
Le Canada est reconnu mondialement 
pour son climat financier et d’affaires 
accueillant. Le pays figure d’ailleurs en tête 
du G-7 depuis une décennie au chapitre de 
la croissance économique1. On considère 
que le Canada sera l’endroit idéal parmi les 
pays du G-7 où faire des affaires au cours 
des cinq prochaines années,2 et tant Forbes 
que Bloomberg l’ont reconnu comme le 
meilleur pays du G-20 où faire des affaires3. 
Le Canada se classe continuellement parmi 
les pays les plus rentables sur le plan de 
l’investissement mondial et comme le 
meilleur pays où faire des affaires, pour les 
motifs suivants : infrastructure, commerce 
international, contrôle des changes, coûts 
concurrentiels pour les entreprises, faibles 
taux d’imposition des sociétés et marchés 
de l’innovation prospères4. 
LE SECTEUR FINANCIER CANADIEN : FORT 
ET STABLE 
Il n’est pas étonnant que l’infrastructure 
économique canadienne arrive en tête 
dans le G-7 pour ce qui est d’attirer 
l’investissement étranger5. Le robuste 
secteur financier du Canada est reconnu 
pour être un système bien réglementé, 
stable et fiable. Le Canada continue à attirer 
les investisseurs mondiaux en affichant 
l’un des meilleurs taux de croissance du 
PIB parmi les pays du G-7, ce qui devrait 
se maintenir en 2015 et en 20166. Outre les 
plus faibles taux d’imposition totale des 
entreprises du G-7, la robuste situation 
financière ainsi que le faible taux d’inflation 
du Canada ont mené à des taux d’intérêt 
inférieurs7 et au plus bas ratio de la dette 
parmi les pays du G-78. La confiance des 
investisseurs est renforcée par le fait que 
l’on retrouve au Canada le système bancaire 
le plus sain au monde d’après le Forum 
économique mondial9, et six des 50 banques 
les plus sûres au monde d’après le plus 
récent classement de Global Finance10.
La cote AAA de la dette souveraine, les 
perspectives économiques stables11, de 
même que le climat d’investissement 
supérieur à la moyenne et la robuste 
protection des investisseurs, font du Canada 
un milieu prometteur et accueillant tant 
pour l’investissement canadien qu’étranger. 
Évidemment, à l’instar des autres pays, le 
Canada fait face à des défis. Le Canada est 
étroitement lié au marché américain et, 
en vertu de l’ALENA, constitue un élément 
clé pour la chaîne d’approvisionnement 
d’importants segments manufacturiers, par 
exemple l’industrie automobile. Alors que 
l’incidence du dollar canadien a mené à une 
plus grande activité manufacturière au sud 
de la frontière, le secteur manufacturier 
canadien est entremêlé avec son pendant 
américain : la corrélation mobile sur deux 
ans de nos exportations aux États-Unis est 
actuellement 40 pour cent plus élevée que 
la moyenne à long terme12. Cela témoigne 
de l’importante portion grandissante 
des exportations canadiennes de biens 
d’équipement et de produits intermédiaires 
destinés à la fabrication, par opposition aux 
produits finis13.”
En septembre, la Banque du Canada a 
maintenu son taux d’intérêt de référence à 
½ pour cent, en commentant la vigueur de 
l’économie canadienne :
« L’inflation a évolué conformément aux 
perspectives de la Banque [du Canada] 
présentées dans le Rapport sur la politique 
monétaire (RPM) de juillet. L’inflation 
Investir au Canada : la 
force et la stabilité du pays 
continuent à attirer les 
investisseurs mondiaux 
Par Shane Kuros
vice-président, Expansion 
des affaires et gestion 
des relations
SEPTEMBRE 2015
LEADERSHIP DU SAVOIR / SEPTEMBRE 2015