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Au cours du traitement, des mesures appropriées seront prises et l’arrêt du traitement par célécoxib doit être
envisagé s’il existe une quelconque détérioration fonctionnelle des organes sus mentionnés.
Inhibition des CYP
Le célécoxib inhibe le CYP2D6. Même s'il n'est pas un puissant inhibiteur de cette enzyme, une diminution de
la posologie peut être nécessaire pour les médicaments dont la dose est adaptée pour chaque patient et qui
sont métabolisés par le CYP2D6 (voir rubrique 4.5).
Les patients connus pour être des métaboliseurs lents du CYP2C9 doivent être traités avec précaution (voir
rubrique 5.2).
Réactions cutanées et réactions d’hypersensibilité systémique
Des réactions cutanées graves, dont certaines d’issue fatale, incluant la dermatite exfoliative, le syndrome de
Stevens-Johnson et la nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell), ont été très rarement rapportées en
association avec l’utilisation de célécoxib (voir rubrique 4.8). Le risque de survenue de ces effets semble être le
plus élevé en début de traitement, l’apparition de ces effets se situant dans la majorité des cas au cours du
premier mois de traitement. De graves réactions d’hypersensibilité (incluant anaphylaxie, œdème de Quincke
et éruption cutanée d’origine médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS, ou
syndrome d’hypersensibilité)) ont été rapportées chez les patients recevant du célécoxib (voir rubrique 4.8).
Les patients présentant des antécédents d’allergie aux sulfamides ou à tout autre médicament peuvent
présenter un risque accru de réactions cutanées graves ou d’hypersensibilité (voir rubrique 4.3). Le célécoxib
doit être arrêté dès les premiers signes de rash cutané, de lésions des muqueuses ou de tout autre signe
d’hypersensibilité.
Effets généraux
Le célécoxib peut masquer une fièvre et d'autres signes d'inflammation.
Chez des patients traités conjointement par warfarine, des hémorragies graves ont été observées. La prudence
sera de rigueur en cas de co-administration du célécoxib avec la warfarine ou d’autres anticoagulants oraux
(voir rubrique 4.5).
Les gélules de CELEBREX 200 mg contiennent du lactose (49,8 mg). Son utilisation est déconseillée chez les
patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de
malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Interactions pharmacodynamiques
L’activité anti-coagulante devra être contrôlée chez les patients prenant de la warfarine ou des produits
similaires, particulièrement dans les premiers jours qui suivront l’initiation ou la modification de la posologie de
célécoxib car ces patients ont un risque augmenté de complications hémorragiques. Pour cette raison, la prise
d’anticoagulants oraux doit s’accompagner d’une étroite surveillance du taux de prothrombine INR des
patients, principalement lors des premiers jours suivant l’initiation du traitement par célécoxib ou lors d’un
changement de la posologie du célécoxib (voir rubrique 4.4). Des hémorragies, dont certaines d’issue fatale,
associées à un allongement du taux de prothrombine et de l’INR ont été observées chez des patients,
notamment chez des sujets âgés, recevant de façon concomitante du célécoxib et de la warfarine.
Les AINS peuvent réduire les effets des médicaments diurétiques et anti-hypertenseurs. Comme pour les
AINS, le risque d’insuffisance rénale aiguë, généralement réversible, peut être augmenté chez certains patients
ayant une fonction rénale altérée (par exemple : patients déshydratés, patients prenant des diurétiques ou
patients âgés) lors de l’association des IEC ou des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II avec les
AINS, y compris le célécoxib (voir rubrique 4.4). Par conséquent, cette association devra être administrée avec
prudence, en particulier chez les sujets âgés. Les patients devront être correctement hydratés et la fonction
rénale devra être surveillée après l’instauration du traitement concomitant, puis de façon périodique.
Au cours d’une étude clinique effectuée pendant 28 jours sur des patients atteints d’hypertension de stade I et
II, contrôlée par le lisinopril, l’administration de 200 mg de célécoxib deux fois par jour n’a pas entraîné
d’augmentation cliniquement significative de la pression artérielle systolique ou diastolique moyenne,
comparativement au placebo. L’évaluation a été effectuée par surveillance ambulatoire de la pression artérielle
pendant 24 heures. Parmi les patients traités par 200 mg de célécoxib deux fois par jour, 48 % d’entre eux ont
été considérés comme non répondeurs au lisinopril lors de la visite clinique finale contre 27 % des patients
traités par placebo (ont été définis comme non répondeurs, les sujets dont la pression artérielle diastolique
mesurée au tensiomètre > 90 mmHg ou dont l’augmentation de la pression artérielle diastolique était de plus
de 10 % comparativement à l’inclusion), cette différence était statistiquement significative.