29 septembre 2014
NOTE SUR
LÉCONOMIE
ET LE COMMERCE
LA SUÈDE
Ministère de lÉconomie, de lInnovation et des Exportations
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NOTE SUR
L’ÉCONOMIE ET
LE COMMERCE
LA SUÈDE
LA SUÈDE
LÉCONOMIE SUÉDOISE
Population (en millions) 9,6 E
PIB (en G$ US courants) 557,9 E
PIB par habitant (en $ US courants) 57 909,3 E
Taux de croissance du PIB réel (%) 1,5
Taux d'inflation (%) 0,0
Taux de chômage (% ) 8,0
Taux de change16,3251
Exportations de marchandises et services (en G$ US courants) 242,7
Importations de marchandises et services (en G$ US courants) 217,2
Sources : Fonds motaire international (FMI), Organisation de coopération et developpement
Sources : économiques (OCDE), Banque du Canada et Organisation mondiale du commerce (OMC).
Compilation : Direction de l'analyse économique, ministère de l’Économie, de l’Innovation et des
Compilation : Exportations (MEIE), septembre 2014.
1. Nombre d’unités de couronnes par dollar canadien sur une moyenne de 250 jours en 2013.
E : Estimation.
Suède
Principaux indicateurs, 2013
LE CONTEXTE ÉCONOMIQUE
En 2013, selon les données du FMI, la Suède occupait le 21e rang mondial sur le plan économique, avec 0,8 % du produit intérieur
brut (PIB) mondial. Cette même année, selon les estimations, la Suède représentait 0,1 % de la population du globe.
La croissance économique suédoise sest renforcée seulement à la fin de lannée 2013, avec un taux de croissance du PIB réel
de 1,5 %. La croissance économique devrait se poursuivre.
Au cours de 2013, linflation est tombée à zéro en Suède. Linflation, située bien en deçà de la cible, devrait à peine remonter en
2014 pour sétablir à 0,1 %. De plus, la politique monétaire suédoise devrait demeurer accommodante.
Le chômage devrait demeurer élevé (7,9 %) en 2014, avant de reculer (7,4 %) en 2015 grâce à des dépenses supplémentaires
allouées à la réduction du chômage des jeunes (qui est à plus de 20 %).
En 2014, les estimations de lOCDE prévoient une croissance économique de 2,8 %, qui devrait saccélérer et atteindre 3,1 % en
2015. La croissance devrait être soutenue par la consommation des ménages et le rebond des investissements privés. De même,
lamélioration des perspectives des partenaires commerciaux devrait contribuer de plus en plus à soutenir la croissance des
exportations suédoises.
Selon lOCDE, il conviendrait de surveiller le niveau élevé dendettement immobilier des ménages et de réduire les rigidités du
marché immobilier résidentiel afin daccroître loffre.
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NOTE SUR
L’ÉCONOMIE ET
LE COMMERCE
LA SUÈDE
2011 2012 2013
2014p2015p
PIB aux prix du marc (en volume) 3,0 1,3 1,5 2,8 3,1
Exportations de biens et services (en volume)
6,4 1,1 -0,9 3,2 5,1
Importations de biens et services (en volume)
7,2 -0,1 -1,0 2,8 4,6
Taux de chômage 7,8 8,0 8,0 7,9 7,4
Indice des prix à la consommation 3,0 0,9 0,0 0,1 1,4
Solde financier des administrations publiquesa
0,0 -0,7 -1,3 -1,5 -0,8
p : prévision; a : en pourcentage du PIB.
Source : OCDE, Perspectives économiques de l'OCDE , no 95, mai 2014.
Compilation : Direction de l'analyse économique, MEIE, septembre 2014.
Suède
Indicateurs économiques, 2011-2015
(en pourcentage de variation)
LES FINANCES PUBLIQUES
En 2014, la politique budgétaire devrait être légèrement expansionniste. Pour soutenir lactivité, le gouvernement a procédé à la
majoration du crédit dimpôt sur les revenus dactivité, à la réduction du seuil dimposition des revenus par lÉtat et à des dépenses
supplémentaires visant à réduire le chômage des jeunes. Par conséquent, le déficit devrait diminuer en faveur de la reprise de la
croissance, même si le rythme de lassainissement demeure incertain. Les élections législatives qui ont eu lieu en septembre 2014
pourraient changer le portrait budgétaire.
Selon lOCDE, le déficit des administrations publiques sest accru en 2013 (-1,3 % du PIB). En 2014, le déficit estimé devrait
augmenter à nouveau (-1,5 % du PIB), avant de redescendre en 2015 (-0,8 % du PIB). Malgré la hausse du déficit cette année, la
Suède respecte le critère de Maastricht, qui fixe le seuil du déficit annuel public à 3 % du PIB.
Quant à la dette publique suédoise, elle respecte le critère de Maastricht (le niveau de dette doit être inférieur à 60 % du PIB)
contrairement à ce quon observe dans plusieurs pays membres de lUnion européenne (UE-28). En 2014, la dette publique
suédoise devrait atteindre 42,0 % du PIB selon les estimations de lOCDE.
LE COMMERCE EXTÉRIEUR DE LA SUÈDE1
Le commerce extérieur de la Suède (cest-à-dire les exportations et les importations de marchandises et services) était estimé à
459,9 G$ US en 2013, une légère baisse de 0,3 % par rapport à 2012.
En 2013, la baisse du commerce était attribuable au recul à la fois des exportations (-2,9 %) et des importations (-2,5 %) de
marchandises.
Toujours en 2013, en ce qui a trait à lexportation et à l’importation de marchandises, la Suède se classait au 29e et au 30e rang au
monde (0,9 % respectivement). En ce qui concerne l’exportation et l’importation de services commerciaux, elle occupait le 19e et le
22e rang mondial (1,6 % et 1,3 % respectivement).
En 2012, les principaux produits exportés par la Suède se ventilaient comme suit : les produits manufacturés (73,6 %), le pétrole et
les produits miniers (15,3 %) ainsi que les produits agricoles (8,6 %).
Les principaux produits importés par la Suède se répartissaient comme suit : les produits manufacturés (69,45 %), le pétrole et les
produits miniers (19,5 %) ainsi que les produits agricoles (10,6 %).
Les principaux clients de la Suède étaient lUE-27, la Norvège, les États-Unis, la Chine et la Russie.
Les principaux fournisseurs de la Suède étaient lUE-27, la Norvège, la Russie, la Chine et les États-Unis.
1. Les données proviennent de l’OMC, sauf indication contraire. Voir les tableaux I et II en annexe.
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NOTE SUR
L’ÉCONOMIE ET
LE COMMERCE
LA SUÈDE
LES INVESTISSEMENTS DIRECTS ÉTRANGERS2
Selon la CNUCED, en 2013, la Suède se situait au 37e rang mondial des destinations de linvestissement direct étranger (IDE).
Cette même année, les flux entrants dIDE vers la Suède représentaient 8,1 G$ US, soit environ 3,1 % des flux entrants dIDE de
lUE-28 et 0,6 % des flux mondiaux. Il s’agit d’un recul de 50,1 % par rapport à lannée précédente.
Quant aux flux dinvestissements directs de la Suède vers létranger (flux sortants), ils se chiffraient à 33,3 G$ US, une hausse de
15,0 % par rapport à 2012. Les flux dIDE sortants de la Suède comptaient pour 13,3 % des flux dIDE sortants de lUE-28 et pour
2,4 % des flux mondiaux.
LE COMMERCE DE MARCHANDISES ENTRE LE QUÉBEC ET LA SUÈDE : 2009-20133
544,7
0
100
200
300
400
500
600
700
800
2009
2010
2011
2012
2013
Évolution des échanges de marchandises
entre le Québec et la Suède, 2009-2013
Exportations
Importations
Commerce total
Sources : Statistique Canada et Institut de la statistique du Québec .
En millions de dollars
LÉVOLUTION DES ÉCHANGES
En 2013, les échanges commerciaux de marchandises entre le Québec et la Suède se chiffraient à 575,5 M$, un recul de 15,0 %
par rapport à 2012. Ce recul sexplique par la baisse à la fois des exportations et des importations du Québec. La Suède était le
30e partenaire commercial du Québec, avec une part de 0,4 % du total du commerce international.
2. Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), août 2014.
3. Vous trouverez les données en annexe (tableaux III à VI).
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NOTE SUR
L’ÉCONOMIE ET
LE COMMERCE
LA SUÈDE
LES EXPORTATIONS
En 2013, la valeur des exportations internationales de marchandises du Québec vers la Suède sétablissait à 87,0 M$, une baisse
de 32,8 % comparativement à lannée précédente. Cette baisse sexplique notamment par le recul des exportations de minerais de
fer et leurs concentrés (-22,8 M$), de parties de machines à concasser ou à broyer, à trier, à cribler, à séparer ou à laver (-9,3 M$)
et de condensateurs électriques, fixes, variables ou ajustables (-8,1 M$).
La valeur des exportations du Québec à destination de la Suède correspondait à 24,7 % de la valeur des exportations canadiennes
vers ce pays.
La Suède était le 42e client du Québec au monde.
Les dix principaux produits représentaient 48,7 % des exportations du Québec vers ce pays.
Les principaux produits dexportation du Québec vers la Suède, en 2013, étaient les suivants :
les parties dappareils électroniques multimédias (10,7 % du total);
les cartouches, les munitions de guerre et leurs parties (8,4 %);
les torons, les câbles, les tresses, les élingues et les articles similaires (4,8 %);
les turbopropulseurs, les turbines à gaz, les turboréacteurs et leurs parties (4,2 %);
les constructions et les parties de constructions principalement en aluminium (3,9 %).
Toujours en 2013, le contenu technologique des exportations de biens manufacturés du Québec à destination de la Suède se
présentait comme suit : les produits de moyenne-haute technologie (41,7 %), les produits de haute technologie (29,6 %), les produits
de faible technologie (14,7 %) et les produits de moyenne-faible technologie (14,0 %). Notons que les produits de haute technologie
ont dominé les exportations québécoises vers ce pays au cours de la période 2009-2013, sauf en 2013.
LES IMPORTATIONS
En 2013, la valeur des importations de marchandises du Québec en provenance de la Suède sétablissait à 488,4 M$, ce qui
représente un recul de 10,7 % par rapport à lannée précédente, en raison notamment de la baisse des importations des huiles de
pétrole, sauf les huiles brutes (-53,2 M$), de produits laminés plats en aciers alliés autres quen acier inoxydable (-11,2 M$) et
dargent sous forme brute (-11,0 M$).
La valeur des importations du Québec en provenance de la Suède correspondait à 25,4 % de la valeur des importations
canadiennes en provenance de ce pays.
La Suède était le 26e fournisseur du Québec au monde.
Les dix principaux produits représentaient 49,7 % des importations totales de marchandises du Québec en provenance de ce pays.
Les principaux produits dimportation du Québec en provenance de la Suède étaient les suivants :
largent sous forme brute (20,4 % du total);
les pompes pour liquides et leurs parties (5,3 %);
les instruments et les appareils pour la régulation ou le contrôle automatique (5,1 %);
les parties de machines de construction et de monte-charges (3,7 %);
les médicaments sous forme de doses (3,3 %).
Toujours en 2013, le contenu technologique des importations de biens manufacturés du Québec en provenance de la Suède se
présentait comme suit : les produits de moyenne-haute technologie (42,7 %), les produits de moyenne-faible technologie (31,3 %),
les produits de haute technologie (21,0 %) et les produits de faible technologie (5,0 %). Au cours de la période 2009-2013, ce sont
les produits de moyenne-haute technologie qui ont dominé les importations, sauf en 2011 et 2012.
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