FCP du Crédit Agricole Asset Management
CREDIT AGRICOLE ASSET MANAGEMENT
Société de gestion :
CACEIS FASTNET FRANCE
Sous délégataire de gestion comptable en titre:
CACEIS BANK FRANCE
Dépositaire :
PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT
Commissaire aux comptes :
Le document périodique ne fait pas l'objet d'une certification par le Commissaire aux comptes de l'OPCVM.
Editions Légales
LCL INSTITUTIONS EQUILIBRE
Informations semestrielles
au 28 mars 2008
Informations semestrielles
au28 mars 2008
LCL INSTITUTIONS
EQUILIBRE
Objectif de gestion
L’objectif de gestion de LCL INSTITUTION EQUILIBRE est
d’obtenir à moyen terme la valorisation des capitaux investis, à
partir d'une gestion principalement basée sur des OPCVM de taux
et dynamisée par des investissements sur des OPCVM actions.
Orientation des placements
OPCVM d’OPCVM : Le fonds peut investir jusqu’à 100% de son actif
en parts ou actions d’OPCVM ou fonds d’investissement.
La gestion sera effectuée à partir d’une sélection d’OPCVM.
Toutefois, afin d’atteindre l’objectif de performance, le fonds
pourra également utiliser de manière équilibrée les instruments
financiers suivants : devises, produits dérivés, dérivés
intégrés et acquisitions et cessions temporaires de
titres.
Ainsi, l’équipe de gestion mettra en place des positions
stratégiques, tactiques et des arbitrages sur actions, indices
boursiers, taux d’intérêt et de change.
L’allocation globale se fera par une répartition entre les OPCVM
taux et les OPCVM actions en fonction des différents critères
d’analyse de la gestion, notamment le scénario macro-économique,
la valorisation, le niveau de risque, les flux, l’analyse
technique.
Les OPCVM seront sélectionnés en adéquation avec l’objectif de
gestion du fonds.
Pour la gestion active du risque de taux, la sensibilité globale
peut évoluer entre -3 et +7.
L’exposition aux marchés actions pourra varier de 0% à 20% de
l’actif net.
Le fonds peut détenir des devises de toutes zones géographiques
et des OPCVM spécialisés dans la gestion du risque de change.
L’exposition totale devises hors euro est de 50% maximum de
l'actif.
La gestion de la trésorerie est assurée par la détention
directe, d’instruments du marché monétaire, les prises en
pension et les dépôts dans la limite de 10% de l’actif
net.
Le gérant utilise des dérivés et des titres intégrant des
dérivés. Ils sont utilisés dans un but de couverture et/ou
d’exposition et /ou d’arbitrage aux risques action, taux,
change, crédit et volatilité. Ils permettent d’intervenir
rapidement notamment en cas de mouvements de flux importants
liés aux
souscriptions/rachats ou en cas de circonstances particulières
comme les fluctuations des marchés.
Classification AMF
Diversifié
Affectation des résultats
- Capitalisation
Régime fiscal
Le fonds n'est pas éligible au PEA.
Frais et commissions de gestion
Frais de fonctionnement et de gestion
facturés au FCP : 0,30% TTC l'an
maximum de l'actif net (incluant tous
les frais hors frais de transaction de
performance et frais liés aux
investissements dans des OPCVM ou
fonds d’investissement).
Frais indirects prélevés sur l’actif net
du fonds lors des souscriptions et des
rachats de parts et actions des OPCVM
sous-jacents :
Commission de souscription : 1%
maximum (de valeur liquidative X
nbre de parts)
Commission de rachat : néant.
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Informations semestrielles
au28 mars 2008 page 2
L’engagement du fonds est limité à 100% de
l’actif.
L’ensemble des actifs pouvant être utilisé dans le cadre de la
gestion de l’OPCVMfigure dans la note détaillée.
Profil de risque
Votre argent sera principalement investi dans des instruments
financiers sélectionnés par la société de gestion. Ces
instruments connaîtront les évolutions et les aléas des
marchés.
Les principaux risques liés à la classification sont :
- Risque de taux
- Risque actions.
Les principaux risques liés à la gestion sont :
- Risque de change
- Risque de crédit
- Risque de perte en capital
- Risque lié aux stratégies d’arbitrage mises en oeuvre
- Risque discrétionnaire
- Risque lié à la sur-exposition.
Les autres risques sont :
- Risque de contrepartie.
Le détail des risques mentionnés dans cette rubrique se trouve
dans la note détaillée.
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Informations économiques et politique d'investissement
Compte rendu d'activité
L'économie mondiale est entrée en phase de décélération. Les effets du ralentissement de la
croissance aux Etats-Unis ont commencé à se sentir en Europe, se traduisant par un
essoufflement de la dynamique économique. Toutefois, la croissance mondiale est restée
robuste, grâce à la fermeté de l'activité dans les pays émergents.
La croissance dans le monde
Le ralentissement de l'économie américaine s'est confirmé, sous l'effet de la poursuite de
la dégradation du marché immobilier et du durcissement des conditions de crédit. Le
freinage de la croissance et les risques d'un effet de transmission de la crise financière
vers l'économie réelle ont incité les autorités à mettre en place un ensemble de mesures
très volontaristes : plan de relance budgétaire, baisses de taux agressives, série de
mesures exceptionnelles annoncées par la Réserve fédérale afin de desserrer les conditions
de liquidité sur les marchés.
Le ralentissement outre-Atlantique, la persistance de la crise financière et la hausse de
l'euro ont conduit également à un fléchissement de la croissance en Europe. La croissance
de la zone euro est repassée sous son potentiel au quatrième trimestre. L'activité a
nettement ralenti en Allemagne et la France et elle s'est même contractée en Italie.
L'affaiblissement de la demande mondiale et l'appréciation rapide de l'euro commencent à
peser sur les exportations. La demande interne, qui avait soutenu l'activité pendant les
trois premiers trimestres de 2007, donne également des signes d'essoufflement. En dépit de
la dégradation de la conjoncture, la BCE a maintenu un statu quo sur ses taux, face à
l'aggravation des risques inflationnistes.
Au Japon, la croissance du PIB a été soutenue au quatrième trimestre, grâce à la fermeté
des exportations et de l'investissement des entreprises. La dynamique économique s'est
essoufflée au début 2008. La hausse des coûts due à flambée des prix des matières premières
et l'appréciation du yen face au dollar assombrissent les perspectives des sociétés
exportatrices, tandis que la consommation demeure atone. Alors que la hausse des prix des
produits alimentaires et de l'énergie s'est traduite par une augmentation de l'inflation
globale, l'inflation sous-jacente est restée négative.
Les pays émergents demeurent sur un rythme de croissance robuste, soutenus par la hausse
des prix des matières premières et l'amélioration des fondamentaux domestiques. L'Asie
émergente, et en particulier la Chine et l'Inde, ont continué à faire preuve d'un dynamisme
impressionnant.
L'évolution des taux d'intérêt
La crise du crédit a conduit la Réserve fédérale à entamer un nouveau cycle de baisse de
taux à partir de septembre 2007. Le taux des fonds fédéraux à été abaissé de 5,25 % à 2,25
%. Dans la zone euro, la BCE en revanche a maintenu ses taux inchangés, en raison des
tensions inflationnistes et le risque d'enclenchement d'une spirale prix-salaires.
En dépit de l'augmentation des risques inflationnistes sur fond de flambée des prix des
matières premières, les marchés obligataires ont été bien orientés. La fébrilité sur les
marchés a alimenté des flux vers des actifs financiers liquides et peu risqués, à savoir
les emprunts d'Etat, favorisant une détente des rendements obligataires de part et d'autre
de l'Atlantique. Le mouvement a été particulièrement important aux Etats-Unis, la
perspective de la poursuite des baisses des taux de la Réserve fédérale a alimenté le recul
des taux longs. Dans la zone euro en revanche ce mouvement a été entravé par la montée des
tensions inflationnistes qui milite contre un abaissement des taux de la BCE à court
terme.
L'évolution des principaux marchés d'actions
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au28 mars 2008 page 4
Les marchés actions ont clôturé la période en forte baisse. Les incertitudes concernant
l'ampleur de la crise du crédit et ses répercussions sur une économie américaine déjà en
phase de ralentissement ont engendré une grande nervosité et conduit à une volatilité très
élevée sur les places boursières. Les prix des matières premières, pétrole, métaux de base
et métaux précieux, produits agricoles, ont pulvérisé des records, attisant des craintes
inflationnistes. L'inquiétude des investisseurs a été exacerbée par le plongeon du dollar
qui a enfoncé le niveau de 1,50 contre euro.
Durant cette période, la performance nette du fonds est de -1.55%. Sur l'année 2007, nous
étions positifs sur les marchés d'actions, compte tenu des valorisations. Nous avons réduit
notre exposition actions en janvier 2008, pour nous mettre à la neutralité par rapport à
notre indice de référence. Nous avons mis en place des arbitrages entre pays, nous avons
privilégié les marchés américains et émergents contre les marchés japonais et la zone
euro.
Concernant notre allocation obligataire, nous sommes restés positifs depuis le début de
l'année sur la classe d'actif (surexposition en duration). Cette position a contribué
positivement à la performance au début d'année, puis a fortement souffert en fin de
trimestre, dans un contexte de moindre aversion au risque.
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