ventes d`automobiles au canada et aux états-unis en

publicité
93619
RECHERCHE | ÉCONOMIQUE RBC
VENTES D’AUTOMOBILES AU CANADA ET AUX
ÉTATS-UNIS EN DÉCEMBRE 2015
Janvier 2016
Ventes de véhicules automobiles neufs au Canada
Ventes de véhicules automobiles neufs au Canada
Millions
2,0
Prévision de Recherche économique RBC
1,9
Ventes annuelles de véhicules automobiles neufs
1,8
1,7
1,6
1,89
1,73
1,5
1,59 1,60
1,4
1,63
1,58
1,63
1,72
1,67 1,69 1,67
1,58
1,94
1,89 1,87
1,78
1,62
1,48
1,3
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Source : Statistique Canada, Recherche économique RBC
Ventes annuelles de véhicules légers aux États-Unis
Millions
20
Prévision de Recherche économique RBC
18
Ventes annuelles de véhicules automobiles neufs
16
14
12
17,3 17,1 16,8
16,6 16,9 16,9 16,5 16,1
10
14,4
13,2
10,4
8
11,6
15,5
16,4
18,4
17,4 18,0
12,7
6
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Source: Bureau of Economic Analysis, Recherche économique RBC
Au Canada, les ventes d’automobiles ont atteint un niveau record en 2015
après de solides résultats en décembre. Selon Constructeurs mondiaux
d’automobiles du Canada (CMAC), les ventes ont reculé de 1,9 % par rapport
à l’année précédente ; toutefois, ce fléchissement est davantage attribuable à la
robustesse des ventes l’an dernier qu’à des signes de faiblesse au cours du
dernier mois de 2015. Selon nos estimations, les ventes de véhicules neufs
(y compris les poids lourds) ont légèrement progressé pour atteindre
2,01 millions d’unités en décembre (en données annualisées corrigées des
variations saisonnières), comparativement à 1,98 million en novembre,
2,01 millions en octobre et 2,04 millions en septembre. Les ventes annuelles
totales en 2015 devraient atteindre 1,94 million d’unités, connaissant ainsi une
troisième année record d’affilée et une forte progression par rapport aux
1,89 million d’unités vendues en 2014 et aux 1,78 million en 2013. La vigueur
des ventes d’automobiles enregistrées l’an dernier contraste vivement avec la
léthargie de la croissance globale du PIB, le recul marqué des prix pétroliers
ayant lourdement pesé sur les investissements dans le secteur pétrolier et
gazier. Les ventes d’automobiles ont bénéficié d’une combinaison de facteurs :
marché de l’emploi résilient, faibles taux d’intérêt et prix de l’essence encore
plus avantageux ayant donné un nouvel élan au pouvoir d’achat des ménages.
Nous nous attendons à une légère hausse des taux d’intérêt à long terme
dorénavant ; nous croyons également que les dépenses des derniers mois sont
attribuables au temps inhabituellement doux et que leur volume diminuera
lorsque le mercure affichera des valeurs plus proches des normales
saisonnières. Malgré tout, notre scénario de référence ne prévoit qu’un
modeste ralentissement des ventes d’automobiles, qui devraient atteindre le
rythme de 1,89 million d’unités en 2016.
Ventes de véhicules légers aux États-Unis
Nathan Janzen
Économiste principal
416 974-0579
[email protected]
Selon le Bureau of Economic Analysis, les ventes de véhicules légers ont
reculé à 17,2 millions d’unités aux États-Unis en décembre, en rythme
annualisé corrigé des variations saisonnières, comparativement aux ventes de
18,1 millions d’unités enregistrées pour chacun des trois mois précédents.
Dans l’ensemble, les ventes ont tout de même totalisé 17,4 millions d’unités
en 2015, dépassant très légèrement le record précédent établi en 2000. Nous
prévoyons une augmentation des taux d’intérêt, mais celle-ci devrait être
progressive et, en ce qui concerne les dépenses des ménages, avoir des effets
qui seront contrebalancés par l’amélioration soutenue des marchés de l’emploi
et de la confiance des consommateurs. Nous pensons que les prix pétroliers
entameront une remontée en 2016, mais qu’ils resteront bas, ce qui signifie
que les prix de l’essence demeureront abordables et que les ménages
continueront d’utiliser autrement l’argent qu’ils auraient dépensé au
distributeur d’essence, notamment en achetant d’autres biens et services. De
plus, nous nous attendons à ce que la demande accumulée pendant la récession
de 2008-2009 continue de soutenir les ventes d’automobiles à court terme.
Nos prévisions supposent une hausse des ventes d’automobiles, qui devraient
passer à 18 millions d’unités (en chiffres annualisés) en 2016, et à 18,4
millions d’unités en 2017.
VENTES D’AUTOMOBILES AU CANADA ET AUX ÉTATS-UNIS | JANVIER 2016
Prévisions de Recherche économique RBC
Perspectives de croissance
T1 2015
T2 2015
T3 2015
T4 2015
T1 2016
T2 2016
T3 2016
T4 2016
2014
2015P
2016P
2017P
Croissance du PIB réel1
-0,7
-0,3
2,3
0,0
2,2
2,4
2,4
2,5
2,5
1,2
1,8
2,6
Taux de chômage2
6,7
6,8
7,0
7,1
6,9
6,8
6,7
6,6
6,9
6,9
6,8
6,5
Ventes de véhicules automobiles neufs 3
1,82
1,92
2,00
2,00
1,95
1,88
1,87
1,87
1,89
1,94
1,89
1,87
Croissance du PIB réel1
0,6
3,9
2,0
1,4
2,5
2,9
2,8
2,7
2,4
2,4
2,5
2,7
Taux de chômage2
5,6
5,4
5,2
5,0
5,0
4,9
4,9
4,8
6,2
5,3
4,9
4,7
Ventes de véhicules légers 3
16,7
17,1
17,8
17,8
17,8
17,9
18,1
18,2
16,4
17,4
18,0
18,4
Canada
États-unis
Taux d’intérêt
Canada
pour cent, fin de la période
Taux du financement à un jour
0,75
0,75
0,50
0,50
0,50
0,50
0,50
0,50
1,00
0,50
0,50
1,75
3 mois
0,55
0,58
0,43
0,51
0,50
0,55
0,60
0,60
0,91
0,51
0,60
1,80
2 ans
0,50
0,48
0,52
0,48
0,55
0,80
1,00
1,10
1,01
0,48
1,10
2,45
5 ans
0,77
0,82
0,80
0,73
0,85
1,25
1,50
1,70
1,34
0,73
1,70
2,80
10 ans
1,36
1,69
1,43
1,40
1,60
1,90
2,20
2,30
1,79
1,40
2,30
3,15
États-unis
pour cent, fin de la période
Taux cible des fonds fédéraux
0,25
0,25
0,25
0,50
0,75
1,00
1,25
1,50
0,25
0,50
1,50
3,50
3 mois
0,04
0,03
0,00
0,17
0,45
0,65
0,70
0,95
0,04
0,17
0,95
3,20
2 ans
0,56
0,64
0,64
1,05
1,30
1,50
1,70
2,00
0,67
1,05
2,00
3,80
5 ans
1,37
1,64
1,37
1,76
2,05
2,15
2,30
2,55
1,65
1,76
2,55
4,00
10 ans
1,93
2,35
2,04
2,27
2,60
2,70
2,85
3,05
2,17
2,27
3,05
4,15
Devise
fin de la période
Dollar canadien (USD/CAD)
1,27
1,25
1,33
1,38
1,45
1,40
1,36
1,33
1,16
1,38
1,33
1,25
Euro (EUR/USD)
1,07
1,11
1,12
1,09
1,03
1,00
1,00
1,02
1,21
1,09
1,02
1,06
Livre sterling (GBP/USD)
1,48
1,57
1,51
1,47
1,51
1,47
1,45
1,48
1,56
1,47
1,48
1,63
120,1
122,5
119,9
120,2
128,0
132,0
130,0
128,0
119,8
120,2
128,0
120,0
Yen (USD/JPY)
1. les données trimestrielles représentent le taux annualisé de la variation d’un trimestre à l’autre ; les données annuelles représentent la variation annuelle en %
2. pour cent
3. millions, taux annuel
Sources : Statistique Canada, Constructeurs mondiaux d'automobiles du Canada, U.S. Bureau of Economic Analysis, Recherche économique RBC
Sommaire des marchés financiers :
Vers la fin de 2015, le recul accru des prix du pétrole a intensifié les pressions à la baisse sur le dollar canadien ; la hausse des taux
d’intérêt décrétée par la Réserve fédérale en décembre a exacerbé cette dépréciation tendancielle. Au milieu de décembre, le prix du
pétrole West Texas Intermediate (WTI) est passé sous la barre des 35 $ le baril pour la première fois depuis la crise financière et se
situe près de ce niveau depuis le début de 2016. Nous prévoyons toujours une légère remontée des prix du pétrole cette année, mais
nous attendons désormais à ce que le prix moyen du baril de WTI reste inférieur à 50 $ pendant le premier semestre de 2016. Comme
les faibles prix du pétrole devraient inciter la Banque du Canada à maintenir le statu quo, nos prévisions supposent que le taux de
financement à un jour canadien restera le même (0,5 %) tout au long de 2016, et que le raffermissement de l’économie américaine
(qui, au final, profitera de la baisse des prix du pétrole) contribuera à d’autres hausses des taux de la Réserve fédérale. Nous nous
attendons à ce que la faiblesse des prix du pétrole jumelée à la divergence entre les politiques monétaires fasse reculer le dollar
canadien jusqu’à 0,69 $ US ; le huard ne devrait remonter modestement qu’à 0,71 $ US au milieu de l’année. Cette dépréciation
tendancielle devrait s’inverser dans une certaine mesure au cours du second semestre de 2016, lorsque les prix du pétrole
remonteront et que les effets de la divergence entre les politiques monétaires commenceront à s’atténuer.
Le contenu du présent rapport appartient à la Banque Royale du Canada et il ne peut être reproduit d’aucune manière, en totalité ou en partie, sans l’autorisation
formelle écrite des titulaires du droit d’auteur. Les déclarations et les données contenues dans les présentes ont été préparées par Recherche économique RBC en
fonction des renseignements fournis par des sources jugées fiables. Nous ne faisons aucune déclaration ni ne donnons aucune garantie, formelle ou implicite, quant à
leur exactitude ou à leur intégralité. Cette publication vise à renseigner les investisseurs et les gens d’affaires, et ne constitue aucunement une offre de vente ni une
sollicitation d’achat de titres.
® Marque déposée de la Banque Royale du Canada.
© Banque Royale du Canada
RECHERCHE | ÉCONOMIQUE
2
Téléchargement