Lettre économique d`Algérie - Direction générale du Trésor

A M B A S S A D E D E F R A N C E E N A L G E R I E - S E R V I C E É C O N O M I Q U E R E G I O N A L
Lettre économique
dAlgérie
44 septembre 2015 (30/09/15)
© DG Trésor
Economie
Mission du Représentant spécial pour les relations France-
Algérie, M. Jean-Louis Bianco
La venue de M. Bianco a succédé à
la visite du Président du Sénat, M.
Gérard Larcher, invité par le
Président du Conseil de la nation,
M. Abdelkader Bensalah.
M. Larcher était accompagné à
cette occasion de M. Jean-Pierre
Chevènement, président de
l’association France-Algérie, et
d’une délégation de sénateurs
composée de M. Jacques Mézard,
M. Jean-Pierre Vial et de Mme Leïla
Aïchi. Il s’agit de la première visite
d’un Président du sénat français en
Algérie depuis 16 ans.
Dans le cadre de cette visite, un
accord a été signé entre le Conseil
de la nation algérien et le sénat
français pour améliorer la
coopération entre ces deux
institutions. En vertu de cet accord,
un programme va être établi pour
permettre des échanges entre les
commissions parlementaires des
deux chambres hautes, a indiqM.
Larcher.
M. Jean-Louis Bianco, Représentant spécial du Gouvernement français pour les relations
avec l’Algérie, s’est rendu à Alger les 13 et 14 septembre derniers. Il a dirigé avec le
ministre de l’Industrie et des mines, M. Abdeslam Bouchouareb, une séance de travail
dense et constructive, et s’est entretenu avec le ministre des Finances, M. Abderrahmane
Benkhalfa et le ministre des Transports, M. Boudjemma Talai.
Cette mission a permis d’enregistrer des progrès notables sur les différents volets de la
mission de M. Bianco. La mise en place de groupes de travail bilatéraux sur la résolution
des difficultés que peuvent rencontrer certaines entreprises françaises dans leurs
opérations en Algérie, actée lors de la précédente mission de M. Bianco, les 1er et 2 mars
derniers, a rempli une bonne part de ses objectifs. M. Bianco et M. Bouchouareb ont fait
valoir que le nombre de contentieux diminuait, les projets industriels prenant une place
croissante dans les discussions entre les deux parties.
En effet, plusieurs projets industriels nécessitant un suivi ont été évoqués :
Bel qui prévoit dimplanter une usine de fabrication de fromage en Algérie ;
Air Liquide qui, en partenariat avec IMetal, devrait créer une société mixte de
production de gaz industriels pour les besoins des usines de sidérurgie d’El Hadjar
(Annaba) et de Bellara (Jijel) ;
Alstom, qui travaille à une extension de la joint-venture CITAL pour la fabrication
de rames d’autorail ;
PSA Peugeot Citroën qui planifie l’installation d’une usine en Algérie ;
Le Groupe Roullier qui prévoit la mise en place d’un complexe industriel de
transformation des phosphates à Oued El Kebrit (Tebessa).
Ces projets structurants, créateurs de valeur ajoutée et d’emplois pour l’Algérie, seront
à nouveau abordés dans le cadre des prochaines échéances bilatérales - Comité mixte
économique franco-algérien (COMEFA) le 26 octobre prochain à Paris, Comité
intergouvernemental de Haut Niveau (CIHN) début 2016 à Alger, afin de mesurer leur
degré de maturité et le cas échéant d’appuyer leur mise en œuvre.
S’agissant du secteur financier, de nouveaux axes de coopération technique entre
institutions françaises et algériennes ont été identifiés. En particulier, M. Benkhalfa, qui
s’est par ailleurs félicité du développement de la relation économique bilatérale vers une
relation de partenariat, a indiqué que la modernisation du secteur bancaire et le
développement des marchés financier algériens demeuraient dans ses priorités.
Pour rappel, M. Jean-Louis Bianco, ancien Secrétaire Général de l’Elysée et ancien
ministre, a succédé à M. Jean-Pierre Raffarin en novembre 2014 comme représentant
spécial pour les relations franco-algériennes.
L e t t r e é c o n o m i q u e d Al g é r i e n ° 4 4 s e p t e m b r e 2 0 1 5 © DG Trésor
A M B A S S A D E D E F R A N C E E N A L G E R I E - S E R V I C E É C O N O M I Q U E R E G I O N A L
- 2 -
Economie
Evolution des comptes économiques algériens en volume de
2000 à 2014
Publication de l’ONS :
http://www.ons.dz/IMG/pdf/Compte
s_vol_2000_2014-Ver_2.0.pdf
Evolution du PIB en volume
Taux de croissance en volume des
principaux secteurs de l’économie
Poids des différents secteurs dans
le PIB en 2014
L’Office National des Statistiques (ONS) indique que l’économie algérienne a réalisé en
2014 une croissance en termes réels de 3,8% contre 2,8% en 2013. Le taux de croissance
du PIB hors hydrocarbure a en revanche connu une décélération, passant de 7,1% en 2013
à 5,6% en 2014. En valeur courante, le PIB est passé de 16 644 Mds DZD en 2013 à
17 205 Mds DZD en 2014, soit un taux d’accroissement nominal de 3,4%. Le PIB par
habitant est lui passé de 5 475 USD en 2013 à 5 460 USD en 2014. Le déflateur du PIB
en 2014 est de -0,4% contre -0,1% en 2013, en raison selon l’ONS de la chute du niveau
des prix à l’exportation des produits des hydrocarbures, avec un baril de pétrole passé de
109 USD en 2013 à 99,1 USD en 2014 (en moyenne annuelle).
1. Evolution des différents secteurs d’activités en 2014
Avec une croissance de 2,5% en 2014, l’agriculture affiche son taux de croissance le plus
bas depuis 2009. La production agricole a été fortement affectée par la baisse de la
production céréalière (-30%), la croissance positive du secteur étant imputable aux
performances de la production végétale hors céréales et de la production animale.
Le secteur des hydrocarbures enregistre de nouveau une baisse d’activité, moindre
cependant en comparaison de celles enregistrées au cours des neuf dernières années,
puisque la baisse n’est que de 0,6% et s’apparente à une stagnation de la production à son
niveau de 2013. Cette moindre contraction pourrait être, selon l’ONS, annonciatrice
d’une inversion de la tendance baissière qui caractérise le secteur depuis 2006.
Le secteur industriel a cru en volume de 3,9% en 2014 contre 4,1% en 2013, son taux de
croissance se situant autour de la tendance enregistrée sur la période 2000-2010, soit
environ 4%. L’ONS relève d’une part que les taux de croissance de l’industrie sont encore
très irréguliers et qu’ils demeurent d’autre part insuffisants compte tenu du faible poids
de ce dernier dans le PIB (moins de 5%).
Le secteur des services marchands, qui représente près de 20% du PIB, demeure un
moteur important de la croissance avec une progression en 2014 de 8,0%, inférieure aux
8,5% enregistrés en 2013, mais au-dessus de la moyenne 2000-2012, (7,3%). Les services
non marchands sont dominés par les services des administrations publiques (76% du
total), et affichent en 2014 un taux de croissance de 4,4%.
2. Evolution de la demande finale adressée à l’économie en 2014
La consommation finale totale, qui se compose de la consommation des ménages et de
celle des administrations publiques, a évolué à un taux de croissance de 3,2% en 2014
contre 3,4% en 2013. Cette dernière est tirée par la consommation des ménages qui
évolue à un taux de 4,4% en 2014 alors que celle des administrations publiques connaît
un taux de croissance de 1,1%.
3. Evolution des échanges extérieurs de marchandises
Les importations en volume de biens et services ont progressé de 8,6% en 2014 (10% en
2013) et celle de marchandises de 8,8% (10,6% en 2013). L’ONS note que les évolutions
entre les différents groupes de produits importés sont contrastées et témoignent de la
dépendance du pays aux importations de biens de consommation, d’intrants et de biens
d’équipements.
Le volume d’exportation de biens et services s’est inscrit en progression, passant de -
5,7% en 2013 à 0,2% en 2014 (-1% pour les hydrocarbures). Les exportations hors
hydrocarbures sont également en hausse avec un taux de croissance réel de 29% en 2014
(-3,1% en 2013). Enfin, les exportations de services connaissent également une hausse
en volume de 5% en 2014 (-1,3% en 2013). L’ONS relève néanmoins que les exportations
hors hydrocarbures ne représentent que 4,2% des exportations totales de biens.
1%
2%
3%
4%
5%
6%
7%
8%
2011 2012 2013 2014
PIB
PIB hors hydrocarbures
PIB hors agriculture
PIB hors hydrocarbures et agriculture
-6%
-4%
-2%
0%
2%
4%
6%
8%
10%
12%
2011 2012 2013 2014
Agriculture
Hydrocarbures
Industrie
BTPH
Services marchands
Services non marchands
11,1%
29,2%
5,2%
11,2%
26,2%
17,0%
Agriculture
Hydrocarbures
Industrie
BTPH
Services marchands
Services non marchands
L e t t r e é c o n o m i q u e d Al g é r i e n ° 4 4 s e p t e m b r e 2 0 1 5 © DG Trésor
A M B A S S A D E D E F R A N C E E N A L G E R I E - S E R V I C E É C O N O M I Q U E R E G I O N A L
- 3 -
Economie
Note de conjoncture de la Banque d’Algérie : tendances
financières et monétaires au 1er semestre 2015
Rapport de la Banque d’Algérie :
http://www.bank-of-
algeria.dz/pdf/nc49.pdf
Situation extérieure de l’Algérie
Finances publiques de l’Algérie
La note de conjoncture de la Banque d’Algérie de septembre 2015 rend compte de la
situation économique dégradée de l’Algérie au cours du 1er semestre 2015, imputable à
la baisse des cours mondiaux des hydrocarbures. Pour rappel, le prix moyen du baril de
Sahara Blend est passé de 109,0 USD/baril en 2013 à 100,2 USD/baril en 2014 puis 58,2
USD/baril au 1er semestre 2015. A noter toutefois un rebond au 2ème trimestre 2015, avec
un baril à 61,9 USD contre 54,3 USD/baril au 1er trimestre.
1. Balance des paiements et réserves de change
En sus de la chute des prix du pétrole, les quantités d’hydrocarbures exportées ont baissé
de 4,6% au 1er semestre 2015 en glissement annuel. La conjugaison des effets prix et
volumes a largement impacté à la baisse le montant des exportations d’hydrocarbures, à
18,1 Mds USD (-43,1% en glissement annuel). Les exportations hors hydrocarbures se
sont établies à 0,8 Mds USD. Les importations, qui ont connu une tendance haussière ces
dernières années, ont baissé à 27,1 Mds USD (contre 30,1 Mds USD au 1er semestre
2014). Au total, le solde global de la balance des paiements affiche un déficit de 14,4
Mds USD au 1er semestre 2015 (dont 10,7 Mds USD au 1er trimestre), contre un déficit
de 1,3 Mds USD au 1er semestre 2014. Par suite, on observe une contraction des réserves
de change à 159,0 Mds USD à fin juin 2015 (contre 179,0 Mds USD à fin décembre
2014).
2. Equilibre budgétaire et Fond de Régulation des Recettes (FRR)
La banque d’Algérie relève que l’impact du choc externe sur les finances publiques,
fortement tributaire de la fiscalité pétrolière, se reflète dans le creusement du déficit
budgétaire et l’érosion des ressources du FRR. Le solde global du Trésor s’est détérioré
à -902,8 Mds DZD à fin mai 2015, tandis que les ressources du FRR ont chuté à 3441,3
Mds DZD à fin juin 2015, soit une érosion de 1717,6 Mds DZD (-33,3%) en un an.
3. Masse monétaire et inflation
Au 1er semestre 2015, la situation monétaire s’est caractérisée par une stabilisation de
l’indicateur M2 (0,04%), après sa contraction au 1er trimestre (-1,0%). Cette évolution est
imputable à la progression de 5,5% des dépôts à terme et en devises (soit la part dite
quasi-monnaie de M2), alors que les dépôts à vue se sont contractés de 10,1%. La
monnaie fiduciaire progresse sensiblement (5,3%), représentant désormais 28,2% de M2
et permettant une moindre régression (-2,3%) de l’indicateur M1 (composé des dépôts à
vue et de la monnaie fiduciaire).
L’inflation s’est établie à 5,2% en moyenne annuelle à la fin du 1er semestre. L’inflation
sous-jacente (hors produits alimentaires), en moyenne annuelle, a atteint 3,7% à juin
2015. L’inflation structurelle poursuit sa tendance croissante pour le 9ème mois consécutif,
tout en restant inférieure à l’inflation globale. A noter également que l’impact du choc
externe sur les fondamentaux a induit une dépréciation de 22% du dinar face au dollar au
1er semestre et une appréciation de 0,6% face à l’euro.
4. Liquidités et crédits à l’économie
A la fin juin 2015, la liquidité globale des banques s’établit à 2105 Mds DZD (2187 Mds
DZD fin mars 2015) contre 2731 Mds DZD à fin décembre 2014. Ainsi, le 1er semestre
a enregistré une forte contraction de la liquidité bancaire principalement due à la forte
baisse des dépôts du secteur hydrocarbures. Face à l’amenuisement de l’excès de liquidité
et dans le but de dynamiser davantage le marché monétaire interbancaire, la Banque
d’Algérie a commencé à réduire graduellement ses reprises de liquidité. S’agissant des
crédits à l’économie, on observe une progression de 8,6% au 1er semestre 2015, qui
concerne aussi bien le secteur public que le secteur privé.
150
165
180
195
-15
-12
-9
-6
-3
0
3
6
9
12
Solde de la balance des paiements
(Mds USD)
Réserves de change (Mds USD) -
échelle de droite
35
40
45
50
55
60
-15
-12
-9
-6
-3
0
Solde budgétaire (Mds USD)
FRR (Mds USD) - échelle de droite
L e t t r e é c o n o m i q u e d Al g é r i e n ° 4 4 s e p t e m b r e 2 0 1 5 © DG Trésor
A M B A S S A D E D E F R A N C E E N A L G E R I E - S E R V I C E É C O N O M I Q U E R E G I O N A L
- 4 -
Economie
Parution de l’édition 2015 du guide « Where to Invest in
Africa 2015/2016 » de la banque RMB
Rapport RMB :
http://www.rmb.co.za/globalmarket
s/wtiia/wtiia_2014.pdf
Classement des 10 premiers pays
où RMB conseille d’investir
Le classement des pays les plus attractifs d’Afrique en termes d’investissements effectué
par la banque RMB, a été publié pour la première fois en 2011. Il est édité sur une base
annuelle afin de refléter au mieux les changements macroéconomique et du climat des
affaires susceptibles de modifier l’attractivité des 54 pays suivis. La méthodologie
adoptée pour mettre en place ce classement se fonde sur le taux de croissance du PIB, la
taille du marché et le contexte général de l’environnement des affaires.
En tant que 4ème plus importante économie d’Afrique (elle représente 8% du total du PIB
du continent africain), l’Algérie était classé à la 12ème place du classement RMB
2013/2014. Dans le classement 2014/2015 elle se place à la 8ème position du classement
des pays dans lequel il est préférable d’investir en Afrique. Ceci principalement en raison
d’une amélioration dans les perspectives de croissance du pays (à noter toutefois que les
données utilisées par RMB sont celle de l’année 2014, et ne prennent donc pas en compte
la dégradation récente de la situation économique algérienne imputable à la baisse du
prix du baril).
Economie
Publication de l’enquête sur la transparence budgétaire
2015 par l’International Budget Partnership (IBP)
Rapport 2015 de l’IBP :
http://goo.gl/e90v4W
Indice de transparence mondiale
Ce rapport analyse l’évolution de la transparence budgétaire des Etats. II s’intéresse
également aux moyens mis à la disposition des citoyens pour leur permettre de prendre
part au processus budgétaire, ainsi qu’aux pouvoirs attribués aux deux institutions
formelles de contrôle du budget, que sont le corps législatif et l’institution supérieure de
contrôle. Chaque pays se voit ensuite attribuer un score de 0 à 100 mesurant son degré
de transparence. Le rapport examine par ailleurs les circonstances dans lesquelles la
transparence semble plus probable et il conclut que les pays qui fournissent une quantité
suffisante de données budgétaires ont tendance à avoir des revenus plus élevés.
L’Algérie obtient un score de transparence globale de 19/100, la plaçant 91ème sur 108
pays étudiés. Son score de participation public dans les décisions d’élaboration du budget
est de 0/100. Son score de surveillance budgétaire est de 35/100.
Economie
Les salaires nets moyens, secteurs public et privé confondus,
ont progressé de 4,8% en 2014
Rapport de l’ONS :
http://www.ons.dz/IMG/pdf/salaire2
014.pdf
Montant des salaires public/privé
selon le niveau de qualification
Selon la dernière enquête de l’Office National des Statistiques (ONS) auprès des
entreprises, le salaire net moyen mensuel a augmenté de 4,8% en 2014 (37 800 DZD)
après avoir progressé de 13,7% en 2013 (dans le contexte des augmentations de salaire
intervenues en 2011 et 2012, dont certaines n’ont été effectives qu’en 2013).
A noter que la progression a été plus importante dans le secteur privé, au sein duquel les
salaires ont augmenté de 5,9%, contre 4,6% dans le secteur public. Le niveau de salaire
dans le secteur public reste cependant largement supérieur (de l’ordre de 70%), avec un
salaire net moyen mensuel de 52 700 DZD, contre 31 000 DZD pour le secteur privé.
S’agissant de la structure des rémunérations, l’ONS observe que le salaire de base
constitue en moyenne 63% de la munération brute totale, tandis que les primes et
indemnités en représentent 37%. Ces proportions varient légèrement en fonction du
niveau de qualification : 61%/39% pour les cadres et les agents de maîtrise et 64%/36%
pour les agents d’exécution. Ce dernier élément est à mettre en regard de l’abrogation de
l’article 87bis du Code du travail (qui inclut les primes et indemnités dans le calcul du
salaire national minimum garanti SNMG), intervenue dans le cadre de la loi de finances
pour 2015 et entrée en vigueur au 1er aout 2015.
20
40
60
80
Cadre Agent de
maîtrise
Agent
d'exécution
Milliers DZD
Salaire mensuel public
Salaire mensuel pri
Etendue (81-100)
Substantielle (61-80)
Limitée (41-60)
Minimale (21-40)
Dérisoire ou inexistante (0-20)
L e t t r e é c o n o m i q u e d Al g é r i e n ° 4 4 s e p t e m b r e 2 0 1 5 © DG Trésor
A M B A S S A D E D E F R A N C E E N A L G E R I E - S E R V I C E É C O N O M I Q U E R E G I O N A L
- 5 -
Politiques publiques
Signature d’un protocole d’accord entre la SNTF et la
SNCF
Ce protocole d’accord prévoit
également la création d'une école à
Annaba, spécialisée dans la
formation de la main d'œuvre et des
futurs formateurs.
Il est aussi prévu la création d'une
société mixte dans le domaine de la
maintenance des équipements des
voies ferrées.
Le directeur de la Société nationale de transport ferroviaire (SNTF), M. Yacine
Bendjaballah, et le président du directoire de la Société nationale des chemins de fer
français (SNCF), M. Guillaume Pepy, ont signé le 10 septembre dernier un protocole
d’accord dans la perspective de concrétiser des projets de partenariats, en présence de M.
Talai, ministre des Transports.
Cet accord devrait permettre à la SNTF de bénéficier de l’expertise et du savoir-faire de
la société française dans le domaine de la réservation, de la billétique, de la valorisation
des espaces voyageurs et de la tarification. La SNCF prévoit également un plan de
formation, au travers de stages au profit des employés de la SNTF.
Les deux parties se sont également engagées à développer de nouvelles activités dans le
domaine du transport de fret et de la logistique (transport de voitures, de conteneurs, de
minerais et de produits agro-alimentaires) et prévoient de participer ensemble aux appels
d’offres d’ingénierie ferroviaire en Algérie.
Relations
Internationales
Visite de travail du ministre du Territoire, des
infrastructures et des transports de la République de Corée
Des audiences ont également eu
lieu avec :
la ministre de la Poste et des
technologies de l’information et
de la communication, Mme
Houda-Imane Faraoun
le ministre de l’Energie, M. Salah
Khebri
le ministre des Transports, M.
Boudjemma Talai
Montant des échanges de l’Algérie
vers la Rep. de Corée
1er semestre
2015 (MUSD)
Valeur
Structure
(% du total)
Exportations
229
1,2%
Importations
651
2,4%
Le Premier ministre algérien, M. Abdelmalek Sellal, a reçu le 27 août le ministre du
Territoire coréen, M. Yoo Li-Ho, en présence du ministre des Travaux publics algérien,
M. Abdelkader Ouali. Cette visite, selon les déclarations de M. Sellal, a eu pour objectif
de procéder à l’évaluation des relations bilatérales et d’aborder les moyens de renforcer
davantage le partenariat stratégique sur les plans économique, scientifique et
technologique entre les deux pays.
Dans cette optique, M. Li-Ho a rencontré le ministre des Ressources en eau et de
l’environnement, M. Abdelouahab Nouri, afin d’évaluer la coopération entre les deux
pays dans le secteur de l’eau. Le ministre algérien a émis le souhait de voir les sociétés
coréennes participer au projet de transfert hydrique des hauts plateaux et à l’extension
des périmètres irrigués. Pour rappel, depuis 2012, 40 cadres algériens ont été formé par
la Corée, tandis qu’actuellement deux importants projets, d’un montant global de 60 Mds
DZD, sont confiés à des sociétés coréennes : les travaux d’aménagement d’Oued El
Harrach (Alger) et d’Oued Rimmel (Constantine).
Relations
Internationales
9ème réunion du Comité bilatéral algéro-tunisien chargé du
suivi et de la coopération industrielle
Plusieurs projets ont été
concrétisés entre les deux pays
depuis la tenue en février 2014 de la
19ème session de la Grande
commission mixte algéro-
tunisienne, qui a été sanctionnée
par une série de décisions
constituant un nouveau jalon dans
la coopération bilatérale aux plans
sécuritaire, économique et
commercial.
A titre d’exemple, la coopération
entre les banques centrales a dans
ce cadre été renforcée, tandis que
les postes douaniers ont été
redéployés afin de faciliter la
circulation des biens et personnes.
Cette rencontre, axée sur le renforcement des relations économiques bilatérales dans
l’industrie et les mines, a été coprésidé par le ministre de l’Industrie et des mines, M.
Abdeslam Bouchouareb, et le ministre tunisien de l’Industrie, de l’énergie et des mines,
M. Zakaria Hamad. Elle visait notamment à identifier les secteurs susceptibles de
constituer des domaines d’investissement pour les opérateurs des deux pays et à préparer
la tenue du Comité mixte algéro-tunisien prévu les 25 et 26 octobre à Alger.
A l’issue de cette rencontre, trois mémorandums d’entente entre l’Algérie et la Tunisie
ont été signés. Le premier a été paraphé par les instituts algérien et tunisien de la propriété
industrielle, et porte sur le renforcement de la coopération et des échanges d’expérience
entre les deux organismes. Le second a été signé par l’Agence nationale de la médiation
et de la régulation foncière algérienne et l’Agence tunisienne du foncier, pour
l’aménagement et la réalisation de zones industrielles. Enfin, l’Office national de la
métrologie légale algérien et le laboratoire central tunisien des essais et expériences ont
signés un accord de coopération.
1 / 7 100%

Lettre économique d`Algérie - Direction générale du Trésor

La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !