REMERON® (mirtazapine) Page 5 de 43
de moins de 18 ans peut être liée à des modifications du comportement et de l’émotivité,
notamment à un risque accru d’idées et de comportements suicidaires.
Les faibles effectifs des bases de données, de même que la variabilité des taux obtenus
avec le placebo, ne permettent pas de tirer des conclusions fiables sur les profils
d’innocuité relatifs de ces médicaments.
Chez l’adulte et chez l’enfant : données supplémentaires
Il existe des études cliniques et des rapports de pharmacovigilance sur les ISRS et les
autres antidépresseurs plus récents, autant chez l’enfant que chez l’adulte, faisant état
de manifestations indésirables sévères typiques d’agitation couplées à de
l’automutilation ou à un comportement néfaste envers les autres. Les manifestations
indésirables d’agitation comprennent : akathisie, agitation, désinhibition, labilité
émotionnelle, hostilité, agression et dépersonnalisation. Dans certains cas, elles se sont
produites dans les quelques semaines suivant le début du traitement.
Il est recommandé de surveiller étroitement les patients de tous âges, à la recherche d’idées
suicidaires et d’autres indicateurs possibles d’un comportement suicidaire. Il faut
notamment être à l’affût de toute modification comportementale et émotionnelle
caractérisée par une agitation.
Symptômes de sevrage
On NE DOIT PAS interrompre brusquement le traitement des patients qui prennent
REMERON® à cause du risque de symptômes de sevrage. Au moment où le médecin décide
d’interrompre la prise d’un ISRS ou d’un autre antidépresseur plus récent, il est
recommandé de procéder à la réduction graduelle de la dose plutôt qu’à l’interruption
brutale du traitement.
Lactose
Le lactose est l’un des ingrédients non médicinaux que renferment les comprimés REMERON®.
Par conséquent, les patients qui présentent les troubles héréditaires rares que sont l’intolérance au
galactose ou le syndrome de malabsorption du glucose-galactose devraient s’abstenir de prendre
des comprimés REMERON®.
Agranulocytose
Lors des études cliniques de précommercialisation, deux patients (dont l’un était atteint du
syndrome de Gougerot-Sjögren) sur 2 796 traités avec les comprimés REMERON® ainsi qu’un
patient traité à l’imipramine ont présenté une agranulocytose. Dans ces trois cas, ce trouble a
disparu après l’interruption du traitement. Au cours de la période suivant la commercialisation du
produit, de très rares cas d’agranulocytose – la plupart du temps réversible – ont été signalés,
mais certains se sont révélés mortels. Les cas de mortalité ont pour la plupart été observés chez
des patients de plus de 65 ans. Cependant, au moins un décès a été observé chez un sujet plus
jeune. Les patients qui doivent amorcer un traitement avec REMERON® doivent être informés
du risque d’agranulocytose, et ils doivent communiquer avec leur médecin s’ils présentent des
signes d’infection tels que fièvre, frissons, mal de gorge et ulcération des muqueuses. En cas de
maux de gorge, de fièvre, de stomatite ou d’autres signes d’infection ainsi que d’une faible
numération des globules blancs, il faut interrompre le traitement avec les comprimés
REMERON® et surveiller le patient de près.