AEW Euro
e’s Real Estate Euro
ean Quarterly Monito
Février 2011
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Research and Strateg
CONCLUSIONS GENERALES
Economieetmarchesdescapitaux
En 2010, l’Europe s’est relativement bien sorti de la récession, avec l’Allemagne
comme locomotive. Le consommateur allemand s’est montré relativement confiant,
pour la première fois depuis quelques années. Ce sont de bonnes nouvelles, mais il est
encore tôt pour dessiner des tendances précises au plan macro-économique.
La crise de la dette souveraine est au premier plan des préoccupations et la solution
sera principalement politique. Toutefois, il est peu probable que la zone euro se
désagrège, même si certaines économies souffrent de toute évidence de la surévaluation
de l’euro dans le contexte des échanges mondiaux.
Les restrictions budgétaires vont peser sur la croissance économique à moyen terme,
particulièrement dans les situations où certains gouvernements, entreprises et ménages
sont endettés.
Les investisseurs éprouvent toujours une forte aversion au risque mais par
conséquence, les prix commencent à chauffer dans les secteurs « prime ». Le risque est
d’autant plus latent que les taux de rendement approchent les records de plancher. La
remontée probable des taux d’intérêts remettra ces derniers dans l’équation de décision
d’investissement en immobilier.
Focusspécial:l’immobiliercommecouverturecontrel’inflation
L’immobilier couvre généralement contre l’inflation sur la partie rendement locatif, en
particulier dans les pays où le bail est indexé sur l’inflation.
Au Royaume-Uni, la structure du bail explique que sa corrélation avec l’inflation soit la
plus faible parmi les pays européens. Toutefois, nous constatons qu’à la fois la
corrélation historique entre les loyers du marché britannique (ERV) et l’inflation
(RPI) est très élevée (au dessus de 90 % pour une décennie glissante) et que la tracking
error a été historiquement positive (sauf en ce qui concerne le secteur industriel),
faisant de l’immobilier une bonne couverture contre l’inflation.
Bureaux
Sur les marchés de bureaux, la tension sur l’offre du fait de l’arrêt des développements
reste la situation commune à de nombreux centres tertiaires. Le cycle est en train de se
retourner avec une accélération de la demande et de la croissance des loyers. Certains
marchés sont déjà bien engagés dans la phase de croissance comme celui de Londres.
D’autres marchés non-intuitifs peuvent constituer des opportunités.
Commerces
Au niveau du commerce, les indicateurs de confiance laissent présager une année plus
sereine en 2011, mais nous nous inquiétons toujours des restrictions gouvernementales
et de l’inflation alimentaire et du carburant. Le développement des centres
commerciaux s’est fortement ralenti, mais la polarisation est flagrante.
Logistique
Le secteur de la logistique se consolide fortement depuis 2005. La restructuration se
répercute sur la demande en entrepôts. Comme dans le commerce, les opérateurs
logistiques deviendront de plus en plus exigeants dans le choix de la localisation et des
spécificités des locaux. Une hausse des loyers (très sélective) est même possible en
2011.