FICHE PAYS
Nouvelle-Zélande
Source : « GEOATLAS.com® 2009 © Graphi-Ogre »
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Données générales
Superficie : 268 680 km², îles tropicales et subantarctiques
incluses, sauf dépendances dans le Pacifique Sud (îles Cook,
Niue, Tokelau).
Capitale : Wellington, sur lîle du Nord
Monnaie : dollar néo-zélandais (NZD)
Langue : l’anglais et le maori sont les 2 langues officielles.
Population : 4 306 400 habitants (juillet 2011). Source : « GEOATLAS.com® 2009 © Graphi-Ogre »
Démographie :
0-14 ans : 20 %
15-64 ans : 66 %
65 ans et plus : 13 %
Âge médian : 37 ans
Croissance de la population : + 0,9 % en 2011
Infrastructures
Les infrastructures de transport (route, rail, ports et aéroports) en Nouvelle-lande sont de bon niveau.
La Nouvelle-Zélande possède un réseau important et efficace de lignes aériennes intérieures. Le réseau
ferroviaire de la Nouvelle-Zélande est efficace et moderne, mais il nest pas particulièrement étendu. Un
service national dautobus est aussi disponible. 99,5 % du volume des transports de marchandises passe
par le fret maritime, ce qui représente 83 % des exportations et 75 % des importations.
Données politiques
Type de régime
La Nouvelle-Zélande est une monarchie constitutionnelle à régime parlementaire. Le chef de lÉtat est la
Reine dAngleterre, représentée par un Gouverneur général. Le Premier ministre est le chef du
gouvernement, responsable devant la législature et nommé par le Gouverneur général. Le gouvernement
est lorganisme décisionnaire le plus ancien et il est dirigé par le Premier ministre, qui est aussi, par
convention, le leader du parlement et du parti gouvernant ou de la coalition. Le Premier ministre détient le
pouvoir exécutif, qui comprend la mise en application de la loi et la direction des affaires courantes du
pays.
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Date des dernières et prochaines élections : dernières élections fédérales le 26 novembre 2011.
Durée du mandat : 3 ans.
Titre et nom des principaux dirigeants :
Chef de l’État : la Reine dAngleterre (représentée par le Gouverneur général).
Gouverneur général : Lieutenant-General Jerry Mateparae.
Premier ministre : John Key (depuis le 8 novembre 2008).
Parti au pouvoir : le Parti national (centre droit).
Premier ministre et ministre du Tourisme : John Key ;
Vice-premier ministre et ministre des Finances : Bill English ;
Ministre du Développement économique, des Sciences, de l’Innovation, de l’Éducation supérieure et de
l’Emploi : Steven Joyce ;
Ministre de la Justice et des Affaires ethniques : Judith Collins ;
Ministre de la Santé et des Entreprises publiques : Tony Ryall ;
Ministre de l’Éducation : Hekia Parata ;
Ministre de la Justice, des Arts et de la Culture : Christopher Finlayson ;
Ministre du Développement social et de la Jeunesse : Paula Bennett ;
Ministre de l’Industrie : David Carter ;
Ministre des Affaires étrangères et des Sports : Murray McCully ;
Ministre de la Police : Anne Tolley ;
Ministre de la Défense : Jonathan Coleman ;
Ministre du Commerce extérieur et de l’Environnement : Tim Groser ;
Ministre de l’Énergie et de l’Habitat : Phil Heatley ;
Ministre du Travail : Kate Wilkinson ;
Ministre de l’Immigration : Nathan Guy ;
Ministre du Commerce : Craig Foss ;
Ministre des Communications, de la Technologie et de l’Environnement : Amy Adams ;
Ministres des Affaires internes et de la Défense civile : Chris Tremain.
Données économiques
Principaux indicateurs
Prévision de croissance du PIB : 3,8 % en 2012.
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Indicateurs
Nouvelle-Zélande
France
PIB
198 Mds NZD (env. 157 Mds USD)
2 808 Mds USD
PIB par habitant
38 227 USD
44 401 USD
Taux de croissance
1,6 %
1,7 %
Taux d’inflation
4,4 %
2,3 %
Taux de chômage
6,4 %
9,8 %
Sources : Sources : treasury.govt.nz, INSEE, DFAT, INSEE.
Situation économique du pays
Situé dans le sud-ouest du Pacifique avec l’Australie comme voisin le plus important, la Nouvelle-Zélande s’est inspirée de
son paysage riche pour fonder son économie. Avec l’agriculture et la production alimentaire comme principales activités, et
des industries comme le tourisme repartant à la hausse, ce petit pays de près de 4,5 millions d’habitants voit son économie
redémarrer après quelques années difficiles. Le commerce international est l’un des piliers économique et joue un rôle
essentiel pour la Nouvelle-Zélande, comptant pour plus de 50 % de son PIB. Les partenaires principaux du pays pour les
importations et les exportations sont les États-Unis, la Chine, le Japon et l’Australie, ce dernier constituant son principal client
et fournisseur. Le pays dépend de ses importations, en particulier pour les machines, les matières plastiques, le pétrole et le
matériel électronique.
Le PIB de la Nouvelle-Zélande a chuté suite au ralentissement de l’économie mondiale. Le pays a affiché dix-huit mois de
croissance négative avant que le PIB ne se stabilise puis reprenne sa croissance en 2010, notamment grâce à la mise en place
d’une politique monétaire efficace (baisse du taux directeur de 8,25 % à 2,5 %), une politique fiscale incitative, une forte
augmentation du solde migratoire qui a stimulé la demande intérieure, à la petite reprise enregistrée dans les secteurs de
l’immobilier et des services aux entreprises ainsi qu’à un plan de relance ciblant en particulier l’emploi, l’éducation, le
tourisme, les télécommunications, le bâtiment et les infrastructures.
L’activité a été fortement influencée par le dynamisme du secteur primaire, en particulier les industries de la pêche,
forestière et minière. Les facteurs de croissance de l’économie néo-zélandaise sont traditionnellement la demande
domestique et les exportations. Le PIB par habitant est en train de rattraper celui des principales économies d’Europe de
l’Ouest (38 227 USD en 2011) mais le chômage est reparti à la hausse suite à la crise (6,4 % en 2011).
L’économie de la Nouvelle-Zélande a été mise en difficulté à de nombreuses reprises au cours des dernières années, tout
d’abord par la crise financière mondiale, puis par une série de tremblements de terre qui ont frappé le sud de l’île.
Entre 2008 et 2010, la Nouvelle-Zélande a vu son PIB décroître pendant 18 mois, marquant la plus longue récession de
l’histoire du pays. Les problèmes ont été aggravés par des niveaux élevés de dette du gouvernement et des ménages, par la
flambée de l’inflation atteignant une moyenne annuelle de 5,3 % sur l’année 2011 et par une forte appréciation de sa
monnaie. Les tremblements de terre qui ont secoué la deuxième ville du pays, Christchurch, en 2010 et 2011, ont causé des
dommages estimés à 15 milliards de dollars. Le ministre des Finances Bill English a annoncé que les répercussions de ces
tremblements de terre affecteraient le PIB du pays de l’ordre de 1,5 % par an pour les 5 prochaines années. La Nouvelle-
Zélande souffre également d’un important phénomène de fuite des cerveaux avec des milliers de travailleurs hautement
qualifiés quittant le pays pour de meilleures conditions dans d’autres pays, notamment le Royaume-Uni et l’Australie.
Cependant, les retombées économiques de la coupe du monde de rugby, le plus grand événement sportif ayant eu lieu en
Nouvelle-Zélande, qui s’est déroulé en septembre et octobre 2011, devraient permettre au pays d’afficher un taux de
croissance de plus de 3,5 % sur l’année 2012.
L’économie de la Nouvelle-Zélande retrouve la croissance. Dans le sillage de la crise, le taux directeur a été abaissé de 8,25 %
à 2,5 % et un plan de relance visant le chômage, l’éducation, le tourisme et le développement des infrastructures a été
institué. Le pays a également enregistré un excédent commercial record atteignant 1,10 milliard de NZD, soit 890 millions
dUSD. La Nouvelle-Zélande a notamment vu ses exportations de lait en poudre exploser, suite aux scandales
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sanitaires ayant touché la Chine. La Banque mondiale classe régulièrement la Nouvelle-Zélande dans son indice annuel
comme l’une des nations les plus favorables aux entreprises. Actuellement troisième sur la liste, la Nouvelle-Zélande n’est
uniquement dépassée que par Singapour et par Hong Kong sur les critères d’infrastructures et de réglementations facilitant
le monde des affaires. Malgré quelques années difficiles, l’économie de la Nouvelle-Zélande est en phase de récupération.
Alors qu’elle continue à enregistrer un surplus commercial, la Nouvelle-Zélande poursuit la capitalisation de ses ressources
naturelles, tant en exportations qu’en tourisme.
Pour des informations détaillées sur la situation économique, consulter : http://www.treasury.govt.nz/economy.
Principaux secteurs d’activité
La Nouvelle-Zélande est l’une des plus petites économies de l’OCDE, et continue à être très dépendante des produits
agricoles. L’agriculture représente sa principale source d’exportation. Le pays totalise 2 % de la production mondiale de
produits laitiers. Les autres principaux produits agricoles exportés sont la viande, le bois, les fruits et les produits de la pêche.
La Nouvelle-Zélande a aussi une industrie vinicole florissante. Le pays dispose de nombreuses ressources naturelles, en
particulier du gaz, du pétrole et du charbon.
Traditionnellement, l’économie de la Nouvelle-Zélande était construite sur une gamme étroite de produits de base comme la
laine, la viande et les produits laitiers. Traditionnellement donc, l’économie reposait sur des exportations provenant de son
système agricole particulièrement efficace. Les principales exportations alimentaires comprennent la viande, les produits
laitiers, les produits forestiers, les fruits et légumes, le poisson et la laine. L’agriculture en général et le secteur laitier en
particulier ont eu de nombreuses opportunités commerciales ces 20 dernières années. La Nouvelle-Zélande a fait dénormes
progrès dans la production et l’exportation de vin, et exporte pour plus de 1 milliard de dollars de vin chaque année.
Le pays produit beaucoup d’énergie hydroélectrique et possède de bonnes réserves de gaz naturel. Les principaux secteurs
de fabrication sont l’agroalimentaire, la fabrication des taux et les produits en bois et en papier. Certaines industries de
fabrication, dont beaucoup n’avaient été établies que dans un climat de substitution aux importations, avec des droits de
douane et des subventions élevées comme par exemple l’assemblage automobile ont complètement disparu et
l’importance de la fabrication au sein de l’économie décline de manière générale. Le secteur industriel représente un quart
du PIB et emploie près de 20 % de la main-d’œuvre. Parmi les principales industries du pays, on retrouve l’agroalimentaire, le
textile et les équipements de transport.
Le secteur des services compte pour plus des deux tiers du PIB et de la main-d’œuvre. Le tourisme, en forte croissance ces
dernières années, est l’une des plus importantes sources de devises du pays. Le commerce de détail et de gros, le secteur de
la restauration et de l’hôtellerie sont des composantes majeures de l’économie néo-zélandaise, comptant pour près de 25 %
du secteur des services. La qualité des infrastructures de transport joue un rôle essentiel dans le développement économique
du pays.
Accords politiques, juridiques et multilatéraux
Les relations avec la France
Les relations entre la France et la Nouvelle-Zélande sont excellentes. Depuis la visite à Paris du Premier ministre néo-
zélandais en 2003 qui a donné un nouvel élan à la coopération, les échanges se sont intensifiés. Le Premier ministre néo-
zélandais, M. John Key, a effectué une visite en France le 27 avril 2011 où il s’est entretenu, entre autres, avec le Président de
la République et le Premier ministre.
Le ministre des Affaires étrangères et européennes s’est rendu en Nouvelle-Zélande en septembre 2011, il a notamment
participé au « Dialogue Post-Forum » du Forum des îles du Pacifique, dont les thèmes principaux étaient le développement
durable, le changement climatique et la coordination de l’aide dans le Pacifique Sud. La France, partenaire incontournable
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des États de la région, a ainsi réaffirmé son engagement en Océanie et son soutien à l’insertion croissante des collectivités
françaises du Pacifique dans leur environnement régional. Le ministre d’État et son homologue néo-zélandais ont signé une
déclaration commune qui vise à renforcer la coopération politique et culturelle (notamment dans les domaines de
l’enseignement, de la lutte contre le changement climatique et de la coopération décentralisée) au niveau bilatéral comme
régional.
En juillet 2010, le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères, M. Murray McCully s’est rendu en Nouvelle-Calédonie et a
souhaité qu’un dialogue politique régulier sétablisse entre Wellington et Nouméa.
Les grands objectifs de la France et de la Nouvelle-Zélande convergent dans la région océanienne. La France souhaite
renforcer l’insertion de ses collectivités du Pacifique dans leur environnement régional, ce que soutient la Nouvelle-Zélande.
La tenue du Sommet France-Océanie en juillet 2009, présidé par le ministre des Affaires étrangères et européennes, a permis
d’approfondir cette politique.
Les relations internationales
La politique étrangère de la Nouvelle-Zélande cherche à influencer l’environnement international afin de promouvoir les
intérêts et les valeurs du pays et de contribuer à un monde stable, pacifique et prospère. En cherchant à faire entendre sa
voix à l’étranger, la Nouvelle-Zélande a pour but de promouvoir et de protéger sa sécurité et la prospérité de ses intérêts.
Le pays a conclu l’accord CER (Closer Economic Relations) avec l’Australie en 1983. De sa signature à aujourd’hui, cet accord a
permis une augmentation de 600 % du commerce entre les deux pays. La Nouvelle-Zélande est membre du Trans-Pacific
Strategic Economic Partnership ou TransPacific Partnership (TPP). Ce traité multilatéral vise à intégrer les économies de la
région Asie-Pacifique. Il compte aujourd’hui neuf membres (Bruneï, Chili, Nouvelle-Zélande, Singapour, Australie, Malaisie,
Pérou, États-Unis et Vietnam). Depuis novembre 2011, le Japon, le Canada et le Mexique ont rejoint la table des
négociations. L’objectif est bien entendu de disposer à terme d’une vaste zone de libre-échange. On peut, de plus, noter la
participation néozélandaise active aux initiatives suivantes :
- libéralisation du commerce multilatéral via l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ;
- coopération régionale (Asia Pacific Economic Cooperation APEC et East Asian Summit) ;
- accord de libre-échange (CEPA) avec Hong Kong ;
- accords bilatéraux avec Singapour, la Thaïlande, la Chine, la Malaisie et Hong Kong ;
- accord de libre-échange ASEAN-Australie-Nouvelle-Zélande ;
- négociations avec le Conseil de coopération du Golfe ;
- négociations en cours avec la Corée, l’Inde, la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan ;
- accord du Pacifique sur le rapprochement des relations économiques (PACER).
La Nouvelle-Zélande a également ratifié les conventions internationales suivantes :
- membre de l’Organisation mondiale du commerce ;
- membre de l’OCDE ;
- signataire du protocole de Kyoto ;
- signataire de la convention de Washington sur le commerce international des espèces de faune et de flore
menacées d’extinction ;
- signataire de la convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières des déchets dangereux et leur
élimination ;
- signataire du protocole de Montréal relatif aux des substances qui appauvrissent la couche d’ozone ;
- signataire de l’accord international sur le café de 2001 ;
- depuis octobre 2008, un accord de libre-échange avec la Chine est entré en vigueur, faisant de la Nouvelle-Zélande
le premier pays occidental a avoir signé un tel traité avec le géant économique.
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