uv3 Nouvelle Corrigé 100 Qcm Cgpc Fr

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Association Française des
Conseils en Gestion de Patrimoine Certifiés
CGPC
Membre du Financial Planning Standards Board (FPSB)
Association déclarée loi du 1er juillet 1901 (et textes subséquents)
EXAMEN DE CERTIFICATION
19 & 20 septembre 2012
Unité de valeur 3
Environnement Économique et Financier
Durée : 2 heures - Coefficient : 1,5
Documents à disposition : Néant
100 QCM
CORRIGÉ
Siège social : 5, rue Tronchet - 75008 PARIS
Tel. 01 40 06 08 04 - Fax. 01 40 06 96 23
e-mail : [email protected] - Web :www.cgpc.fr
70 questions à réponse unique s
Il n’y a qu’une seule bonne réponse parmi celles offertes à votre choix.
ENTOUREZ LA LETTRE CORRESPONDANT À LA RÉPONSE DE VOTRE CHOIX
1.
Le Pacte de stabilité et de croissance (PSC) est :
A. L’instrument dont les pays de la zone euro se sont dotés en 1997 afin de coordonner
leurs politiques budgétaires nationales et d’éviter l’apparition de déficits
budgétaires excessifs.
B. Un traité signé en 2012 sur « la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de
l’Union économique et monétaire ».
C. Un traité par lequel les pays membres de l’Union économique et monétaire (UEM)
s’engagent à remplir cinq « critères de convergence ».
D. Le projet par lequel les 25 états de l’Union européenne ont adopté en 2004 le premier
« traité constitutionnel » de l’Union européenne.
2.
Le « Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l’Union
économique et monétaire » signé en 2012 instaure davantage de discipline budgétaire
dans la zone euro. Les éléments saillants de ce texte sont :
A. La mise en place d’un prochain ministère des finances européen et la mutualisation des
dettes des pays de la zone euro.
B. L’inscription dans la constitution des Etats membres d’une « règle d’or » stipulant
qu’ils s’engagent à avoir des budgets équilibrés et la mise en place d’un
« mécanisme de correction automatique » en cas de dépassement de cette norme.
C. La surveillance multilatérale et la communication par les Etats membres de leurs
prévisions de croissance et de politique budgétaire pour les trois années suivantes.
D. La procédure des déficits excessifs et le dispositif dit du « Six Pack » qui constitue un
bloc de six textes réformant la gouvernance économique européenne.
3.
Le traité de Maastricht a défini en 1992 les critères d’admission à l’Union économique
et monétaire (UEM). Parmi les cinq critères retenus, deux concernent le déficit et la
dette publique qui ne doivent pas dépasser respectivement :
A. 3 % et 60 % du PIB.
B. 5 % et 45 % du PIB.
C. 4 % et 65 % du PIB.
D. 2 % et 55 % du PIB.
4.
En 2010, les trois premiers partenaires de la France à l’importation étaient :
A. L’Allemagne, l’Espagne, la Chine.
B. La Chine, l’Allemagne, l’Arabie Saoudite.
C. L’Italie, l’Allemagne, l’Espagne.
D. L’Allemagne, la Chine, la Belgique.
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5.
La productivité est définie comme le rapport, en volume, entre une production et les
ressources mises en œuvre pour l’obtenir :
A. Elle constitue une mesure de l’efficacité avec laquelle une économie met à profit les
ressources dont elle dispose pour fabriquer des biens ou offrir des services.
B. Elle est une notion dont les effets et les déterminants sont assez faciles à cerner.
C. Elle reflète le volume de production généré par heure de travail ; elle dépend donc
uniquement de la performance de la main-d’œuvre.
D. La productivité PIB/heure travaillée est en moyenne meilleure en Allemagne qu’en
France.
6.
Le financement de l’économie française présentait, avant même la crise, de
nombreuses fragilités :
A. Les entreprises françaises dégagent la plus faible part des profits dans la valeur
ajoutée en Europe, ce qui pèse sur leur capacité à financer leurs investissements.
B. L’épargne des Français s’est orientée de façon croissante vers les marchés financiers, en
particulier sur les actions qui sur le long terme, représentent le meilleur placement.
C. Ces déséquilibres seront progressivement corrigés par la volonté des Pouvoirs Publics
d’aligner fiscalité du travail et fiscalité du capital.
D. Depuis 1945, l’économie française présente, dans son ensemble, un besoin de
financement.
7.
Les commandes de biens durables :
A. Sont une statistique américaine qui mesure la valeur des commandes de biens dont
la durée de vie est supérieure à trois ans adressées aux entreprises du secteur
manufacturier.
B. Sont réputées comme un bon indicateur de l’activité de l’économie française.
C. Présentent l’avantage d’être un indicateur peu volatil.
D. Reflètent la confiance des directeurs d’achat des entreprises allemandes.
8.
L’ IFO :
A. Est l’indice de référence le plus couramment utilisé dans le monde par les gérants de
portefeuille.
B. Regroupe les principaux producteurs de pétrole dans le monde et a pour mission de
contrôler l’évolution des prix.
C. Est un indice économique allemand qui publie mensuellement les résultats d’un
sondage auprès de plus de 7000 chefs d’entreprises et dirigeants de tous les secteurs,
à l’exception de la finance.
D. Est le taux d’intérêt appliqué à Londres entre les principales banques internationales pour
traiter les opérations à court terme effectuées en eurodevises.
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9.
Les prix à la production :
A. Mesure l’évolution des prix de gros et des services.
B. Mesurent l’évolution des prix de gros.
C. Sont répartis en 2 catégories : les biens bruts et les biens intermédiaires.
D. Sont répartis en 3 catégories : les biens bruts, les biens nets, les produits finis.
10. Une récession :
A. Est une baisse continue du niveau général des prix pendant une période prolongée.
B. Est la situation d’une économie qui souffre simultanément d’une croissance économique
faible et d’une forte inflation.
C. Consiste en une diminution importante et durable de la production et de la
consommation.
D. Se caractérise par une croissance négative pendant deux trimestres consécutifs.
11. En 2010, la part des dépenses publiques dans le PIB de la France s’élevait à :
A. 37,7 %.
B. 44,6 %.
C. 56,6 %.
D. 67 %.
12. Depuis la reprise du commerce mondial en 2009, la France enregistre une dégradation
sensible de sa balance des paiements. Ce phénomène est principalement imputable à :
A. L’aggravation de la balance énergétique.
B. Une dégradation du solde des échanges de services (hors voyages).
C. La montée en puissance des pays émergents.
D. La crise de la dette européenne.
13. L’évolution du partage de la valeur ajoutée entre 2000 et 2010 s’est principalement
faite au profit des salariés. Une évolution dont on pourrait a priori se réjouir mais qui
n’a pas eu que des conséquences positives pour les entreprises françaises :
A. Une hausse des cotisations patronales pourrait permettre d’augmenter la marge
opérationnelle des entreprises sans diminuer les rémunérations des salariés.
B. Les PME ont su mieux gérer cette évolution que les entreprises du CAC 40, grâce
notamment à une meilleure flexibilité de leur structure de coûts.
C. Au contraire, la progression régulière du pouvoir d’achat a permis à la France
d’enregistrer une croissance supérieure à celle de ses principaux voisins.
D. Cette particularité participe à la faible profitabilité des entreprises françaises ainsi
qu’à la faiblesse de leur taux d’autofinancement par rapport aux autres pays.
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14. On entend souvent dire que le sauvetage des banques a coûté beaucoup d’argent au
contribuable :
A. Faux, les banques françaises ont profité de recapitalisations par l’Etat qu’elles ont
remboursé à des cours boursiers plus élevés que lorsque ces recapitalisations ont été
effectuées.
B. Vrai, les banques françaises ont profité de recapitalisations par l’Etat qu’elles ont
remboursé à des cours boursiers plus faibles que lorsque ces recapitalisations ont été
effectuées.
C. Vrai, les banques françaises ont bénéficié de la possibilité de recevoir des prêts garantis
par l’Etat, mais ces prêts étaient facturés avec des primes faibles.
D. Vrai, les banques françaises ont bénéficié de la possibilité de recevoir des prêts garantis
par l’Etat sans intérêts.
15. Parmi les choix suivants, lequel peut-être une cause des déficits publics ?
A. Une répétition des déficits publics.
B. Une répétition des déficits commerciaux.
C. Un niveau insuffisant des prélèvements obligatoires.
D. Une baisse de l’inflation.
16. Le financement du déficit budgétaire se traduit en général par :
A. Le remboursement accéléré de tout ou partie de la dette publique.
B. Une baisse massive des impôts.
C. La mise en œuvre d’une politique de nationalisations.
D. Par des emprunts nouveaux que l’Etat doit contracter au cours de l’année.
17. Le déficit public en France s’élève en 2011 à :
A. 95 Mds €, soit 6,1 % du PIB.
B. 103,1 Mds €, soit 5,2 % du PIB.
C. 122,5 Mds €, soit 3,7 % du PIB.
D. 134,5 Mds €, soit 4,8 % du PIB.
18. La dette publique en France s’élève en 2011 à :
A. 1 543 Mds €, soit 87,3 % du PIB.
B. 1 684 Mds €, soit 84,2 % du PIB.
C. 1 717,3 Mds €, soit 85,8 % du PIB.
D. 1 824,5 Mds €, soit 86,7 % du PIB.
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19. Quelle est la première recette fiscale de l’Etat ?
A. La TVA.
B. L’impôt sur le revenu (IR).
C. L’impôt sur les sociétés (IS).
D. La taxe intérieure sur les produis pétroliers (TIPP).
20. Le monétarisme est :
A. Une théorie économique selon laquelle les agents raisonnent en termes réels et ne peuvent
être leurrés par une politique monétaire qui sera donc inefficace.
B. Une école de pensée économique fondée sur le constat que les marchés laissés à euxmêmes ne conduisent pas forcément à l’optimum économique.
C. Un courant de pensée économique selon lequel l’action de l’Etat en matière
monétaire est inutile voire nuisible.
D. Une corrélation empirique entre le chômage et l’inflation à court terme.
21. Le concept de banque universelle est souvent présenté comme responsable des
dernières crises financières. Pour quelles raisons ?
A. En cas de faillite retentissante, il représente un coût pour le budget de l’Etat et surtout une
interruption du financement des ménages et des entreprises.
B. Il permet plus facilement un contournement de la régulation.
C. Il amplifierait les phénomènes de spéculation et surtout mettrait en péril l’argent
déposé par les épargnants en les incitant à retirer en masse leur épargne de leur
banque lors de mouvements boursiers brusques.
D. Il s’inspire fortement du modèle anglo-saxon dominé par les grandes banques
d’investissement qui ont été des acteurs de premier plan des dérives qui ont mené à la
crise.
22. Quel est le nombre de pays de la zone euro ?
A.
B.
C.
D.
13.
17.
22.
27.
23. Quel est le taux d’épargne des ménages en France ?
A. 5 %.
B. 10 %.
C. 12 %.
D. 16 %.
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24. Un taux d’épargne élevé peut-être à la fois une bonne et une mauvaise chose pour
l’économie. Laquelle de ces affirmations est fausse ?
A. Si l’épargne monte, la consommation a tendance à faiblir, or celle-ci représente à elle
seule 80 % du PIB en France.
B. Un taux d’épargne faible permet d’avoir un moteur de consommation plus solide.
C. Si les ménages épargnent, ils peuvent financer la dette publique, ce qui rend le pays
moins dépendant des capitaux internationaux.
D. Les pays attaqués sur les marchés – Grèce, Espagne, Portugal – sont ceux qui
possèdent un taux d’épargne élevé et un excédent commercial important.
25. Les politiques de relance sont l’application de la théorie keynésienne selon laquelle le
gouvernement pourrait efficacement relancer l’économie par des dépenses
supplémentaires. Laquelle de ces affirmations est fausse ?
A. Les politiques de relance sont des politiques conjoncturelles, répondant à une faiblesse
ponctuelle de la croissance en présence de capacités de production inutilisées.
B. Elles sont impuissantes face à une faiblesse de la croissance liée à l’organisation même
du système productif, qui demande des politiques d’ajustement structurel.
C. Il faut également que le revenu se traduise dans une augmentation de la demande interne,
ce qui suppose la croyance par les ménages que leurs impôts n’augmenteront pas pour
faire face aux dépenses de l’Etat.
D. Les entreprises peuvent très rapidement augmenter leur production pour faire face
à un surplus de demande ; ceci explique le succès des politiques de relance de la fin
des années 1970 et 1980.
26. Les opérations de refinancement à long terme (LTRO) de la Banque Centrale
Européenne ont permis aux banques européennes de trouver les ressources dont elles
avaient besoin pour leur plan de financement. Laquelle de ces affirmations est fausse ?
A. Les opérations de LTRO ont définitivement réglé le risque d’assèchement de la
liquidité du marché interbancaire (credit crunch).
B. Les opérations de refinancement sont un outil classique de la politique monétaire de
l’Eurosystèmes depuis sa création.
C. Ce qui est nouveau dans le cas des opérations de LTRO, c’est la maturité des prêts : elle
est passée de 6 mois à 1 an, puis à 3 ans.
D. Les deux opérations de décembre 2011 et février 2012 ont permis d’injecter 1000
milliards d’euros dans le système financier européen, dont 500 milliards de liquidités.
27. La loi de sécurité financière votée en 2003 (loi Mer) :
A. A permis un renforcement sensible des moyens de contrôle de l’AMF.
B. Repose principalement sur une responsabilité accrue des dirigeants, un
renforcement du contrôle interne, une réduction des sources de conflits d’intérêt.
C. A institué le Comité de rémunération dans les sociétés anonymes excédant certains seuils
de chiffre d’affaires et d’effectifs.
D. A sécurisé la gouvernance des entreprises.
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28. Le multiplicateur de crédit :
A. Peut être défini comme le rapport existant entre l’augmentation de la monnaie
émise par la banque centrale et la quantité issue du crédit accordé par les
établissements de crédits à la suite de cette augmentation.
B. Désigne l’intervention d’une Banque centrale sur le marché monétaire par l’achat ou la
vente de titres contre la remise de liquidités.
C. Permet à la Banque centrale de réguler le financement de l’économie en assurant la
liquidité par le biais des taux directeurs.
D. Est un mécanisme bancaire destiné aux entreprises confrontées à une crise de trésorerie.
29. Les émissions et la négociation de titres de créance négociables (TCN) sont surveillées
par la Banque de France :
A. Faux, c’est l’AMF qui est l’autorité de surveillance des TCN.
B. Faux, c’est l’AFG qui est l’autorité de surveillance des TCN.
C. Faux, c’est la Banque Centrale européenne qui est l’autorité de surveillance des TCN.
D. Vrai.
30. A propos d’Alternext :
A. Il s‘agit d’un marché réglementé.
B. Les sociétés candidates à Alternext doivent avoir un chiffre d’affaires minimum de 10
millions d’euros.
C. Son but est de permettre aux entreprises à capitalisation réduite de bénéficier d’un
accès simplifié au marché boursier.
D. Il s’agit d’une joint-venture associant Euronext et le London Stock Exchange.
31. NYSE Euronext :
A. Est issu de la fusion en 2000 des bourses de Paris, Amsterdam et Bruxelles, puis du
rachat par Euronext en 2007 du New York Stock Exchange.
B. Est avant tout un marché non réglementé.
C. Est aujourd’hui la seconde plate-forme boursière mondiale derrière le London Stock
Exchange.
D. Devrait prochainement fusionner avec la bourse allemande Deutsche Börse AG.
32. Les Titres de Créance Négociables (TCN) :
A. Doivent avoir un montant minimal de 500 000 euros.
B. Ont une durée d’émission de 1 jour à 5 ans.
C. Ont une rémunération fixe.
D. Regroupent seulement trois catégories de titres : les certificats de dépôts, les billets
de trésorerie, les bons à moyen terme négociables (BMTN) et billets de trésorerie.
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33. Un marché est dit « efficient » quand :
A. Il agit sur les titres de nouvelles technologies.
B. Le prix des titres financiers y reflète à tout moment toute l’information pertinente
disponible.
C. Il est régulé (et non réglementé).
D. Il est géré par des organismes efficaces.
34. Le Service de Règlement Différé (SRD) :
A. Les trackers ne sont pas éligibles au SRD.
B. Permet aux épargnants qui le souhaitent, de différer le règlement de leurs
opérations d’achat et de vente jusqu’à la fin du mois sur certaines valeurs
d’Euronext dites « éligibles au SRD ».
C. Ne concerne que les valeurs du CAC 40.
D. Ne concerne que les valeurs dont la capitalisation boursière doit dépasser 5 milliards
d’euros et le volume quotidien de transaction excéder 2 millions d’euros.
35. Le Service de Règlement Différé (SRD) :
A. Oblige l’investisseur à surveiller ses positions en permanence afin d’éviter toute
insuffisance de couverture.
B. Permet d’investir jusqu’à 2 fois le montant des capitaux affectés en couverture.
C. Ne permet pas de dépasser le montant de ces capitaux.
D. Est à ce titre particulièrement adapté pour un placement défensif.
36. Un ordre à cours limité :
A. Est assorti d’un prix maximal en cas d’achat ou d’un prix minimal en cas de vente.
B. Est exécuté au mieux de l’offre ou de la demande du marché.
C. N’est exécuté que si le cours d’une valeur franchit le niveau déterminé dans l’ordre.
D. Peut-être réglé au comptant ou au SRD.
37. Un marché d’instruments financiers réglementé :
A. Est un marché où se traitent des opérations bilatérales au cas par cas, dont les règles de
fonctionnement sont librement fixées par les parties.
B. Est un prestataire de services d’investissement qui, de façon organisée, fréquente et
systématique, négocie pour compte propre en exécutant les ordres de ses clients en
dehors d’un système multilatéral de négociation.
C. Est un système multilatéral qui assure ou facilite la rencontre, en son sein et selon
des règles non discrétionnaires, de multiples intérêts acheteurs ou vendeurs
exprimés par des tiers sur des instruments financiers.
D. A des principes d’organisation et de fonctionnement des infrastructures de marché définis
par l’ACP.
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38. L’activité Réception-Transmission d’ordres (RTO) :
A. Est autorisée aux Conseils en investissements financiers (CIF) sous certaines conditions.
B. Les sociétés de gestion qui se livrent à l’activité RTO doivent se faire spécifiquement
agréer.
C. Les sociétés de gestion de type 2 n’ont pas à se faire spécifiquement agréer pour le
service de RTO.
D. Dans le cas de l’activité RTO, un client peut bénéficier d’un délai de rétractation lui
permettant de se voir rembourser les éventuelles pertes liées aux fluctuations des
marchés.
39. L’introduction d’une société en bourse peut s’effectuer :
A. Uniquement par l’une des quatre procédures de marchés centralisées par Euronext Paris :
la cotation directe, l’offre à prix minimum (OPM), l’offre à prix ferme (OPF), l’offre à
prix ouvert (OPO).
B. Uniquement par un placement (garanti ou non), centralisé par l’établissement « chef de
file » pour tout ou partie des titres.
C. Par la combinaison des deux réponses A et B.
D. Requiert dans tous les cas de figure le visa de l’ACP.
40. Un « greenshoe » :
A. Est une clause de surallocation : en cas de sur-demande et pour atténuer les effets de
« rationnement », le nombre de titres mis à la disposition du marché est susceptible
d’être augmenté à concurrence d’un nombre maximum.
B. Est une clause de réallocation : le nombre de titres mis à disposition peut être diminué à
concurrence d’un nombre maximum afin d’augmenter le quota de titres offerts dans le
cadre de la procédure de marché concomitante (OPF ou OPO).
C. Est une décote couramment appliquée au prix payé par les personnes physiques.
D. Est un report de l’introduction.
41. Le Marché libre :
A. A été créé en 2008 suite à la disparition du marché Hors-cote.
B. Un peu plus d’une centaine de sociétés sont aujourd’hui cotées sur le Marché libre.
C. Le régime des offres publiques d’achat (OPA) est applicable au Marché libre.
D. Est un marché « ambigu », relevant d’une activité d’appel public à l’épargne, mais
dont les règles purement contractuelles avec Euronext l’excluent du système régulé
et le placent hors du champ d’intervention de l’AMF.
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42. La Commission des sanctions de l’AMF peut prononcer des sanctions à l’encontre d’un
certain nombre de personnes relevant de son domaine d’intervention. Parmi les
catégories suivantes, laquelle n’est pas concernée ?
A. Les professionnels que l’AMF contrôle, au titre de tout manquement à leurs obligations
professionnelles définies par les lois et règlements approuvés par l’AMF.
B. Les personnes physiques placées sous l’autorité de ces professionnels ou agissant pour
leur compte.
C. Toute autre personne s’étant livrée ou ayant tenté de se livrer à une opération d’initié, ou
s’étant livrée à une manipulation de cours, à la diffusion d’une fausse information ou à
tout autre manquement de nature à porter atteinte à la protection des investisseurs ou au
bon fonctionnement du marché.
D. Toute personne s’étant rendue coupable d’un abus de bien social.
43. Une obligation se définit comme :
A. Un titre de créance négociable.
B. Un titre de propriété.
C. Un instrument financier à terme.
D. Un titre de copropriété de société.
44. Parmi les titres proposés, lequel correspond à la définition suivante : « Titre dont
l’intérêt versé au porteur est constitué d’une partie fixe et d’une partie variable
indexée sur les résultats de l’émetteur » ?
A. Les titres subordonnés à durée indéterminée.
B. Les titres subordonnés remboursables.
C. Les titres participatifs.
D. Aucun des titres proposés ne correspond à la définition.
45. L’OATI :
A. Permet d’acheter des actions de la société émettrice si l’inflation augmente.
B. Est une obligation émise par l’Etat français et indexée sur l’inflation.
C. Permet d’échanger les titres avec des actions de la société si l’inflation augmente.
D. N’est pas émise par adjudication.
46. La maturité d’une obligation est :
A. Sa duration.
B. Sa durée de vie.
C. Sa sensibilité élevée.
D. Sa volatilité.
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47. Le taux de rendement actuariel :
A. Est le taux défini lors de l’émission d’une obligation.
B. Est le taux de rentabilité qu’obtiendrait l’acheteur d’une obligation en la gardant
jusqu’à son échéance finale, en réinvestissant les intérêts perçus à ce même taux.
C. Est le taux d’intérêt qui est servi par un emprunteur dont la solvabilité est incontestable.
D. Est un taux d’intérêt qui va varier en fonction d’un indicateur de référence qui est le plus
souvent un taux d’intérêt monétaire ou un taux d’intérêt obligataire.
48. Pour une obligation, le risque de signature est :
A. La défaillance du débiteur.
B. La non liquidité du marché obligataire.
C. La remontée des taux non anticipée.
D. L’incapacité temporaire du débiteur de payer les intérêts.
49. Laquelle des obligations suivantes est la plus sensible aux variations de taux d’intérêts
pour une même maturité ?
A. L’obligation amortissable in fine.
B. L’obligation amortissable annuellement.
C. L’obligation convertible en action.
D. L’obligation coupon zéro.
50. Quelle est la définition de l’Analyse Fondamentale ?
A. Elle consiste à évaluer le titre à partir des caractéristiques et des performances de
l’entreprise.
B. Elle consiste à analyser l’environnement macro-économique du marché (étude de
l’évolution de l’activité économique, des prix, des taux de change…).
C. Elle consiste à prévoir l’évolution future des cours basée sur l’analyse graphique et le
suivi d’indicateurs techniques.
D. Elle consiste à évaluer l’influence de l’évolution des primes de risques sur les marchés
actions et à analyser le rendement boursier.
51. Le split d’une action correspond à :
A. Une réduction du capital par la division du nominal sans modification du nombre
d’actions cotées.
B. Un doublement du capital d’une société résultant du doublement du nominal de ses
actions, sans accroissement de leur nombre.
C. Une division du nominal de l’action, sans modification de la capitalisation boursière,
dans le but d’améliorer sa liquidité et sa négociabilité sur le marché.
D. Un doublement du capital d’une société résultant du doublement du nombre de ses
actions, sans modification de leur nominal.
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52. Soit deux obligations, la première d’une maturité de deux ans, la seconde d’une
maturité de 5 ans. La variation de 50 points de base du taux de rendement induit,
toutes choses égales par ailleurs :
A. Une variation du cours de la première proportionnellement plus importante que celle de la
seconde.
B. Une variation de proportions identiques des cours de la première et de la seconde.
C. Une variation du cours de la première proportionnellement moins importante que
celle de la seconde.
D. Une variation du cours de la première dans un sens opposé à celui et de la seconde.
53. Le rachat par une société d’une partie de ses propres actions induit mécaniquement :
A. Une dilution des droits de vote.
B. Une hausse du PER.
C. Une hausse du cours des actions.
D. Une diminution du cours des actions.
54. Le risque de contrepartie est un risque de pertes provenant de processus internes
inadéquats ou défaillants, de personnes et systèmes ou d’évènements externes :
A. Vrai, sans condition.
B. Faux, il s’agit du risque de taux.
C. Faux, il s’agit du risque opérationnel.
D. Faux, il s’agit du risque de volatilité.
55. Une action reflet est :
A. Uniquement une action traçante.
B. Uniquement émise par une société exerçant plusieurs activités.
C. Une action offrant un dividende prioritaire en contrepartie d’une absence de droit de
vote.
D. Réponses A et B.
56. Un certificat d’investissement résulte du démembrement des droits attachés à une
action en deux titres différents :
A. Vrai, les deux titres sont le certificat d’investissement et le certificat de dépôt.
B. Vrai, les deux titres sont le certificat d’investissement et le certificat de droit de vote.
C. Faux, une action est un titre qui ne peut être démembré.
D. Faux, un certificat d’investissement est un coupon qui est fourni à chaque actionnaire
pour prouver qu’il a investi.
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57. Au regard de la MIF, le statut d’investisseur qualifié s’obtient pour une personne
physique :
A. A la seule condition de détenir un portefeuille d’instruments financiers d’une valeur
supérieure à 500 000 €.
B. A la seule condition de réaliser des opérations d’un montant supérieur à 600 € par
opération sur des instruments financiers, à raison d’au moins dix par trimestre en
moyenne sur les quatre trimestres précédents.
C. A la seule condition d’occuper ou d’avoir occupé pendant au moins un an, dans le secteur
financier, une position professionnelle exigeant une connaissance des investissements en
instruments financiers.
D. En étant inscrit dans le fichier tenu par l’AMF et remplir en permanence deux des
trois conditions précédentes.
58. Le service de Médiation de l’AMF :
A. Ne peut être saisi qu’après une première démarche auprès de l’intermédiaire ou de
la société où sont détenus les titres.
B. Ne peut être saisi que par un client d’une société de gestion.
C. Est compétent en matière d’instruments financiers, d’assurance-vie et d’opérations
bancaires.
D. Sa saisine entraîne renoncement à toute ouverture de procédure contentieuse.
59. Le mandat donné à un démarcheur :
A. L’est pour une durée de deux ans renouvelable.
B. A une validité de dix ans.
C. N’est pas limité dans le temps.
D. Peut-être cédé par celui-ci à une tierce personne.
60. Au regard des dispositions de la directive européenne sur les marchés d’instruments
financiers (MIF), la catégorie d’appartenance des clients :
A. Est déterminée à l’ouverture du compte et ne peut pas évoluer dans le temps.
B. Est déterminée à l’ouverture du compte et ne peut évoluer qu’au bout de cinq ans.
C. Est systématiquement révisée tous les ans.
D. N’est pas figée et peut évoluer dans le temps.
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61. A qui appartient l’initiative d’un changement de catégorie pour un client non
professionnel ?
A. Au client qui doit faire une demande expresse de renonciation à une partie de sa
protection.
B. Au Prestataire de Services d’Investissements (PSI) mais uniquement si la nouvelle
catégorie de rattachement permet une meilleure protection du client.
C. Au PSI, s’il constate que le volume d’activité du client respecte le critère requis pour que
la qualité de client professionnel lui soit reconnue.
D. Au PSI, dès lors qu’il constate que les connaissances ou l’expérience du client sont
suffisantes.
62. Le PSI qui ne parvient pas à obtenir de la part de son client les informations
nécessaires à l’établissement du caractère adéquat d’un service de gestion sous
mandat, doit :
A. Refuser de réaliser la prestation de gestion pour compte de tiers.
B. Mettre en garde par écrit le client, avant de lui adresser le mandat de gestion pour
signature.
C. Limiter le service de gestion à des investissements ne comportant aucun effet de levier.
D. Obtenir de son client une lettre de décharge, avant de lui adresser le mandat de gestion
pour signature.
63. La MIF impose à l’intermédiaire financier :
A. De refuser un client qui lui communiquant pas les informations nécessaires à la
détermination de son profil d’investisseur.
B. De mettre en garde un client souhaitant réaliser des opérations qui ne sont pas
adaptées à son profil.
C. De classer le client dans l’une des trois catégories suivantes : client professionnel, client
initié, client non professionnel.
D. De refuser d’exécuter des opérations qui ne sont pas adaptées au profil de son client.
64. Parmi les renseignements que doit prendre le démarcheur, quelle information est
intéressante et pas obligatoire :
A. La situation financière de la personne démarchée.
B. L’expérience de la personne démarchée.
C. La situation matrimoniale de la personne démarchée.
D. Les objectifs de la personne démarchée en matière de placement ou de financement.
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65. Parmi les affirmations suivantes, laquelle est fausse ?
A. Le PSI doit mettre en place un système d’évaluation et de gestion des risques de
blanchiment de capitaux.
B. Le PSI est obligé d’organiser des formations régulières et adaptées pour ses
collaborateurs, afin de les sensibiliser aux problématiques de lutte anti blanchiment.
C. Le PSI est exonéré de la réalisation de diligences en matière de lutte anti
blanchiment lorsque ses clients sont résidents français.
D. Le PSI doit nommer en interne un interlocuteur qui sera en charge de communiquer avec
Tracfin.
66. Lorsqu’il a été démarché, le client dispose d’un droit de rétractation de ?
A. 5 jours calendaires.
B. 10 jours calendaires.
C. 14 jours calendaires.
D. 30 jours calendaires.
67. Le délai de rétractation lors du démarchage ne peut s’appliquer pour :
A. La fourniture d’instruments financiers.
B. Les services de réception-transmission.
C. Les services d’exécution d’ordres pour compte de tiers.
D. Toutes les propositions précédentes.
68. Les règles de la directive « Vente à distance de services financiers » s’applique
uniquement :
A. Aux produits de la banque et de la finance.
B. Aux produits de l’assurance.
C. Aux produits de l’assurance et de la finance.
D. Aux produits de la banque, de la finance et de l’assurance.
69. Parmi les propositions suivantes, laquelle est fausse ? Pour qu’un client non
professionnel soit classifié en tant que client professionnel, il est obligatoire que le
client signe une déclaration dans laquelle :
A. Il explique ses objectifs en matière de placement.
B. Il reconnaît avoir été averti des droits et protections auxquels il renonce.
C. Il reconnaît vouloir maintenir sa demande de changement de catégorie.
D. Toutes les réponses conviennent.
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70. Parmi les informations suivantes, laquelle ne doit pas être obligatoirement présente sur
la carte de démarcheur fournie par le PSI ?
A. La signature du démarcheur.
B. Le numéro d’enregistrement du démarcheur dans le fichier des démarcheurs.
C. Le code SIREN du PSI.
D. Toutes ces informations doivent obligatoirement être présentes sur la carte de
démarcheur.
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30 questions à réponses multiples s
Il peut y avoir 2, 3, 4 ou 5 bonnes réponses parmi les cinq proposées.
La totalité des bonnes réponses est nécessaire pour obtenir le point
attribué à la question.
ENTOUREZ LES LETTRES CORRESPONDANT AUX RÉPONSES DE VOTRE CHOIX
71. Le revenu disponible d’un ménage est partagé entre l’épargne et la consommation :
A. Selon Keynes, la propension à consommer est une fonction croissante du niveau de
revenu : plus le revenu est important, plus la propension à consommer s’accroît.
B. Selon Friedman, l’accroissement du revenu n’entraîne pas nécessairement
l’augmentation de la consommation.
C. Il faut en effet que les ménages aient enregistré l'accroissement de leurs
ressources à leur revenu habituel pour observer une augmentation de la
consommation.
D. Selon Brown, la consommation des ménages dépend des revenus présents et
passés ; ainsi, même si les revenus diminuent à un moment donné, les ménages
ne vont pas pour autant revoir leur consommation à la baisse: c'est l'effet
cliquet.
E. Selon Ricardo, le niveau d'épargne dépend des profits réalisés par les entreprises et
détermine le taux de croissance de l'économie; un constat fait au début du XIXème
siècle mais encore vrai aujourd'hui.
72. Le Produit Intérieur Brut (PIB) :
A. Est égal à la somme des valeurs ajoutées brutes des différents secteurs
institutionnels ou des différentes branche d’activité, augmentée des impôts mois les
subventions sur les produits.
B. Est égal à la somme des emplois finals intérieurs de biens et de services
(consommation finale effective, formation brute de capital fixe, variations de
stocks), plus les exportations, moins les importations.
C. Est égal à la somme des emplois des comptes d’exploitation des secteurs
institutionnels : rémunération des salariés, impôts sur la production et les
importations moins les subventions, excédent brut d’exploitation et revenu mixte.
D. Correspond à la production annuelle de biens et de services par les acteurs économiques
d’un pays donné, incluant notamment les revenus des investissements nets réalisés à
l’étranger et déduisant les revenus des investissements de l’étranger sur un territoire
national.
E. Le PIB de la France en 2011 a progressé de 4,1 % en moyenne annuelle au même rythme
qu'en 2010.
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73. La balance commerciale :
A. Est un élément de la comptabilité nationale d’un pays qui retrace la valeur des
importations et des exportations de biens et de services de ce pays pour en faire
apparaître le solde.
B. Dans la comptabilité nationale française, ne s’applique qu’aux seules marchandises,
les importations et exportations de services faisant l’objet d’un calcul séparé
(balance des services).
C. A affiché un solde négatif de 70,3 Mds € en 2011.
D. Les ¾ de la détérioration par rapport à 2010 s’explique par le déficit du secteur agroalimentaire (11,4 Mds €).
E. En 2011, la contribution du commerce extérieur à la croissance a été nulle,
importations et exportations évoluant parallèlement.
74. L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) :
A. Est une organisation internationale qui s’occupe des règles régissant le commerce
international entre les pays.
B. A pour mission de réduire les obstacles au libre-échange et d’aider les
gouvernements à régler leurs différends commerciaux.
C. Fonctionne sur un mode démocratique au sens où chaque Etat représente une voix,
quel que soit son poids politique ou économique.
D. Est une agence spécialisée de l’ONU.
E. Vient d'admettre la Russie en son sein, après dix-huit ans de négociation.
75. La compétitivité de l’économie française s’est fortement dégradée ces dernières
années :
A. Entre 2001 et 2010, le coût horaire de la main d’œuvre s’est accru de 34,7% en
France contre une hausse de 27,7% pour la zone euro et de 15,4% pour
l’Allemagne.
B. La France souffre d’un cadre juridique instable or les chefs d’entreprises ont besoin
d’une certaine prévisibilité pour engager des investissements, notamment sur le long
terme.
C. La France a pourtant l’un des taux de prélèvements obligatoires parmi les plus faibles
d’Europe.
D. Depuis 1998, le taux d’autofinancement des entreprises non financières a eu
tendance à diminuer : il a atteint 63,6% en 2010 contre 98,6% en 1998.
E. La France a perdu 40% de ses parts de marché entre 1998 et 2011.
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76. Le taux de refinancement est le principal taux directeur des Banques centrales :
A. Il est utilisé lors des opérations de refinancement, généralement hebdomadaires, au
cours desquelles les Banques centrales proposent des liquidités aux banques
commerciales.
B. Il est celui auquel les banques commerciales peuvent emprunter en cas d’urgence.
C. Il correspond à ce que rapportent aux banques commerciales les réserves que celles-ci
déposent auprès de leur Banque centrale.
D. Une hausse des taux directeurs aura pour objectif de limiter la demande de
liquidités et ainsi d’éviter une trop forte inflation.
E. Il est l'un des trois taux directeurs de la BCE avec le taux de rémunération des
dépôts et le taux du prêt marginal.
77. Quelles garanties peuvent être données par une Banque centrale en contrepartie de la
valeur des billets émis ?
A. Des réserves futures de matière première.
B. Tous types de titres (actions, obligations) et créances.
C. Son stock de métal précieux.
D. Son stock de devises étrangères.
E. Ses réserves minières.
78. Quelles sont les causes de l’inflation ?
A. Le gonflement de la masse monétaire.
B. Le déséquilibre économique.
C. L’inflation importée.
D. La mise en œuvre d’une politique monétariste.
E. Une forte hausse de la pression fiscale.
79. Quel est le rôle de la BCE ?
A. Maintenir la stabilité des prix, notamment dans les pays de la zone euro.
B. Mettre en œuvre la mutualisation des dettes de la zone euro.
C. Maintenir la stabilité du système financier, en veillant à assurer une surveillance
appropriée des institutions et marchés financiers.
D. Contrôler les agences de notation.
E. Superviser à partir du 1er janvier 2013 les 6000 banques de la zone euro.
80. Les euro-obligations ou « euro-bonds » :
A. Sont des obligations émises par des sociétés dont le siège social est dans la zone euro.
B. Sont des obligations libellées dans une monnaie différente de celle du pays de
l’émetteur.
C. Sont des obligations souveraines réservées à des investisseurs de la zone euro.
D. Permettent la mutualisation des dettes et donc des risques des pays de la zone euro.
E. Sont perçues par les Allemands comme un bon moyen de faire disparaître chez les
pays endettés de la zone euro toute incitation à la rigueur budgétaire.
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81. La réforme de la réglementation bancaire dite Bâle III :
A. Fait partie des initiatives prises pour renforcer le système financier à la suite de la
crise financière de 2007 (crise des « subprimes »).
B. A été entreprise sous l’impulsion du Conseil européen et de la BCE.
C. Part du constat que de nombreuses institutions ne disposaient pas de réserves
suffisantes pour faire face à une crise de liquidité.
D. Vise à renforcer les fonds propres par amélioration de la qualité du « noyau dur »
des capitaux (ratio « Core Tier 1 ») des institutions bancaires.
E. A été entreprise sous l'impulsion du FSB (Financial Stability Board) et du G20.
82. L’Autorité des Marchés Financiers (AMF) :
A. Est issue de la fusion en 2003 de la commission des opérations de bourse (COB), du
Conseil des marchés financiers (CMF), du Conseil de discipline de la gestion
financière (CDGF).
B. Est un organisme public indépendant, doté de la personnalité financière.
C. Exerce quatre types de responsabilité : réglementer, autoriser, surveiller,
sanctionner.
D. Est l’organe de supervision français de la banque et de l’assurance.
E. Est rattachée depuis le 1er janvier 2010 à la BCE.
83. l’Autorité de Contrôle Prudentiel (ACP) :
A. Est issue du rapprochement en 2010 entre les autorités d’agrément (Comité des
entreprises d’assurance, Comité des établissements de crédit et des entreprises
d’investissement) et de contrôle (Commission bancaire, Autorité de contrôle des
assurances et des mutuelles) des secteurs de la banque et de l’assurance.
B. Est une autorité indépendante, adossée à la Banque de France.
C. Est en charge de trois missions principales : contribuer à la stabilité du secteur
financier, protéger la clientèle, renforcer l’influence de la France sur la scène
internationale.
D. Bénéficie d’un pouvoir de contrôle et de sanction mais n’est pas habilitée à prendre des
mesures de police administrative.
E. Pourrait perdre une partie de ses prérogatives si la BCE se voit confier la tâche
de superviser les banques de la zone euro.
84. Les Titres de Créance Négociables (TCN) :
A. Ne sont pas cotés en Bourse mais leur négociation s’effectue sur le marché
monétaire.
B. Font l’objet d’une surveillance de la BCE.
C. Ont été introduits en 1985 lors de la réforme du marché monétaire afin de
développer les possibilités de financement direct à court et moyen termes des
établissements de crédit et des entreprises.
D. Constituent un dépôt à terme représenté par la remise de fonds par le souscripteur
ouvrant droit à un remboursement à l’échéance convenue.
E. Doivent obligatoirement faire l'objet d'une documentation financière déposée
auprès de la Banque de France.
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85. LCH.Clearnet SA :
A. Est depuis 2001 la chambre de compensation pour les transactions sur actions,
obligations et dérivés actions exécutées sur les marchés Euronext Paris, Bruxelles,
Amsterdam et Lisbonne.
B. Enregistre les transactions passées sur le marché, calcule les positions des
intervenants et garantit la bonne fin des transactions en s’interposant entre les
parties et en prenant en charge le risque de crédit.
C. Est filiale à 100% du groupe britannique LCH.Clearnet Group Limited issu du
rapprochement en 2004 entre Clearnet et la London Clearing House (LCH).
D. Est un organisme indépendant soumis à l’autorité conjointe de la Banque de France et du
London Stock Exchange.
E. A son siège social à Paris.
86. Le dépositaire :
A. Est un établissement de crédit ou une entreprise d’investissement habilité à exercer
le service de conservation ou d’administration d’instruments financiers.
B. Peut déléguer contractuellement à un autre établissement ayant la capacité à
exercer la fonction de teneur de comptes conservateur, une partie de ses fonctions.
C. Ne peut pas cependant déléguer la mission de contrôle de la régularité des décisions
de la société de gestion.
D. Doit obligatoirement avoir son siège social en Europe.
E. Peut dispenser des formations sur la lutte contre le blanchiment.
87. Le teneur de compte-conservateur :
A. A en charge la conservation des actifs financiers ainsi que leur enregistrement
comptable dans le respect des normes fixées par les autorités.
B. Assure la gestion des flux titres et espèces.
C. Réconcilie les opérations avec les contreparties, via les différents systèmes de Place.
D. Les activités de tenue de compte-conservation et de dépositaire ne peuvent être exercées
par une seule et même entité.
E. N'est pas nécessairement une personne morale, il peut aussi être une personne physique.
88. Un contrat à terme :
A. Engage irrévocablement les parties prenantes au contrat.
B. Engage irrévocablement le seul vendeur, l’acquéreur n’étant nullement lié.
C. Permet un transfert du risque, intrinsèque au sous-jacent.
D. Peut-être dénoué par simple convention entre les parties.
E. Est le contraire d'un contrat au comptant.
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89. Le Price Earning Ratio est un indicateur utilisé dans l’analyse boursière. Il se calcule :
A. En divisant la capitalisation boursière d’une société par son résultat net.
B. En divisant le cours d’une action par l’actif net réévalué par action.
C. En divisant le cours d’une action par le dividende net unitaire versé.
D. En divisant le cours d’une action par le bénéfice net par action.
E. En divisant le cours d'une action par le cash-flow par action.
90. Les droits attachés à une obligation :
A. Le droit d’être remboursé à l’échéance de la valeur nominale de l’obligation.
B. Le droit de percevoir dans l’intervalle un revenu appelé intérêt.
C. Le droit d’être représenté à l’assemblée générale de l’émetteur par un
« représentant de la masse » élu par l’assemblée des obligataires.
D. Le droit de vote aux assemblées générales en cas de défaut de paiement de l’intérêt.
E. Le droit de vendre avant l'échéance.
91. Selon l’AMF, les principaux types d’obligation sont :
A. Les obligations à taux fixe.
B. Les obligations à sensibilité inversée.
C. Les obligations à taux variable.
D. Les obligations indexées.
E. Les rentes perpétuelles.
92. Pour désensibiliser un portefeuille obligataire, un gérant peut agir sur :
A. La maturité du portefeuille, en arbitrant les obligations longues pour des obligations
courtes.
B. La maturité du portefeuille, en arbitrant les obligations courtes pour des obligations
longues.
C. La composition du portefeuille, en arbitrant les obligations au taux facial faible pour
des obligations au taux nominal plus élevé.
D. La composition du portefeuille, en arbitrant les obligations au taux nominal élevé pour
des obligations zéro coupon.
E. La composition du portefeuille, en arbitrant les obligations à taux fixes pour des
obligations à taux variables.
93. Une société qui émet des obligations remboursables en actions (ORA) :
A. Renforce ses quasi fonds propres.
B. Détériore sa solvabilité.
C. Améliore à terme la structure de son bilan.
D. Dégrade sa note de crédit.
E. Améliore à terme sa trésorerie.
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94. Qu’est-ce qui caractérise le modèle économique allemand ?
A. Un rôle important des grandes banques et une relativisation du rôle de la bourse
dans le financement des entreprises.
B. Une vision à long terme appuyée sur ce mode de financement et sur un système de
partenariat avec les clients, fournisseurs et salariés.
C. Un partenariat entre de puissants syndicats patronaux et salariaux qui limite aussi
bien les conflits du travail que les interventions directes de l’Etat dans la vie des
entreprises.
D. Un système de protection sociale peu développé.
E. La clé du modèle allemand est une absence de partage des gains de productivité puisque
ces derniers sont uniquement affectés aux entreprises et aux plus hauts salaires, alors que
le salaire médian stagne depuis quinze ans.
95. L’adéquation des produits aux clients implique conformément aux dispositions de la
MIF :
A. Une connaissance approfondie du client.
B. Une compréhension de son besoin de services d’investissement.
C. Un chiffrage de la performance escomptée à l’horizon du placement.
D. Une communication des informations nécessaires pour que le client prenne sa
décision en toute connaissance de cause.
E. Une segmentation des produits en fonction de l'âge du client.
96. Parmi les catégories suivantes, lesquelles sont définies par la MIF :
A. Les clients professionnels.
B. Les clients non professionnels.
C. Les clients avertis.
D. Les contreparties éligibles.
E. Les contreparties non éligibles.
97. En matière d’épargne salariale, l’AMF est compétente sur les questions relatives au
fonctionnement :
A. D’un Plan d’Epargne Inter-entreprises (PEI).
B. D’un Fonds Commun de Placement d’Entreprise (FCPE).
C. D’un Plan d’Epargne Retraite Collectif (PERCO).
D. D’une Société d’Investissement à Capital Variable d’Actionnariat Salarié
(SICAVAS).
E. Au fonctionnement d'un Plan d'Epargne Retraite Populaire (PERP).
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98. En cas de participation à une opération de blanchiment, les peines encourues sont :
A. 7 ans d’emprisonnement et 500 000 € d’amende.
B. 5 ans d’emprisonnement et 375 000 € d’amende.
C. 3 ans d’emprisonnement et 300 000 € d’amende.
D. 10 ans d’emprisonnement et 750 000 € d’amende lorsque le blanchiment est aggravé.
E. 15 ans d'emprisonnement et 1 000 000 € d'amende lorsque le blanchiment s'inscrit dans
une opération à caractère terroriste.
99. Un démarcheur qui propose un produit ou un service bancaire ou financier en se
déplaçant physiquement au domicile des personnes démarchées doit impérativement :
A. Avoir au moins 18 ans.
B. Etre titulaire d’une carte de démarcheur.
C. Avoir souscrit une assurance en responsabilité civile professionnelle.
D. Avoir la compétence juridique appropriée.
E. Etre membre de la Société Française des Analystes Financiers (SFAF).
100. La plaquette d’un OPCVM doit notamment présenter :
A. Les avantages du produit.
B. Les caractéristiques principales du produit.
C. Les risques liés au produit.
D. Les performances attendues du produit.
E. La rémunération offerte au distributeur du produit.
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