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Selon moi, les ralliements inspirés par l'assouplissement quantitatif (QE) sont basés sur
des hypothèses qui pourraient maintenant se révéler fausses. Des données empiriques
indiquent que des taux d'intérêt peu élevés (zéro?) et des achats supplémentaires
d'obligations par la Réserve fédérale n'ont pas les effets escomptés; la vélocité de
l'argent M2 est faible (et est en baisse), tandis que la croissance du revenu personnel
disponible depuis la fin de la «grande récession» est beaucoup plus basse que celle des
expansions précédentes pendant les périodes d'assouplissement quantitatif.
La paralysie des banques centrales en matière de création de demande est associée à
plusieurs hypothèses. Par exemple, les taux d'intérêt peu élevés semblent avoir
encouragé l'épargne, car les objectifs d'accumulation sont difficiles à réaliser dans un
environnement aux taux peu élevés. Bien que les prix des actifs aient connu une hausse à
court terme, on ne parvient pas à déceler «l'effet richesse» dans le cadre duquel les
gens dépensent lorsqu'ils commencent à se sentir plus riches. On peut également
soutenir que la hausse du prix des maisons ne fait qu'entraîner une expansion
supplémentaire du crédit, ce qui nous remet sur la voie qui nous a amenés où nous en
sommes. Pour terminer, lorsque l'argent n'arrive pas dans les mains du consommateur
moyen, il crée une inflation des actifs, tandis que les taux d'intérêt peu élevés déforment
les signaux de prix sur les marchés des titres à revenu fixe et des actions.
Que peut donc faire un banquier central? Ben Bernanke, président de la Réserve
fédérale, a réagi comme le lui avait enseigné sa formation universitaire. En tant
qu'étudiant de la Grande Crise, il s'est efforcé d'éviter les erreurs commises par la
Réserve fédérale pendant les années 1930, en ne maintenant pas les taux d'intérêt à des
niveaux trop élevés et en aidant le secteur bancaire. Toutefois, les données provenant du
Japon, qui travaille sur le QE8 ou à peu près, ne sont pas très encourageantes. Cette
économie reste embourbée dans une déflation à long terme.
En proposant un programme de QE ouvert, Bernanke a renvoyé la balle aux autorités
fiscales. L'Europe est dans son propre pétrin, avec ses transactions monétaires directes
conçues pour garder les taux d'intérêt à des niveaux plus bas dans les pays
périphériques qui ont des problèmes de liquidités graves. Même s'il maintient
présentement l'euro, un tel programme n'aborde pas l'endettement croissant de ce
continent devant une récession économique. Quant à la Chine, on ne sait pas encore
si l'atterrissage se fera en douceur ou pas dans cette économie.
Le positionnement est prudent, car il n'existe aucune résolution à court terme à ce cycle
de désendettement. En fait, s'il y a une leçon à tirer de cette nouvelle, c'est qu'il
convient de se montrer sceptique face à un marché qui observe les banques centrales.
La hausse des prix des actifs générateurs de rendement, l'un des thèmes qui m'intéresse
depuis plusieurs trimestres, reste un point central. Je considère que le risque découle
généralement du prix, pas nécessairement des activités commerciales d'une entreprise.
Objectifs en matière de placements
‣Préservation du capital et croissance
modérée
‣Faible volatilité
‣Revenus trimestriels
10principaux placements
(au 30juin 2012, par ordre alphabétique)
Best Buy Inc.
Electrovaya Inc. billet à ordre 6% 2013
Ford Credit CDA 4,875% 2014
Glacier Credit Card Trust 5,027% 2013
Husky Energy Inc.
Hydro One Inc. 5% 2013
Proshares Trust Treasury Short 20 ans et plus
Financière Sun Life Inc.
URS Corp. 7,50% 2019
Windtronics - Prêt 12% 2014
Principales raisons d'investir dans ce
fonds
‣Faible volatilité
‣Le revenu stable encourage les investisseurs
à attendre pendant les périodes
d'incertitude sur les marchés
‣Complémentaire (faible corrélation) avec les
fonds d'actions de base et les fonds
spécialisés ou sectoriels
Gestionnaire de portefeuille!: Eric Dzuba30 septembre 2012
FRONT STREET
CATÉGORIE REVENU
DIVERSIFIÉ
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