Association Française des
Conseils en Gestion de Patrimoine Certifiés
CGPC
Membre du Financial Planning Standards Board (FPSB)
Association déclarée loi du 1
er
juillet 1901 (et textes subséquents)
EXAMEN DE CERTIFICATION
19 & 20 septembre 2012
Unité de valeur 3
Environnement Économique et Financier
Durée : 2 heures - Coefficient : 1,5
Documents à disposition : Néant
100 QCM
CORRIGÉ
Siège social : 5, rue Tronchet - 75008 PARIS
Tel. 01 40 06 08 04 - Fax. 01 40 06 96 23
e-mail :
Web :www.cgpc.fr
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70 questions à réponse unique s
Il n’y a qu’une seule bonne réponse parmi celles offertes à votre choix.
ENTOUREZ LA LETTRE CORRESPONDANT À LA RÉPONSE DE VOTRE CHOIX
1. Le Pacte de stabilité et de croissance (PSC) est :
A. L’instrument dont les pays de la zone euro se sont dotés en 1997 afin de coordonner
leurs politiques budgétaires nationales et d’éviter l’apparition de déficits
budgétaires excessifs.
B. Un traité signé en 2012 sur « la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de
l’Union économique et monétaire ».
C. Un traité par lequel les pays membres de l’Union économique et monétaire (UEM)
s’engagent à remplir cinq « critères de convergence ».
D. Le projet par lequel les 25 états de l’Union européenne ont adopté en 2004 le premier
« traité constitutionnel » de l’Union européenne.
2. Le « Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l’Union
économique et monétaire » signé en 2012 instaure davantage de discipline budgétaire
dans la zone euro. Les éléments saillants de ce texte sont :
A. La mise en place d’un prochain ministère des finances européen et la mutualisation des
dettes des pays de la zone euro.
B. L’inscription dans la constitution des Etats membres d’une « règle d’or » stipulant
qu’ils s’engagent à avoir des budgets équilibrés et la mise en place d’un
« mécanisme de correction automatique » en cas de dépassement de cette norme.
C. La surveillance multilatérale et la communication par les Etats membres de leurs
prévisions de croissance et de politique budgétaire pour les trois années suivantes.
D. La procédure des ficits excessifs et le dispositif dit du « Six Pack » qui constitue un
bloc de six textes réformant la gouvernance économique européenne.
3. Le traité de Maastricht a défini en 1992 les critères d’admission à l’Union économique
et monétaire (UEM). Parmi les cinq critères retenus, deux concernent le déficit et la
dette publique qui ne doivent pas dépasser respectivement :
A. 3 % et 60 % du PIB.
B. 5 % et 45 % du PIB.
C. 4 % et 65 % du PIB.
D. 2 % et 55 % du PIB.
4. En 2010, les trois premiers partenaires de la France à l’importation étaient :
A. L’Allemagne, l’Espagne, la Chine.
B. La Chine, l’Allemagne, l’Arabie Saoudite.
C. L’Italie, l’Allemagne, l’Espagne.
D. L’Allemagne, la Chine, la Belgique.
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5. La productivité est définie comme le rapport, en volume, entre une production et les
ressources mises en œuvre pour l’obtenir :
A. Elle constitue une mesure de l’efficacité avec laquelle une économie met à profit les
ressources dont elle dispose pour fabriquer des biens ou offrir des services.
B. Elle est une notion dont les effets et les déterminants sont assez faciles à cerner.
C. Elle reflète le volume de production généré par heure de travail ; elle dépend donc
uniquement de la performance de la main-d’œuvre.
D. La productivité PIB/heure travaillée est en moyenne meilleure en Allemagne qu’en
France.
6. Le financement de l’économie française présentait, avant même la crise, de
nombreuses fragilités :
A. Les entreprises françaises dégagent la plus faible part des profits dans la valeur
ajoutée en Europe, ce qui pèse sur leur capacité à financer leurs investissements.
B. L’épargne des Français s’est orientée de façon croissante vers les marchés financiers, en
particulier sur les actions qui sur le long terme, représentent le meilleur placement.
C. Ces déséquilibres seront progressivement corrigés par la volonté des Pouvoirs Publics
d’aligner fiscalité du travail et fiscalité du capital.
D. Depuis 1945, l’économie française présente, dans son ensemble, un besoin de
financement.
7. Les commandes de biens durables :
A. Sont une statistique américaine qui mesure la valeur des commandes de biens dont
la durée de vie est supérieure à trois ans adressées aux entreprises du secteur
manufacturier.
B. Sont réputées comme un bon indicateur de l’activité de l’économie française.
C. Présentent l’avantage d’être un indicateur peu volatil.
D. Reflètent la confiance des directeurs d’achat des entreprises allemandes.
8. L’ IFO :
A. Est l’indice de référence le plus couramment utilisé dans le monde par les gérants de
portefeuille.
B. Regroupe les principaux producteurs de pétrole dans le monde et a pour mission de
contrôler l’évolution des prix.
C. Est un indice économique allemand qui publie mensuellement les résultats d’un
sondage auprès de plus de 7000 chefs d’entreprises et dirigeants de tous les secteurs,
à l’exception de la finance.
D. Est le taux d’intérêt appliqué à Londres entre les principales banques internationales pour
traiter les opérations à court terme effectuées en eurodevises.
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9. Les prix à la production :
A. Mesure l’évolution des prix de gros et des services.
B. Mesurent l’évolution des prix de gros.
C. Sont répartis en 2 catégories : les biens bruts et les biens intermédiaires.
D. Sont répartis en 3 catégories : les biens bruts, les biens nets, les produits finis.
10. Une récession :
A. Est une baisse continue du niveau général des prix pendant une période prolongée.
B. Est la situation d’une économie qui souffre simultanément d’une croissance économique
faible et d’une forte inflation.
C. Consiste en une diminution importante et durable de la production et de la
consommation.
D. Se caractérise par une croissance négative pendant deux trimestres consécutifs.
11. En 2010, la part des dépenses publiques dans le PIB de la France s’élevait à :
A. 37,7 %.
B. 44,6 %.
C. 56,6 %.
D. 67 %.
12. Depuis la reprise du commerce mondial en 2009, la France enregistre une dégradation
sensible de sa balance des paiements. Ce phénomène est principalement imputable à :
A. L’aggravation de la balance énergétique.
B. Une dégradation du solde des échanges de services (hors voyages).
C. La montée en puissance des pays émergents.
D. La crise de la dette européenne.
13. L’évolution du partage de la valeur ajoutée entre 2000 et 2010 s’est principalement
faite au profit des salariés. Une évolution dont on pourrait a priori se réjouir mais qui
n’a pas eu que des conséquences positives pour les entreprises françaises :
A. Une hausse des cotisations patronales pourrait permettre d’augmenter la marge
opérationnelle des entreprises sans diminuer les rémunérations des salariés.
B. Les PME ont su mieux gérer cette évolution que les entreprises du CAC 40, grâce
notamment à une meilleure flexibilité de leur structure de coûts.
C. Au contraire, la progression régulière du pouvoir d’achat a permis à la France
d’enregistrer une croissance supérieure à celle de ses principaux voisins.
D. Cette particularité participe à la faible profitabilité des entreprises françaises ainsi
qu’à la faiblesse de leur taux d’autofinancement par rapport aux autres pays.
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14. On entend souvent dire que le sauvetage des banques a coûté beaucoup d’argent au
contribuable :
A. Faux, les banques françaises ont profité de recapitalisations par l’Etat qu’elles ont
remboursé à des cours boursiers plus élevés que lorsque ces recapitalisations ont été
effectuées.
B. Vrai, les banques françaises ont profité de recapitalisations par l’Etat qu’elles ont
remboursé à des cours boursiers plus faibles que lorsque ces recapitalisations ont été
effectuées.
C. Vrai, les banques françaises ont bénéficié de la possibilité de recevoir des prêts garantis
par l’Etat, mais ces prêts étaient facturés avec des primes faibles.
D. Vrai, les banques françaises ont bénéficié de la possibilité de recevoir des prêts garantis
par l’Etat sans intérêts.
15. Parmi les choix suivants, lequel peut-être une cause des déficits publics ?
A. Une répétition des déficits publics.
B. Une répétition des déficits commerciaux.
C. Un niveau insuffisant des prélèvements obligatoires.
D. Une baisse de l’inflation.
16. Le financement du déficit budgétaire se traduit en général par :
A. Le remboursement accéléré de tout ou partie de la dette publique.
B. Une baisse massive des impôts.
C. La mise en œuvre d’une politique de nationalisations.
D. Par des emprunts nouveaux que l’Etat doit contracter au cours de l’année.
17. Le déficit public en France s’élève en 2011 à :
A. 95 Mds €, soit 6,1 % du PIB.
B. 103,1 Mds €, soit 5,2 % du PIB.
C. 122,5 Mds €, soit 3,7 % du PIB.
D. 134,5 Mds €, soit 4,8 % du PIB.
18. La dette publique en France s’élève en 2011 à :
A. 1 543 Mds €, soit 87,3 % du PIB.
B. 1 684 Mds €, soit 84,2 % du PIB.
C. 1 717,3 Mds €, soit 85,8 % du PIB.
D. 1 824,5 Mds €, soit 86,7 % du PIB.
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