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Semaine du 27 avril au 4 mai 2012
la décision prise par le gouvernement fédéral de mettre en place une autorité de
contrôle chargée de veiller sur la transparence des prix des carburants.
Chapeautée par l’office des cartels, ladite autorité centralisera les informations
que les entreprises pétrolières lui auront transmises afin de pouvoir intervenir en
cas d’entente illégale sur les tarifs pratiqués.
« Economie planifiée à la station service », raille le Handelsblatt qui doute de
l’efficacité de cette nouvelle autorité. « Le succès est incertain, mais une chose
est sûre : la bureaucratie augmente », critique le quotidien économique.
Les journaux se plaisent à souligner que l’initiative du projet revient à un
ministre libéral de l’Économie, Philipp Rösler, et n’a pas manqué d’être décriée
comme « un monstre bureaucratique, aux frais du contribuable, qui va engloutir
beaucoup d’argent sans apporter grand chose ».
« Les attentes des automobilistes de pouvoir trouver sur internet une
comparaison quasi officielle des tarifs seront déçues », souligne la Frankfurter
Rundschau qui reprend les propos de Philipp Rösler selon lequel les informations
transmises n’ont pas vocation à être publiées.
« Rösler espère que le projet de loi sera adopté d’ici la pause estivale afin que la
« police des carburants » puisse se mettre au travail au plus tard début 2013 »,
souligne le tabloïd Bild qui soupçonne le gouvernement de chercher à calmer les
esprits à l’approche de deux scrutins régionaux. « Le problème n’est pas un
manque de transparence, mais bien plutôt un manque de concurrence entre les
cinq grands groupes qui fixent les prix des carburants en Allemagne », estime le
Financial Times Deutschland qui fait part lui aussi de son scepticisme.
Dans un article intitulé « mini sommet à la chancellerie », la Süddeutsche
Zeitung indique que la rencontre d’hier était destinée à préparer celle qu’aura
dans trois semaines la chancelière avec les ministres-présidents des Länder sur
la poursuite de la politique énergétique. « Les participants ont évoqué une
rencontre harmonieuse, tous étant d’accord sur la nécessité de poursuivre sur la
voie du tournant énergétique opéré par l’Allemagne », résume le quotidien de
Munich.
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La chancelière favorable à une politique européenne de soutien à
la croissance
De l’entretien accordé par la chancelière au quotidien Leipziger Volkszeitung
(édition du 28 avril) dans lequel elle réaffirme l’intangibilité du pacte budgétaire,
l’ensemble de la presse retient l’annonce qu’un ‘agenda de la croissance’ est en
préparation pour le Conseil européen de juin, le thème de la croissance ayant
déjà été à l’ordre du jour des derniers Conseils.
« Notre politique pour surmonter la crise de l’endettement repose sur deux
piliers : sur une politique budgétaire solide, sans laquelle on ne pourra se libérer
de la crise de la dette, mais qui ne se suffit pas à elle-même. C’est pourquoi il
faut parallèlement une politique encourageant la croissance et l’emploi,
permettant aux Etats de redevenir compétitifs, mais sans revenir à une
croissance à crédit. De nouveaux programmes publics de relance de la
conjoncture n’aideraient pas l’Europe. Ce dont nous avons besoin, ce sont des
réformes structurelles (…) Une autre idée est de renforcer les moyens de la
banque européenne d’investissement », déclare Angela Merkel.
Pour la presse, « la chancelière réagit ainsi aux critiques européennes à
l’encontre de sa politique de rigueur » (Handelsblatt) et « fait un geste en