Société pharmaceutique
(BAYER)
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
Primolut Nor 10 mg, comprimés
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé de Primolut Nor 10 mg contient 10 mg dacétate de noréthistérone.
Excipient à effet notoire: Lactose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimés.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Hémorragies utérines dysfonctionnelles, syndrome prémenstruel, mastopathie cyclique, calage de la menstruation, endométriose
4.2 Posologie et mode d'administration
Les comprimés doivent être avalés entiers avec un peu de liquide.
Lorsqu’une protection contraceptive efficace est indispensable, une méthode non hormonale (de barrière) doit être utilie.
Posologie
4.2.1. Hémorragies dysfonctionnelles
Prendre ½ comprimé de Primolut Nor 10 mg 3 fois par jour pendant 10 jours. Dans la majorité des cas, cette posologie permet
darter, dans un délai de 1 à 3 jours, une hémorragie urine non associée à une lésion organique. Toutefois, pour garantir le succès
du traitement par Primolut Nor, le médicament doit être pris pendant les 10 jours complets. Environ 2 à 4 jours après la fin du
traitement, une hémorragie de privation se produira, dont lintensité et la due correspondent à celles d’une menstruation normale.
• Saignements légers durant la prise des comprimés
Occasionnellement, des saignements légers peuvent apparaître après l’art initial de l'hémorragie. Dans ce cas également, il ne faut pas
interrompre ni arrêter la prise des comprimés.
• Hémorragies persistantes, hémorragies de rupture sévères
Si l'hémorragie ne s'arrête pas malg la prise correcte des comprimés, il faut envisager une cause organique du saignement ou un
facteur extra-génital (p.ex. polypes, cancer du col de lutérus ou de lendomètre, myome, résidus davortement, grossesse extra-
urine ou troubles de la coagulation), car d’autres mesures simposent généralement dans ce cas. Ceci vaut également pour les cas où,
après larrêt initial de l'hémorragie, des hémorragies relativement sévères réapparaissent durant la prise des comprimés.
• Pvention des récidives
Pour prévenir de nouvelles hémorragies dysfonctionnelles chez les patientes ayant des cycles anovulatoires, on peut administrer
Primolut Nor en prophylaxie comprimé 1 à 2 fois par jour du 16e au 25e jour du cycle (1er jour du cycle= 1er jour de la dernière
menstruation)). L'hémorragie de privation se produira quelques jours après la prise du dernier comprimé.
4.2.2. Syndrome prémenstruel, mastopathie cyclique
La prise de ½ comprimé de Primolut Nor 10 mg, à raison de 1 à 3 fois par jour durant la phase lutéale du cycle, permet d’atténuer ou
daméliorer les symptômes prémenstruels tels que céphalées, accès dépressifs, rétention hydrique et sensation de tension dans les
seins.
4.2.3. Décalage de la menstruation
L'hémorragie menstruelle mensuelle peut être retardée par ladministration de Primolut Nor 10 mg. Toutefois, cette méthode doit être
limitée aux utilisatrices non exposées à un risque de grossesse durant le cycle de traitement.
Posologie : ½ comprimé de Primolut Nor 10 mg 2 à 3 fois par jour pendant un maximum de 10 à 14 jours, en commençant la prise
environ 3 jours avant le but présumé des règles. La menstruation apparaît 2 à 3 jours après l'arrêt de la médication.
4.2.4. Endométriose
Débuter le traitement entre le 1er et le 5e jour du cycle, à raison de 1/2 comprimé de Primolut Nor 10 mg 2 fois par jour. Si des
hémorragies de rupture apparaissent, la dose sera portée à 1 comprimé 2 fois par jour. À lart du saignement, une réduction de dose
(reprise de la dose initiale) peut être envisagée. Le traitement doit se poursuivre pendant au moins 4 à 6 mois. En cas de prise
quotidienne ininterrompue, on nobserve généralement aucune ovulation ni menstruation.
Mode dadministration
Voie orale.
4.3 Contre-indications
Primolut Nor ne doit pas être utilisé en psence des affections mentionnées ci-dessous, identifiées sur la base de données recueillies
avec des produits contenant uniquement un progestatif et des contraceptifs oraux combinés. Si lune des affections mentionnées se
développe durant l’utilisation de Primolut Nor, l’utilisation de la préparation doit être arrêtée immédiatement.
- Grossesse avée ou suspece
- Allaitement
- Présence ou antécédent dévénements thrombotiques/thromboemboliques veineux ou arriels (p. ex. thrombose veineuse profonde,
embolie pulmonaire, infarctus du myocarde) ou daccidents vasculaires cérébraux
- Présence ou antécédents de prodromes dune thrombose (p. ex. attaque ischémique transitoire, angine de poitrine)
- Risque élevé de thrombose veineuse ou artérielle (voir rubrique « Mises en garde sciales et précautions d’emploi »)
- Antécédents de migraine avec symptômes neurologiques focaux
- Diabète sucré avec atteinte vasculaire
- Présence ou antécédent dune affection hépatique vère, tant que les valeurs de la fonction hépatique ne sont pas redevenues
normales
- Présence ou antécédent de tumeurs hépatiques (nignes ou malignes)
- Présence avée ou suspece de tumeurs malignes influenes par les hormones sexuelles
- Hypersensibilité à la substance active ou à lun des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4 Mises en garde sciales et précautions d’emploi
Avant de commencer la prise ou de reprendre Primolut Nor, il y a lieu d’effectuer une anamnèse complète et de procéder à un examen
clinique et gynécologique, en tenant compte des contre-indications (rubrique 4.3) et des mises en garde (rubrique 4.4) ; ces examens
doivent être répétés durant la prise de Primolut Nor. La fréquence et la nature de ces évaluations doivent être adaptées à chaque
femme, mais les examens doivent en principe inclure une mesure de la tension arrielle, un examen des seins, des organes abdominaux
et du bassin ainsi quune cytologie cervicale.
En cas de psence ou daggravation de lune des affections ou de l’un des facteurs de risque mentionnés ci-dessous, il convient
dévaluer les risques pour chaque cas individuel avant d’entamer ou de poursuivre le traitement par Primolut Nor.
- Troubles de la circulation
Les études épimiologiques ont mont que l’utilisation dinhibiteurs oraux de lovulation du type œstro-progestatif est associée à une
incidence accrue d'affections thromboemboliques. Il faut donc envisager la possibili d’une élévation du risque thromboembolique,
surtout en cas danamnèse d’affections thromboemboliques ou encore en psence de diate vère comportant des alrations des
vaisseaux, ou danémie à hématies falciformes.
Les facteurs de risque généralement reconnus pour la thromboembolie veineuse (TEV) incluent lexistence d’antécédents personnels ou
familiaux (TEV chez un frère ou une sœur ou un parent à un âge relativement jeune), lâge, l’obésité, limmobilisation prolongée, une
opération majeure ou un traumatisme sévère.
Il convient de tenir compte du risque accru de thromboembolie au cours du puerrium.
Le traitement doit être ar immédiatement en présence de symptômes ou de suspicion d’un événement thrombotique artériel ou
veineux.
- Tumeurs
Dans de rares cas, on a observé, lors de l'utilisation de substances hormonales telles que celles contenues dans Primolut Nor,
lapparition de tumeurs bénignes du foie, et plus rarement encore de tumeurs malignes, ayant entraîné dans des cas exceptionnels des
hémorragies intra-abdominales menaçant le pronostic vital. En cas de survenue de troubles épigastriques sévères, dune hypertrophie
hépatique ou de signes dune hémorragie intraabdominale au cours du traitement par Primolut Nor, le diagnostic différentiel devra
comprendre léventualité dune tumeur hépatique.
- Autres
Les patients diabétiques doivent faire lobjet d’une surveillance médicale stricte.
Un chloasma peut occasionnellement se développer, en particulier chez les femmes qui psentent des antécédents de chloasma
gravidique. Les femmes ayant une tendance au chloasma doivent éviter lexposition au soleil ou aux rayons ultraviolets pendant la prise
de Primolut Nor.
Les patientes ayant des antécédents de dépression psychique doivent faire l'objet d'un suivi étroit et le traitement doit être ar si la
dépression réappart sous une forme sévère.
- Motifs imposant l'arrêt immédiat de la médication :
Apparition pour la première fois de céphalées de type migraines ou survenue plus fréquente de céphalées anormalement sévères,
troubles sensoriels aigus (p. ex. troubles de la vue ou de louïe), premiers signes de thrombophlébite ou de symptômes
thromboemboliques (par exemple douleur inhabituelle dans les jambes ou gonflements des jambes, douleur lancinante à la respiration
ou en cas de toux, sans cause évidente), sensation de douleur et d'oppression thoracique, interventions chirurgicales programmées (6
semaines à lavance), immobilisation (p.ex. à la suite d'accidents), début d’ictère, début d’hépatite anictérique, prurit généralisé,
élévation significative de la tension arrielle, grossesse ou possibilité de grossesse.
Afin de prévenir une conception, il convient d’utiliser des méthodes non hormonales (à l’exception de la méthode calendrier selon
Ogino-Knaus et de la méthode des températures). Si la patiente respecte le schéma thérapeutique mentionné plus haut et si les
hémorragies de privation ne surviennent pas à des intervalles guliers d'environ 28 jours, il faudra envisager l'éventualité d'une
grossesse, même si des mesures contraceptives ont été adoptées. Le traitement ne sera poursuivi que lorsquun diagnostic différentiel
aura éclairé la situation.
4.4.1 Mises en garde complémentaires relatives à la métabolisation partielle de la noréthistérone en éthinylestradiol
Après administration orale, la noréthistérone est partiellement métabolisée en éthinylestradiol, donnant lieu à une dose équivalente
denviron 4 à 6 μg déthinylestradiol par mg de noréthistérone/acétate de noréthistérone administré par voie orale (voir « Propriétés
pharmacocinétiques »).
Compte tenu de la conversion partielle de la noréthistérone en éthinylestradiol, on sattend à ce que ladministration de Primolut Nor
induise des effets pharmacologiques comparables à ceux des pilules combinées. Il convient donc également de tenir compte des mises
en garde générales suivantes lors de lutilisation de pilules combinées :
- Troubles de la circulation
La différence au niveau du risque de TEV est maximale durant la première année où la femme commence à utiliser une pilule combinée,
ou lorsquelle recommence à la prendre après un intervalle sans pilule d’au moins un mois.
Des études épimiologiques ont indiqué que l'incidence de TEV chez des utilisatrices de contraceptifs oraux faiblement dosés en
œstrogènes (< 50 μg d'éthinylestradiol) oscille entre environ 20 et 40 cas par 100 000 femmes-années ; toutefois, cette estimation du
risque varie en fonction du progestatif. Chez les non-utilisatrices, cette incidence est de 5 à 10 cas par 100 000 femmes-années.
L'utilisation de tout contraceptif oral combiné entraîne un risque accru de thromboembolie veineuse (TEV) comparée à la non-
utilisation. Ce risque accru de TEV est inférieur au risque de TEV durant la grossesse, estimé à 60 cas par 100 000 grossesses.
Une TEV peut menacer le pronostic vital ou avoir une issue fatale (dans 1-2 % des cas).
La thromboembolie veineuse (TEV), qui se manifeste par une thrombose veineuse profonde et/ou une embolie pulmonaire, peut
survenir au cours de l'utilisation de toutes les pilules combinées.
Très rarement, on a signalé chez des utilisatrices de pilule combinée des cas de thrombose dans d'autres vaisseaux sanguins, par
exemple au niveau du foie, du mésenre, des reins ou des veines ou artères cébrales ou rétiniennes. Il n'existe aucun consensus quant
à l'existence d'un lien entre l'apparition de ces affections et l'utilisation de pilules combinées.
Les symptômes daccidents thrombotiques et thromboemboliques veineux ou artériels ou les symptômes d’accidents vasculaires
cérébraux incluent :
• douleur et/ou gonflement inhabituel dans une des jambes
• douleur intense soudaine dans la poitrine, irradiant ou non vers le bras gauche
• détresse respiratoire soudaine
• accès de toux subit
• toute céphalée vère inhabituelle et prolongée
• perte soudaine - partielle ou totale - de l'acui visuelle
• vision double
• élocution difficile ou aphasie
• étourdissement
• collapsus, avec ou sans crise épileptique focale
• faiblesse ou insensibilité ts prononcée survenant soudainement d'un seul côté du corps ou ne touchant qu'une partie du corps
• troubles de la motricité
• abdomen aigu.
Il convient de tenir compte du risque synergique accru de thrombose chez les femmes qui psentent une association de facteurs de
risque ou un deg sévère dun facteur de risque individuel.
Cette élévation du risque peut être plus importante qu’un simple risque cumulatif de facteurs. La pilule combinée ne doit pas être
prescrite en cas d’évaluation négative des risques (voir rubrique « Contre-indications »).
Le risque dévénements thrombotiques/thromboemboliques veineux ou artériels ou d’accidents vasculaires cébraux augmente avec :
• lâge
• l'osité (IMC supérieur à 30 kg/m2)
• des ancédents familiaux positifs (c.-à-d. une thromboembolie veineuse ou artérielle chez un frère, une sœur ou un parent à un âge
relativement jeune). Si une prédisposition héréditaire est avérée ou suspece, la patiente doit être orientée vers un spécialiste pour
conseil avant de prendre une décision quant à lutilisation dune pilule combinée
• une immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, intervention chirurgicale aux jambes ou traumatisme sévère. Dans ces
situations, il est conseillé d'arter la prise de la pilule combinée (en cas de chirurgie programmée, on artera le traitement au moins
quatre semaines avant l’intervention) et de la reprendre au plus t 2 semaines après une remobilisation complète
• le tabagisme (le risque augmente encore en cas de tabagisme intensif et avec lge, surtout après 35 ans)
• la dyslipoprotéinémie
• lhypertension
• la migraine
• la valvulopathie
• la fibrillation auriculaire
Il n'existe pas de consensus concernant le rôle éventuel des varices et des thrombophlébites superficielles dans l'apparition de la
thromboembolie veineuse.
Dautres affections médicales ont été mises en relation avec des événements insirables circulatoires, à savoir le diate sucré, le
lupus érythémateux disséminé, le syndrome hémolytique et umique, les maladies intestinales inflammatoires chroniques (maladie de
Crohn ou rectocolite hémorragique) et la drépanocytose.
Une augmentation de la fréquence ou de la sévérité de la migraine lors de l’utilisation dune pilule combinée (pouvant être un signe
avant-coureur d’accident vasculaire cérébral) peut justifier lart immédiat de la pilule combinée.
Certains facteurs biochimiques peuvent révéler une prédisposition héréditaire ou acquise pour la thrombose veineuse ou artérielle, à
savoir : une résistance à la protéine C activée (APC-résistance), une hyperhomocystéinémie, un déficit en antithrombine III, un déficit
en protéine C, un déficit en protéine S et des anticorps antiphospholipides (anticorps anticardiolipine, lupus anticoagulant).
Lors de lvaluation du rapport bénéfices/risques, le médecin doit tenir compte du fait qu'un traitement adéquat d'une affection peut
réduire le risque de thrombose associé à cette affection, et que le risque de grossesse est plus élevé quavec les pilules combinées
faiblement does (<0,05 mg déthinylestradiol).
- Tumeurs
Le principal facteur de risque pour le cancer du col de l'utérus est la présence d'une infection persistante par le HPV. Certaines études
épidémiologiques ont indiqué que lutilisation prolongée de pilules combinées pourrait également contribuer à ce risque accru de cancer
du col, mais il n’est pas clairement établi dans quelle mesure ce résultat est imputable à des effets perturbateurs, comme le dépistage
cervical du cancer du col et le comportement sexuel, notamment lutilisation de contraceptifs de barrière.
Une méta-analyse de 54 études épimiologiques a mont que les femmes qui utilisent une pilule combinée présentent un risque relatif
légèrement accru (RR = 1,24) davoir un diagnostic de cancer du sein. Ce risque accru dispart progressivement au cours des 10
années qui suivent l'arrêt de lutilisation de la pilule combinée. Le cancer du sein étant rare chez les femmes de moins de 40 ans, le
nombre de diagnostics supplémentaires de cancer du sein chez les femmes qui utilisent ou ont récemment utilisé une pilule combinée est
faible par rapport au risque total de cancer du sein. Ces études n'ont apporté aucune preuve quant aux causes. Le schéma de risque
accru observé pourrait être la conséquence d'un diagnostic plus précoce de cancer du sein chez les utilisatrices de pilule combinée, des
effets biologiques des pilules combinées, ou d'une association de ces deux facteurs. On observe une tendance selon laquelle les cancers
du sein diagnostiqués chez des femmes ayant utilisé une pilule combinée en continu sont à un stade cliniquement moins avan que les
cancers diagnostiqués chez les femmes nayant jamais pris de pilule combinée.
Les tumeurs malignes peuvent menacer le pronostic vital ou avoir une issue fatale.
- Autres
Bien que de faibles augmentations de la tension artérielle aient été signalées chez des femmes utilisant la pilule combinée, il est rare
d'observer des hausses cliniquement significatives.
Cependant, si une hypertension cliniquement significative et persistante survient pendant l'utilisation d'une pilule combinée, le médecin
devra arrêter la prise de celle-ci par mesure de pcaution et traiter l'hypertension. Pour autant que cela soit jugé approprié, la pilule
combinée peut être reprise si des valeurs tensionnelles normales sont obtenues après l'instauration d'un traitement antihypertenseur.
La survenue ou laggravation des affections suivantes a é signalée à la fois pendant la grossesse et pendant l'utilisation de la pilule
combinée, mais il n'existe pas de preuve concluante d'une relation avec la prise de la pilule combinée : ictère et/ou prurit d'origine
cholestatique ; lithiases biliaires ; porphyrie ; lupus érythémateux disséminé ; syndrome hémolytique et umique ; choe de
Sydenham ; herpès gravidique ; perte d'acuité auditive induite par une otosclérose.
Chez les femmes présentant un angio-œme héréditaire, les œstrogènes exogènes peuvent induire ou aggraver les sympmes
dangiome.
Des troubles aigus ou chroniques de la fonction hépatique peuvent nécessiter larrêt de la pilule combinée jusqu normalisation des
valeurs de la fonction hépatique. En cas de récidive d’un ictère cholestatique apparu une première fois au cours d'une grossesse ou lors
de lutilisation antérieure dhormones sexuelles, il y a lieu d’arter la pilule combinée.
La maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique ont été mises en rapport avec lutilisation de la pilule combinée.
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Les interactions médicamenteuses qui conduisent à une accélération de la clairance des hormones sexuelles peuvent duire lefficacité
thérapeutique. Un tel effet a été observé avec de nombreux médicaments inducteurs d’enzymes hépatiques (dont la phénytne, les
barbituriques, la primidone, la carbamazépine, la rifampicine, loxcarbazépine, le millepertuis, la phénylbutazone et la rifabutine); cet
effet est également suspecté pour la griséofulvine.
Les progestatifs peuvent interférer avec le métabolisme d’autres médicaments. Ils peuvent donc induire une modification des
concentrations plasmatiques et tissulaires de ces médicaments (p. ex. ciclosporine).
Remarque : Consulter les notices scientifiques des médicaments coadministrés afin didentifier les interactions éventuelles.
• Analyses de laboratoire
La prise de progestatifs peut modifier certains sultats de laboratoire.
Par ailleurs, l’association avec dautres médicaments peut diminuer la fiabilité. C’est le cas pour :
- certains antibiotiques (p. ex. ampicilline, tétracyclines) : des modifications de la flore intestinale, et par conséquent du cycle
entérohépatique des stéroïdes, peuvent en être responsables.
Comme les interactions avec ces médicaments varient d’une personne à lautre, il est quasi impossible de prédire les conséquences
cliniques.
Les progestatifs peuvent diminuer la tolérance au glucose et donc faire augmenter les besoins en insuline ou en autres antidiabétiques
chez les personnes diatiques.
4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
4.6.1 Grossesse
Primolut Nor est contre-indiqué pendant une grossesse avérée ou suspectée.
En cas de suspicion de grossesse, il convient d’exclure toute grossesse avant d’instaurer ou de poursuivre un traitement par Primolut
Nor.
Les données relatives à un nombre limité de grossesses au cours desquelles les femmes ont é exposées durant la riode sensible, à
partir de la 8e semaine de grossesse à des doses de noréthistérone comparables à celles contenues dans Primolut Nor, ont mis en
évidence des effets néfastes de la noréthistérone pour le fœtus (hypertrophie transitoire du clitoris).
4.6.2 Allaitement
Primolut Nor est contre-indiqué pendant lallaitement. La noréthistérone est excrétée dans le lait maternel ; les concentrations du
médicament dans le lait maternel sélevaient à environ 10 % des concentrations plasmatiques mesues chez la mère.
4.6.3 Fertilité
Primolut Nor nest pas un contraceptif. L’inhibition de la sécrétion de gonadotrophines et lanovulation peuvent être obtenues avec une
prise quotidienne de 0,5 mg d’acétate de noréthistérone, mais uniquement durant les jours de prise de Primolut Nor. Si une
contraception est requise, il faut utiliser une méthode non hormonale.
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
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