5.3 Données de sécurité précliniques
Dans les études de toxicité aiguë avec administration unique, aucun décès n’a été observé chez
les rats et les souris. Les valeurs LD50 sont supérieures à la dose la plus élevée définie dans les
directives (2 000 mg/kg de poids corporel).
La toxicité subaiguë de l’administration répétée d’extrait de Vitex agnus-castus chez les rats a
été étudiée jusqu’à une dose de 1 000 mg/kg. L’administration orale pendant quatre semaines
a résulté en une dose sans effet observable (« NOEL ») de 50 mg d’extrait/kg de poids
corporel, ce qui correspond chez l’homme à une dose équivalente de 8,1 mg/kg de poids
corporel (calculée sur la base de la surface corporelle). Ce dosage est 20 fois supérieur à la
dose recommandée chez l’homme.
Dans le cadre d’une étude de toxicité chronique avec administration orale chez les rats
pendant 26 semaines, des doses de 40, 200 et 1 000 mg/kg de poids corporel ont été
administrées, ce qui correspond chez l’homme à une dose équivalente de 6,5, 32,4 et
162 mg/kg de poids corporel (calculée sur la base de la surface corporelle). La dose la plus
basse est 16 fois supérieure à la dose journalière recommandée chez l’homme. Dans cette
étude, une légère hypertrophie des cellules hépatiques a été observée avec toutes les doses.
Cette observation n’était toutefois pas accompagnée de cellules inflammatoires ou
dégénératives et peut donc être considérée comme une réaction d’adaptation à la substance
testée.
Les études réalisées avec différents extraits de fruits du Vitex agnus castus avec le « test
Ames » et le « test du micronoyau in vivo » n’ont révélé aucune preuve d’activité mutagène.
Dans le cadre d’une étude de tératogénicité effectuée chez les lapins avec un produit aux
plantes autres que le Vitex agnus-castus, fructus, une légère augmentation du nombre de
résolutions et une légère diminution du nombre d’implantations et de fœtus ont été observées
avec des doses équivalentes aux doses administrées à l’homme (par rapport à la surface
corporelle). À doses égales, le poids du placenta était considérablement plus élevé. Ces
observations n’ont toutefois pas été constatées dans une étude de tératogénicité chez les rats.
Un effet spécifique à l’espèce ne peut donc être exclu.
Aucun autre test adéquat de toxicité reproductive n’a été réalisé.
6. DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1 Liste des excipients
Cellulose microcristalline
Monohydrate de lactose
Stéarate de magnésium
Silicium colloïdal anhydrique
L’enveloppe se compose d’hypromellose, de macrogol 400, de dioxyde de titane (E 171), de
macrogol 20000 et de propylène glycol.
6.2 Incompatibilités
Inconnues.
6.3 Durée de conservation
3 ans.
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