ii. Démanteler système prépensions + promouvoir apprentissage tout au
long de la vie
Etats membres doivent être plus ‘ambitieux’ dans la concrétisation du pacte de
stabilité et de croissance. Etats membres autonomes dans le choix de la mesure
pour réaliser ceci, mesure qui doit cependant être inscrite dans la législation
nationale (promotion explicite d’un frein à la dette).
4) Garantir la stabilité financière
Harmonisation de l’assiette fiscale de l’ISOC
Etats membres encouragés à prévoir un mécanisme de liquidation des banques.
Analyse Syndicale:
- Accent pur sur les salaires comme principal aspect de perte de compétitivité =>
mènera sans aucun doute à une spirale vers le bas;
- L’adaptation du mécanisme traditionnel de formation des salaires (augmentation
salariale = augmentation de la productivité + inflation) est inacceptable. En ne liant
les salaires qu’à la productivité et en ne tenant pas compte de l’évolution des prix
(inflation), il y aura une perte réelle de pouvoir d’achat en période d’inflation élevée.
En fait, cette proposition va plus loin que la recommandation qui avait été faite de
supprimer les mécanismes d’indexation, puisque tout lien avec l’évolution des prix est
rejeté. Ces 10 dernières années, ce système a mené à un appauvrissement réel de
la population en Allemagne.
- Quid des investissements en R&D, formation, enseignement …?
- Salaires dans le secteur public : explicitement cités comme ‘cible’.
- Flexicurity: reste le maître-mot;
- Langage ambigu par rapport au dialogue social: appel au respect des traditions
nationales et parallèlement appel à la ‘décentralisation de la concertation sociale’.
- A nouveau, pas de proposition d’harmonisation du taux d’impôt des sociétés
(concurrence fiscale par les taux toujours possible, et ceci deviendra encore plus clair
une fois l’assiette fiscale harmonisée)
D. Conclusions générales
• Pour le monde syndical, il est urgent de donner le signal qu’une attaque des salaires
et de la formation indépendante des salaires en Europe est un pas trop loin.
• Nous ne pouvons pas accepter :
o que les salaires et dépenses sociales soient légalement utilisés comme
variables d’adaptation lors de problèmes de compétitivité ou en cas de choc
externe (prix pétroliers);
o la remise en cause de l’autonomie des partenaires sociaux, du dialogue
social bien structuré et de la formation indépendante des salaires, pierres
angulaires d’une Europe sociale;
o l’imposition légale, à un Etat membre, de mesures d’économies
drastiques;
o que l’Europe ne tienne pas compte des inégalités sociales dans l’évaluation
des ‘déséquilibres’;