4 MAI 2015
NOTE ABRÉGÉE SUR
L’ÉCONOMIE
ET LE COMMERCE
L’ITALIE
NOTE ABRÉGÉE
SUR L’ÉCONOMIE ET LE COMMERCE
L’ITALIE
L’ITALIE
L’ÉCONOMIE ITALIENNE
Population (en millions) 60,0
PIB (en G$ US courants) 2 148,0
PIB par habitant (en $ US courants) 35 823,2
Taux de croissance du PIB réel (%) -0,4
Taux d'inflation (%) 0,2
Taux de chômage (%) 12,7
Taux de change
1
0,6816
Exportations de marchandises et services (en G$ US courants) 642,4
Importations de marchandises et services (en G$ US courants) 583,4
Sources : Fonds monétaire international (FMI), Organisation de coopération et de développement
Sources : économiques (OCDE), Banque du Canada et Organisation mondiale du commerce (OMC).
Compilation : Direction de l'analyse économique, ministère de l’Économie, de l’Innovation et des
Compilation : Exportations (MEIE), avril 2015.
1. Nombre d’unités d’euros par dollar canadien sur une moyenne de 250 jours en 2014.
Italie
Principaux indicateurs, 2014
LE CONTEXTE ÉCONOMIQUE
L’économie italienne subit encore les effets de la dernière crise financière et économique mondiale (2008-2009) ainsi que ceux de
la crise de la dette souveraine (2011) de la zone euro. Ainsi, depuis 2011, elle na presque pas enregistré de croissance et, en
2014, elle s’est encore contractée. Cette contraction sexplique en grande partie par la baisse de la production industrielle et par la
faiblesse de l’investissement (malgré lassouplissement des conditions du crédit), mais également par la baisse du prix des
ressources énergétiques (surtout le pétrole) et des produits de base. Le taux de chômage reste élevé, alors que l’inflation
demeure faible. Cest dans ce contexte économique difficile que lItalie poursuit les réformes1 structurelles entreprises il y a
quelque temps déjà, lesquelles devraient globalement améliorer le potentiel de croissance du pays à moyen et à long terme.
En 2014, l’Italie présentait :
o une croissance négative du produit intérieur brut (PIB) réel, soit -0,4 % (contre -1,7 % en 2013), selon les données de l’OCDE;
o une inflation en baisse se chiffrant à 0,2 % (contre 1,3 % en 2013 et 3,3 % en 2012);
o un solde budgétaire déficitaire.
En 2014, selon les données du FMI, le PIB de lItalie se situait au 11e rang mondial.
Les perspectives économiques sont peu optimistes. Les prévisions de l’OCDE indiquent une croissance du PIB de lItalie de 0,5 %
en 2015 et de 1,1 % en 2016.
L’un des principaux défis pour les périodes à venir est le comportement incertain de la demande de la zone euro. Une baisse de la
demande risquerait de paralyser les exportations italiennes. Un autre défi est la faiblesse appréhendée du système bancaire. La
non-disponibilité du crédit risquerait en effet de freiner le redressement prévu de linvestissement. Enfin, un assainissement
budgétaire trop poussé risquerait de compromettre la croissance déjà anémique.
1. Parmi ces réformes, il y a la réduction capitalistique de lÉtat (privatisations), la réduction des obstacles réglementaires à la concurrence (marché intérieur de
l’électricité), la réduction du coin fiscal (le taux marginal dimposition du revenu de travail et des cotisations de retraite), la modification de la loi sur la faillite ainsi que le
renforcement des incitations à linnovation. Des mesures récentes ayant une incidence sur les finances du pays ont été mises en œuvre, comme l’accès facilité au
crédit ainsi que l’établissement d’un crédit dimpôt à linvestissement.
1
NOTE ABRÉGÉE
SUR L’ÉCONOMIE ET LE COMMERCE
L’ITALIE
2012 2013
2014p2015p2016p
PIB aux prix du marché (en volume) -2,8 -1,7 -0,4 0,6 1,5
Exportations de biens et services (en volume) 2,0 0,7 2,4 3,4 5,1
Importations de biens et services (en volume) -8,3 -2,2 1,6 2,9 3,3
Taux de chômagea10,6 12,2 12,7 12,7 12,1
Indice des prix à la consommation 3,3 1,3 0,2 0,2 1,3
Solde financier des administrations publiquesb
-3,0 -2,9 -3,0 -2,6 -2,0
p : prévision; a : en pourcentage; b : en pourcentage du PIB.
Source : OCDE, Perspectives économiques de l'OCDE, n
o
97, mai 2015.
Compilation : Direction de l'analyse économique, MEIE, juillet 2015.
Italie
Indicateurs économiques, 2012-2016
(en pourcentage de variation)
LES FINANCES PUBLIQUES
Fragilisées par la crise de 2008-2009 puis éprouvées par celle de la zone euro depuis 2011 (la crise souveraine), les finances
publiques de lItalie continuent dêtre préoccupantes. Depuis, des mesures dassainissement ont été mises en place. La
contraction budgétaire qui sen est suivie représentait plus de 4 % du PIB. Ces mesures ont néanmoins permis de rassurer les
marchés financiers et de maintenir les finances de lÉtat sur la trajectoire menant à une viabilité attendue à long terme.
En 2014, les faits saillants suivants ont été notés relativement aux finances publiques de l’Italie :
o le solde financier des administrations publiques était négatif et représentait 3 % du PIB (selon les données de lOCDE);
o le ratio de la dette brute sur le PIB était de 130 %;
o les taux dintérêt à court terme étaient de 0,2 % et ceux à long terme étaient de 2,9 %; ces taux pourraient continuer de
baisser au cours des prochaines périodes.
De nouvelles mesures budgétaires d’assainissement sont prévues pour 2015 et 2016. Limpact de ces mesures pourrait
représenter 0,5 % du PIB. Leur mise en œuvre devrait permettre de stabiliser le déficit budgétaire autour de 2,8 % du PIB en 2015
et de le ramener à 2,1 % en 2016 (la cible du traité de Maastricht est de 3 %).
LE COMMERCE EXTÉRIEUR DE L’ITALIE2
En 2014, le commerce extérieur de lItalie (exportations et importations de biens et services) sest élevé à 1 225,7 G$ US3 (57,1 %
du PIB). La valeur effective du commerce de biens était de 1000,4 G$. Quant au commerce de services, il était estimé à 225,4 G$.
Les exportations et les importations représentaient respectivement 52,4 % et 47,6 % du commerce total.
Les marchandises comptaient pour 82,1 % des échanges et les services commerciaux pour 17,9 %.
L’Italie était le 11e exportateur (2,7 %) et le 10e importateur (2,5 %) de marchandises au monde.
À léchelle mondiale, elle se situait au 14e rang des exportateurs (2,4 %) et au 12e rang des importateurs (2,4 %) en ce qui a trait
aux services commerciaux.
Les services de voyages étaient en tête de liste à la fois des exportations (39,8 %) et des importations (25,1 %)4 de services
commerciaux.
2. Source : OMC sauf indication contraire. Voir en annexe pour des données additionnelles.
3. Pour le commerce de biens, le chiffre indiqué représente sa valeur effective. Pour le commerce de services, le chiffre indiqué est une estimation (source : OMC, 2014).
4. Exclusion faite de la catégorie « autres services commerciaux », Profils commerciaux, OMC, 2014.
2
NOTE ABRÉGÉE
SUR L’ÉCONOMIE ET LE COMMERCE
L’ITALIE
LES PRINCIPAUX GROUPES DE PRODUITS
En 2014, les principaux groupes de produits exportés par lItalie étaient les suivants : les produits manufacturés (81,5 %), les
produits agricoles (8,9 %) ainsi que les produits combustibles et des industries extractives (7,9 %).
Cette même année, les principaux groupes de produits importés par l’Italie étaient les suivants : les produits manufacturés
(60,9 %), les produits combustibles et des industries extractives (24,6 %) et les produits agricoles (12,9 %).
LES PRINCIPAUX PARTENAIRES COMMERCIAUX5
En 2014, les principaux clients de l’Italie étaient, dans l’ordre, lUnion européenne (UE-28), les États-Unis, la Suisse, la Russie et la
Turquie.
Ses principaux fournisseurs étaient lUE-28, la Chine, la Russie, les États-Unis et la Suisse.
LES INVESTISSEMENTS DIRECTS ÉTRANGERS
Selon les données de la CNUCED6, les flux d’investissements directs étrangers (IDE) à destination de l’Italie (flux entrants) se
chiffraient à 16,5 G$ US en 2013. Ils représentaient 1,1 % des IDE mondiaux entrants et 6,7 % des IDE totaux entrants de l’UE-28.
Selon la même source, les flux dinvestissements directs italiens vers létranger (flux sortants) se chiffraient à 31,7 G$ US en 2013,
comparativement à 8 G$ US en 2012. Ce montant correspondait à 2,2 % du total des flux sortants mondiaux et à 12,6 % des IDE
totaux sortants de lUE-28.
LE COMMERCE DE MARCHANDISES7 ENTRE LE QUÉBEC ET LITALIE8
5. Voir le tableau II en annexe pour des données additionnelles.
6. Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), août 2014.
7. Dans le présent contexte, les termes biens et marchandises sont interchangeables.
8. Voir les tableaux III à VII en annexe pour des données additionnelles.
1 435,6
1 589,9
1 518,9
1 789,3
1 918,6
1 891,7
2 059,3
2 161,0
2 439,3
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
2010
2011
2012
2013
2014
Évolution des échanges de marchandises
entre le Québec et lItalie, 2010-2014
Exportations
Importations
Commerce total
Sources : Statistique Canada et Institut de la statistique du Québec.
En millions de dollars
3
NOTE ABRÉGÉE
SUR L’ÉCONOMIE ET LE COMMERCE
L’ITALIE
L’ÉVOLUTION DES ÉCHANGES
En 2014, les échanges commerciaux de biens entre le Québec et lItalie se chiffraient à 2,4 G$, ce qui représente une hausse de
12,9 % par rapport à lannée 2013. Cette hausse résulte de leffet combiné de l’augmentation des exportations (+149,2 M$) et des
importations (+129,1 M$).
Au cours de la période considérée (2010-2014), la croissance de la valeur annuelle moyenne des échanges a été positive (6,6 %).
En 2014, la valeur de ces échanges représentait 23 % des échanges commerciaux de biens du Canada avec ce pays.
Toujours en 2014, la valeur des échanges commerciaux de biens entre le Québec et lItalie correspondait à près de 8,6 % de la
valeur totale des échanges du Québec avec l’UE-28.
Cette même année, lItalie sest classée au 5e rang des partenaires commerciaux du Québec en Europe (UE-28) et elle se classait
au 9e rang mondial.
LES EXPORTATIONS
En 2014, la valeur des exportations du Québec à destination de lItalie s’établissait à 521 M$, ce qui correspond à une hausse de
40,1 % par rapport à lannée 2013. Cela correspond également à 12,5 % de la valeur des exportations totales canadiennes vers
ce pays.
Toujours en 2014, lItalie était le 6e client du Québec parmi les pays de lUE-28 et le 12e au monde.
Les produits en tête de liste des exportations en 2014 étaient les suivants :
o l’aluminium sous forme brute, non allié (26,9 % du total);
o les turbopropulseurs, les turboréacteurs, les turbines à gaz et leurs parties (19,6 %);
o les cendres et résidus contenant du métal (11,3 %);
o les déchets, débris de fer ou dacier (4,6 %);
o les pâtes de bois obtenues par un traitement mécanique et chimique (3 %).
La valeur des dix principaux produits exportés vers ce pays représentait 74,7 % de la valeur de lensemble des exportations.
Le contenu en technologie des exportations de biens manufacturés à destination de l’Italie en 2014 se répartissait comme suit : les
produits de moyenne-faible technologie (36,8 %), les produits de moyenne-haute technologie (34,1 %), les produits de haute
technologie (15,6 %) et les produits de faible technologie (13,5 %).
Au cours de la période considérée (2010-2014), les produits de moyenne-haute technologie ont été les plus dominants des
exportations sauf en 2014.
LES IMPORTATIONS
En 2014, la valeur des biens dédouanés au Québec en provenance de lItalie était de 1,9 G$, ce qui représente une hausse de
7,2 % par rapport à lannée 2013 et correspond à 29,9 % de la valeur totale des importations canadiennes en provenance de ce pays.
Toujours en 2014, l’Italie était le 5e fournisseur du Québec parmi les pays de lUE-28 et le 9e au monde.
Cette même année, les produits en tête de liste des biens manufacturés dédouanés au Québec en provenance de ce pays étaient
les suivants :
o les vins de raisin frais (9,1 % du total);
o les médicaments présentés sous forme de doses (4,5 %);
o les robinets, les valves, les clapets, les soupapes de retenue et leurs parties (3,7 %);
o les meubles et leurs parties (2,8 %);
o les voitures de tourisme (2,6 %).
La valeur des dix principaux produits importés en provenance de lItalie représentait 32,7 % de la valeur de lensemble des importations.
Le contenu en technologie des biens dédouanés au Québec en provenance de lItalie en 2014 se présentait comme suit : les
produits de moyenne-haute technologie (40,1 %), les produits de faible technologie (34,7 %), les produits de moyenne-faible
technologie (13 %) ainsi que les produits de haute technologie (12,2 %).
Au cours de la période considérée (2010-2014), les produits de faible technologie ont été les plus dominants des importations,
sauf en 2013 et en 2014.
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