neuropathie étant donné qu’une altération
des dosages peut être nécessaire pour éviter des troubles neurologiques irréversibles.
Une toxicité pulmonaire sévère et parfois fatale, un syndrome de détresse respiratoire adulte
et un œdème pulmonaire sont survenus suite à des dosages élevés de cytarabine.
Lorsque des doses intraveineuses sont données rapidement, les patients ont fréquemment des
nausées et beaucoup vomissent pendant plusieurs heures après. Ce problème tend à être moins
sévère lorsque le médicament est donné en perfusion.
Une sensibilité abdominale (péritonite) et une colite positive au test de gaïac, avec
neutropénie et thrombopénie concurrentes, ont été rapportées chez des patients traités avec
des doses conventionnelles de cytarabine en association avec d’autres médicaments. Les
patients ont répondu à une prise en charge médicale non chirurgicale.
Une paralyse ascendante progressive retard ayant entraîné la mort a été rapportée chez les
enfants atteints de LMA suite à un traitement à la cytarabine intrathécale et intraveineuse à
des doses conventionnelles en association avec d’autres médicaments.
Patients présentant une insuffisance hépatique préexistante
Il convient de surveiller la fonction hépatique ainsi que la fonction rénale pendant le
traitement par la cytarabine. Chez les patients présentant une insuffisance hépatique
préexistante, la cytarabine doit être administrée avec la plus grande prudence.
Des analyses régulières de la moelle osseuse, des fonctions hépatiques et rénales devront être
effectuées chez les patients recevant la cytarabine.
Comme les autres médicaments cytotoxiques, la cytarabine peut induire une hyperuricémie
secondaire à la lyse rapide des cellules néoplastiques. Le médecin devra surveiller le taux
d’acide urique du patient et être prêt à utiliser des mesures pharmacologiques et de soutien si
nécessaire pour contrôler ce problème.
Vaccins/Effets immunosuppresseurs/Augmentation de la susceptibilité aux infections
L’administration de vaccins vivants ou vivants atténués chez les patients immunodéprimés
par des agents chimiothérapeutiques dont la cytarabine peut entraîner des infections sérieuses
ou mortelles. La vaccination au moyen d’un vaccin vivant devra être évitée chez les patients
recevant la cytarabine. Des vaccins inactivés pourront être administrés ; toutefois, la réponse à
de tels vaccins risque d’être diminuée.
Doses élevées
Le risque d’effets indésirables sur le SNC est plus élevé chez les patients qui ont reçu un
traitement antérieur du SNC, comme une chimiothérapie administrée par voie intrathécale, ou
une radiothérapie.
La transfusion concomitante de granulocytes doit être évitée car des cas d’insuffisance
respiratoire sévère ont été rapportés.
Des cas de cardiomyopathie entraînant la mort ont été rapportés après l’administration d’un
traitement expérimental à fortes doses par la cytarabine en association avec le
cyclophosphamide, dans le cadre de la préparation à une greffe de moelle osseuse.
1 / 15 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !